23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

Un quartet, quatre virtuoses, une union céleste

Rien de moins que Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Émile Parisien et Vincent Peirani. Quatre virtuoses pour une union céleste en musique ! Un mélange des genres le temps d’un concert qui promet d’être un moment suspendu, avec quatre musiciens hors pair et très reconnus, internationalement, chacun avec leur instrument.

Deux duos réunis en un seul son

On a l’habitude d’entendre Ballaké Sissoko (kora) et Vincent Segal (violoncelle) d’un côté et Vincent Peirani (accordéon) et Émile Parisien (saxophone) de l’autre. L’album Les égarés est une complicité de sons, de timbres, de touchers, de souffles et de phrasés. Une unité d’esprit qui nous a comblés lors de leur précédente prestation aux Suds à Arles.

Ballaké Sissoko : kora
Vincent Segal : violoncelle
Vincent Peirani : accordéon
Émile Parisien : saxophone

Vendredi 15 mars. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

Grand Delta Habitat vient d’inaugurer la résidence Le 110, qui accueille 21 logements, avenue des Arcoules, dans un des quartiers prioritaires de la commune de Cavaillon. A la demande de la municipalité, 10 des appartements sont des T1 et T2 dévolus aux jeunes actifs de la ville. L’enjeu ? Leur permettre un accès facilité à leur indépendance, au monde du travail et aux transports en commun grâce à la proximité des infrastructures ferroviaires et routières.

Dans le détail
La Résidence 110 accueille 21 logements en classement énergétique A dont 2T1 de 28m2 assortis d’un loyer de 184€ et 30€ de charges ; 8T2 de 39 à 44m2 pour des loyers de 218 à 387€ et des charges se montant à 40€ ; 6T3 de 60m2 de 330 à 485€ de loyer mensuel assorti à 50€ de charges ; 5T4 de 79 à 85m2 de 448 à 537€ pour un montant de charge à 70€ et, enfin, une place de stationnement à 16€ par mois. Egalement, chaque logement bénéficie d’un extérieur. Ceux situés en rez-de-chaussée possèdent des jardins orientés sud offrant aux locataires un espace extérieur ensoleillé tandis que ceux situés en étage possèdent des terrasses.

Au chapitre des finances
La construction du bâtiment s’est élevée à presque 2,5M€ dont plus de 2,241M€ de prêts contractés auprès de la Banque des territoires, un peu plus de 130 000€ de fonds propres et 72 000€ de subventions de l’Etat.

Cavaillon et Grand Delta Habitat
Cavaillon concentre 2 339 logements gérés par l’Agence de Cavaillon qui prend également en charge des logements situés à Cheval Blanc et Mérindol pour l’équivalent de 2 416 logements.

Le mot de Gérard Daudet, maire de Cavaillon
«Accueillir de nouveaux habitants dans des logements de qualité c’est donner à Cavaillon l’opportunité de continuer son développement, a souligné Gérard Daudet, maire de la Cité Cavare et président de l’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, car ce sont les habitants qui impulsent une vie locale rythmée par les commerces et les associations. Ce sont eux, habitants, commerces et associations, qui font vivre et animent le territoire. Toute l’action de l’équipe municipale va dans le sens de cette ambition.»

Grand Delta Habitat en chiffres
La coopérative affleure les 40 000 logements -39 375 pour être précis- avec, actuellement, 39 375 habitats répartis dans 3 régions, 7 départements et 194 communes, soit, tout de même, 93 300 personnes logées. GDH livre chaque année, aux environs d’un peu plus de 800 logements -805 en 2023- et en a vendu, la même année 158. La coopérative réalise un chiffre d’affaires de 215M€, en a investi 125M€, a en charge un peu moins de 1 000 lots en gestion de copropriété, notamment en appui aux copropriétés fragilisées ; accueille 662 collaborateurs ; a ouvert 15 agences commerciales ; connaît un taux de recouvrement des loyers de presque 99% et travaille à rénover, à grande vitesse, moins de 3%  de logements vacants.

La feuille de route de GDH
Le parcours résidentiel reste le fer de lance de la coopérative afin que ses clients puissent, s’ils le désirent, accéder au logement intermédiaire, voire à l’accession de la propriété pour les primo accédants et les ménages modestes.

Des solutions pour l’aide à l’accession à la propriété
Le bailleur social travaille depuis plusieurs années au modèle de la dissociation pérenne entre le foncier et le bâti, via l’organisme de foncier solidaire –OFS- notamment dans les zones où le foncier est particulièrement tendu, ainsi que sur le prêt social location-accession –PSLA- destiné à favoriser l’accession sociale sécurisée permettant aux ménages sans apport personnel d’acquérir le logement qu’ils occupent avec un statut de locataire et, également, en utilisant le BRS –Bail réel solidaire- qui permet de dissocier le foncier du bâti pour faire baisser le prix d’acquisition des logements.

La différence entre le BRS et le PSLA ?
Le BRS propose d’uniquement posséder le bâti, c’est-à-dire le logement, et non le terrain sur lequel il se trouve. De plus, il est dépendant du PSLA puisque ce dernier fixe les plafonds de ressources à respecter par les ménages acquéreurs. Le PSLA, lui, propose un accès progressif au statut de propriétaire, le locataire ayant la possibilité d’acheter l’ensemble de la propriété. Enfin, contrairement au BRS, le PSLA permet de réaliser une plus-value foncière lors de la revente éventuelle du bien.

Actuellement
Grand Delta Habitat propose la location sociale adaptée aux ménages, famille monoparentales, seniors et personnes à mobilité réduite. Egalement l’accès au logement intermédiaire pour les salariés qui ne peuvent accéder au logement social mais qui ont des revenus trop modestes pour le parc privé. Le bailleur social s’est lancé dans la viabilisation des terrains en libre choix constructeur ainsi que dans la gestion de copropriétés et dans la réhabilitation en cœur de ville mêlant réhabilitation de commerces et de logements.

Ils étaient là
L’inauguration de la résidence le 110, livrée en octobre 2023, s’est tenue en présence de Gérard Daudet, Maire de Cavaillon et ses adjoints, des élus de LMV Agglomération, de Patrick Sintès, Maire de Robion, Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat, Xavier Sordelet, Directeur Général, les administrateurs et des équipes de la Coopérative, ainsi que les locataires et les entreprises partenaires de l’opération. Six nouvelles résidences, soit 138 logements supplémentaires, viendront compléter la livraison de ce bâtiment en R+3.


‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

Alors qu’un incendie s’est déclaré dans les murs de l’imprimerie Rimbaud à Cavaillon, dans la nuit du dimanche 25 à lundi 26 février, peu après minuit et malgré les 30 m3 de papier brûlés, le groupe Picourt s’est organisé pour que la production soit ventilée sur ses autres sites, permettant de tenir les délais auprès de ses clients.

Le groupe Picourt, dont le président est Olivier Picourt, existe depuis 40 ans. L’entreprise est spécialisée dans le print, le packaging, les étiquettes et les gobelets. La société fait de l’impression ­exographique, o‑set, sérigraphique et numérique. Le Groupe familial français dispose d’implantations dans différents secteurs d’activité tels que les industries chimique, pharmaceutique, cosmétique, agroalimentaire, vins & spiritueux, automobile, collectivités, BTP, textile.

Ses prestations
Etiquettes adhésives, packaging en carton compact, Plateforme d’édition en ligne, Réalisation de prototype, accompagnement PAO personnalisé, livraison multi-sites.

Le groupe Picourt
C’est Etiq’Alp – 38560 Champ-sur-Drac ; Imprimerie Rimbaud – 84300 Cavaillon ; Picourt packaging/Picxcell – 80490 Frucourt ; Pixcell – 13400 Aubagne ; Valmy- 42120 Le Coteau. Ses bureaux commerciaux résident à la Tour Part Dieu à Lyon.
Mireille Hurlin


‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

La Petite Vitesse, située dans l’ancienne gare de Saignon, et l’association laurisienne Au Maquis, ont décidé de s’allier en faveur de l’insertion des demandeurs d’asile du Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Cavaillon en leur faisant don de vélos.

La Petite Vitesse est un lieu d’échanges et de partages autour du vélo dans le Luberon situé à Saignon. Elle s’est associée avec l’association Au Maquis, basée à Lauris et qui développe des actions sur le territoire en faveur des citoyens, pour les demandeurs d’asile en leur faisant don de plusieurs vélos. « On n’avait pas de budget pour acheter ses vélos, donc on a fait un appel aux dons via aux particuliers et aux magasins et on est allés voir dans les déchetteries », explique Javier Palacios, chargé du projet La Petite Vitesse.

Une action qui a porté ses fruits puisque sept vélos ont pu être donnés à des demandeurs d’asile du CADA de Cavaillon. Quant aux vélos qui ont nécessité quelques réparations avant le don, tout a pu être fait grâce à des pièces de récupération. Seuls les éclairages et des antivols ont été achetés par l’association Au Maquis. « On ne pouvait pas leur fournir des vélos sans s’assurer qu’ils puissent les attacher et ne pas être en danger la nuit », ajoute Javier.

Une initiative écologique et solidaire

Ainsi, les vélos ont été récupérés afin qu’ils soient réemployés. Une démarche économique et écologique, à l’image des valeurs que veut transmettre La Petite Vitesse qui est un lieu d’échanges permettant de réparer ou recycler son vélo, ou également trouver des pièces détachées dans le but de donner une seconde vie à ce mode de transport.

La Petite Vitesse, tout comme l’association Au Maquis, agit aussi en faveur de la réinsertion des personnes. Ce don de vélo est donc une action qui a du sens. « Ces vélos vont permettre non seulement aux demandeurs d’asile de se déplacer plus facilement à des rendez-vous ou pour trouver du travail, mais ils vont aussi pouvoir se déplacer pour le plaisir, tout simplement, aller plus loin que le centre-ville de Cavaillon », poursuit Javier.

Des ateliers pour la continuité

Lors de la remise des vélos, il était prévu que les demandeurs d’asile bénéficient d’un atelier mécanique pour qu’ils sachent s’auto-dépanner, qu’ils apprennent les réparations basiques. « Ils étaient tellement contents, ils avaient le sourire jusqu’aux oreilles, qu’ils se sont un peu dispersés et on n’a finalement pas eu le temps », explique Javier Palacios.

Un atelier mécanique sera donc prévu dans les prochaines semaines, ainsi qu’un atelier sur le code de la route, afin que les demandeurs d’asile puissent être complétement autonomes avec leur vélo à l’avenir. L’opération du don de vélos a donc été un succès, si bien que La Petite Vitesse et l’association Au Maquis souhaitent renouveler l’expérience. « Il y a déjà une liste d’attente, conclut Javier. Le fait d’en voir certains recevoir un vélo, ça a beaucoup motivé d’autres résidents. »


‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

Du mercredi 14 février au samedi 2 mars, le festival Les Hivernales permettra de découvrir avec plus de 20 compagnies invitées, de nouvelles esthétiques, de nouvelles écritures, des chorégraphes régionaux, nationaux, des artistes phares, mais aussi de jeunes auteurs.

Le fort partenariat noué avec plusieurs structures culturelles du territoire permet une multiplicité de propositions : séances scolaires à l’auditorium du Thor, installations et performances au Grenier à Sel, à la Maison Jean Vilar, projections à la Collection Lambert ou au Cinéma Utopia, stages au Conservatoire et à l’Université. Les spectacles du soir se déploieront à la salle Benoît XII, l’Opéra Grand Avignon, le Théâtre des Halles, le Totem, le Tinel du Palais des Papes et le Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) des Hivernales pour Avignon et il ne faudra pas hésiter également à « pousser » jusqu’à La Garance de Cavaillon, la salle Alpilium de Saint-Rémy-de-Provence ou L’Autre Scène à Vedène. 

Faire corps tous ensemble

Voilà une formule joliment trouvée par la directrice Isabelle Martin-Bridot pour conclure l’éditorial de la brochure des Hivernales mais aussi répétée lors de la présentation du programme devant la salle comble du CDCN. Le contexte du spectacle vivant est difficile et passée l’euphorie de la reprise après les « années covid », il est effectivement essentiel de faire corps. « Sensibles aux bruits du monde, les artistes nous invitent à nous interroger sur cette humanité en difficulté mais ils nous invitent aussi à ’empuissanter’ nos espérances et à garder le sourire », souligne Isabelle Martin-Bridot avec le sourire également !

Car ce « faire corps » qu’elle revendique et que l’équipe des Hivernales prouve par la forte implication des acteurs culturels du territoire cités auparavant se révèle aussi dans un véritable travail d’équipe tout au long de l’année. En témoignent les remerciements où personne n’est oublié (de la technique à la billetterie en passant par la production et les relations publiques, sans oublier les bénévoles) et la présentation collégiale sur le plateau du CDCN du programme de ces deux semaines consacrées à la création chorégraphique, jeune génération ou chorégraphes confirmés.

Les Hivermômes ouvrent la programmation de la 46ᵉ édition des Hivernales dès cette semaine

Un travail de proximité avec élèves, centres sociaux et associations — toute l’année — pour vivre la danse à travers la pratique ou en tant que spectateurs est une des missions du CDCN et permet ainsi de proposer une programmation Jeune Public cohérente en ouverture des Hivernales. Cela va concerner cette année plus de 2200 enfants ou adolescents, pour des séances en famille ou scolaires.

L’artiste associé du CDCN, Massimo Fusco, propose avec Corps sonores juniors une expérience immersive au Grenier à Sel. L’écorce des rêves s’adresse au plus de 3 ans autour de l’imaginaire du sommeil. Pour les plus grands, Le chemin du wombat au nez poilu de la chorégraphe Joanne Leighton les emmènera vers l’Australie tandis que Main dans la main de Shlomi Tuizer et Edmond Russo abordera le thème de l’altérité et des relations humaines. 

Dimanche 18 février. Séances Tout public Hivermômes.
Corps Sonores Juniors. Dimanche 18 février. 10h et 15h. 7 et 10€. Le Grenier à sel. 2 Rue des Remparts Saint Lazare. Avignon.
L’écorce des rêves. Dimanche 18 février. 10h30. 7 et 10€. Le Totem. Avenue Monclar. Avignon.

La danse se déploiera ensuite joyeusement et fièrement dans Avignon et au-delà

Le coup d’envoi de cette édition est donné au Grenier à Sel, avec le vernissage de l’installation Donnez-moi une minute — à la frontière entre arts visuels et danse — de Doria Bellanger qui nous propose de découvrir des portraits de danseurs rencontrés à travers le monde. Nous avions déjà découvert son travail l’année dernière avec Joule. Il sera beaucoup question de croisements entre danse et arts du cirque lors de cette édition.

Johan Bichot sera en quête de verticalité dans Glissement présenté en ouverture au CDCN. Avec Foreshadow, Alexander Vantournhout nous entraînera dans un univers rock où il soumettra, sur le plateau de la Garance, huit danseurs à des contraintes d’équilibre nécessitant de nouvelles solidarités. Il sera aussi question de verticalité avec Antoine Le Menestrel et le Pan d’Avignon pour escalader des rêves avec Bâtisseurs de rêves ATHOMiques !, et Sidéral nous invite aussi à un voyage en orbite dans la belle salle de l’Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence. Youness Aboulakoul signera Ayta, la verticalité retrouvée comme un appel à la résistance, avec six corps de femmes en lutte contre toutes les soumissions. 

Des esthétiques diverses, des solos sensibles et des curiosités à découvrir

Régine Chopinot sera au Top avec des interprètes incroyables et une musique énergique en clôture d’édition, clin d’œil aux Jeux Olympiques avec Olympiade sur le terrain de jeu de l’Opéra Grand Avignon qui devient une piste d’athlétisme pour le collectif espagnol Kor’sia, éloge de l’imperfection pour Silvia Gribaudi dans Graces.

Bintou Dembelé revient à Avignon et propose le solo de Michel Meech pour un Rite de passage I solo II entre danses africaines et hip hop. Joachim Maudet s’exerce à un one-woman show intime avec Gigi. Véronique Aubert nous invite à la poésie de Ses pas dans la neige, entre mémoire et oubli. On découvre la polka chinata dans Save the last dance for me, uniquement interprétée par des couples d’hommes. La chorégraphe Rafaële Giovanola, peu connue, a des chances de nous étonner en nous révélant une œuvre ciselée, Vis Motrix aux figures de break et de krump.

Une édition qui fait donc la part belle à la curiosité et à la transdisciplinarité à découvrir ces prochaines semaines au fil de nos articles. 

Du 14 février au 2 mars. 46ᵉ édition des Hivernales. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 11 46 45. Billetterie. 3-5 rue Portail Matheron. Avignon.


‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

« Parler pointu » ? expression utilisée pour désigner le prétendu non-accent de tous ceux qui vivent au-dessus de Valence.

Parler en évitant de faire entendre son accent… du sud. Parler comme nous le demandent les Médias, certains cours d’art dramatique qui enseignent un français normatif, académique, « distingué »…

Une prise de conscience salutaire

Benjamin Tholozan a grandi dans un village du midi où tout le monde s’exprime dans le style de Pagnol. Pour devenir comédien, il a appris à gommer son accent provençal, à parler la langue du pouvoir, des médias, du théâtre ! Pour l’enterrement de son grand-père, il écrit une oraison mais personne ne comprend rien, faisant des yeux ronds, mettant en cause son accent « parisien ». Il sent alors l’éloignement créé par des années de cours d’art dramatique à la capitale. 

Un conte initiatique, drôle et universel pour rendre hommage à ses racines

Dans Parler pointu, il veut ressusciter son pépé, et, avec lui, la manière de parler de ses aïeuls. Faut-il renier son héritage culturel et familial, se déraciner, se faire violence et perdre son identité pour mieux s’intégrer ? Homogénéiser le monde en faisant disparaître les particularités qui le rendent si riche ? Est-il nécessaire de modifier volontairement sa façon d’être et de s’exprimer pour faire du théâtre ? 

Au-delà de votre anecdote et déclic personnel, qu’est-ce qui vous a inspiré Benjamin Tholozan ?

Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le vieux port de Serge Valetti, Parler croquant de Claude Duneton, Les Quatre Saisons d’Espigoule, faux documentaire réalisé par Christian Philibert, Le Schpountz de Marcel Pagnol.

Réservation au 04 90 78 64 68 sur le site de La Garance.
Mercredi 07 février. 20h. 3 à 10€. Salle de l’Arbousière. 1360 Avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne.
Jeudi 08 février. 20h.3 à 10€. Salle Roger Orlando. 11 place du Marché. Caumont-sur-Durance.
Vendredi  09 février. 20h. 3 à 10€ Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue.
Samedi 10 février. 20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.


‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

Ce vendredi 26 janvier, élus de Cavaillon et de Vaucluse, chefs d’entreprises, employés et représentants du Marche d’intérêt national (Min) de Cavaillon se sont réunis pour la cérémonie de présentation des vœux de ce dernier. L’occasion de revenir sur l’année 2023 et d’évoquer les projets pour 2024, mais aussi d’adresser un mot aux agriculteurs.

Au petit matin, le parking visiteur du Min de Cavaillon est déjà plein. La cérémonie de présentation des vœux va débuter, tout le monde se précipite à l’intérieur. « C’est un plaisir de vous retrouver dans ce lieu où, habituellement, nos travailleurs de la nuit croisent nos travailleurs de la journée », a commencé par dire Benoît Mathieu, président du Min.

Pour rappel, le Min de Cavaillon comptabilise 90 producteurs, 11 grossistes et 700 acheteurs, mais aussi 30 tonnes de fruits et légumes échangés par an et 75% de produits français. Depuis sa création en 1965, le lieu ne cesse de se réinventer, d’innover et d’investir. Une tendance qui ne devrait pas s’inverser en 2024.

Une action basée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

Innovation, investissement et territoire. Ce sont les trois mots qui devraient définir les prochains mois. « Au Min de Cavaillon, nous avons de nombreux projets : on développe un écosystème divers et complémentaire au marché de gros », a expliqué le président du Min. Il a d’ailleurs insisté sur les liens forts entre le Marché d’intérêt national et la mairie de Cavaillon et la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, notamment, qui permettent la mise en place de ces projets.

« 2023 a été une année de prudence mais d’ambition, 2024 sera une année de transformation. »

Benoît Mathieu

De nombreux projets ont été aboutis en 2023 comme la sécurisation de l’entrée du site, la rénovation des bureaux, ou encore l’accueil de bon nombre de manifestions incontournables de la ville de Cavaillon. 2024 devrait poursuivre sur cette voie avec d’autres projets tels que : piétonnisation, végétalisation, poursuite de la stratégie de développement durable, mise en place de bornes de recharge électrique et d’un distributeur de fruits et légumes, transformation de la petite halle, accueil des fêtes foraines de Cavaillon, et bien d’autres.

Un mot pour les agriculteurs

Le Min est un lieu qui met en lumière la production française et locale. « On ne peut pas faire cette cérémonie sans avoir un mot pour nos amis les agriculteurs », a déclaré Benoît Mathieu. Il a assuré que lorsque les producteurs viennent vendre leurs fruits et légumes dans l’un des Marchés d’intérêt national de France, ils sont sûrs de leur redistribution.

« Cette crise doit nous rappeler l’essentiel : le travail d’un agriculteur est de nourrir l’Homme. »

Gérard Daudet

« L’actualité de ce début d’année démontre encore une fois que le Min, et plus largement le monde agricole sont au cœur des enjeux de notre société », a ajouté Gérard Daudet, maire de Cavaillon. Comment évoquer l’agriculture à Cavaillon sans mentionner le fameux melon ? « 2024 sera-t-il l’année du Melon de Cavaillon et de son potentiel IGP ? C’est tout ce que l’on souhaite, ce sont nos agriculteurs qui pourront jouir des bénéfices de ce signe d’identification », a conclu le maire de la ville.

©Vanessa Arnal

‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

Le marché de Cavaillon, qui a lieu tous les lundis matin, va se déplacer à partir de ce lundi 29 janvier. Ce déplacement intervient afin de permettre la création d’une boucle commerçante, et aussi car il y a des travaux de rénovation de la place François Tourel.

Ainsi, les producteurs investiront les pourtours de la résidence du Fangas, les rues Pierre Brossolette, Joseph Guis, Lamartine, Saunerie et de la Brèche. Le cours Bournissac, la rue Aimé Boussot et la place Fernand Lombard, quant à eux, restent dans le périmètre du marché. Ce dernier sera interdit à la circulation et au stationnement.

V.A.


‘Les Egarés’, un concert prometteur ce vendredi à la Scène Nationale La Garance

Selon une nouvelle étude de l’Insee, si actuellement le nombre des lycéens continue à augmenter dans le Vaucluse, les effectifs devraient commencer à diminuer à l’horizon 2030 pour être inférieur à ceux d’aujourd’hui en 2042.

« En 2022, 164 500 lycéens de 14 à 18 ans (hors apprentissage) étudient en Provence-Alpes-Côte d’Azur, explique une nouvelle étude de l’Insee réalisée en partenariat avec la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur et la région Sud. Leur nombre a fortement augmenté depuis 2013. En poursuivant les tendances démographiques et de scolarisation récentes, il continuerait de progresser à un rythme soutenu jusqu’en 2028. Il diminuerait ensuite progressivement au cours de la décennie suivante. Ces dynamiques haussières puis baissières se constateraient dans tous les départements. Les effectifs passeraient en dessous de leur niveau de 2022, dans tous les départements, entre 2030 et 2035. » En 2042, le nombre de lycéens serait inférieur à celui de 2022 presque partout dans la région y compris en Vaucluse.

Moins 170 lycéens vauclusiens à partir d’ici 2028
« En faisant l’hypothèse, sur la période 2018-2042, d’une poursuite des tendances récentes de natalité et de migration et d’un maintien du taux de scolarisation à son niveau de 2018, le nombre de lycéens de Provence-Alpes-Côte d’Azur devrait continuer à croître jusqu’en 2028, poursuit l’Insee Paca. Il augmenterait d’environ 1% par an, soit en moyenne 1 600 lycéens supplémentaires chaque année entre 2022 et 2028. Cette progression serait supérieure à celle observée entre 2013 et 2022 (+0,6% par an) en raison notamment des dynamiques passées de natalité. »

Pour le Vaucluse, cette augmentation s’élèverait à +0,9% sur la période 2022-2028. Les effectifs diminueraient ensuite de -1% entre 2028 et 2042. Au final, en moyenne l’évolution de la population lycéen en Vaucluse s’établirait à -0,5% entre 2022 et 2042.

En nombre de lycéens, le Vaucluse va donc continuer à augmenter en moyenne de 150 élèves par an jusqu’en 2028. A partir de cette date, on devrait assister à une inversion de tendance (-170 lycéens par an) pour atteindre un déficit cumulé de -1 530 lycéens en Vaucluse en 2042 (voir tableau ‘Evolution du nombre de lycéen par an’ ci-dessous).

Evolution du nombre de lycéen par an

Evolution du nombre de lycéens par an. ©Insee Paca

A l’échelle régionale, à partir de 2028, quel que soit le scénario de projection démographique retenu, la population lycéenne diminuerait jusqu’à l’orée des années 2040 en raison de la baisse de la natalité observée depuis 2013. En dehors de chocs ponctuels liés à un contexte international particulier, comme l’arrivée d’enfants ukrainiens en 2022, les flux migratoires influeraient peu sur cette tendance.

« Les scénarios de projection divergent à compter de 2038 en fonction des hypothèses de fécondité retenues, explique l’Insee. Dans le scénario où la fécondité serait plus forte que celle observée actuellement, le nombre de lycéens pourrait repartir à la hausse. En effet, les naissances supplémentaires à partir de 2022 se traduiraient une quinzaine d’années plus tard par des lycéens supplémentaires. A l’inverse, le scénario dit de fécondité basse prolongerait la baisse du nombre de lycéens au-delà de 2038. Selon le scénario central et en considérant le lieu de résidence des lycéens (et non plus celui de leur établissement de formation), tous les départements de la région suivraient la même tendance, de manière plus ou moins marquée. Ils connaîtraient leur pic de lycéens résidents autour de 2028. »

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes. ©Insee Paca

Ainsi, entre 2022 et 2028, la croissance serait modérée dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence et plus forte dans le Vaucluse et les Alpes-Maritimes et plus encore dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Sur la période 2028-2042, la tendance s’inverserait partout. La diminution serait la plus forte dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence notamment (voir tableau ‘Taux d’évolution annuel moyen en %’ ci-dessous). Tous les départements retrouveraient leur niveau de lycéens de 2022, entre 2030 et 2035.

Taux d’évolution annuel moyen en %

Taux d’évolution annuel moyen en %. ©Insee Paca

Forte hausse à Carpentras et Cavaillon
En Vaucluse, sur la période 2022-2028 c’est à Carpentras que les effectifs lycéens connaitront les plus fortes hausses (+1,8%). Arrivent ensuite Cavaillon (+1,3%) Orange (+0,9%) et Avignon (+0,8%). A l’image des effectifs des zones de Digne-les-Bains et Gap ceux de Pertuis afficheront une grande stabilité (+/-0%).

« Dans chacune des zones de Nice et de Toulon, la hausse serait d’un peu plus de 850 lycéens sur la période. Celles d’Avignon, Aix-en-Provence, Vitrolles et Antibes en gagneraient plus de 400 chacune », annonce l’Insee. Ce nombre s’élèverait à 370 sur Carpentras, 260 à Cavaillon et 190 pour Orange.

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028. ©Insee Paca

Chute des effectifs à partir de 2028
Selon l’Insee, entre 2028 et 2042, toutes les zones de la région perdraient des lycéens. L’analyse régionale de l’Insee fait apparaître que « La zone de Briançon connaîtrait la plus forte rupture de tendance. Après une hausse importante jusqu’en 2028, sa population lycéenne diminuerait de 2,8 % en moyenne par an, soit une perte de 500 lycéens entre 2028 et 2042. Ce retournement proviendrait principalement de la baisse des naissances qui ne serait plus compensée par l’excédent migratoire des 14 à 18 ans. La zone de Menton aurait une trajectoire comparable avec une baisse annuelle moyenne de 1,8 % de ses effectifs de lycéens sur la période 2028-2042 (soit 500 lycéens de moins au total), après une hausse de 2,3 % par an entre 2022 et 2028. »

« Huit autres zones, dont cinq dans les Bouches-du-Rhône, connaîtraient également des baisses notables (entre 1,5% et 2,0% par an). Les zones les plus peuplées perdraient le plus grand nombre de lycéens. L’ensemble des trois zones de Marseille perdrait 4 000 lycéens sur la période et celles de Nice, Avignon et Toulon en perdraient respectivement 1 800, 1 500 et 1 200. Le nombre de lycéens diminuerait de respectivement 1 200 et 1 000 dans les zones de Vitrolles et de Salon-de-Provence, où la baisse serait plus intense (-1,7% par an). »
A l’inverse, cinq zones perdraient moins d’une centaine de lycéens : celles de Marseille Centre, Draguignan, Brignoles, Carpentras et Aubagne. Seule la zone d’Antibes gagnerait des lycéens entre 2022 et 2042 (+150).

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone. ©Insee Paca

Dans le détail, sur cette période les effectifs sont donc orientés à la baisse sur Avignon (-1,4%), Cavaillon (-1,1%) Pertuis (-0,9%), Orange (-0,8%) et Carpentras (-0,8%). Une diminution encore plus importante pour nos voisins de Salon-de-Provence (-1,6%) et, dans une moindre mesure, Arles (-1,2%).

En nombre de lycéens, d’ici 20 ans, l’Insee évaluent la baisse du nombre d’élèves entre 2028 et 2042 à -1 500 lycéens pour la zone de la cité des papes, -500 pour la zone de Cavaillon, -400 pour celles de Carpentras et Orange, -200 pour celle de Pertuis. Une prévision estimée à -1 000 pour le secteur de Salon et -600 pour celui d’Arles.

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse. ©Insee Paca

*Le nombre de naissances au début des années 2000 est le principal moteur de la croissance du nombre de lycéens observée ces dernières années. Cette dynamique devrait se poursuivre jusqu’en 2028. Entre 1999 et 2013, la hausse de la fécondité a plus que compensé la baisse du nombre de femmes en âge de procréer (14 à 49 ans). Cette hausse a été beaucoup plus forte dans la région qu’en France métropolitaine.

L’arrivée de familles, en particulier celles ayant des enfants âgés de 14 à 18 ans, contribue également à la hausse du nombre de lycéens. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le solde migratoire (la différence entre les arrivées et les départs, depuis et vers les autres régions françaises) pour cette tranche d’âge est de +0,3 % en 2019.

https://echodumardi.com/tag/cavaillon/page/5/   1/1