23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

Ça y est, la pose de la première pierre de l’Ecole Joly Jean vient d’avoir lieu. Elle préfigure l’école de demain : écolo, proche de la nature, non genrée parce que la société doit surtout changer de paradigme, c’est en tout cas le pari qu’en fait Cécile Helle, maire d’Avignon.

C’est sur un terrain à peine terrassé, en face du n°1340 avenue de la Trillade que nous avons rendez-vous. Le Conseil Municipal des enfants est déjà là. « Cécile Helle y tient particulièrement », laisse échapper une proche collaboratrice. Ensemble, les enfants tiennent la banderolle ‘Joly Jean, mon école idéale’ qui cache le mur où sera insérée la capsule temporelle. Dedans ? Une affiche sur laquelle sera inscrite des messages de Cécile Helle, Joël Guin, le président du Grand Avignon et Bertand Gaume le préfet de Vaucluse.

Cela faisait 25 ans que ça n’était pas arrivé
Cela faisait 25 ans qu’une école n’avait pas été construite à Avignon. Elle sera érigée au cœur de 42 hectares de friches et de terres agricoles de l’éco-quartier en devenir, au Sud d’Avignon, à 4km du centre historique. La trame verte, qui inclura le Clos de la Murette, rejoindra les avenues de la Croix Rouge et de Notre Dame.

Les particularités de Joly Jean
Cécile Helle souhaite une école ouverte où parents et enfants puissent se retrouver, lier des interactions avec les habitants, la nature environnante et même les particularités de chacun, notamment avec un espace Snoezelen, multi sensoriel, dévolu à une classe d’enfants autistes. Il y aura une halle créative, un studio musical, un laboratoire ‘des petits génies’, une salle de repos avec planétarium, des espaces de motricité libre. L’info en plus ? Une salle polyvalente, ouverte sur le quartier, sera conçue dans le bâtiment pour permettre, en dehors des temps scolaires, de recevoir des associations et de permettre un café des parents.

Pose de la 1re pierre et enchâssement de la capsule temporelle dans le mur avec Cécile Helle, maire d’Avignon,
le Conseil municipal des enfants, Joël Guin, président du Grand Avignon et Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse.

Des chiffres et des dates
Le coût total du bâtiment est estimé à 12,3M€ dont 9,3M€ financés par la Ville ; 1,6M€ par le Grand Avignon et 1,4M€ par l’Etat. Les travaux de terrassement finissent en ce mois de mars tandis que le gros-œuvre se fera d’avril à novembre et le clos-couvert de septembre 2022 à mars 2023. Les réseaux techniques plomberie et électricité auront lieu de juin 2022 à mars 2023. Le second œuvre et les équipements techniques intérieurs auront lieu de mars 2023 à février 2024. Enfin, la voierie et réseaux divers ainsi que les aménagements extérieurs auront lieu de juin 2023 à février 2024 pour une réception du chantier en mars 2024.

Ce qui caractérise l’école Joly Jean
Une architecture aux formes courbes imaginée par le Cabinet de l’architecte strasbourgeois Matthieu Husser. L’école sera 100% autonome en énergie, brise-soleil orientables, toiture végétalisée, puits de lumière, ossature bois, récupération des calories de la nappe phréatique en hiver et pour sa fraîcheur en été, s’engagera dans le tri des déchets, le compostage et la création et l’entretien d’un potager pédagogique. Le bâtiment devrait être livré en février 2024.

Dans le détail
Le groupe scolaire Joly Jean s’étendra sur 4 940m2 et comprendra 11 salles de classes dont 5 maternelles et 6 élémentaires. Il est conçu dans une démarche BDM (Bâtiment durable méditerranéen) et a d’ailleurs obtenu le Label or pour sa conception, également l’école Joly Jean s’inscrit en Bepos (bâtiment à énergie positive).

Les entreprises qui y travaillent
Les entreprises qui y travaillent sont TPK, Sud bâtiment, Les charpentiers de la Corse, Bourgogne couverture, Meunier Marnat, Indigo, Snef, Voltalia, Dumafe, Selmac, Mendes, Ouatelsse, SB Peinture, Carrelage au carré, SCPA, CFA, Serpe, Pertuis froid et SPE.

L’affiche comportant les messages des élus et du représentant de l’Etat est glissée dans la capsule temporelle. Plus de 150 personnes dont de nombreux habitants ont assisté à la pose de cette 1re pierre.

Ce qu’ils ont dit
Cécile Helle

Cécile Helle a commencé par citer Maria Montessori : « ‘Libérez le potentiel de l’enfant et vous transformerez le monde avec lui’. C’est notre motivation pour ce projet depuis 2018 qui verra le jour en 2024. Tout part de l’école avec ces premières années de vie qui nous forgent : transmission, apprentissage et règles de la vie en communauté. L’école doit aussi être un lieu d’émancipation, un creuset d’égalité des chances pour tous les enfants quelles que soient leurs origines et quartiers d’habitation. Si cette école est audacieuse par son architecture, elle est aussi inclusive permettant d’accueillir des enfants autistes –une crèche à Agroparc et une classe maternelle à Montfavet les accueille déjà-, enfants qui pourront poursuivre leurs parcours en école élémentaire ici. J’ai aussi voulu que nous nous associions à la pensée d’Edith Maruéjouls (comprendre les inégalités dans la cour d’école), géographe et sociologue (spécialiste du genre et de la mixité) afin qu’elle nous inspire et que nous cassions les stéréotypes, les représentations. Pour que les filles osent autant que les garçons. Ainsi il n’y aura pas de toilettes filles ou garçons mais par âge CP, CE1, CE2 et CM1, CM2 avec des portes qui filent jusqu’au sol afin que les enfants ne soient plus angoissés à l’idée d’aller aux toilettes. Casser les codes commence par-là.»

Joël Guin
«La construction d’une école constitue un acte essentiel dans la gestion politique de proximité, a commencé Joël Guin, président du Grand Avignon. Elle témoigne de l’attention qu’une commune porte à ses enfants et les conditions d’enseignement qu’elle entend leur apporter. Dans ce cadre également, le Conseil communautaire du Grand Avignon a décidé de créer un fonds de soutien pour faciliter la mise en œuvre de projets d’investissement communaux favorisant la transition écologique. L’école Joly Jean répond à ces enjeux avec une ambition environnementale ambitieuse. C’est la raison pour laquelle nous intervenons à hauteur de 1,6M€. Bravo pour ce projet magnifique et les enfants qui vont pourvoir s’y épanouir.»


Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

Comme en 2021, Cécile Helle a présenté ses vœux au monde économique local à l’occasion de cette nouvelle année. En compagnie de Cyril Beynet, conseiller municipal délégué à l’animation économique et commerciale, et Claude Tumino, adjoint au maire délégué au développement économique, commercial et agricole, le maire d’Avignon évoque pour l’Echo du mardi les mesures prises par la ville afin de soutenir l’activité sur son territoire et notamment les commerces.


Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

C’était il y a un peu plus de trois ans maintenant. À l’occasion d’une rencontre avec la presse à l’issue de ses premiers mois d’exercice, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait alors fait le point sur ses premiers pas dans notre département suite à sa nomination. Auparavant en poste en Corrèze, ce dernier avait plusieurs fois évoqué son ancienne affectation lors de ce bilan incitant l’un de nos confrères de la presse quotidienne à l’interroger sur les différences entre Corrèze et Vaucluse. « Eh bien, en Corrèze, avait-il répondu après un léger temps de réflexion, il y a des communistes, des gaullistes, des socialistes, des radicaux, mais dès qu’ils sortent du département il n’y a que des Corréziens. Hors de leurs frontières, ils chassent en meute avec pour seul objectif l’intérêt de leur territoire. » En quelques mots, ce serviteur de l’État, particulièrement apprécié des élus vauclusiens (son prédécesseur ayant tout fait pour être singulièrement détesté), venait de tacler – avec la délicatesse qui le caractérise – notre incapacité à jouer collectif.

Il faut dire que dans le département entre le Comtat, le Haut-Vaucluse, l’Enclave, le Ventoux, les Monts de Vaucluse, une cité des papes penchant de plus en plus dans le Gard et les Bouches-du-Rhône et un Sud Luberon aspiré chaque jour davantage par la métropole Aix-Marseille, chacun semble jouer sa propre partition. Une tendance encore renforcée par des frontières administratives de plus en plus en décalage avec la réalité des bassins de vie. Ici donc, pas de meute mais plutôt des loups solitaires se contentant de maintenir une neutralité indifférente avec leurs voisins.

En effet, pourquoi jouer en équipe lorsque l’on dispose d’autant d’atouts en un si petit territoire ?

Les temps changent, mais pas forcément en Vaucluse où l’on se complait à regarder passer les trains, au propre comme au figuré comme avec la gare TGV de Courtine où si peu a été fait depuis plus de 20 ans. Un Vaucluse où, comme un symbole, trois des quatre anciens présidents du Conseil départemental ont été élus au bénéfice de l’âge. Idem pour le dernier président de la CCI. Il ne s’agit pas de faire du jeunisme à tout va, mais il est parfois difficile d’imaginer demain avec les yeux d’hier. Voilà pourquoi, certainement, le Vaucluse figure maintenant au 5e rang des départements les plus pauvres de France. Le gâchis semble immense, à la hauteur du formidable potentiel de ce territoire.

« Un alignement des planètes inédit pour le Vaucluse. »

Malgré tout, tout pourrait changer. Et sans tomber dans un optimisme béat, le Vaucluse pourrait bénéficier d’un alignement des planètes inédit. Ainsi, pour enfin mener cette meute vauclusienne vers le succès, c’est plutôt désormais du côté des louves qu’il faudrait chercher. À commencer par le Département où, pour la première fois, une femme a été élue à la présidence depuis sa création en 1793. L’institution vauclusienne désormais dirigée par Dominique Santoni entend jouer le rôle de locomotive du territoire en fédérant toutes les bonnes volontés locales. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur d’autres louves comme Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ainsi que du nouveau parc naturel régional du mont Ventoux, et Cécile Helle, maire d’Avignon dont l’entente avec la nouvelle présidente du Conseil départemental sera déterminante pour pousser le Vaucluse hors les murs. Sans oublier tous ceux qui veulent faire avancer le Vaucluse dans le bon sens.

Avec en 1re ligne, la CCI de Vaucluse qui possède désormais une gouvernance stabilisée, enfin en ordre de bataille pour, on l’espère, accompagner les entrepreneurs dans le développement économique de notre territoire.

Dans cette redynamisation, le Vaucluse doit aussi voir au-delà de ses frontières. Regarder au-delà du Rhône afin d’agglomérer le Gard rhodanien laissé à l’abandon par la région Occitanie. Regarder aussi de l’autre côté de la Durance, vers le Pays d’Arles qui a senti si près le vent du boulet de la fusion forcée avec la métropole marseillaise : il sait que son seul allié, pour conserver son autonomie, ne peut être que le Vaucluse.

Chasser en meute n’est pas une option, c’est une question de survie.


Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

Alors que la rue gronde, que les embouteillages prennent la ville en siège exaspérant les automobilistes Avignonnais devenus otages des heures de pointe, Cécile Helle, maire d’Avignon, prend sa plus belle plume et vent debout, tient la position. «L’urgence c’est d’agir pour nos enfants et nos petits-enfants !»

Cécile Helle a choisi nos confrères de la presse quotidienne pour répondre aux invectives des Avignonnais, et en particulier, à la lettre lancée par Tanguy Barthouil avocat, qui avait lancé le débat tandis que d’autres, commerçants et citoyens protestaient déjà par voie de pétitions.

Réponse de la bergère au berger
«Pendant des décennies, les Avignonnais ont été les grands sacrifiés d’un développement territorial, économique et urbain basé sur l’usage exclusif de la voiture (…/…) Dans chaque cas, ces trafics routiers entraînent pour les habitants de ces quartiers, encombrements, tensions, bruits et pollution… A tel point qu’il est devenu très difficile d’y vivre (…/…) Mais aucun maire, sauf à faillir à la mission de protection qu’il doit à ses concitoyens, ne peut voir abimées la qualité de la vie et la santé des habitants de sa commune, sans agir (…/…) Il es plus que temps que cela change (…/…) son centre historique, ses faubourgs, ses quartiers Sud, sa ceinture verte, ne soient plus considérés comme de simples raccourcis pour des milliers d’automobilistes  et retrouvent le calme et la tranquillité (…/…)

Les chiffres
Plus de 45 000 véhicules passent chaque jour sous les fenêtres des 17 000 habitants des quartiers sud résidant le long de la Rocade. Le même chiffre est enregistré sous le Pont d’Avignon, au pied des remparts et du Palais des papes. 130 000 véhicules traversent de part en part les faubourgs.

Bouter la voiture hors d’Avignon
Pour combattre la voiture, le maire opte pour les transports en commun… A la perspective 2025… Avec la réalisation de parkings relais à Saint-Chamand, Agroparc, Les Angles, le Nord des Bouches-du-Rhône et leur jonction avec le centre-ville d’Avignon par les bus Chron’op, Et, enfin la tranche 2 du tramway reliant la ligne actuelle au parking de l’île Piot, pour l’accessibilité au centre-ville et aux quartiers sud à destination des Gardois, et avant de rêver de desservir l’hôpital. Également, la Ville négocie actuellement avec le préfet de Vaucluse l’acceptation d’un arrêté municipal limitant la circulation des poids-lourds aux heures de pointe sur le boulevard Charles de Gaulle de la Rocade.

Le plan faubourgs sera entériné
«’Le Plan faubourgs, l’esprit village’ sera effectif à partir du 1er janvier 2022, prévient Cecile Helle. Loin d’être un simple plan de circulation, il est bel et bien un projet de vie pour les habitants de ces quartiers, pour les Avignonnais. En agissant ainsi, demain nos enfants et petits-enfants nous remercieront d’avoir su prendre nos responsabilités.» Nous voilà prévenus, voitures, restez dans vos garages !

Paroles de commerçants et d’usagers
En attendant, de passage à Cap Sud, une commerçante confie : «Nous avons réduit notre personnel de 50% au profit de notre site Gardois car nous avons perdu nos clients qui résident, de plus en plus, dans le Gard ou en périphérie d’Avignon.»

Vers une désertification commerciale ?
Alors que le Black Friday fait chauffer la carte bleue via les magasins en ligne et sa cohorte de livraisons à domicile, aux dépends du commerce local, effectivement la ville va se transformer. Enfin, c’est bien connu, rester à l’arrêt dans les embouteillages ne génère pas de pollution. Un cadre commercial explique «La réaction de Madame Helle est tout à fait légitime, mais comment fait-on pour rejoindre Marseille en venant des Angles sans passer par Avignon ? A moins de faire un détour –en repassant par Orange ou par Aramon et Châteaurenard – de plusieurs dizaines de kilomètres qui générera aussi de la pollution…»


Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

Comme un symbole de la fin du ‘tout voiture’, c’est à vélo que Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, et Cécile Helle, maire d’Avignon, ont rejoint le rond-point XXL réaménagé de Réalpanier.

« Nous sommes à deux coups de pédale du Chemin des Canaux et du tracé provisoire de la ‘Via Rhôna’, l’une des 3 qui traversent le Vaucluse. Sur ce giratoire très fréquenté, il y avait peu de place pour les cyclistes. Le département avait déjà réalisé des aménagements sur la départementale 28, la route de Saint-Saturnin, mais une fois arrivé là, il était compliqué et risqué de rouler vers le centre d’Avignon. Nous avons donc, en partenariat avec la Ville d’Avignon, réalisé tous ces aménagements » a expliqué la nouvelle présidente de l’exécutif départemental vauclusien.

1,1M€ pour les aménagements
Ces aménagements (entre septembre 2020 et juin 2021) ce sont des dos d’ânes, des radars qui rappellent la limitation de vitesse à 30km/h, un marquage au sol spécifique donnant la priorité au passage des deux roues, un dispositif de détection des cyclistes, l’ agrandissement du trottoir, un éclairage public, la création d’un parking côté route de Morières, la plantation d’espaces verts, le réaménagement de la rue Claude-Chabrol et de l’Avenue des Amandiers. Le tout pour promouvoir un mode de circulation doux en milieu urbain, le vélo.
« Au final le budget s’élève à 1,1M€, 50% pour le département, 50% pour Avignon, avec un soutien de l’Europe via le volet ‘transition écologique’ de 80% du montant qui n’est pas encore concret mais qui entre dans les critères d’éligibilité » a ajouté Dominique Santoni.

La Ville et le Département déjà main dans la main ?
De son côté, Cécile Helle, fervente défenderesse des déplacements doux a rappelé que « C’est une volonté politique du département et de la Cité des Papes, de développer ensemble, le vélo. Le passage du Tour de France, la double ascension du Mont-Ventoux cet été, la venue de milliers de cyclo-touristes tout au long de l’année en témoignent. D’autres projets existent, comme sur l’Ile de la Barthelasse, les rives de la Durance, la Via Rhôna. Déjà quand on roule en voiture, ce carrefour de Réalpanier fait peur, alors en vélo, sans protection de la carrosserie, bonjour l’angoisse ! »
A ce jour, avec notamment la Voie verte Confluence, le Tour des Remparts, le Chemin des Canaux, existent 184km de linéaire cyclable, dont 48 créés depuis la mandature entamée en 2014.
La présidente du Conseil Départemental a conclu sur sa volonté farouche d’aménager le territoire au service de tous les Vauclusiens, aux côtés des communes et des EPCI pour renforcer l’attractivité du département et elle a remercié les entreprises qui ont officié sur ce chantier de Réalpanier, Provence Routes, Agilis et Miditraçage.


Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

Les piscines de quartier d’Avignon : Jean Clément, Chevalier de Folard, Pierre Reyne, Stuart Mill vont être rénovées. L’idée ? Conserver à chaque quartier son identité et faire de sa piscine un lieu phare de son attractivité. Une réalisation à presque 19M€ confiée par la Ville au groupement de l’entreprise avignonnaise Girard.

Futur extérieur de la piscine Pierre Reyne à Montfavet

Alors pourquoi conserver ces piscines de quartiers qui, dans le budget communal constituent toujours un coût et jamais de retour sur investissement ? «Bien souvent ce type d’aménagement fait partie des sacrifiés car ils coûtent, opine Cécile Helle, maire d’Avignon. Nous, nous avons choisi de les pérenniser car ils font partie de l’attractivité des quartiers et constituent un élément fort de rénovation de ceux-ci puisque ce sont des lieux de partage, d’animation et de lien social.»

Un stade nautique qui pose question

«Quant au stade nautique ? Il représente un équipement de très grande qualité au budget cependant conséquent, analyse Cécile Helle. S’il était tout à fait anormal et même inconcevable de le voir se dégrader au fil du temps alors que c’était une opportunité pour le territoire, je m’étonne qu’il soit resté à la charge de la commune. D’autant plus lorsque je regarde ce qui se fait ailleurs, au sein d’agglos de taille similaire à la nôtre et proches de nous, où ce genre d’équipement rejoint très logiquement leur giron. C’est d’autant plus vrai que le budget afférant à l’équipement détenu au niveau municipal serait transféré à l’agglomération…»

D’anciens vestiges de l’opération nationale 1 000 piscines ?

«La plupart du temps vous voyez ces piscines, comme ça a été le cas pour le stade nautique, fermées, oubliées, laissées à l’abandon alors qu’elles sont des enjeux du territoire, reprend le maire. Et puis avec les températures auxquelles nous sommes confrontés en saison estivale, qui ne rêve pas de fréquenter ces lieux où l’on peut se rafraîchir et se reposer en famille, grands-parents, parents, enfants, petits-enfants, ensemble, parfois même en profitant d’un extérieur. C’est ce à quoi j’ai assisté, cet été, en me rendant au stade nautique où l’ambiance était paisible.» Justement c’est le point noir des piscines où les ados turbulents sont montrés du doigt, évinçant la tranquillité des familles et des plus petits ? « Pas quand on a met en place des animations et cela a fait tout la différence,» souligne le premier magistrat de la ville. En termes de chiffre de fréquentation ? Le stade nautique devrait accueillir, dans une année normale, 200 000 personnes. Les autres piscines ? Peut-être tout autant…» considère l’édile.

Futur extérieur de la piscine Jean Clément

Un peu d’histoire

Les piscines avignonnaises ? Certaines sembleraient dater des années 1950, peut-être 1970? On se souvient pour l’occasion du ‘programme 1000 piscines’ lancé en 1969 par le secrétariat d’État chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs, dirigé alors par Joseph Comiti. Il avait pour but l’apprentissage de la natation, à la suite des mauvais résultats des nageurs français aux Jeux olympiques d’été de 1968 et accéléré par deux accidents de l’été 1969, la noyade dans la Loire de 19 enfants d’un centre aéré à Juigné-sur-Loire et la noyade de 24 personnes dont 14 fillettes dans le naufrage du bateau-promenade La Fraidieu sur le lac Léman près de Thonon-les-Bains.

Dans les faits

Dans les faits ? L’opération avoisinera les 19M€ dont un peu plus de 10M€ dévolus à conception-rénovation-réalisation et plus de 8M€ à l’exploitation et la maintenance. Tout commencera en décembre 2021où chaque piscine entamera 12 mois de travaux, les unes après les autres afin de ne pas immobiliser toutes les activités nautiques « qui s’étendent des bébés nageurs à l’aquagym pour séniors » précise Cécile Helle. Pour les piscines Jean Clément situées 305, chemin de la Martelle, quartier de Montfavet et Stuart Mill, chemin de Malpeigné, les travaux se feront de décembre 2021 à décembre 2022. Pour Chevalier Folard, érigée dans l’avenue éponyme, les travaux s’effectueront de décembre 2022 à décembre 2023 et pour Pierre Reyne, rue Velouterie, dans l’intramuros, de décembre 2023 à décembre 2024.

Futur extérieur de la piscine Chevalier de Folard

L’objet des travaux ?

Une rénovation intégrale du site, parfois des extensions -316m2 pour la piscine Jean Clément, 216m2 pour Chevalier Folard et aussi un réaménagement des extérieurs avec un solarium et un splachpad, ainsi qu’une extension de 65m2 pour l’équipement de Pierre Reyne. En clair ? Chaque piscine verra son équipement restructuré et son enveloppe intégralement revue pour offrir au bâtiment, mais aussi au quartier, une nouvelle identité. Quant au stade nautique ? Remodelé il y a deux ans, l’équipement ne rentre dans ce programme que dans le cadre du coût de sa maintenance.

Retour sur l’investissement

Pour Cécile Helle, cet investissement a pour but de remettre aux normes le parc aquatique, de répondre aux besoins d’apprentissage, d’améliorer le confort des usagers, de dynamiser l’attractivité des piscines de quartiers et le développement de leur fréquentation sans oublier de maîtriser l’énergie et les coûts de fonctionnement. Les performances énergétiques ? Elles devraient être au rendez-vous avec une estimation de la réduction de la consommation de 20% de gaz, 60% d’eau ; une couverture minimum de 50% des besoins en eau chaude sanitaire via des capteurs solaires thermiques, une diminution de 35% des besoins en chaleur ; une division par 4 des volumes d’eau consommés avec, en plus, la la création de 8 bornes de recharge électrique sur 4 piscines…

Exemple de Splachpad, jeux d’eau très sécure de faible profondeur

Un projet vecteur de travail pour tous

Alors que le budget de la ville a été largement entamé par la Covid-19 et que la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse s’emploie à maintenir l’emploi, les carnets de commande, et l’obtention de matériaux en pénurie, l’opération Ambition piscines d’Avignon tombe à pic. Tout au long de ce marché de travaux et de maintenance, qui s’étendra sur 8 ans, 6 200 heures seront réservées à l’insertion professionnelle se félicitent Cécile Helle et Christian Pons directeur du développement des métiers de spécialités chez Vinci construction France Girard et Travaux du midi et président de la Fédé BTP84. Les partenaires du Groupement Girard ? Engie Solutions, les ingénieurs conseil marseillais EODD, TPF ingénierie à Agroparc, l’agence Montpelliéraine Coste architectures et, bien sûr, Girard et Vinci construction France.

Avignon ville sportive

En novembre 2019, Avignon était labellisée «Terre de Jeux 2024» par le Comité olympique, une reconnaissance de la politique de la Ville en faveur du développement des pratiques sportives accessibles à tous et de l’impulsion donnée au monde sportif avignonnais par les ambitieux chantiers de rénovation portés sur certains équipements depuis 2014.

De gauche à droite, Christian Pons de l’entreprise Girard et président de la Fédé BTP 84, Cécile Helle maire d’Avignon, Zinède Haddaoui  adjointe à la ville fraternelle, active et sportive et Pierre Germain directeur territoire sud Engie

Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

Suite aux résultats du premier tour des élections régionales et départementales, Cécile Helle, maire d’Avignon, appelle à faire barrage aux candidats du Rassemblement national (RN) au Département ainsi qu’en région.

« Plus que jamais, au sein de nos territoires, en ces temps difficiles, les valeurs républicaines doivent triompher partout, explique-t-elle. Dès lors, j’attends la même responsabilité des forces républicaines pour faire barrage aux idées et aux candidats du Rassemblement national dans tous les cantons du département du Vaucluse.
« Dans les trois cantons d’Avignon, j’appelle chacune et chacun à opérer, en toute responsabilité, le choix de la démocratie, de la solidarité et de la fraternité. Face à la menace du Rassemblement national, il faut sans hésitation soutenir les candidats de la gauche citoyenne, écologique et sociale pour qui la solidarité envers les plus fragiles reste au cœur des valeurs républicaines », poursuit-elle tout en regrettant « une si faible participation ».

Désintérêt pour la chose publique
Candidate sortante malheureuse dans le canton 1 de la cité des papes, Darida Belaïdi en froid avec Cécile Helle, dresse pourtant le même constat et appelle, « en tant que femme de gauche fidèle à mes valeurs », les électeurs à se mobiliser pour faire barrage à l’extrême-droite dimanche prochain.
Pour autant, cette dernière fait remarquer que « le binôme qui revendiquait le soutien de tout l’appareil municipal n’est pas parvenu à se qualifier non plus ».
« A nous de regarder et assumer avec humilité cet échec collectif et trouver les solutions durables pour y remédier », avance-t-elle pour expliquer ces résultats ainsi que « le niveau d’abstention particulièrement fort, signe du désintérêt croissant des citoyens pour la chose publique ».

Appel entendu en région
De son côté, la maire d’Avignon a également porté le même message de mobilisation pour les régionales.
« S’agissant des élections régionales, pour les mêmes raisons, et pour que notre Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ne devienne pas la première Région de France à porter les sombres couleurs du Rassemblement national, je lance un appel à la raison et à la responsabilité à Jean-Laurent Felizia afin qu’il retire sa liste dans la perspective d’un second tour qui s’annonce à risques. »
Un appel entendu puisque le chef de file écologiste de l’union de la gauche en Provence-Alpes-Côte d’Azur vient d’annoncer le retrait de sa liste, laissant la place à un duel au second tour des régionales entre le sortant LR Renaud Muselier et Thierry Mariani pour le RN. Après le désistement de la liste de Christophe Castaner lors du précédent scrutin en 2015, ce sera donc la seconde fois que ‘le peuple de gauche’ disparaîtra de l’hémicycle régional.
Un retrait salué par Renaud Muselier, qui « répond de façon courageuse et claire à l’exigence de rassemblement face à l’extrême-droite. Je mesure à quel point cette décision constitue un sacrifice pour Jean-Laurent Felizia comme pour l’ensemble de ses colistiers, ainsi que pour les familles politiques dont il a l’honneur de porter les étendards, poursuit le président sortant du Conseil régional. Quand on s’engage dans une campagne électorale, on y met tout son cœur, on y place ses espérances, ses valeurs et ses projets. Pour avoir débattu avec lui à deux reprises, je sais qu’il a agi en conscience et que c’est un homme de valeur. »


Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

Alors que les lieux culturels doivent toujours garder leurs rideaux baissés, les acteurs du secteur sont toujours dans l’expectative des annonces du gouvernement. Cécile Helle, maire d’Avignon, entend bien échanger autour des perspectives de reprise en Avignon, au cours d’une visioconférence avec Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, ce vendredi 16 avril.   

Nous vous l’annoncions hier, le Festival d’Avignon est pour le moment maintenu et aura lieu du 5 au 25 juillet 2021. 400 rendez-vous seront programmés sur 21 jours, 82 % de créations et 42 % de spectacles par des porteurs de projets étrangers.  20 000 entrées de plus seront mis en vente, portant ainsi la jauge totale à 171 500 entrées (dont 40 000 en entrée libre), mais ce n’est pas pour prévoir une réduction de jauge. En effet, de nouveaux lieux accueilleront la foule : le Cloître et l’Eglise des Célestins, la salle Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence, Rasteau, Roquemaure et la volonté de rendre ce festival exceptionnel.

Dans le but de préciser la situation et de lever le doute qui plane sur les directives ministérielles, Cécile Helle s’entretiendra en visioconférence avec la ministre de la Culture ce vendredi. « Toute notre équipe continue de se mobiliser sur le volet culturel. J’espère profondément que l’horizon donné par Emmanuel Macron sur l’ouverture des lieux culturels nous permettra de proposer les festivals en juillet 2021, explique l’édile. Nous nous entendons suffisamment bien avec Roselyne Bachelot pour lui faire part de certaines contradictions auxquelles nous sommes régulièrement confrontées. Il est difficile de comprendre une situation ou les galeries marchandes et les bibliothèques étaient ouvertes au précédent confinement, mais pas les musées, établissements qui pourtant n’encouragent pas les contacts physiques. »

Avignon aura connu une saison estivale contrastée. En juillet, après l’annulation des Festivals ‘In’ et ‘Off’, il était question de -48% de fréquentation pour le palais des papes (43 500 entrées), -41% pour le Pont (53 500). Le classement en ‘Zone rouge’ de la Région a fait dégringoler le pourcentage des voyages organisés par les tour-opérateurs de 95%, selon VPA (Vaucluse Provence attractivité). En tout, ce sont -27% de fréquentation globale et -4,5 millions de nuitées pour l’été 2020.


Avignon, Les travaux de l’école primaire Joly-Jean, viennent de commencer pour une livraison à la rentrée 2024

Accueil des enfants des personnels obligés, bibliothèques, corbeilles solidaires, services publiques municipaux, centres de vaccination, marchés… Cécile Helle, maire d’Avignon, détaille dans la vidéo ci-dessous les mesures mises en place par la Ville pour accompagner les Avignonnaises et les Avignonnais durant ce troisième confinement.

Comme annoncé précédemment, le taux d’incidence de la ville d’Avignon est désormais supérieur à 500 pour 100 000 habitants. Cécile Helle rappelle les « mesures de prudence et de responsabilité pour tous » qui s’imposent dans une région ou le variant anglais se montre plus contagieux et dangereux pour la santé.

La Ville met en place des lieux d’accueil pour les enfants des personnels mobilisés (soignants, police, services sociaux et médico-sociaux…) :

  • Crèche de la ‘Croix des Oiseaux’ de 7h30 à 18h30. Les parents peuvent téléphoner au CCAS (Centre communal d’action sociale) au 04.32.74.31.00 et demander la coordination petite enfance ou adresser un mail à contactpetiteenfance@ccasavignon.org
  • Groupes scolaires Jean-Henri Fabre et Massillargues de 7h30 à 18h. Le service de restauration sera assuré pour ces enfants inscrits à la cantine.

Pour les vacances de Pâques, les enfants de 3 à 14 ans de ces personnels obligés pourront disposer d’une offre de loisirs (aux tarifs habituels), du lundi au vendredi 8h à 18h, à la Barthelasse et à la Souvine. Le transport des enfants doit être assuré par les parents.

Les parents peuvent inscrire leurs enfants prioritairement auprès du service Enseignement/Jeunesse, par téléphone au 04.90.16.32.72, 04.90.16.32.73, ou par mail. Ils peuvent également se manifester auprès des directions des groupes scolaires (le service Enseignement/Jeunesse les rappellera ensuite pour constituer le dossier).

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