21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

Rentrée économique en Vaucluse : ‘Ne pas baisser les bras malgré les incertitudes’

Entre récession, ralentissement, reflux et résilience…. Plutôt morose la situation économique du Vaucluse en septembre. Après la parenthèse enchantée des Jeux Olympiques, la Banque de France, la Chambre de métiers et de l’artisanat, la fédération du BTP 84, la direction départementale des Finances publiques ou bien encore la CPME 84 se sont réunis à la chapelle Saint-Praxède à Avignon, siège de la Chambre des métiers pour évoquer la rentrée économique en Vaucluse.

C’est d’abord Christine Gord, la directrice de la banque de France de Vaucluse qui a longuement pris la parole de cette réunion de rentrée placée sous le thème ‘Entre attentisme et incertitudes’ : « L’environnement économique s’éclaircit, mais des zones d’ombre persistent. Même si la croissance du PIB en France est un peu plus soutenue que prévue (+1,1%) et que l’inflation ralentit (+2,1% en juin 2024). Mais elle atteint quand même +6% pour l’énergie, +5% pour les services, +3,7% pour les produits manufacturés et +2,5% pour l’alimentation ».

« Même s’ils ont plus progressé que l’inflation, les salaires n’ont pas compensé les pertes cumulées en 2022 et 2023. »

Christine Gord, directrice de la banque de France de Vaucluse

Elle poursuit : « Les taux de la BCE (Banque centrale européenne) sont en légère diminution (3,5%) et nous devons éviter la spirale infernale taux/salaires, d’autant plus que même s’ils ont plus progressé que l’inflation, les salaires n’ont pas compensé les pertes cumulées en 2022 et 2023. »

Avec une France cumulant 3 600 milliards d’euros de dettes, les Français ont préféré l’épargne à la consommation. Elle est ainsi passée de 17,08% au premier trimestre à 17,90% en septembre. Par ailleurs, le surendettement des ménages grimpe de 20% en Vaucluse (664 dossiers déposés en août 2023, 799, un an plus tard). Résultat : le secteur de la construction est sous tension. Daniel Léonard, le Président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse y reviendra un peu plus tard, à la tribune.

Procédures de défaillances en Vaucluse.

La directrice départementale de la Banque de France, évoquera également le chiffre d’affaires de la Région Sud, 127Mds€ pour 525 702 effectifs, avec en tête le commerce (34%), puis les services (30%), l’industrie (24%) et la construction (12%). Et pour les effectifs, ce sont les services qui cumulent le plus d’emplois (58%), suivis du commerce (16%), de l’industrie (15%) et du BTP (11%). Elle a aussi précisé que c’est chez nous dans la Région Sud (+12,9 jours de retard), comme en Ile-de-France (+17,4 jours) et dans les Hauts-de-France (+12,6 jours) que la trésorerie des entreprises est la plus tendue à cause des retards de paiement de qui les pénalise. Mais elle a conclu que, « Globalement, selon un questionnaire auquel ont répondu des centaines de chefs d’entreprises, ils restent plutôt confiants en l’avenir et optimistes, avec des perspectives étonnamment encourageantes ».

Une défaillance pour 4 créations
Après elle, c’est Olivier Borel qui, représentant Tribunal de commerce d’Avignon, a pris la parole pour évoquer les chiffres du. « En gros, on recense une défaillance pour 4 créations d’entreprises. L’an dernier, en Provence-Alpes-Côte d’Azur il y a eu 25 840 sociétés nouvelles pour 5 828 radiations. Dès que des difficultés apparaissent, il faut absolument que les patrons se rapprochent de nous. Plus ils attendent, plus leur situation risque de s’aggraver. Nous sommes là pour les aider, les accompagner, les protéger, les sortir de l’impasse. C’est gratuit, on les écoute et on les oriente si possible vers des procédures amiables. »
En 2023, 23% des défaillances ont concerné le BTP, 21% le commerce et la réparation automobile et 15% l’hébergement et la restauration. Il y a eu +22% de procédures en Vaucluse (38 403) dont 43% ont débouché sur un redressement judiciaire et 17% sur une liquidation. Mais le taux de conciliation lui, a été de 81%.

Michel Laffitte, le Directeur départemental des Finances Publiques de Vaucluse est intervenu brièvement mais fermement pour déclarer : « La situation n’est pas bonne sur les 12 derniers mois. Le chiffre d’affaires a progressé de +1,3 en France, a reculé de – 2,4 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et de 0,9 en Vaucluse. » Par secteur, ce sont surtout les arts et spectacles avec les festivals (6%), qui nous sauvent, l’information et la communication (5,6%), le tourisme avec l’hébergement et la restauration (5,3%), et l’agriculture, en particulier le négoce du vin (1%). Alors que la santé et l’action sociale plongent à -5,4% et le transport et l’entreposage à -1,9%.

Le BTP veut garder l’espoir
C’est alors que Daniel Léonard, le président de la Fédération du BTP 84 a conclu la séance avec une série de chiffres en baisse : -12,9% de construction de logements neufs, -6% d’activité dans les travaux publics, – 16% d’appels d’offres. Mais « Il faut garder l’espoir, le moral. Les prêts à taux zéro ont progressé de 28%, la production de béton prêt à l’emploi a augmenté de 3% (371 740m3), le montant des appels d’offres travaux a grimpé de +6,9% (soit 690M€). Donc ne baissons pas les bras, continuons à former des jeunes, à transmettre nos métiers. Nous réhabilitons des logements anciens, nous faisons de la rénovation thermique pour que les appartements et les maisons ne soient plus des passoires, nous travaillons aussi sur les conduites et canalisations d’eau avec les grands donneurs d’ordres (Veolia, Suez) pour qu’il y ait moins de fuites. En ce moment il y a le chantier de la future prison d’Entraigues, de la déviation de la Nationale 7 à Orange, du réaménagement du carrefour de Bonpas. Que les élus des mairies, des communautés de communes et du département de Vaucluse continuent à nous faire confiance. Nos concitoyens ont besoin d’un toit, de crèches, d’écoles, de collèges, de lycées pour leurs enfants, de commerces, de lieux de culture et de loisirs, de routes. Nous n’avons pas le droit d’être pessimistes ».

La CPME martèle son appel à la confiance
Même volonté d’optimisme pour Bernard Vergier, le président de la CPME de Vaucluse qui, à l’image de la rentrée de la première confédération patronale du département, martèle son message d’appel à la confiance : « Nous souhaitons que la nomination du premier ministre puisse amener de la stabilité et de la visibilité pour nos entreprises afin de faire face à leurs inquiétudes grandissantes, à des carnets de commande en baisse, des investissements suspendus, des défaillances d’entreprise en hausse ou bien au dérapage incontrôlé des finances publiques. »
Et fort de son millier d’adhérents, Bernard Vergier appelle ainsi de ses vœux « une plus grande simplification administrative, une réforme de l’action publique et un soutien à la croissance économique. »


Rentrée économique en Vaucluse : ‘Ne pas baisser les bras malgré les incertitudes’

« De l’émergence à l’excellence artisanale » une soirée de reconnaissance pour les meilleurs apprentis et artisans de Vaucluse.

« Elles créent, assemblent, restaurent, coiffent, cousent, peignent, maquillent, vissent, percent, soudent, cuisinent, pâtissent, forgent, plaquent, fraisent … De quoi s’agit-il ? » demande l’animateur de la cérémonie, à l’auditoire de la Salle des Fêtes de Montfavet ?
« Des mains qui sont indispensables aux métiers de l’artisanat ». Et Valérie Coissieux, la présidente de la Chambre des Métiers de Vaucluse ajoute, avec malice « Ni l’intelligence artificielle, ni ChatGPT ne les remplaceront ».
Elle précise : « Nous sommes là pour mettre en lumière l’excellence artisanale. Celle de jeunes hommes et filles qui sont passionnés par ces métiers, ces apprentis que nous allons récompenser, ainsi que ceux qui leur ont appris leur art. Le Vaucluse est le 7e département de France (pour 10 000 habitants) pour sa richesse en artisans. Ils sont à la tête de 25 500 entreprises, dont 25% dirigées par des femmes, dans 250 métiers différents, qui maillent le territoire et représentent 40% de l’économie locale. Et l’apprentissage est majeur puisqu’il permet d’aller du CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) au diplôme d’ingénieur. En moyenne, l’âge de nos adhérents dans le Vaucluse est de 47 ans et nous avons absolument besoin de repreneurs quand ils partiront à la retraite pour que le métier se perpétue et que les villages ne meurent pas. »

« Pour que le métier se perpétue et que les villages ne meurent pas. »

Valérie Coissieux, présidente de la Chambre des Métiers de Vaucluse

Ensuite, place à Jérôme Causse, directeur du CFA (Centre de formation des apprentis) de la Chambre des métiers du Campus d’Avignon. « Nous avons environ 1 500 apprentis, 70 enseignants plus le personnel administratif et un millier d’entreprises qui nous appellent quand elles cherchent à recruter ou quand elles peuvent former un jeune, dans leur atelier ou sur leurs chantiers. Quatre valeurs cardinales nous guident : le respect, le travail, la cohésion et l’excellence. Donc, ce soir, en dehors des notes qu’ils ont obtenues au cours de l’année, les élèves qui vont être récompensés ont ces qualités, qui sont celles des artisans. Ils sauront se comporter en respectant les autres, humainement, en faisant bloc avec leur équipe et en travaillant avec minutie, rigueur et précision ».

© Régis-Cintas-Flores

La cérémonie de remise des diplômes et de cadeaux (T-shirt, montre connectée) débute. En tout une quarantaine d’apprentis seront mis en lumière. On ne peut pas tous les énumérer, mais on peut citer la jeune Eden Lebreuilley dans la catégorie ‘Art Floral’ et Lancelot Receveur, boulanger, qui ont tous les deux obtenu les ‘Worldskills 2023’ qui représentent le meilleur de l’artisanat au niveau international. Un autre duo d’apprenties a réussi le Concours de Meilleurs Jeunes, Maéva Bertiaux en boulangerie et Léna Batagowski, métiers de la vente en boulangerie. Quant à Emmanuel Moya-Hauffmann, il n’a plus de souci à se faire, il travaille dans un salon de coiffure huppé de la Place Vendôme à Paris.

On passe ensuite aux ‘Maîtres artisans’ et ‘Maîtres artisans d’art’ qui sont la plus haute distinction avec un logo rouge, le ‘A’ d’artisan apposé sur leur vitrine ou leur fourgonnette qui est un gage de compétence et de qualité. 34 recevront une médaille pour leur art, en coiffure, peinture ou ferronnerie.

© Régis-Cintas-Flores

Un peu plus tard, place à ceux qui forment les apprentis, leur donnent beaucoup de leur temps avec patience et savoir-faire et leur apprennent les gestes et la technique, ils reçoivent la médailles de ‘La formation professionnelle’. Vient ensuite le tour de ceux qui ont formé au moins 5 apprentis, un carrossier de La Tour d’Aigues, un maçon de l’Isle-sur-la-Sorgue, un mécanicien d’Orange, un chocolatier de Sérignan. Une médaille d’or va ensuite à ceux qui ont appris leur métier à plus de 6 apprentis, un chauffagiste de Bédarrides, un ébéniste de Sainte Cécile, un menuisier de Bédoin et un pâtissier de Vaison, Gilles Peyrerol qui, en quelques années, a eu 26 jeunes sous son aile protectrice!

La cérémonie se poursuit avec les « Médailles de la Reconnaissance Artisanale », à commencer par celles en bronze, notamment pour la talentueuse Corine Mallet, sellier-garnisseur à Sarrians qui fabrique notamment des selles pour l’équitation et remet à neuf la sellerie d’une MG des années 60 avec du cuir rigoureusement sélectionné et des sur-piqûres à l’anglaise.

Suivront des médailles d’argent pour un restaurateur-traiteur de Vaison, pour une Pertuisienne artisan-taxi, qui a « le plus bureau du monde, sa voiture, qui sillonne le Vaucluse, ses magnifiques paysages et qui raccroche parfois ses clients malades à la vie ».

© Régis-Cintas-Flores

Enfin, la « Médaille d’Or de la Reconnaissance Artisanale » sera attribuée à Philippe Catinaud, un ingénieur qui a roulé sa bosse chez Saint-Gobain et General Electric avant de s’installer au Thor en 2001 dans une métallerie qui avait 5 salariés et un chiffre d’affaires d’un millions de francs (si, si, des francs) et qui aujourd’hui emploie une trentaine d’artisans hyper-qualifiés et affiche un résultat de 3,5 millions d’euro… Il avait déjà été récompensé lors de la dernière soirée « Stars & Métiers ». Coup double en 2023 pour le patron de Masfer qui transmet, innove et embauche sans cesse. « Je suis fier d’être ici et de ce qui se passe avec mon équipe, cette aventure à la fois humaine et professionnelle ». Visiblement ému sur la scène de la Salle des Fêtes de Montfavet, il ajoute « C’est un geste de reconnaissance et un plaisir de valoriser le travail de la main ». Sa dernière création : un panneau de 24m2 de verre d’un seul bloc entouré d’un fin cadre en menuiserie d’aluminium, une gageure, la preuve de son savoir-faire.

« Valoriser le travail de la main ».

Philippe Catinaud, gérant de Masfer.

Avec lui, sur le podium, le boulanger du Crestet, Thierry Despeisse entouré de sa famille et le plombier d’Avignon Philippe Herzog qui a vu, avec surprise et émotion monter à ses côtés son papa René, lui aussi plombier mais aussi son fils et son petit-fils l’embrasser pour la photo, 4 générations depuis 1944.

© Régis-Cintas-Flores

La cérémonie se conclura sur une citation du philosophe Emmanuel Kant : » La main est la partie visible du cerveau » et la présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Valérie Coissieux répètera : « Les jeunes, surtout, ne lâchez pas. C’est cette passion qui nous fait tous nous lever le matin ». Et à l’adresse des spectateurs : « Il faut consommer local, donc consommez artisanal ». Autre version du slogan « Nos emplettes sont nos emplois ».


Rentrée économique en Vaucluse : ‘Ne pas baisser les bras malgré les incertitudes’

« Nous chassons en meute », tel pourrait être le slogan des services de l’Etat et Chambres consulaires vauclusiennes réunis exceptionnellement afin de présenter les dispositifs d’aides du gouvernement aux entreprises face à la hausse des prix de l’énergie :

« Avec l’augmentation du coût de l’énergie, le parc nucléaire partiellement en maintenance et le conflit en Ukraine, nous sommes là, tous ensemble, l’Etat, les Chambres consulaires, les Finances publiques, l’URSSAF pour tendre la main aux entreprises, quelle que soit leur taille » annonce d’emblée le secrétaire général de la préfecture de Vaucluse, Christian Guyard.
Au cours d’une conférence de presse, entouré de Michel Laffitte, directeur départemental des Finances publiques de Vaucluse et de quelques collaborateurs, de la présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat, Valérie Coissieux, de Gilbert Marcelli, président de la Chambre de commerce et d’industrie, Christian Guyard a ajouté « Nous sommes là pour protéger, les entreprises, petites et grandes, les artisans, les commerçants impactés par la flambée des coûts du gaz et de l’électricité ».

Le détail des dispositifs d’aides de l’Etat
Il déroule le détail du dispositif d’aides proposées en fonction des cas. « Pour les TPE (Toutes petites entreprises de moins de 10 salariés), dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 2M€ et une puissance inférieure à 36kVA (kilos volts ampères), la hausse des factures d’électricité ne dépassera pas 15% dès février prochain. Cela s’applique aussi aux entreprises ayant signé un contrat de marché à 280€/MWh. Deuxième catégorie : les TPE ayant une puissance de plus de 36kVA/an, dans ce cas l’amortisseur jouera son rôle et le plafond sera limité à 280€/MWh.

Pour les PME non éligibles au bouclier tarifaire, l’Etat prendra en charge 20% de la facture dès que le prix souscrit dépassera 180€/MWh. Enfin, pour les entreprises énergivores, électro-intensives un guichet d’aide est dédié depuis septembre dernier. Il est ouvert jusqu’31 décembre 2023, mais avant toute demande, il vaut mieux voir sur internet ce que donne la simulation (www.impots.gouv.fr/simulateur-aide-gaz-electricite). Les entrepreneurs peuvent également bénéficier d’un accompagnement individualisé sur leur espace professionnel (impots.gouv.fr).

Comment bénéficier des aides ?
Pour bénéficier de ces aides, il suffit de transmettre une attestation sur l’honneur de votre éligibilité auprès de votre fournisseur d’électricité. Attention : la demande doit être faite avant le 1er mars.
Le Directeur départemental des Finances publiques, Michel Laffitte a précisé que ses services feraient preuve de bienveillance et que le paiement des impôts et des charges feraient l’objet d’un possible report de 48 mois, mais pas la TVA ni le reversement de prélèvement à la source.
Valérie Coissieux, au nom des artisans a rappelé que « ces aides sont uniques, elles n’existent qu’en France. Une cellule de téléphonie a été mise en œuvre par la Chambre des Métiers pour rassurer psychologiquement les patrons de pressings, les bouchers, les poissonniers qui ont été frappés de plein fouet par les augmentations insensées de fin 2022, sans parler de la flambée du prix de la farine, du beurre ou du carton d’emballage de gâteaux pour les boulangers-pâtissiers. Nous avons joint la moitié d’entre eux – soit 300 boulangers – nous avons fait le maximum pour les encourager à sortir la tête de l’eau, nous leur avons dit que l’URSSAF aussi serait à l’écoute avec indulgence ». Elle a rappelé les coordonnées de la « Cellule crise énergétique : assistance84@cmarpaca.

Christian Guyard, secrétaire général de la préfecture de Vaucluse, et les chambres consulaires du département ont présenté les différents dispositifs d’aides aux entreprises vauclusiennes afin de faire face à la crise actuelle des prix de l’énergie.

Gilbert Marcelli, le patron de la Chambre de Commerce et d’Industrie a précisé que nous traversons crises après crise depuis des mois et des mois. Après les gilets jaunes et les manifestations chaque samedi dans les centres villes de Vaucluse qui obligeaient les commerçants à baisser le rideau pour ne pas voir leurs vitrines voler en éclat, après le passage des manifestants, c’était la crise sanitaire, le confinement, la mise à l’écart des articles non essentiels. Il a poursuivi : « La psychologie, c’est bien jolie mais ça ne règle pas les factures. Nous, nous avons mis en service un Numéro Vert qui fonctionne (contrairement à ce que disait récemment le Président de la République), c’est le : 0 805 484 484. Trois personnes sont dédiées pour répondre au plus grand nombre. Nous nous sommes réunis en ‘Interconsulaires’ avec nos homologues de la Chambre d’Agriculture et de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, c’est justement pour faire un travail collectif au service des paysans, des patrons, des industriels, des commerçants. Nous sommes tous conscients que si nous n’obtenons pas de résultats concrets, il y aura des fermetures d’entreprises, des salariés au chômage, une aggravation de la précarité. »

Un millier de Vauclusiens déjà accompagnés
Frédéric Deroo, qui est conseiller départemental de sortie de crise de Vaucluse ajoute : « Ce comité existe depuis le Covid et il continue face à la crise que nous traversons. Avec des membres du Tribunal de Commerce, des experts comptables, d’anciens magistrats, des avocats bénévoles, des représentants de la Banque de France et de l’URSSAF, nous répondons au plus près des préoccupations de nos concitoyens, pour les soutenir, éviter les cessations d’activités. Derrière eux, il y a des collaborateurs, des familles, des êtres humains. Nous avons déjà accompagné un millier de vauclusiens ».

Le Directeur des Finances Publiques insiste : « Il est impératif, avant le 31 mars, de transmettre par internet votre attestation sur l’honneur à votre fournisseur d’électricité, (il suffit de cliquer sur ‘PME’ ou ‘TPE’) pour bénéficier du bouclier fiscal, de l’amortisseur d’électricité ou du guichet dédié. Toutes les entreprises seront aidées, au cas par cas. Chacun bénéficiera du meilleur tarif applicable selon son volume de consommation. Le délai de réponse variera. Pour les plus petits consommateurs ce sera dans quelques jours, pour les entreprises ‘électro-intensives’ qui devront joindre la dernière facture et un RIB (Relevé d’identité bancaire) quelques semaines seront nécessaires.

Chasser en meute
Christian Guyard, le représentant de l’Etat conclura : « Nous travaillons tous en équipe, nous orientons, nous conseillons, nous accompagnons les entreprises d’une même voix. Nous sommes pro-actifs, nous avons déjà soutenu un millier d’entrepreneurs. Nous sommes plus forts quand nous chassons en meute », métaphore que se plaisait à répéter le prédécesseur de la Préfète Violaine Démaret.

Contacts : Chambre des Métiers et de l’Artisanat : 04 90 80 65 42
Direction des Finances Publiques : 04 90 27 56 03


Rentrée économique en Vaucluse : ‘Ne pas baisser les bras malgré les incertitudes’

Hier, le président de la Région Sud, Renaud Muselier est venu assister à la rentrée du Campus d’Avignon, boulevard Saint-Roch, aux côtés du président de la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat, le vauclusien Yannick Mazette.

Ensemble, ils ont visité les ateliers de formations de coiffure, esthétique, boucherie, boulangerie, pâtisserie et art floral où Lorenzo, 14 ans est le plus jeune apprenti sur les 1450 que compte ce site avignonnais, « L’un des plus beaux de France » dira Renaud Muselier qui a signé un chèque de 100M€ pour la durée de sa mandature à la tête de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour financer la formation et l’artisanat. Il ajoute : « L’artisanat est un pôle d’excellence de notre région. Dans tous les villages de Vaucluse, du Haut-Var, des Alpes de Haute Provence, on a besoin d’un pâtissier, d’un boucher, d’une fleuriste, d’un plombier, d’un électricien, d’un mécanicien. Ils font vivre notre quotidien, les jeunes sont sûrs de trouver du boulot à la fin de leurs études. »

50% des chefs d’entreprises sont passés par l’apprentissage
Yannik Mazette lui emboîte le pas : « L’artisanat c’est l’attractivité de notre territoire, il fait bon vivre en Provence Alpes-Côte d’Azur, la plus belle région de France, voire d’Europe ! 50% des chefs d’entreprises sont passés par l’apprentissage. Grâce à leur savoir-faire, leur compétence, les banques se portent facilement cautions, elles savent qu’elles peuvent leur faire confiance ». Vanessa Raguet la directrice, précise de son côté : « Aujourd’hui, on ne peut plus exercer un métier de l’artisanat sans parcours d’études en alternance. Nos apprentis montent en compétences parce que c’est la réalité du besoin en entreprises ».

Rencontre avec les élèves et les professeurs du Campus avignonnais.

Entièrement rénové entre 2014 et 2018 (montant des travaux : 9,5M€) ce Campus créé en 1975 à l’époque de Paul Gilles, est classé ‘Pôle alimentaire régional de référence et de l’excellence’, il dispose d’un magasin d’application, notamment pour les métiers de bouche, mais aussi d’ateliers pour la maintenance industrielle et agricole ou pour la maintenance d’autos et de motos. Yannick Mazette reprend la parole pour dire : « On a 200 000 entreprises artisanales, d’ici 10 ans 54 000 vont changer de main, c’est dire l’importance de la formation et de la transmission ».

De quoi affronter l’avenir dans les meilleures conditions
Quant au Président Muselier, tout sourire, il ajoute « Dans la vie on a besoin d’un cap, d’un but, d’une vision. Vous êtes jeunes, vous avez besoin de trouver votre voie, pour cela vous devez savoir ce que vous vous aimez, ce que vous voulez faire. Ici, j’ai trouvé des professeurs heureux de vous transmettre leur savoir, de vous encadrer, de vous former. Quand vous aurez votre diplôme vous pourrez exercer votre métier dans le monde entier puisque vos outils sont vos mains et votre tête. Vous serez votre propre patron. Vous savez, j’ai 63 ans, mon rôle c’est de vous aider, d’ailleurs un tiers du budget de la Région que je préside est alloué à la jeunesse. Ici vous avez du matériel performant, des locaux neufs et lumineux, vous avez de quoi affronter l’avenir dans les meilleures conditions. Le monde entier vient en Provence pour son climat, ses paysages, sa culture, ses festivals, son Ventoux, son soleil et son accent. Mais ne confondez pas farniente et détermination farouche. Pendant 2 ans on a été mis sous cloche à cause du Covid, la guerre est à nos portes, en Ukraine, la télé égrène drame sur drame en continue, elle est anxiogène. Mais cet été, chez nous les hôtels, campings, restaurants étaient pleins et on manquait de bras. Nous avons donc besoin de personnel, d’autant plus que l’an prochain nous accueillerons aussi la Coupe du Monde de rugby avec des matches au Stade Vélodrome et que nous candidatons aussi pour organiser les ‘Worldskills’ (championnats du monde) de pâtisserie en 2025. »
Quant à Dino Tornati, il est en charge du Championnat de France de Boucherie qui aura lieu en mai prochain au Palais des Papes.

Au centre : Renaud Muselier et Yannick Mazette avec des élèves du Campus de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Vaucluse.

Le Campus d’Avignon en chiffres :
10 000m2
1 450 apprentis
1 000 entreprises partenaires
75 enseignants et personnels administratifs
25 salles de formation
10 ateliers, laboratoires et plateaux techniques

Métiers :
Art floral, boulangerie, boucherie, coiffure, commerce, ébénisterie, électricité, entreprenariat, esthétique, maintenance matériel espaces verts, agricoles, véhicules, motos, pâtissier, responsable qualité & vente.

Contacts : 12 Bd Saint-Roch – 84 000 Avignon04 90 80 65 70urma.avignon@cmar-paca.fr


Rentrée économique en Vaucluse : ‘Ne pas baisser les bras malgré les incertitudes’

Le concours Hair Artist Awards 2022 s’est déroulé le 22 mai au parc des expositions du Mans. Trois campus de l’université régionale des métiers et de l’artisanat de PACA étaient représentés par des apprentis participant à cet événement. Thibault Tixier, en cursus au campus URMA d’Avignon, s’est classé à la 5e place du palmarès final.

L’événement des ‘Hair Artist Awards 2022’, le rendez-vous annuel des professionnels de la coiffure, organisé par Raphaël Perrier, en partenariat avec l’organisation des ‘Meilleurs Apprentis de France’ (MAF), s’est déroulé le 22 mai au parc des expositions du Mans. 400 apprentis venus de toute la France ont fait le déplacement pour cet événement qui vise à valoriser les savoir-faire artisanaux.
Sur les sept campus de l’université régionale des métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur trois étaient représentés par des apprentis participant au concours, dont dix apprentis en cursus au campus URMA d’Avignon situé à Saint-Roch, le long des remparts. Thibaut Tixier, qui y effectue sa première année de Brevet professionnel coiffure, s’est classé en 5e position du palmarès final, dans la catégorie BP/BM/BTS.

Vedène et Le Pontet aussi à l’honneur
Originaire de Bretagne, c’est la première fois que Thibaut participait à un concours de coiffure. C’est après un bac professionnel en graphisme, qu’il s’oriente vers la coiffure. Aujourd’hui, il travaille pour le salon Addict Paris Coiffure, à Vedène. Son classement final lui a permis de ramener le trophée fabriqué par un artisan du Pontet.

« Faire un métier qu’on aime, c’est ça la plus belle richesse »

Valérie Coissieux

Valérie Coissieux, Présidente de la chambre des métiers et de l’artisanat de niveau départemental de Vaucluse et elle-même artisan-coiffeur, s’est rendue jeudi 16 juin au campus d’Avignon pour féliciter les apprentis de retour du concours. Elle a notamment salué Thibaut Tixier pour sa 5ème place au classement final.

« Un événement comme les ‘Hair Artist Awards’ est une expérience unique pour les apprentis qui y participent, explique-t-elle. C’est l’occasion de mettre à l’honneur leur formation, de se tester dans un contexte chronométré alliant stress et adrénaline, de se confronter à d’autres techniques… Lorsqu’on est chef d’entreprise, il y a de la compétition tous les jours, que ce soit pour relever les défis d’un monde qui se transforme vite, garder son attractivité en tant qu’employeur ou encore maximiser la consommation locale et artisanale. C’est pourquoi je suis convaincue qu’il est essentiel d’insuffler au maximum la notion de concours dans nos campus, de proposer à nos jeunes de participer au plus de concours possibles, pour les armer à leur future vie professionnelle ».

Le salon professionnel de la coiffure et de la beauté se tiendra à Paris les 10, 11 et 12 septembre à la rentrée 2022.


Rentrée économique en Vaucluse : ‘Ne pas baisser les bras malgré les incertitudes’

Confrontées à une baisse de leur activité et à une diminution de la taxe pour frais de chambre depuis plusieurs années, les organismes consulaires voient d’un bon œil la prochaine modification du statut des indépendants qui peut donner un nouvel élan à leur modèle économique. Yannick Mazette souhaite même construire – avec les nouveaux élus  de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région (CMAR) – un exemple d’excellence au plan national.

Le régime simple de ceux qui veulent exercer une activité, inauguré il y a plus de 20 ans sous le vocable ‘d’auto entrepreneur’, est devenu ‘la porte ouverte à toutes les fenêtres’.
Aussi, la mise en œuvre, prévue pour le début de l’année prochaine, du ‘plan indépendants’ du gouvernement suscite bien des espoirs : amélioration de la protection sociale, aide à la transmission, simplification de l’environnement juridique et un meilleur accès à la formation de ces ‘micro-entrepreneurs’.
Au delà de ces belles promesses, ce qui réjouit le plus les chambres de métiers et de l’artisanat, c’est la priorité ‘numéro un’ accordée par ce texte à « la création d’un statut unique et protecteur» pour l’entrepreneur individuel « facilitant le passage en société».

1 entreprise artisanale sur 2 en micro-entrepreneur en Paca
C’est ce dernier point qui apparaît comme essentiel à leurs yeux pour solidifier et promouvoir l’activité économique locale tout en confortant leur rôle.
Dans notre région, plus de la moitié des entreprises artisanales ont le statut de micro-entrepreneur.
Celles-ci ne contribuent qu’à hauteur de 2M€ aux recettes de la CMAR. En revanche, l’autre moitié, celle constituée en société, acquitte 17M€ au titre de la taxe pour frais de chambre : elle devrait fondre comme neige au soleil, à l’heure où 75% des nouvelles créations se font sous statut d’indépendant.
Trouver une clé pour équilibrer les finances et le rôle de cette institution consulaire qui vend des formations et représente un tiers de production de richesse dans notre région (15 Milliards) revient donc à l’ordre du jour à la faveur de l’élection de Yannick Mazette, le nouveau président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a dévoilé ses intentions fin novembre, à Marseille.

La qualité de vie d’un territoire se reflète aussi dans la vitrine des artisans
Ce maître artisan boulanger vauclusien, féru de formation, préside un bureau profondément remanié (24 élus dont 6 de l’ancienne mandature), dirige une maison consulaire composée d’un petit millier de collaborateurs, dotée d’un budget de 80M€.
Le projet est bien de devenir « une chambre de référence » en France. Yannick Mazette veut d’abord le mettre en marche au moyen d’une communication qui va « marquer notre poids économique et s’inscrire dans une démarche de marketing territorial ».
C’est pour bientôt. Le temps de procéder à un état des lieux, à former les commissions et fixer les attributions, le point de départ est fixé au 28 mars : « nous sommes organisés – ce n’est pas un poisson d’Avril – et vos élus travaillent ». La CMAR veut agir au sein des 22 bassins de vie et d’emploi cartographiant l’activité économique régionale. C’est au sein de chacun de ces territoires que s’affiche désormais l’idée de « partir au plus près du terrain pour grandir tous ensemble ».
Il s’agira de valoriser l’artisanat, partout où il peut créer de l’emploi, et de favoriser ainsi le développement de l’économie locale. « Les Chambres de commerce et d’industrie ont fait connaître leur intention, avant nous, de devenir une sorte d’agence pour l’attractivité économique des territoires à l’échelle des établissements publics de coopération intercommunale », reconnaît Yannick Mazette.
Il faudra donc faire « chambre à part », sans remettre en cause l’utilité d’un travail consulaire en commun, mais en essayant quand même de revoir les subventions accordées au monde de l’artisanat. Il serait de bonne augure de mettre la main à la poche pour le soutenir, pour qui a un projet d’avenir : maires, établissements publics de coopération intercommunale, région.
Le sujet des subventions et de la formation restent donc ouvert à la négociation pour le nouveau président, soulignant qu’à la manière des infrastructures, de la main d’œuvre et des paysages d’une région, la qualité de vie d’un territoire se reflète aussi dans la vitrine des artisans.
« Au travers du dispositif de financement des entreprises du Conseil régional (FIER) distribuant 50M€ par an, environ 5M€ nous reviennent. Nous méritons mieux, car nous représentons 170 000 emplois directs et un tiers du PIB régional ».
Là encore, il faut tenir compte du nombre très important de micro-entrepreneurs parmi les artisans. Ils sont souvent écartés des dispositifs d’aide économique, soit parce qu’ils en sont les parents pauvres ou qu’ils n’en maîtrisent pas bien le mode d’emploi.

La formation, clé de l’offre artisanale
Organisateur de 7 campus – dont 4 dans le Var – la CMAR souffre d’un maillage territorial faible : pas d’offre de formation dans les départements regroupant 60% de la population régionale, soient les Bouches-du-Rhône et les Alpes maritimes. Elle forme tout de même 20% des apprentis du territoire régional.
Il n’y a pas d’internat partout. « Il en faudrait, cependant on a l’impression qu’ils sont en prison quand on parle de ça » objecte, en riant, une élue. Le propos n’est pas aigre, il traduit simplement le mur qui existe entre les jeunes générations et ces métiers qu’ils ne voient qu’au travers de piètres clichés.
Certes, les établissements consulaires en question sont remplis – 700 apprentis de plus ont fait leur rentrée en septembre 2021 – mais le manque de vocation et d’implication perdure, même lorsque les jeunes ont un métier en mains.
Alors que 80% sont en emploi au bout de six mois, il faudrait pouvoir en rattraper certains par la manche parce que le manque de main d’œuvre qualifiée est cruel ; tous les métiers – il y en a 250 – sont en tension. « C’est à la sortie du CAP qu’il faudrait les accompagner parce qu’ils sont encore fragiles, dans le doute, et prêts à faire autre chose » – pour ne pas dire n’importe quoi – suggère Gilles Dutto, président départemental.

« Confiance, intégrité, client, ambition, excellence »

Yannick Mazette, nouveau président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Depuis 2018, la loi ‘avenir professionnel’ donne plus de liberté aux entreprises pour ouvrir leur propre CFA et les aider à enrayer la pénurie de main d’œuvre. L’automatisation des embauches y est plus facile. La prospective aussi.
Pour les artisans, c’est plus difficile. « On ne sait pas, par exemple, ce que peut devenir la réparation automobile avec l’importance du parc de véhicules électriques », explique Yannick Mazette. Pas plus qu’on ne peut prévoir si les sections pâtisserie et chocolaterie vont continuer à se remplir à la vitesse de l’éclair. « Il faut savoir où nous en sommes. Il y a beaucoup d’enjeux pour constituer un pôle de formation fort. Les jeunes – je préfère parler d’apprenants – doivent pouvoir aller au-delà du CAP qui ne suffit plus dans la plupart de nos professions qui évoluent vite. Nous devons aussi nous intéresser aux publics qui cherchent une reconversion professionnelle, en proposant des parcours adaptés et rapides ».
Le chantier ne fait que débuter. La hausse du nombre d’apprentis profite pour l’instant à tous, avec la libéralisation de l’ouverture des centres. Mais il faudra démonter, alors que « le coût de la formation est très élevé pour la société », la pertinence de l’offre et l’efficacité du modèle.
C’est en particulier sur ce sujet qui taraude Yannick Mazette, fort des 7 000 contrats signés, bon an mal an, avec les apprentis de Provence-Alpes-Côte d’Azur. A chaque fois qu’un centre en signe un, il perçoit depuis l’année dernière un financement – dit ‘coût contrat’ – couvrant ses frais, selon un barème national établi par l’Etat au travers de France compétence. « Confiance, intégrité, client, ambition, excellence » sont les mots du nouveau président pour convaincre les artisans et les tutelles qu’un projet exemplaire reste possible.


Rentrée économique en Vaucluse : ‘Ne pas baisser les bras malgré les incertitudes’

Les campus des Chambres des métiers de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ouvrent leurs portes aux apprentis et à leurs parents mercredi 15 septembre à partir de 14h. A cette occasion le Campus d’Avignon situé 12 boulevard Saint-Roch sera ouvert. Ses deux ambassadeurs Thibault et Solenne feront feront découvrir les lieux, délivreront les informations inhérentes à l’établissement et évoqueront leur expérience.

L’apprentissage filière d’excellence ? Entre 2020 et 2021 et malgré la pandémie de la Covid-19, en Paca, les apprentis et étudiants ont été plus de 90% à obtenir leur diplôme, plus de 86% à réussir leur insertion professionnelle et plus de 90% à obtenir satisfaction auprès de leurs apprenants.

Préparer sa journée portes-ouvertes

Les rendez-vous de l’apprentissage évoqueront les prépa-apprentissage, les métiers du commerce, du service et des arts de la table, de l’alimentaire, du bâtiment. L’apprentissage concerne les formations allant du CAP (Certificat d’aptitude professionnel) au Bac +5. La journée sera l’occasion d’échanger avec les équipes du campus et sur le projet de l’apprenti, de découvrir les offres d’emploi en alternance à pourvoir immédiatement au sein des entreprises partenaires de l’Urma (Université régionale des métiers et de l’artisanat de région Paca) et de bénéficier d’un coaching ‘Curriculum vitae’ et recherche en alternance.

Les infos pratiques

Les personnes et familles intéressées doivent, au préalable, prendre rendez-vous auprès des équipes de campus de leur choix. Campus d’Avignon. Ambassadeurs Thibault et Solenne. 12 boulevard Saint-Roch à Avignon. 04 90 80 65 70 et Urma.avignon@cmar-paca.fr

Les autres adresses

Campus de Digne-les-Bains : Candice et Rémi. 15, rue Maldonat. 04000 Digne-les-Bains, urma.digne@cmar-paca.fr 04 92 30 90 80 ; Campus de Gap : Nathalie et Caroline, 10 route de Graffinel – 05000 Gap. urma.gap@cmar-paca.fr 04 90 53 98 00 ; Campus de la Seyne-sur-Mer. Youri, Laurence et Noémie, 68 allée des Forges, 83500 LA Seyne-sur-mer, urma.laseyne@cmar-paca.fr 04 94 10 26 80 ; Campus des Arcs-sur-Argens : Florine et Judicaëlle , Chemin de Guéringuier, 83460 les Arcs-sur-Argens , urma.lesarcs@cmar-paca.fr 04 94 99 51 80 ; Campus du Beausset : Leslie et Keryline, 138 allée des Primevères, 83330 Le Beausset urma.lebeausset@cmar-paca.fr 04 94 98 57 30 ; Campus de Saint-Maximin, Stéphanie et Joanne, 845 chemin du Défends, 83470 Saint-Maximin-de-la-Sainte-Baume urma.saintmaximin@cmar-paca.fr 04 94 37 10 50

En savoir plus

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, établissement public administré par des artisans élus pour cinq ans, a pour mission de défendre les intérêts généraux des artisans, de promouvoir le développement des entreprises artisanales et d’accompagner l’artisan dans chaque étape de sa vie professionnelle : apprentissage, création d’entreprise, formation, développement économique, transmission.

La Chambre de métiers et de l’artisanat de région Paca

C’est : un siège situé à Marseille et 12 agences entreprises, 15 antennes de formation continue et 7 Campus de l’Université Régionale de Métiers et de l’Artisanat ; Un réseau de proximité à l’écoute des entreprises artisanales et un interlocuteur des collectivités locales et des pouvoirs publics ; 150 élus pour représenter et mobiliser le secteur ; 1 000 collaborateurs pour informer, orienter, former et accompagner les entreprises et leurs collaborateurs ; 1 000 personnes accueillies, 22 600 jeunes rencontrés, 16 000 porteurs de projets de création conseillés, 23 000 chefs d’entreprises accompagnées.
MH

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