19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

La seconde édition du concours ‘Les Étoiles de l’Europe en Région Sud‘ a récompensé neuf projets représentant la diversité du territoire régional et qui œuvrent pour un futur plus vert et plus durable. Parmi les lauréats, l’exploitation cavaillonnaise Saint Félix s’est démarquée dans la catégorie ‘Biodiversité’ et a reçu le Prix spécial du jury pour son projet de filets anti-insectes pour ses pommiers.

Le concours ‘Les Étoiles de l’Europe en Région Sud’ a pour objectif de soutenir et valoriser les acteurs du territoire qui s’engagent dans l’adaptation au changement climatique et la protection de l’environnement. Pour bénéficier de financements européens, les projets candidats doivent s’inscrire dans un ou plusieurs des quatre axes thématiques :

  • La recherche et l’innovation face aux défis climatiques et environnementaux
  • L’adaptation au changement climatique, la prévention des risques naturels et la résilience
  • La transition vers une économie circulaire et économe en ressources
  • La protection et la conservation de la biodiversité
Les lauréats. ©Pierre-Emmanuel Trigo

Parmi les lauréats cette année, on compte notamment l’exploitation Saint Félix, basée à Cavaillon, qui est arrivée en haut du classement pour la catégorie ‘Biodiversité’. Son projet, qui a aussi reçu le Prix spécial du jury, se base sur l’acquisition et l’installation de filets mono-rangs anti-insectes sur ses pommiers, afin de protéger les cultures sans avoir recours aux pesticides, tout en préservant la biodiversité. Le projet présente d’autres avantages tels que la réduction des traitements, de la consommation d’eau, des passages de tracteurs et donc leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le coût total de ce projet s’est élevé à 51 125€, pour lequel l’Europe a contribué à hauteur 10 600€ et le reste a été autofinancé par l’entreprise.




Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

Ce jeudi 23 mai, la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) organise son Forum Recrutement et Formation à Cavaillon, auquel plus de 30 entreprises et organismes de formation vont participer.

Plus de 30 entreprises et organismes seront présents ce jeudi 23 mai à l’Hôtel de Ville de Cavaillon pour trouver leurs prochains collaborateurs. Plus de 100 postes seront à pourvoir dans des domaines variés tels que la restauration, la vente, le BTP, l’aide à domicile ou encore la fonction publique.

Parmi les présents, le forum comptera les lycées Alexandre Dumas et Alphonse Benoît, le Greta, LMV, la mairie de Cavaillon, Burger King, ADMR, Décathlon, Crudettes, la Police nationale, Eiffage, Weldom, et bien d’autres. Pour voir la liste complète, cliquez ici. Des formations, des jobs saisonniers, des CDI, ou bien des alternances seront proposés. Un stand sera destiné au conseil pour mieux vendre votre profil.

Jeudi 23 mai. De 14h à 17h. Hôtel de Ville. Place Joseph Guis. Cavaillon.


Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

Après le succès de l’année dernière, La Scène Nationale La Garance de Cavaillon récidive et nous donne rendez-vous pour son Festival Confit qui aura lieu du mercredi 22 au dimanche 26 mai dans plusieurs lieux du département.

Le plat signature de la directrice de la Garance, Chloé Tournier

Pourquoi changer une recette qui marche ? Le Festival confit 2023 fut un coup d’essai et un coup de maître…sse. La directrice de la Garance, Chloé Tournier, remet le couvert en proposant un second festival Confit, en changeant quelques ingrédients certes, mais en gardant l’esprit d’un moment festif qui offrira des émotions où nos cinq sens seront mobilisés. 

La recette incontournable 

Un festival Confit, ça se mijote avec une équipe, des partenaires, divers ustensiles et dans divers lieux : il en faut pour tous les goûts et tous les âges, facile à préparer en une heure ou sur toute une journée, à boire et à manger, avec un « bon peu » de convivialité, une pincée de surprises, une bonne dose de bonne humeur, quelques pépites à parsemer, et un public pour déguster. 

Des ingrédients féminins

La cuisine, c’est l’affaire de tous ! Il va sans dire, mais il faut bien reconnaître que les femmes sont à l’honneur dans ce menu printanier. L’artiste libanaise Hiba Najem nous propose une performance culinaire autour des Chaussons aux tomates… de son enfance. La compagnie 13/31 de Lisa Guez nous invite au bar de Vertébré, les femmes de la Compagnie Brumes présenteront un théâtre documentaire Vivantes en terre avignonnaise et la metteuse en scène Clara Hédouin mettra les mots de Giono en mouvement dans une randonnée spectacle autour de Mérindol. 

Des ateliers culinaires

Le Studio Mille Feuilles nous invite à une écoute multisensorielle de trois vinyles 33 tours avec « Vinyles à déguster » et nous propose aussi de décorer des gâteaux lors de l’atelier ‘Gâteaux en fleur’. ‘De l’encre et du vin’ permettra d’écrire tout en dégustant du vin.

Comment cuire un porcelet à la broche ? C’est ce que présente La Maison du Porcelet de Velleron. La cuisinière Monique Deyeart-Buitink nous initiera à la cuisine crue. La DJ Floriane Facchini avec Clément Martin accompagnera le festival sur fond de « pastasciutta antifasciste dei fratelli Cervi » !

Inauguration du festival le mercredi 22 mai

À cette occasion, la directrice Chloé Tournier recevra la médaille de Chevalier de l’Ordre National du Mérite et la soirée continuera avec Chaussons aux Tomates à 19h puis Vertébré à 20h30. De 16h à 19h, le Théâtre de la Garance sera transformé en un grand marché de producteurs.

Festival Confit. Du 22 au 26 mai. De 0 à 20€ selon les ateliers ou spectacles. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

Le Parc naturel régional (PNR) du Luberon a décidé de s’inscrire au défi ‘Mai à vélo’, en partenariat avec Vélo Loisir Provence, qui consiste à promouvoir et encourager l’usage du vélo. Ainsi, tout au long du mois de mai, en plus de faire du vélo et d’augmenter le compteur kilométrique du Parc, de nombreuses animations autour du vélo sont proposées du samedi 18 et dimanche 26 mai à Villelaure, Lauris et Cavaillon.

Si le mois de mai est déjà bien entamé, il n’est pas encore trop tard pour rejoindre le challenge ‘Mai à vélo’ et tenter de faire monter le PNR du Luberon au sein du classement national. Pour ce faire, il suffit de s’inscrire en ligne puis d’enfourcher votre vélo. L’année dernière, le Parc est arrivé à la deuxième place du classement régional. Cette année, il compte bien atteindre la première place.

En parallèle du challenge, de nombreuses animations sont prévues tout au long du mois dans diverses communes du Parc qui contribuent à la promotion de l’usage du vélo et pour peut-être adopter le vélo à vie. Jeu de piste, concours de décoration de vélo, défilé ou encore ciné-débat sont prévus ces prochains jours à Villelaure, Lauris et Cavaillon.

Le programme

Le samedi 18 mai :
– Rallye vélo avec quiz et jeux au départ du parvis de la mairie de Lauris à 8h30, ainsi qu’un concours du vélo décoré organisé par le club des ainés. Inscription au 06 19 16 23 36.
– L’association Les Pedaloudoux propose de découvrir nouveau tronçon de piste cyclable de Villelaure vers Pertuis avec un jeu de piste à partir de 14h. Inscription gratuite mais obligatoire.

Le jeudi 23 mai :
– L’association cavaillonnaise AVEC propose aux enfants de choisir la mobilité douce d’aller à l’école à vélo.

Le vendredi 24 mai :
– L’association AVEC propose une Vélorution de printemps, c’est-à-dire un défilé à vélo en musique sur le thème des fleurs au départ de la Place du Clos à Cavaillon à 19h.

Le samedi 25 mai :
– La communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse et Vélo Loisir Provence installent un village de vélos avec de nombreuses animations sur le parking du centre aquatique de Cavaillon. Plusieurs balades à vélo seront organisées dans l’après-midi.

Le dimanche 26 mai :
– Le cinéma cavaillonnais La Cigale accueille un ciné-débat sur le thème ‘Les roues de l’avenir’ à 18h15.

Pour ne rater aucune animation, rendez-vous sur le groupe Facebook ‘Luberon Labo Vélo‘.


Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

Dans le Vaucluse, il y a 670 entreprises de réparations et d’entretien pour les véhicules légers. Majoritairement composé de petites structures plus ou moins indépendantes, nombre de ces entreprises rencontrent aujourd’hui des difficultés. Mais certaines d’entre elles tirent leur épingles du jeu en misant sur la proximité, le service ou en diversifiant leurs activités.

La proximité et le prix sont sans doute les deux premières raisons pour laquelle on va chez le garagiste du coin. La confiance est aussi un facteur important. Son « petit » garagiste c’est celui qui cherche à réparer plutôt qu’à changer, ou à ne remplacer que ce qui est nécessaire. Ces petites entreprises, qui sont les plus nombreuses, sont aussi les plus fragiles : forte pression concurrentielle, surcoûts énergétiques, problèmes de main d’œuvre, nécessité d’investir en permanence… Mais certains se battent pour continuer à exister, comme à Lourmarin où un jeune couple a repris un garage en se spécialisant dans les voitures anciennes ou de sport.

un atelier de restauration ©Didier Bailleux

Garagistes par filiation et par passion
Ancien mécanicien dans des écuries ayant participés à des épreuves comme les 24 heures du Mans ou le Dakar, Frédéric Pellegrin, est un authentique aficionado. Il a travaillé chez Oréca, l’écurie d’Hugues de Chaunac qui remporta dans sa catégorie les 24 heures du Mans en 2000 avec une Dodge Viper GTS-R. Jolie carte de visite. Il a ensuite collaboré chez solution F, un autre préparateur auto de renom. Ca été pour lui l’occasion de pouvoir vivre de l’intérieur quelques grands rallyes historiques comme le Tour de Corse ou encore des épreuves sur des circuits à Spa ou à Dubaï. Il a également tâté du rallye mais cette fois en tant que pilote sur une Clio Williams.

« Je suis tombé dedans quand j’étais petite »
Sa compagne, Jade Vila est aussi une vraie passionnée. Son père, son grand-père et même son arrière-grand-père, tous étaient garagistes. Sa tante a également évolué en sport auto dans le championnat de France. Une famille de vrais fans d’automobiles. « Je suis tombé dedans quand j’étais petite » confit Jade. Comme Frédéric, son compagnon, elle ne pouvait envisager d’autre avenir professionnel. Ils voulaient leur garage mais ne souhaitaient pas s’installer en ville. Habitant la région, ils ont eu l’opportunité de reprendre celui de Lourmarin, il y a maintenant trois ans. Ils ont dû investir pour le moderniser et le mettre aux normes actuelles.

Frédéric Pellegrin et Jade Vila ©Didier Bailleux

Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ?
Dans leur garage il n’est pas rare de côtoyer aux côtés d’autos de tous les jours, une vieille anglaise ou encore une allemande de prestige des années 90 avec beaucoup de cylindres et de travail… Des autos dans lesquelles peu de garagistes savent ou osent mettre les mains. Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ? C’est là aussi où les petits garagistes font la différence. Mais ce savoir-faire est de plus en plus menacé.

Perpétuer les savoir-faire dans les métiers des véhicules anciens
C’est justement pour ne pas que ces savoir-faire ne disparaissent que le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) a été créé en 2015. Cette idée on la doit à Luc Morel, un passionné de vieilles mécaniques, qui ne pouvait se résoudre à ce qu’il n’y ait plus de formations spécialisées pour l’entretien ou la restauration des voitures anciennes. Les besoins sont importants et les métiers bien spécifiques : mécaniciens, carrossiers, selliers… Les formations proposées par la CNAV sont ouvertes à tous, y compris aux particuliers qui veulent se reconvertir ou simplement mettre les mains dans le cambouis de leurs autos.

Luc Morel du Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) ©Didier Bailleux

Une antenne a même été ouverte en septembre dernier à Cavaillon. Les formations ont été confié à Tony Lemaitre, un ancien élève du CNVA et ex manager de ligne à la RATP. Installé à Cavaillon depuis plusieurs années comme mécanicien restaurateur de motos anciennes dans les ateliers de Renaissance Motorcycle, Tony Lemaire fait aujourd’hui aussi dans l’automobile. Que ce soit 2 ou 4 roues c’est toujours la passion qui conduit !

Le secteur de la réparation automobile en France

70 000 entreprises et 120 000 salariés

Un CA de 21 milliards d’euros avec une croissance annuelle de l’ordre de 5 à 6 %

3 grands types de structures : les concessionnaires et agents de marques, les grandes enseignes d’entretiens (Norauto, Midas, Feu vert…) et les indépendants. Ces derniers peuvent être regroupés sous des marques qui leur apportent un certain nombre de services (AD, Euro Repar Service, TOP Garage…)

En France, on dénombre pas moins de 230 000 collectionneurs et environ 800 000 véhicules anciens et tournants. Le secteur de l’automobile ancienne, c’est 4 milliards d’euros de CA et 20 000 emplois directs (source Fédération Internationale des Véhicules Anciens)

Pour en savoir plus sur :
le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA)
Lourmarin Classic


Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

La commune de Cavaillon informe que la via ferrata aménagée dans la colline Saint-Jacques vient d’être fermée jusqu’à nouvel ordre. Cette mesure a été prise en raison d’un ancrage défectueux nécessitant l’intervention d’une entreprise spécialisée. Aucune date de remise en service n’a encore été précisée par la municipalité cavare.

© Ville de Cavaillon-Facebook

Inaugurée en juin 2013, ce parcours est directement accessible à pied, en quelques minutes, depuis le centre-ville ancien. Lors de son ouverture, Cavaillon était d’ailleurs la seule ville de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (et une des rares d’Europe également) à proposer un parcours de ce type depuis son cœur de ville. Auparavant, il avait fallu réaliser un travail minutieux de sécurisation de la falaise engagé à partir de 2008.

Archives © Sam BIÉ

L’itinéraire aménagé dans la roche de la colline est composé de deux passages, afin que tout les types de public y ait accès. Une première partie familiale nommée ‘Via Natura’ permet, en deux heures, de découvrir la vie des falaises à partir de terrasses d’observation. Elle est accessible à tous, mêmes aux enfants, mais ces derniers doivent mesurer au minimum 1m30. La ‘Via Souterrata’, quant à elle, est accessible aux personnes mesurant minimum 1m50 et permet de traverser les grottes du Colombier avant de franchir les Beaumes de Combarelles. Le tout offre une vue imprenable sur le Ventoux, les monts de Vaucluse, le Luberon, la vallée de la Durance et les Alpilles. L’ensemble a représenté un investissement d’un peu plus de 200 000€

Entre randonnée et escalade, une via ferrata (‘voie de fer’) est un itinéraire rocheux équipé de câble d’échelon, de pont de singe, de pont népalais et de passerelles à caractère aérien. C’est un parcours sportif destiné à faciliter la progression et à optimiser la sécurité des personnes qui l’utilisent.

Archives © Sam BIÉ

Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

Si le Corso de Cavaillon avait dû être reporté l’année dernière en raison des conditions météorologiques et avait fêté son centenaire en plein été, cette année, il aura bien lieu en mai comme à son habitude. Défilés et bal seront au programme ces jeudi 9 et samedi 11 mai.

L’association des Géants de Papier s’est préparée toute l’année pour les deux traditionnels défilés du Corso de Cavaillon, qui auront lieu le jeudi 9 mai à 15h et le samedi 11 mai à 21h30. Cette année, le thème est bien évidemment ‘Les Jeux Olympiques’, qui vont rythmer la vie des Français durant tout l’été, et même le reste de l’année. Pour cette nouvelle édition, les maquettes des chars ont été dessinées par Frédéric Médina, qui succède à Jean Bravais.

Ainsi, les Cavaillonnais et visiteurs pourront admirer un véritable défilé olympique avec de chars représentant la rencontre des cinq continents à Paris, les sports traditionnels des JO, le lien entre le sport et l’environnement, les sports urbains, les handisportifs, ou encore Olympie, la ville où tout a commencé. Le départ des défilés se fera sur le Cours Victor Hugo. Les chars feront le tour de la ville en environ 1h30.

La Reine fait son bal et son Grand Prix

Le samedi 11 mai, de 20h à 21h30 et de 22h30 à 01h, la Reine du Corso 2024 vous donne rendez-vous place Gambetta pour son traditionnel bal. L’orchestre Alméras et ses 20 musiciens, chanteuses, chanteurs, danseuses et techniciens vous préparent un show exceptionnel.

Le Cyclo Sport Cavaillon, quant à lui, vous donne rendez-vous pour les mythiques courses du Grand Prix de la Reine du Corso, dans le quartier de Vidauque ce jeudi 9 mai à 10h. Une centaine de cyclistes sont prévus au départ. L’occasion de célébrer avant les festivités du centre-ville.

La fête forraine n’aura pas lieu (à ne pas prendre en compte sur la carte). ©Cavaillon

Le stationnement est gratuit pendant toute la durée de l’événement. Des navettes gratuites feront les aller-retours entre le parking du Grenouillet et le centre-ville avec un départ toutes les cinq minutes (le jeudi 9 mai de 13h30 à 18h et le samedi 11 mai de 19h à 01h45).

Un Corso sans fête foraine

Habituellement, quand on pense au Corso de Cavaillon, on pense également à sa grande fête foraine. Malheureusement, elle n’aura pas lieu cette année. « À quelques jours de l’installation des manèges sur le nouveau champ de foire (parking de la médiathèque et ses abords), certains forains ne valident plus l’installation programmée, considérant que le plan d’implantation arrêté avec les représentants du Syndicat National des Industriels Forains et les services de sécurité et de secours ne convient pas », a indiqué la Ville de Cavaillon sur ses réseaux sociaux.


Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

L’entreprise vauclusienne Kookabarra, basée à Cavaillon et spécialisée dans la production de jus de fruits et de légumes frais pressés à destination des professionnels de la restauration, accueille un nouveau directeur commercial. Le PDG fondateur, Jérémie Marcuccilli, a nommé Alexandre Roussel à ce poste.

Avec le recrutement d’Alexandre Roussel en tant que directeur commercial, Jérémie Marcuccilli a un objectif de structurer les process de commercialisation pour être davantage présent sur le marché CHR et préparer l’entreprise au B to C. « À l’approche des 20 ans d’existence de Kookabarra, nous nous inscrivons de plus en plus parmi les grandes références sur notre marché, affirme Jérémie Marcuccilli. Toutefois, j’ai la certitude que nous pouvons asseoir davantage notre expertise et nos pratiques innovantes. Alexandre Roussel a le profil et l’expérience idéale pour nous aider à atteindre nos objectifs. »

Petit-fils de grands-pères vigneron et chocolatier-pâtissier-glacier, Alexandre Roussel a un certain attrait pour l’agroalimentaire depuis toujours, ainsi que pour les produits locaux et le terroir. Il était d’ailleurs déjà dans ce secteur depuis 11 ans avant d’intégrer l’équipe de Kookabarra puisqu’il a travaillé en tant que chef de secteur chez Jean Stalaven, au sein du groupe Eckes-Granini, chez la Boulangère et au sein du Groupe Panzani, et il a occupé le poste de responsable commercial Sud-Est chez Ponthier et chez PCB Création.

Alexandre Roussel a été séduit par les valeurs de l’entreprise cavaillonnaise, mais aussi par ses produits, qui sont majoritairement sourcés dans un rayon de 30 km. « Chez Kookabarra, j’ai retrouvé une convivialité et un fort esprit sportif qui me correspondent tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel, déclare-t-il. Travailler aux côtés de Jérémie Marcuccilli s’annonce être une expérience dynamisante et riche en enseignements. »


Cavaillon : l’exploitation Saint Félix est une ‘Étoile de l’Europe’ grâce à son projet de filets anti-insectes

Alors que certaines foires de la région connaissent des difficultés, celle de Cavaillon affiche une excellente santé. Créée, dans sa forme actuelle, il y a maintenant 70 ans, elle semble inoxydable et imperméable à toutes les secousses et évolutions actuelles du monde du commerce et de la distribution. Quelle est la recette de son succès ?

L’histoire des foires est intimement liée à celle du développement économique du monde occidental. Elles ont véritablement pris leur essor au Moyen Âge avec les célèbres foires de Champagne (Troyes, Provins, Bar-sur-Aube et Lagny). Situées au carrefour de grandes routes commerciales, elles étaient des lieux d’échanges entre les populations du sud et du nord de l’Europe. Elles ont été le creuset de nouvelles pratiques commerciales et elles ont jeté les bases de l’actuel droit du commerce. 

Quant à l’histoire de la foire de Cavaillon, elle remonte au XVIᵉ siècle, avec une bulle papale (document juridique scellé) qui acte sa naissance officielle en 1516. Elle a pris le nom de foire de la Saint-Véran en hommage à l’ancien évêque de la ville au VIᵉ siècle. Elle en a encore conservé aujourd’hui l’appellation. Elle avait, à cette époque, une vocation essentiellement agricole. 

« No parking, no job » 

En 1953, à l’initiative du groupement commercial cavaillonnais, la foire se transforma en une foire généraliste. D’abord installée en centre-ville, place du Clos, elle migra, au milieu des années 90, au MIN de Cavaillon qui offrait davantage d’espace, satisfaisant ainsi à la demande croissante des exposants. Le MIN avait également l’avantage d’être plus facile d’accès pour les automobilistes et surtout de disposer d’un très grand parking. Les experts vous le confirmerons : « no parking, no job ». 

Une entrée qui est gratuite, c’est plus de visiteurs, donc plus d’acheteurs potentiels pour les exposants

Mais la foire de Cavaillon a la particularité d’être gratuite pour ses visiteurs, comme le parking d’ailleurs. Ce sont les commerçants à l’origine du renouveau de la foire qui prirent cette décision. Cette idée est sans doute pour part importante à l’origine de son succès. Imaginez 60 000 visiteurs, soit deux fois la population de la ville de Cavaillon. Fréquentation enregistrée sur 4 jours d’ouverture et en plein mois de novembre. Une performance qui a de quoi faire des envieux !

Ce sont les exposants qui bénéficient de la plus-value de l’événement, pas l’organisateur

Une entrée qui est gratuite, c’est plus de visiteurs, donc plus d’acheteurs potentiels pour les exposants. Tous les dirigeants de la foire qui ont succédé aux pionniers n’ont cessé de louer ce modèle économique vertueux qui peut se passer de revenus tirés des entrées.  En définitive, ce sont les exposants qui bénéficient de la plus-value créée par l’événement, pas l’organisateur. D’ailleurs, la foire est gérée par une association à but non lucratif et une vingtaine d’administrateurs, tous bénévoles. La démarche est originale et intéressante. Résultat : des fréquentations importantes et un taux de reconduction des exposants de 95 %. Qui dit mieux ?

Mais pour les deux coprésidents de l’association qui gèrent la foire, David Gros et Jean-Philippe Rivet, les raisons du succès ne résident pas uniquement dans son modèle économique original. La foire de Cavaillon est un événement populaire inscrit dans la vie locale et dans les habitudes au même titre que le corso ou la fête du melon. Les visiteurs aiment s’y retrouver chaque année et très souvent en famille. C’est une tradition.

L’ensemble des membres du conseil d’administration de la Foire de Cavaillon.

Un événement post Covid 

Dans les années 2000, les foires n’avaient plus tellement le vent en poupe. Elles apparaissaient même pour certains comme un peu ringardes. Mais aujourd’hui, dans la France de l’après Covid, les foires ont un peu repris du poil de la bête. Elles redeviennent des lieux de rencontres et de socialisation importants, sinon essentiels. Jean-Philippe Rivet va même un peu plus loin et pense que pour de nombreux visiteurs, c’est aussi une occasion de retrouver des « temps anciens. » Nostalgie quand tu nous tiens. « C’est un lieu qui ne change pas et c’est cela qui plait aussi aux visiteurs », affirme-t-il. Même appréciation pour David Gros, l’autre coprésident, si la tradition commerciale de la foire est conservée, « on y vient pour faire des affaires », elle est aussi un lieu de convivialité. « Le soir, on s’y bouscule pour venir dîner dans les restaurants », ajoute-t-il. Avoir su conserver ce qui faisait l’essence même des foires, c’est sans doute la raison qui explique le succès de cet événement 100 % cavaillonnais. La prochaine édition de la foire de Cavaillon aura lieu du 8 au 11 novembre 2024.

Surface : 32 000 m² et 460 stands
Nombre d’exposants : 250, dont une majorité locale et régionale 
Nombre de visiteurs : 60 000 
Budget à l’équilibre de 320 000€ dont 23 000€ de subvention 
Un appui logistique de la ville de Cavaillon 
20 administrateurs bénévoles
1 salariée 

https://echodumardi.com/tag/cavaillon/page/9/   1/1