23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Le Parti communiste vauclusien apporte son soutien aux policiers de Cavaillon

Alors que les réactions se multiplient après l’incendie volontaires de plusieurs voitures de police devant le commissariat de Cavaillon, le PCF 84 affiche sa solidarité avec les policiers de la cité cavare.

« Ce mercredi matin 9 octobre le commissariat de police de Cavaillon était pris pour cible, rappelle la fédération du Vaucluse du PCF (Parti communiste français). Quatre voitures dont trois siglées Police nationale ont été incendiées. Sept riverains ont dû être momentanément évacués. Cet évènement surgit alors que la lutte contre le narcotrafic donne des résultats probants à la suite d’opérations répétées et ciblées.»

Au service de la nation
« La fédération vauclusienne du Parti communiste apporte son soutien aux policiers ciblés sur leur lieu de travail, ciblés pour leur travail. Policiers, gendarmes, douaniers, toutes et tous agents du service public, ont fait le choix courageux de se mettre au service de la nation et de garantir la paix civile. Ils n’ont pas à être pris pour cible. Le PCF84 exprime également sa solidarité avec tous les habitant∙e∙s qui subissent l’existence à proximité de chez eux de points de deal et où les violences armées se multiplient. Les habitants et habitantes craignent non seulement la balle perdue mais s’alarme de voir le narcotrafic prospérer et devenir modèle de vie pour les plus fragiles d’entre eux. »

Pour contrer cela, le PCF 84 estime qu’il faut :
‐ Engager une bataille déterminée et de grande ampleur contre tous les trafics.
‐ Restaurer la sécurité et le droit à la tranquillité en s’attaquant aux réseaux de trafiquants dans les quartiers et mais aussi dans les villages.
‐ Doter les services des douanes, de la police et de la justice des moyens humains, matériels et financiers leur permettant de lutter efficacement contre les réseaux.
‐ S’attaquer à la source, c’est‐à‐dire aux véritables ‘gros bonnets’ qui s’enrichissent aux prix du sang et des larmes de familles, et dirigent les réseaux bien souvent de l’étranger. Cela nécessite de renforcer les coopérations internationales, notamment au niveau de l’Europe, pour les identifier, les rechercher et les arrêter.
‐ Traquer les réseaux de financement et de blanchiment des trafics. Retracer ces flux financiers permet d’identifier leurs commanditaires.

« Rétablir la justice sociale, la République et la démocratie dans nos territoires.»

« Il est donc urgent de redonner aux services des douanes et à ceux chargés du contrôle du secteur financier, les moyens d’accomplir leurs missions. Et si des banques sont complices du blanchiment lié au narcotrafic, elles doivent être lourdement sanctionnées. Tout le monde doit pouvoir bénéficier d’un cadre de vie serein et apaisé. Cela passera également par le droit effectif à un logement digne et par une école de qualité dans une Éducation Nationale publique pour offrir à chaque jeune des savoirs émancipateurs et des perspectives d’avenir. L’État doit également favoriser les actions socio‐éducatives, la prévention, les activités sportives
et culturelles, soutenir la richesse de la vie associative qui sont indispensables pour rétablir la justice sociale, la République et la démocratie dans nos territoires.»

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L.G.


Le Parti communiste vauclusien apporte son soutien aux policiers de Cavaillon

Ministre, préfet, maire, sénateur… l’incendie cette nuit de plusieurs véhicules de la police nationale devant le commissariat de Cavaillon a entraîné une succession de réaction condamnant cet acte qualifié de ‘représailles’ de la part des narcotraficants locaux.

« Cette nuit vers 5h du matin, plusieurs individus ont incendié les véhicules de police stationnés devant le commissariat de Cavaillon, a précisé cet après-midi Thierry Suquet, le préfet de Vaucluse. Quatre véhicules de police ont été détruits par le feu. L’incendie s’est propagé sur la façade du commissariat et sur un commerce attenant. Grâce à l’intervention rapide des pompiers, le feu a pu être rapidement circonscrit. La façade du commissariat a été endommagée et l’immeuble enfumé, néanmoins les dégâts à l’intérieur sont relativement mineurs. Aucun des trois fonctionnaires présents dans le commissariat n’a été blessé. Cinq autres individus qui étaient en garde à vue dans les geôles du commissariat ont été transférés à l’hôtel de police d’Avignon. Une famille a dû évacuer son domicile du fait des fumées, mais a pu le réintégrer dans la matinée. »

« Ces événements survenus renforcent la détermination des services de l’État à éradiquer le trafic de stupéfiants à Cavaillon. »

Thierry Suquet, préfet de Vaucluse

L’intensification de la lutte contre les narcotrafics à l’origine de cette attaque ?
« Cet événement, complète le préfet de Vaucluse, survient alors que la police mène en ce moment des actions particulièrement offensives à l’encontre du trafic de stupéfiant, avec une opération ‘place nette’ qui s’est déroulée il y a quelques jours, 25 interpellations, 6 kilos de cocaïne et 15 kilos de cannabis saisies depuis début septembre. Les évènements survenus tôt ce matin renforcent la détermination des services de l’État à éradiquer le trafic de stupéfiants et à rendre aux habitants de Cavaillon la tranquillité publique à laquelle ils ont droit. Ces agissements n’entraveront en rien l’action des services. »
« Ainsi, rappelle Thierry Suquet, alors même que ces évènements survenaient, la police était en action pour démanteler un squat proche de l’avenue de la Libération, dont les liens avec le trafic de stupéfiants sont avérés. »
Pour conclure, le représentant de l’Etat en Vaucluse insiste : « Dès cette fin de matinée, le commissariat a repris une partie de ses activités. »

Même indignation pour Gérard Daudet, le maire de Cavaillon qui « condamne avec fermeté ces actes inacceptables et apporte bien évidemment tout mon soutien aux forces de l’ordre qui au quotidien sont sur le terrain, ainsi qu’au commerçant et familles impactées. Je laisse les enquêteurs effectuer leur travail pour retrouver les auteurs que la justice devra condamner sévèrement. »

« Je ne baisserai pas les bras face à la violence et face au trafic de drogue. »

Gérard Daudet, maire de Cavaillon

Recrutement de 3 policiers municipaux supplémentaires
« Ces événements surviennent alors que les forces de police intensifient leurs efforts pour combattre le trafic de stupéfiants à Cavaillon, efforts qui ont déjà permis des saisies importantes de drogue et plusieurs interpellations, confirme l’élu cavare. Ma détermination à éradiquer la criminalité aux côtés de notre police nationale ne faiblira pas. Lors de mon échange avec le ministre de l’Intérieur, j’ai eu la confirmation que les actions de la police vont continuer à se multiplier en ce sens. »

« Dès ce matin, en lien avec la préfecture et les services de police, un squat en sortie de ville était évacué. Je ne baisserai pas les bras face à la violence et face au trafic de drogue, » conclut Gérard Daudet qui rappelle également qu’il a engagé depuis plusieurs semaines déjà « le recrutement de trois agents supplémentaires pour la Police municipale et renforcé la présence policière en centre-ville afin de lutter plus efficacement encore contre l’insécurité et les incivilités. »

« Frapper fort, résister et tenir debout face aux représailles ! »

Jean-Baptiste Blanc, sénateur de Vaucluse

Pour sa part, le sénateur de Vaucluse Jean-Baptiste Blanc insiste sur sa volonté de « Frapper fort, résister et tenir debout face aux représailles » dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue à Cavaillon.
Le parlementaire poursuit : « L’incendie criminel de cette nuit ne fera que renforcer collectivement notre détermination. En tant que Sénateur de ce territoire, je tiens à réaffirmer ici mon soutien inconditionnel aux forces de l’ordre, aux autorités locales et à tous ceux qui s’impliquent quotidiennement dans cette lutte difficile. Nous mènerons cette bataille sans relâche, car nous avons la responsabilité de protéger nos concitoyens et de restaurer l’ordre républicain à Cavaillon. »

Il y a quelques jours, la police nationale a procédé à 9 interpellations à Cavaillon. Cette vaste opération de lutte contre les trafics de stupéfiants a permis la saisie de 3kg de cocaïne, 2,5kg de cannabis et des armes. Crédit : Police nationale/Facebook/DR

Jusqu’à 20 ans de prison pour ces actes criminels ?
« Je tiens à saluer l’engagement sans faille de Gérard Daudet, maire de Cavaillon, des élus, de la police nationale et police municipale, ainsi que des services de l’Etat, poursuit Jean-Baptiste Blanc. Ensemble, ils mènent avec détermination une bataille essentielle pour restaurer la sécurité et la sérénité dans Cavaillon. Ces représailles démontrent que nos actions touchent là où ça fait mal. Nous continuerons le combat, avec force et persévérance, aux côtés de tous ceux qui refusent de laisser notre ville aux mains des trafiquants. La justice sera rendue. Une enquête a été immédiatement ouverte par la police judiciaire, sous l’autorité de la procureure de la République d’Avignon. Les auteurs de cet acte criminel, qualifié de ‘destruction par moyens dangereux’, encourent jusqu’à 20 ans de prison. »

« Une attaque contre nos institutions. »

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur 

Enfin pour Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur : « L’Etat ne se laissera pas intimider et nous allons intensifier notre lutte contre le narco-banditisme. Je placerai la lutte contre le crime organisé au centre de mes préoccupations parce qu’il constitue une attaque contre nos institutions ».
Le ministre de l’Intérieur, qui a demandé à Nicolas Daragon, son ministre délégué à la sécurité, de se rendre sur place, a aussi confirmé l’envoi d’une unité de forces mobiles de la CRS 81 afin de renforcer soutenir l’action de sécurisation de la police. Plus particulièrement dans la cité du Dr Ayme, mais aussi dans les autres cités de Cavaillon.


Le Parti communiste vauclusien apporte son soutien aux policiers de Cavaillon

Créée pour les professionnels du transport, la société B2PWeb est une bourse de fret où des donneurs d’ordre, qui ont des marchandises à faire transporter, rencontrent des preneurs d’ordre qui disposent de capacités dans leurs camions. Avec 200 salariés, 30 000 clients et un CA de 18 M€, cette start-up, leader sur son marché, s’implante aujourd’hui en Italie. Une success-story made in Cavaillon

L’idée de cette bourse de fret est simple. En France, on compte pas moins de 300 000 camions en circulation avec un taux de charge moyen de 60 %. De l’autre côté, il y a des marchandises qui peuvent s’intégrer sur des trajets déjà planifiés. Fort de ce constat, Benoît Aujay, l’actuel directeur général de la société, a développé, en 2006, une première application de bourse de fret en ligne. Sa mise en œuvre relève aussi d’une démarche environnementale. Un meilleur remplissage des camions en circulation conduit naturellement à une réduction de leurs nombres de trajets, donc d’émissions de CO2.

©B2P

La plateforme n’intervient en rien dans la transaction entre les donneurs et les preneurs d’ordres
L’autre particularité de la société est qu’elle appartient aujourd’hui à tous les professionnels qui l’utilisent, au travers d’une holding H2P. Ils sont 1500 actionnaires à en détenir son capital. Son modèle économique est également simple. Les utilisateurs de la plateforme s’acquittent d’un abonnement mensuel, qui leur permet de proposer des offres de transport et pour ceux qui ont du fret à transporter, d’en prendre connaissance. La plateforme n’intervient en rien dans la transaction entre les donneurs et les preneurs d’ordres. Elle n’assure que la mise en relation.

« Notre objectif est de renforcer notre place de leader sur le marché européen »

Jean-claude Plâ, Président de H2P

Le succès fut rapide, et il s’exporte. En effet grâce à un partenariat exclusif avec Resta Italia, un nouvel entrant dans le secteur du transport, la plateforme B2PWeb est aujourd’hui commercialisée en Italie. Pour Jean-Claude Plâ, le président de H2P « c’est un jalon important dans notre écosystéme, et nous avons toujours été convaincus que la réussite repose sur des partenariats solides et une connaissance approfondie des marchés locaux ». Cette implantation italienne fait suite à une première implantation en Espagne, qualifiée de prometteuse. « Notre objectif est de renforcer notre place de leader sur le marché européen », précise Jean-Claude Plâ.

Le transport et la logistique ont été des secteurs pionniers dans le numérique
Pour Benoît Aujay il était logique que cette idée de bourse de fret naisse en France. « Notre pays est géographiquement au carrefour des échanges commerciaux européens ». Il ajoute également que le transport et la logistique ont été des secteurs pionniers dans le numérique. Les transporteurs ont été les plus importants utilisateurs de la téléphonie mobile quand elle est apparue, ils ont également été parmi les premiers à mettre en place des interconnections entre serveurs de données, et cela bien avant que le réseau internet ne se développe.
B2PWeb s’est diversifiée vers d’autres activités de service liées aux métiers du transport : traçabilité du fret, gestion des datas, recyclage des palettes, services de conciergerie… Toujours avec cette idée que l’union peut faire la force et que l’entraide peut générer de la valeur ajoutée.

Pour en savoir +

A propos d’H2P
H2P est la holding qui soutient B2P et d’autres initiatives dans le domaine du transport et de la logistique. Fondée par des professionnels du secteur, H2P s’engage à fournir des solutions innovantes et pratiques qui améliorent l’efficacité et la rentabilité des opérations de transport : www.b2pconnect.com

A propos de B2P
B2P accompagne ses clients, professionnels du transport et de la logistique, dans leur transformation digitale grâce à des solutions métier :
• B2PWeb, la bourse de fret
• GedTrans, la dématérialisation des documents transport
• GedMouv, la traçabilité mutualisée
• eProtocole, la gestion des protocoles de sécurité
• Le Transport Recrute, la plateforme de recrutement du transport et de la logistique Aujourd’hui, près de 30.000 acteurs de la logistique en Europe s’appuient sur les solutions de B2P pour optimiser leurs processus métiers et améliorer leurs performances.

À propos de B2PWeb
B2PWeb est la bourse de fret de référence en France, offrant des solutions innovantes pour les transporteurs et les chargeurs. Fondée par des professionnels du transport pour des professionnels du transport, B2PWeb fait partie de la holding H2P et est présente sur plusieurs marchés européens, y compris la France, le Benelux, la péninsule ibérique, et maintenant l’Italie.

A propos de Resta Italia
Resta Italia est un acteur dynamique et récent dans le secteur du transport en Italie. Il partage le même ADN qu’H2P : son capital social est composé exclusivement de transporteurs routiers italiens, avec une participa,on de la holding H2P. Avec une équipe composée d’experts locaux du secteur, Resta Italia allie une connaissance approfondie du marché italien à des technologies de pointe pour optimiser les opérations de transport. En tant que partenaire exclusif de B2P pour la commercialisation de la bourse de fret en Italie, Resta Italia s’engage à offrir des services de qualité qui répondent aux besoins spécifiques des entreprises italiennes, renforçant ainsi l’efficacité et la rentabilité du secteur.


Le Parti communiste vauclusien apporte son soutien aux policiers de Cavaillon

La Scène Nationale de la Garance, à Cavaillon, enchaîne les événements. Après le succès du festival ‘C’est pas du luxe’, la dernière création du chorégraphe britanique Hofesh Shechter affiche complet pour les trois représentations.

La création du chorégraphe israélien Hofesh Shechter a été prise d’assaut au point d’ajouter encore une séance le mercredi 9 octobre. Avec From England with Love, Hofesh Shechter rend hommage à son pays d’adoption, l’Angleterre, dans une chorégraphie incisive et rythmée, où se mêlent les identités complexes du territoire et de ses traditions. 

La Compagnie Shechter II va nous révéler une autre face de l’Angleterre

Dans cette dernière création, il faut s’attendre à une danse décomplexée, où la jeunesse, la vitalité et la finesse des jeunes danseurs révèlent les contradictions d’un pays à la réputation lisse et polie.

Mardi 8 octobre à 20h. Mercredi 9 octobre à 14h et 19h. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


Le Parti communiste vauclusien apporte son soutien aux policiers de Cavaillon

Déjà célèbre pour ses melons, Cavaillon est en passe de devenir, pour le Sud-Est de la France, une importante place de marché dans le commerce et la distribution de produits alimentaires. Aux côtés des acteurs historiques et des quelques 200 PME de la filière, des entreprises de dimension nationale s’installent aujourd’hui dans la cité cavare. Rencontre avec Gérard Daudet, artisan de ce développement.

« C’est prenant, mais c’est vivifiant », Gérard Daudet savoure aujourd’hui les premiers résultats des décisions qu’il a engagé, depuis plusieurs années, en matière de développement économique. En tête de chapitre de ses projets figure la ZAC des hauts-Banquets dont les premières esquisses remontent maintenant à 2016. Le constat était simple l’agglomération ne dispose pas de friches industrielles ou de réserves foncières pour accueillir de nouvelles entreprises. Il fallait donc faire l’acquisition de terrains pour permettre ces développements. Le choix s’est porté sur des anciennes terres agricoles, laissées à l’abandon depuis plus de 20 ans, situées au sud de la ville en direction de Cheval-Blanc. 45 hectares qui permettront d’accueillir une dizaine d’entreprises et de créer plus d’un millier d’emplois nets (hors transfert). Une aubaine pour un territoire dont le taux de chômage moyen est de deux points supérieur à la moyenne nationale (11 contre 9 %). C’est aussi pour les agglomérations un moyen de faire face au désengagement financier de l’État.

« Face au recul de l’État nous devons créer nos propres richesses »

Gérard Daudet

Mais avant la mise en œuvre de cette zone, Il fallait d’abord la sécuriser en construisant une digue de près de 3 km pour contenir des éventuelles crues de la Durance. Cette digue a également permis de protéger les 7 000 habitants vivants à proximité. Ensuite, il a fallu satisfaire aux nombreuses contraintes techniques et environnementales liées à l’aménagement de ce type de terrain. Le coût total de ce projet pour les collectivités, qui l’ont financé, est de 30 millions d’euros HT (digue comprise).

« Aujourd’hui, on affiche presque complet »

Gérard Daudet

« Aujourd’hui, on affiche presque complet » affirme fièrement Gérard Daudet. Les 15 lots disponibles ont presque tous trouvé preneur. Et c’est le Réseau Le Saint, spécialisé dans la distribution de produits alimentaires frais, qui s’y est installé le premier. Cette entreprise familiale, crée il y a 65 ans en Bretagne est présente un peu partout en France. Elle réalise un CA de 800 M€. En avril dernier Le Saint a racheté VERPRIM, un grossiste en fruits et légumes installé à Verquières (Bouches-du-Rhône). VERPRIM c’est d’ailleurs ce nom qu’a été choisi pour la plateforme cavaillonnaise. L’entreprise emploie aujourd’hui 35 personnes et une centaine à terme.

Face à la demande Il a fallu mettre en place des critères

« Depuis le lancement de cette ZAC nous avons reçu plus de 200 demandes d’entreprises et nous avons discuté avec 70 d’entre eux » précise Gérard Daudet. La localisation de cette ZAC explique pour part importante son succès. Située à toute proximité de l’autoroute A 7, Marseille est à 1 heure, Montpellier à 2 heures et Lyon à 3 heures. Un emplacement idéal.

Face à la demande Il a fallu mettre en place des critères pour sélectionner les entreprises. D’emblée l’idée que les futurs occupants devaient être dans une démarche environnementale s’est imposée. Ensuite « je souhaitais qu’elles offrent le meilleur ratio surface occupée nombre d’emplois créés » précise Gérard Daudet. Les entreprises de la filière agroalimentaire se sont montrées les premières intéressées. La vocation agricole du territoire n’y est sans doute pas étrangère.

Ainsi après Le Saint, c’est l’entreprise Terravita (fabricant d’huiles essentielles et de compléments alimentaires) qui va y regrouper ses établissements d’Aix-en-Provence et de l’Iles-sur-la-Sorgue. Le site devrait être opérationnel pour septembre 2025. Au total c’est également une centaine d’emplois qui seront concernés au terme des 3 phases de développement du projet.

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STEF, le leader européen du transport frigorifique s’y implantera également à partir de 2025 avec à terme 20 000 m2 d’entrepôts et de bureaux. 200 emplois seront créés. A noter que le site actuel situé à proximité du MIN sera conservé.

Si les provençaux aiment les choux fleurs bretons, ces derniers sauront sans aucun doute apprécier les melons de Cavaillon

Autre breton autre projet. La coopérative Even présente dans la production, la transformation et la distribution de produits frais (pour part importante dans le lait) a également signé pour s’implanter aux Hauts-Banquets. Les travaux devraient débuter en octobre prochain pour une mise en fonction prévue pour 2026. Il s’agit là de la construction d’un bâtiment de 17 500 m2 et la création de 200 emplois.

Et cela ne s’arrête pas là puisque sont également attendus dans cette ZAC, Kookabarra, Provence Primeurs ou Aroma-zone.

C’est tout un éco système autour de l’agroalimentaire qui est en train de se constituer. C’est aussi autant d’opportunités pour les producteurs locaux de trouver de nouveaux débouchés pour leurs productions. Si les provençaux aiment les choux fleurs bretons, ces derniers sauront sans aucun doute apprécier les melons de Cavaillon… Comme on dit chez nombre de ces distributeurs les camions ne doivent jamais rouler à vide !

©DB

Le Parti communiste vauclusien apporte son soutien aux policiers de Cavaillon

En juin dernier nous nous faisions l’écho d’une initiative permettant à une des artères de la ville de Cavaillon, presque moribonde, de retrouver son lustre d’antan. Il s’agissait de permettre à des commerces plutôt orientés autour de l’art ou des métiers artistiques de pouvoir s’installer pour quelques mois contre un loyer symbolique. 4 mois plus tard qu’en est-il ?

Petit retour en arrière. Pour tenter de redonner vie à cette rue piétonne du cœur de ville, deux cavaillonnaises, Sonia Jarry (pâtissière et chocolatière) et Monique Ikrelef (artiste peintre) proposent au maire, Gérard Daudet, que les 13 boutiques dont la ville a récemment fait l’acquisition soient mis à disposition d’artistes, le temps d’un été. Une opportunité unique pour ces créateurs d’avoir pignon sur rue et de redonner à cette artère attrait et fréquentation. Rappelons que la démarche a été initiée il y a plus d’un an par deux parisiens Thanh et Pascal Le Luong, qui ont fait le pari fou d’installer dans cette rue déserte une grande galerie d’art.

L’idée des deux cavaillonnaises trouva rapidement un avis favorable du côté de l’équipe municipale. Et le 7 juin 2024, la rue, rebaptisée pour l’occasion « passage des arts », était inaugurée. Une dizaine de boutiques avaient rouvert leur rideau. Un premier succès…

Ce projet fait la démonstration que les municipalités ont un rôle à jouer dans le développement économique

4 mois plus tard, c’est l’heure du bilan. Et il est positif. Presque tous ces nouveaux commerçants souhaitent poursuivre et pérenniser leur implantation confie Gérard Daudet. « Nous sommes en train de réfléchir avec eux à un moyen de les accompagner avec une montée en charge progressive des loyers » poursuit-il. Il fait la démonstration que les municipalités ont un rôle à jouer dans le développement économique et qu’on ne peut pas uniquement s’en remettre aux lois du marché. Reste à trouver le bon équilibre. A Cavaillon, la ville est déjà propriétaire 13 boutiques et l’EPF PACA (Établissement Public Foncier) en possède 14. L’autre enseignement de cette histoire est que l’art est plus forte que les kebabs, et ça c’est une autre bonne raison de se réjouir.


Le Parti communiste vauclusien apporte son soutien aux policiers de Cavaillon

L’entreprise cavaillonnaise Kookabarra, fabricant de jus de fruits frais, innove et élargit sa gamme de jus et smoothies en se lançant dans les fruits à noyaux. Mangue, cerise, prune… Il y en a pour tous les goûts !

Née en 2006, l’entreprise Kookabarra, implantée à Cavaillon, est spécialisée dans la fabrication de jus frais à base de fruits et légumes provenant d’exploitations majoritairement locales. Forte de plus de 30 références, l’entreprise vauclusienne élargit encore sa gamme de jus et smoothies avec les fruits à noyaux. Une nouveauté qui vient répondre à une demande croissante de la part des clients, notamment les professionnels.

Pour étoffer sa gamme, Kookabarra a dû faire l’acquisition de machines professionnelles de dénoyautage, ce qui représente un investissement de 25 000€. Ainsi, les clients pourront désormais s’approvisionner en jus et purées de pêches et abricots récoltés en Ardèche, de cerises récoltées à seulement 30 km de la fabrique, ou encore de mangues. Cette gamme est destinée aux professionnels du secteur CHR (Café-Hôtellerie-Restauration), qui représente 97% de la clientèle de Kookabarra.

Parmi les nouvelles recettes, on trouve le smoothie ‘Fruits du verger’ composé de pommes, d’abricots et de pêches jaunes et blanches. De quoi faire le plein de vitamines. Les clients pourront également découvrir un jus de cerises 100% Provence et 100% gourmandise.


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Ça fait 4 ans que la cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon est en travaux. Après la restauration de ses extérieurs, l’intérieur fait l’objet, depuis deux ans d’une remise en état complète. Avant sa réouverture prévue pour décembre prochain, nous avons pu découvrir en avant-première les résultats de cette restauration hors normes.

De gauche à droite lors de la visite du chantier de la cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon
Jean-Marie Redaelli, curé de la paroisse de Cavaillon et Cheval-Blanc ; Jean-Phillipe Rivet, adjoint au maire, Eric Derive, membre du conseil municipal ; Nadia Naudeix, responsable du service du patrimoine  ; Roland Carlier, membre du conseil municipal
; Élisabeth Amoros, adjointe au maire et vice-présidente culture du Conseil départemental de Vaucluse et Martine Décher, conseillère municipale

La cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon était en mauvais état et sa structure même était menacée. Tous les spécialistes s’accordaient à dire que le bâtiment était malade. Au-delà de l’intérêt historique ou religieux que représente cet édifice, il constitue pour Cavaillon un atout touristique de premier plan. C’est le sens de la démarche de Gérard Daudet, maire de la ville, qui en a souhaité sa rénovation. Cette cathédrale présente, en effet, un certain nombre de particularités qui en font un édifice unique et original. Datant pour sa partie la plus ancienne du 12ème siècle, la cathédrale de Cavaillon s’est beaucoup transformée au cours des siècles avec notamment la création de chapelles latérales construites entre ses contreforts. Ces ajouts ont malheureusement fragilisés le bâtiment. Au 19ème siècle, l’abbé Joseph-Sébastien-Ferdinand Terris (curé-doyen de Cavaillon), a fait procéder à d’importants travaux de consolidation et de décoration qui ont beaucoup modifié la structure et la décoration de l’édifice.

Les trésors de cette cathédrale sont nombreux et méritent vraiment le détour
Selon la volonté de l’abbé Terris, les murs ont été peints à la façon des décors baroques des églises italiennes, par des artistes locaux. Cette décoration murale riche et particulièrement colorée tranche singulièrement avec l’extérieur de facture sobre et plutôt dépouillé. C’est une des particularités de cette cathédrale catholique romaine. Sobriété à l’extérieur et explosion de motifs et de couleurs à l’intérieur. A noter que la rénovation intégrera un nouvel éclairage intérieur qui mettra d’avantage en lumière ses décors. Cette cathédrale est également dotée – fait assez rare- d’une coupole et d’un impressionnant retable fait de bois doré à la feuille d’or dans le plus pur style baroque. Il est orné de 5 grands tableaux bibliques que l’on doit au peintre Nicolas Mignard. Cette cathédrale est également remarquable pour ses sculptures en bois doré qui sont l’œuvre d’artistes cavaillonnais : Barthélemy Grangier, sculpteur et Jacques Perrin, menuisier. Ils ont également fait l’objet d’une restauration minutieuse. Comme le précise Nadia Naudeix responsable du service du patrimoine de la ville de Cavaillon il ne s’agit pas de faire du neuf avec du vieux, « on remet en état en conservant au maximum l’existant ». « Et tout ce qui est effectué est réversible ». Les trésors de cette cathédrale, classée au registre des monuments historiques dés 1840, sont nombreux et méritent vraiment le détour, comme on dit dans les meilleurs guides de voyage.

Les travaux de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Le projet de rénovation de l’édifice pu bénéficier du plan cathédrale de la région PACA associant également l’État et la ville de Cavaillon. D’un montant de l’ordre de 10 M€ les travaux sont financés à hauteur de 40 % par l’État et la Région, la ville apportant les 20 % restant. La maitrise d’ouvrage de ce chantier est assurée par le service du patrimoine de la ville de Cavaillon dirigée par Nadia Naudeix. Une vingtaine d’entreprises interviennent sur ce chantier hors norme.

Vidéo sur les débuts de la restauration


Le Parti communiste vauclusien apporte son soutien aux policiers de Cavaillon

Dans le Vaucluse, plus de 40 % de la surface du département est constituée de massifs forestiers. Une richesse et un patrimoine qui nécessitent la plus grande attention et en particulier en matière de lutte contre les incendies. Une mission qui mobilise bien plus que les sapeurs-pompiers. Ils sont des milliers (professionnels et bénévoles), au sein de différentes structures à être engagées dans ce combat. Une armée de l’ombre dont on ne soupçonne peu l’ampleur et l’organisation…

Protéger des risques d’incendie les 150 000 hectares des 11 massifs du Vaucluse n’est pas une mince affaire. C’est une mission qui mobilise de nombreux intervenants : Préfecture, Région, Département, Communes, Comité Communal des Feux de Forêt (CCFF), Direction Départementale des Territoires (DDT), Office National des Forêts (ONF) et bien sûr le SDIS (Service Départemental d’Incendies et de Secours) avec ses 500 pompiers professionnels. S’ajoute à cela 2 500 bénévoles, que ce soit du côté des sapeurs-pompiers ou des patrouilles et vigiles des CCFF. Bref, il y a du monde sur le pont. Le fonctionnement de cette machine bien huilée est placé sous l’autorité du préfet et la responsabilité opérationnelle revient au SDIS 84 dont la chaîne de commandement est pilotée par le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. Pour en comprendre le fonctionnement de cette organisation tout à fait unique il faut en suivre le calendrier des opérations.

Le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours) est l’organe de coordination de l’activité opérationnelle des services d’incendie et de secours du département de Vaucluse ©SDIS84

Des documents de référence
Le point de départ c’est le plan départemental de la protection contre les incendies. Véritable bible, ce document se veut exhaustif. Il détaille toutes les caractéristiques des massifs et définit le cadre à toutes les actions à mettre en œuvre sur une décennie.
Chaque année, au printemps, les 48 casernes du département vérifient l’état des 600 km de pistes DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) et des 225 citernes réparties un peu partout dans les massifs. Ce travail fait l’objet de rapports détaillés qui servent ensuite à l’établissement d’ordres opérationnels définissant l’organisation des moyens et des actions. Le qui fait quoi en quelque sorte.
Cette période du printemps correspond également à celle où tous les sapeurs-pompiers (professionnels et volontaires) entrent en formation. Tous les acteurs intervenant dans la lutte contre les incendies sont mobilisés pour des mises en situation sur le terrain. A la mi-juin tous les divisions sont prêtes. Et c’est le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendies et de Secours) qui pilote le tout. Pour le département de Vaucluse il est implanté à Avignon. Les médecins du SAMU répondant aux appels du 15 y sont également installés permettant une meilleure coordination de l’ensemble des moyens de secours.

Débrousaillement de Yann ROBINAULT Chef d’équipe APFM (Auxiliaires de la Protection de la Forêt) – ONF ©SDIS84

Un syndicat mixte qui gère l’entretien des massifs
Les équipements de prévention et de lutte contre les incendies des 150 000 hectares de forêt du département sont gérés par un syndicat mixte (SMDVF) qui réunit le département et 142 communes du Vaucluse. Ce syndicat mixte a pour mission l’entretien de l’ensemble des voies DFCI et des citernes réparties sur les différents massifs. Ses travaux sont conduits sous l’expertise des ingénieurs et techniciens de la Direction Départementale des Territoires de Vaucluse. Ces fonctionnaires territoriaux sont également Intégrés à la chaîne de commandement de la lutte contre les incendies. Leurs connaissances du terrain et leurs expertises techniques sont précieuses. Ce sont eux d’ailleurs qui établissent le plan départemental de protection des massifs. Ce service est piloté par Jean-Noël Barbe, diplômé de l’école forestière des Barres.

Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. ©SDIS84

« On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention »
Chaque jour pendant l’été, le COZ Sud-Est (Centre Opérationnel de Zone) établit un bulletin météo détaillé qui prend également en compte des données comme l’état des sols ou de la végétation. Ces relevés déterminent 6 niveaux de risques et permettent de calibrer les moyens de prévention à mettre en œuvre sur chacune des 8 zones du département. Ces 8 zones correspondent à un découpage territorial spécifique bénéficiant d’une dénomination et d’une géolocalisation propres aux services de secours. « On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention » précise le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand.
Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. Le SDIS 84 est doté de 88 de ces camions citernes de 4 000 litres. On en croise souvent aux abords des massifs. Dans les zones à risque moins élevé ce sont les Comités Communaux des Feux de Forêt (CCFF) qui sont sollicités avec des vigiles placés sur des points hauts, des patrouilles en VTT, à cheval ou en 4X4. Les véhicules 4X4 sont équipés de citernes de 600 litres capables d’arrêter les feux naissants. Les patrouilles de l’ONF, appelées APFM (Agents de Protection de la Forêt Méditerranée), viennent complétées le dispositif. Elles sont au nombre de 6 pour le département.

©SDIS84

« Prendre le feu dans l’œuf »
Tous ces unités de terrain ont pour mission de surveiller, de prévenir et d’intervenir. Grâce à leurs connaissances fines des massifs ces patrouilles servent également de guide aux moyens d’intervention plus lourds. La mission première de toutes ces équipes est de « prendre le feu dans l’œuf ». « C’est la priorité absolue » précise Philippe Chaussinand Lieutenant-colonel. Quitte parfois à enlever des moyens sur un feu important pour en circonscrire un naissant.
Outre les moyens des patrouilles de l’ONF et des CCFF, et des moyens d’intervention au sol du SDIS, le département dispose pendant l’été du soutien d’un hélicoptère capable de larguer 1000 litres d’eau. Il est basé au Thor. L’hélicoptère permet d’intervenir en quelques minutes et d’accéder à des zones où les camions et les hommes ne peuvent aller. Ainsi, début septembre 2024, il est intervenu à deux reprises, à Cheval-Blanc sur le massif du Petit Lubéron et à Mondragon éteignant très rapidement des feux naissant. Sur Mondragon c’est 80 hectares de forêt qui ont ainsi été préservés.

« Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image »
Dans la lutte contre les incendies la collecte et le traitement des informations sont essentielles. Surtout s’il s’agit d’appels provenant du public. Localisation, origine et importance du feu sont des données indispensables et précieuses. « Les pompiers sont continuellement entre zone de connaissance et zone de doute » confie le capitaine Serge Perrot. Ce dernier a supervisé l’installation en 2024 de 4 caméras qui permettent de « lever des doutes ». En effet, ces caméras haute résolution et à fort pouvoir grossissant ne sont pas des moyens de détection. Ils servent à confirmer ou infirmer les informations reçues au CODIS. « Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image » aime à dire Serge Perrot. « Mais rien ne remplacera l’œil humain » s’empresse-t-il d’ajouter.

Intervention d’une patrouille ©SDIS84

Au terme de cet été 2024, le bilan dressé par Pierre Augier, commandant adjoint chef de groupement opérations, est plutôt positif. Avec 13 départs les feux de forêt ont été moins nombreux qu’en 2023 et n’ont détruit que 4 hectares. Par contre avec 460 départs les feux de broussailles sont en augmentation de 30 % et ont détruits 20 hectares. (Bilan arrêté au 05.09.24).
88% des feux sont d’origine humaine et dans la plus part des cas ils sont accidentels rappelle le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. « Les gens font aujourd’hui d’avantage attention » conclut-il.

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