Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
L’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) rouvre son centre aquatique intercommunal, situé à Cavaillon, demain, le samedi 11 juin, et ce jusqu’au 4 septembre prochain. Si certains espaces du centre avaient été fermés ces deux dernière années, ils seront de nouveau accessibles cette saison.
Après deux années difficiles et contraignantes dues à la crise du Covid-19, le centre aquatique intercommunal peut ouvrir complètement ses portes, et tous ses équipements peuvent de nouveau accueillir le public. Ainsi, après deux ans de fermeture, la bibliothèque de plein air et l’espace buvette et petite restauration sont de nouveau accessibles.
Les activités sportives, elles aussi, font leur grand retour. Il sera donc possible d’assister à un cours d’aquagym le mercredi soir et un cours d’aquafitness le samedi matin. La séance coûtera 5€ aux habitants de la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse et 6€ aux personnes extérieures à celle-ci. L’inscription se fait par téléphone au 04 90 71 00 08 ou directement à l’accueil.
Les différents équipements du centre
Situé dans l’allée des Félibres à Cavaillon, le centre aquatique, qui a accueilli 15 000 visiteurs entre les mois de juin et septembre en 2021 malgré les contraintes sanitaires, disposent de nombreux équipements et espaces qui viennent de faire l’objet d’un entretien pour garantir le meilleur accueil possible dès demain. Les visiteurs auront donc accès à :
Un bassin de natation de 25 mètres par 12 mètres doté d’une fosse à plonger.
Un bassin d’apprentissage d’une surface de 300 m².
Une pataugeoire pour les plus petits.
Un parc ombragé de près de 2 hectares composé d’une aire de jeux pour enfant, d’une aire de fitness et équipé de tables de pique-nique, d’un filet de volley et de tables de ping-pong.
Une bibliothèque de plein air, qui ne sera accessible qu’à partir du samedi 2 juillet, et sera ouverte du mardi au samedi de 13h00 à 17h00.
Un espace buvette et petite restauration.
Les nouveautés de la saison
Pour marquer ce retour à la normale après deux années de crise sanitaire, le centre va proposer deux nouvelles activités à découvrir. Premièrement, le club Les Octopus du Luberon animera les deux séances gratuites de découverte de la plongée sous-marine les dimanches 10 juillet et 7 août de 10h30 à 14h30. Les personnes de moins de 18 ans devront se munir d’une autorisation parentale pour pouvoir y participer.
Deuxièmement, les visiteurs pourront découvrir gratuitement la nage sirène et triton avec Ina, maître-nageur sauveteur de l’agglomération, lors de deux séances les mercredis 27 juillet et 31 août de 10h30 à 12h30. Pour participer à cette activité dont le matériel sera fourni, il sera indispensable de savoir nager.
Horaires d’ouverture
Du samedi 11 juin au vendredi 1er juillet : ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 11h30 à 13h30 et de 17h00 à 19h30, et les mercredi, samedi, dimanche de 11h30 à 17h30 et de 18h00 à 19h30.
Du samedi 2 juillet au dimanche 4 septembre : ouvert les mardi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche de 10h30 à 17h30 et de 18h00 à 20h00, et le mercredi de 10h30 à 18h30. Fermé le lundi. Ouvert le 14 juillet.
Tarifs
L’entrée pour les adultes du territoire LMV entre 15 et 64 ans est de 3€ (2€ pour les créneaux du soir). Un adulte extérieur au territoire devra payer 5€
L’entrée pour les jeunes du territoire entre 4 et 14 ans est à 2€. Ceux en dehors du territoire devront débourser 3€.
L’entrée est gratuite pour les enfants de l’agglomération de moins de 4 ans et les personnes de plus de 65 ans. L’entrée pour les enfants extérieurs à l’agglomération est à 2€, et les personnes de plus de 65 ans extérieures au territoire devra payer 3€.
Des systèmes d’abonnement sont également possibles, pour les découvrir, il suffit de se rendre sur place.
Pour plus d’informations, notamment celles concernant les consignes d’hygiène et de sécurité, veuillez consulter le site internet du centre aquatique.
V.A.
Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
Les visiteurs pourront se balader librement entre les allées de ce marché XXL, mais aussi profiter de diverses animations. Le Café Shop et le restaurant La Cuisine du Marché seront présents sur place. Les visiteurs pourront également déguster les fruits de la Confrérie de la fraise de Carpentras. Le syndicat des maîtres melonniers de Cavaillon et le Moulin à huile du Vieux Château seront également présents. La Chambre d’agriculture et de l’association Bienvenue à la Ferme, quant à eux, tiendront le bar à jus.
Pour la seconde édition de ce marché des producteurs XXL, une grande tombola sera organisée avec à la clé un panier fraîcheur garni avec des produits du marché offerts par les producteurs présents.
Jeudi 2 juin. De 16h30 à 18h30. Place du Clos. Cavaillon
V.A.
Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
Ainsi, à partir du mardi 7 juin prochain, les équipes de la CPAM de Cavaillon pourront recevoir le public sur rendez-vous uniquement du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30. Il est possible de prendre rendez-vous depuis son compte Ameli ou en appelant le 3646.
V.A.
Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
Après une première opération de requalification du quartier du Docteur Ayme achevée en 2016, la commune de Cavaillon vient d’obtenir le feu vert pour la restructuration complète des quartiers du Docteur Ayme et de Saint-Martin. Menée en partenariat avec l’Anru (Agence nationale de la rénovation urbaine) entre 2010 et 2016 une première phase a permis la démolition de la tour G et ses 56 logements ainsi que la réhabilitation de 319 logements répartis entre Vallis Habitat et Grand Delta Habitat, les deux principaux bailleurs sociaux de la commune. Dans le même temps, une nouvelle résidence située avenue Jacques Brel a été construite et les espaces publics ont été requalifiés. Ensuite, la municipalité a souhaité engager une seconde phase de rénovation élargie, toujours avec l’appui de l’Etat, la Région Sud, le Conseil départemental de Vaucluse et l’implication des bailleurs sociaux. Pour cela, la Ville a déposé un nouveau projet auprès de l’Anru pour obtenir des financements exceptionnels en vue de démolitions supplémentaires.
Mettre fin à la gangrène des trafics de stupéfiants « Initialement, ce nouveau chantier concernait 770 réhabilitations de logements, qui ont d’ailleurs démarré au Docteur Ayme depuis le début de l’année, et 145 démolitions (96 pour Saint-Martin, 49 pour Docteur Ayme), explique Gérard Daudet, maire de Cavaillon. Toutefois, à la fin de l’été 2021, au vu des violences urbaines survenues au Docteur Ayme, j’ai sollicité Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, et l’Anru pour revoir le projet. En effet, outre des moyens policiers et une action judiciaire renforcés pour mettre un terme à la gangrène que constitue le trafic de stupéfiants, je considère que seule une restructuration en profondeur du quartier du Docteur Ayme pourra durablement ramener des conditions de vie apaisées. » Des arguments entendus par le comité national de l’Anru qui a accordé les financements nécessaires pour la réalisation de cette opération de grande ampleur. Au total, ce ne sont donc plus 49 logements qui seront démolis au Docteur Ayme mais 210 et 306 en incluant Saint-Martin.
Renforcement des équipements de proximité « La Ville de Cavaillon accompagnera chaque famille dans un relogement conforme à ses besoins, insiste le maire de la cité cavare. Nous avons également obtenu des financements supplémentaires pour que les réhabilitations à venir soient réalisées avec un haut niveau d’exigence environnementale (Bâtiments basse consommation). Les voiries et les espaces publics seront reconfigurés, sécurisés et embellis par la commune. Par ailleurs, j’ai acté l’implantation forte de services publics en cœur de quartier. Cet engagement a sans nul doute contribué à convaincre l’Anru du bienfondé du dossier de Cavaillon. Cela concernera notamment la construction de nouveaux locaux pour le centre social, France Services et le Point Justice, d’un nouvel accueil pour les jeunes, d’une salle multi-activités, d’une halte-garderie par l’agglomération et d’un nouveau plateau sportif. »
Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
C’est à l’école de la construction des infrastructures, des réseaux et des nouvelles technologies –Ecir– à Mallemort en Provence qu’avaient lieu les Coulisses du BTP en matinée pour se poursuivre à Cavaillon, sur le chantier de l’aménagement de la Zac des Hauts banquets sur 45 hectares, initié par Luberon Monts de Vaucluse et dédié à la naturalité. Objectif ? Faire connaitre les métiers du bâtiment et des travaux publics pour assurer la relève. « Nous devons constituer une armée capable répondre au défi d’un pays bien équipé » a relevé Christian Pons, le président de la Fédé BTP 84. 127 jeunes collégiens, lycéens, accompagnants et personnes en réinsertion ont répondu à l’invitation.
Chaque année la Fédération du Bâtiment et des travaux publics de Vaucluse organise ‘les coulisses du BTP’ des portes ouvertes sur des chantiers, ateliers et Centres de formation pour séduire les jeunes à partir de 16 ans ainsi que des hommes et femmes en reconversion ou insertion. Une façon de découvrir concrètement des formations du CAP au diplôme d’ingénieur et surtout des métiers porteurs. Durant cette journée les professionnels de ces métiers très peu connus du grand public ont partagé leur expérience, révélé des techniques de construction, les perspectives de carrières, les adresses utiles et peut-être suscité de futures vocations. Des jeunes des collèges Joseph Roumanille et Anselme Mathieu d’Avignon, du lycée du Domaine d’Eguilles de Vedène et la Mission locale jeunes du Grand Avignon avaient répondu présents.
Cyril Borvo, directeur de l’ECIR apprentissage Les jeunes et enseignants ont été accueillis par Cyril Borvo, directeur de l’Ecir apprentissage et de son équipe. Les collégiens ont découvert des ateliers, simulateurs de conduite et assisté à la démonstration d’engins de chantier.
«L’ECIR –Ecole de la construction des infrastructures et réseaux– accompagne les jeunes du CAP au diplôme d’ingénieur. Actuellement 370 apprentis sont accueillis à l’école de la Construction, des Infrastructures et des Réseaux en CAP, Bac pro, BTS, licence, et diplôme d’ingénieur avec un taux de réussite de 92% en 2021, toutes strates confondues. Nous accueillons une majorité de garçons et trop peu de filles, c’est la raison pour laquelle nous développons notre visibilité sur les réseaux sociaux, notamment en réalisant chaque mois un portrait de jeune-fille dans son environnement professionnel où elle explique son métier, les enjeux, et s’étend sur l’accessibilité des métiers qui ne sont pas réservés qu’aux garçons. Les jeunes-filles se dirigent plutôt vers des postes d’encadrement en BTS, licence et école d’ingénieur. Nous voyons aussi arriver, même si c’est de l’ordre de l’épiphénomène, une ou deux jeunes-filles sur les CAP conducteurs d’engins, constructeurs de route qui poursuivent ensuite leurs études en Bac pro.»
Les élèves qui viennent nous voir ? «Ils le font le plus souvent parce qu’ils veulent quitter le système éducatif traditionnel et sont à la recherche d’une solution de formation de courte durée qui les mène vers un emploi durable, explique le directeur de l’établissement d’apprentissage. Le fait d’être confrontés, pendant leur période d’apprentissage aux réalités du monde professionnel, d’avoir un petit pouvoir d’achat à gérer -via leur salaire d’apprenti- leur ouvre les yeux sur le monde du travail. Cela les enjoint également à continuer à progresser. Ils me disent : Je voulais arrêter mais je continuerai bien sur un bac pro, pensez-vous que j’en aie les capacités ? La force de l’apprentissage ? C’est de créer un chemin vers la poursuite des études. C’est ainsi que 40% des élèves s’inscrivent dans cette poursuite. »
Tous les métiers des travaux publics « Ici nous dispensons les enseignements uniquement sur les métiers des travaux publics détaille Cyril Borvo ; CAP conducteur d’engins, ce qui est l’ancrage historique de l’école, constructeur de routes : pour apprendre à poser des bordures, créer des trottoirs, des voiries en milieu urbain ou sur des grands axes routiers, des CAP constructeur en canalisations : eau, gaz, électricité, fibre optique en souterrain ou aérien. Ensuite nous proposons des diplômes d’encadrement comme chef d’équipes avec un bac pro ; un BTS pour être chef de chantier, licence ou ingénieur pour devenir conducteur de travaux. Le CAP se développe sur deux ans, le bac Pro également –car les jeunes arrivent directement en 1re puisqu’ils sont détenteurs du CAP, le BTS s’enseigne en deux ans, la licence sur une année, le diplôme d’ingénieur 3 années après bac+2. Ainsi l’école forme du CAP au Bac +5. »
Historique Le CFA –Centre de formation des apprentis- a été créé en 1999 et les nouveaux locaux de l’école en 2016. «Nous sommes une association dirigée par son Conseil d’administration composé d’entrepreneurs de la Fédération Nationale des Travaux publics avec des représentants de la CCI d’Arles, de Marseille et la Mairie de Mallemort. « Nous sommes en prise directe avec notre profession afin d’orienter notre portefeuille des formations vers les métiers et compétences en tension, dont les entrepreneurs ont besoin. La profession manque de main d’œuvre notamment à l’échelle des techniciens opérationnels et des conducteurs de travaux, également, nous manquons cruellement de mécaniciens d’engins de travaux publics.»
La formation «La formation est essentielle à nos métiers car nous travaillons sur le court terme et les entreprises ont besoin de main d’œuvre qualifiée», assure Christian Pons, président de la fédé BTP 84. « Les gens ont aussi besoin de connaître nos métiers précise Daniel Léonard président de la banche Travaux publics. L’image qu’ont les gens du TP n’est pas exacte, j’en veux pour preuve les établissements dernier cri –comme l’Ecir à Mallemort- qui les reçoivent, tout comme nos entreprises à partir de 16 ans. Le challenge ? Leur faire découvrir l’étendue de nos métiers. Pour cela il nous faut entrer en contact et faire découvrir nos métiers aux personnes spécialisées en orientation scolaire. Les jeunes qui s’inscrivent pour un CAP pourront tout à fait continuer leurs études pour accéder au Bac pro, au BTS, à la Licence puis au diplôme d’ingénieur sachant que toutes ces études sont accessibles en alternance. Les jeunes sont également heureux d’être rémunérés.»
Compétences et savoir-être professionnels «L’apprentissage intervient sur le savoir être professionnel, remarque Lionel Nègre, adjoint à la jeunesse et à l’insertion professionnelle de la mairie de Cavaillon, proviseur de l’Éducation nationale –anciennement au collège Paul Gauthier à Cavaillon et désormais pour les centres pénitentiaires Paca-Corse. Plus tôt les jeunes s’insèrent dans l’entreprise, plus tôt ils en acquièrent les codes. Je fais un aparté également pour vous dire que l’Éducation nationale est très présente dans les établissements pénitentiaires avec 220 professeurs-intervenants pour l’Académie d’Aix-Marseille, Nice et Corse. Les mineurs et majeurs en détention peuvent présenter des CAP et Bac Pro en formation à distance. Les diplômes sont passés en prison. Un écart de la vie peut faire qu’on en rattrape certains, qu’ils se réinsèrent, qu’ils raccrochent l’école. Nous estimons que notre travail d’accompagnement permet la réinsertion de 25% des personnes candidates à l’obtention d’un diplôme. Nous proposons, chaque année, des formations combinées avec la Région Sud également présente dans toutes les prisons du territoire.»
Agir vite «Intégrer un enfant dans nos métiers se fait à partir de 16 ans, passés 18, 20 ans c’est trop tard, détaille Daniel Léonard vice président de la Fédé BTP, d’où l’importance du travail d’orientation en fin de collège avec les CIO (Conseiller en centre d’orientation et d’information). » «Nous avons invité les conseillers d’orientation à nos journées portes ouvertes mais ils n’ont pas répondu à notre demande, regrette Cyril Borvo. Ces invitations n’ont pas généré de mouvements ni de dynamique. Ce qui fonctionne ? L’entrée en contact directe avec les établissements et les équipes enseignantes.»
Un niveau de technicité en augmentation «Il nous reste du chemin à parcourir pour ré-intéresser les jeunes, explique Christian Pons, c’est la raison pour laquelle nos fédérations ont initié des campagnes publicitaires nationales. Nous aurons besoin de recruter des centaines de milliers de personnes avec un niveau de technicité augmenté, notamment avec le renouvellement de générations puisque les papy-boomers partent maintenant à la retraite (nés entre 1946 et 1964 pour des départs à la retraite entre 2006 et 2025) et représentent, dans l’entreprise, un pourcentage élevé.»
L’évolution des métiers «Les métiers du BTP participent à l’ascenseur social ce qui n’est pas le cas ailleurs, remarque Emmanuel Méli secrétaire-général de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, comme de partir de zéro et de pouvoir accéder au diplôme d’ingénieur, l’Ecir en est une belle vitrine en terme de technologies car, désormais les engins se conduisent avec un GPS, aidés de drones ou de tablettes numériques. Cette génération millénale est déjà très exercée à ces outils de haut niveau. Ces fortes valeurs ajoutées s’exercent dans l’encadrement tout comme dans l’exécution. Les femmes rentrent dans nos métiers que ce soit dans la partie bureaux d’étude conception, l’encadrement ou la conduite d’engins.» « Si la technicité est récurrente et importante le travail d’équipe reste souverain, ponctue Christian Pons, car il s’agit d’apprendre un métier et donc de mieux percevoir le travail des autres ce qui ouvre d’autres possibilités et incite à évoluer dans le métier. C’est tout le défi de participer à un chantier où l’on joue en équipe.»
Faire évoluer l’image du BTP «J’ai déjà vu des enfants trainer littéralement leurs parents lors des journées portes-ouvertes, se souvient Cyril Borvo, souvent des passionnés de conduite d’engins parce que c’est la partie visible de nos métiers. Lorsque l’on commence à discuter, l’ont sent qu’ils se sont déjà renseignés et qu’ amorcer un dialogue technique est possible. Notre travail ? Détailler les métiers, dérouler les perspectives d’études car ils sont nombreux à poursuivre leur cursus, ce qu’ils n’espéraient peut-être pas au premier abord. Il nous faut aussi expliquer aux jeunes-femmes que ces métiers leur sont accessibles. A la fin des portes ouvertes les parents sont souvent convaincus parce qu’ils ont découvert leur enfant et nos métiers très différemment de ce qu’ils imaginaient. Ils disent : On ne savait pas que c’était cela un CFA ni les travaux publics. » «Également il était important de nommer l’établissement Ecole -Ecole de la construction des infrastructures et réseaux- pour lui donner ses lettres de noblesse et se faire ainsi repérer par les parents, les enseignants et les conseillers d’orientation,» constate Daniel Léonard. «Il est important d’être ancré localement avec une capacité d’hébergement, observe Olivier Prat, responsable des formations à l’Ecir qui accueille des enfants du Vaucluse comme des Bouches-du-Rhône, car nous avons un internat très développé. De plus en plus d’élèves des Alpes-Maritimes et du Var viennent aussi chez nous. Il est important de dire aux jeunes qu’ils participent à des chantiers locaux parfois exceptionnels et travailleront pour d’importantes entreprises. »
Les grands ouvrages d’art «Et puis il y a le fait de participer à l’histoire avec ces magnifiques ouvrages d’art comme le viaduc de Millau qui est le pont le plus haut du monde, » intervient Christian Pons. La conception du pont a été pensée par l’ingénieur Michel Virlojo, l’architecte Norman Foster, dont les recherches scientifiques se sont étendues sur 10 ans pour une construction menée par Eiffage. Le viaduc de Millau est un tracé routier à 4 voies posé sur une structure métallique. Il est soutenu par des supports installés dans le sol et par des câbles fixés sur de hauts pylônes : On parle d’une structure suspendue ou haubanée. Le pont se développe sur 2,5km et atteint une largeur de 32m.La structure du pont forme un arc d’environ 20m et propose 7 plateformes d’observation. Eiffage a garanti le pont sur 120 ans. Il traverse la vallée de la Tarna à 270m au-dessus du sol. Il y a aussi le tunnel sous la manche –tunnel ferroviaire majoritairement sous-marin reliant Folkestone en Angleterre à Peuplingues au nord de la France- grâce à deux tunneliers qui se sont rejoints. « Il y a de l’intelligence, une construction mécanique qui a permis de réalisations hors normes, » admire Christian Pons. Il nous faut une armée si nous voulons équiper le pays correctement avec les défis qui s’ouvrent à nous. Le plus important ? C’est de permettre aux jeunes de se révéler à eux-mêmes, d’exercer leur talent et d’aimer leur travail.»
Le BTP Vaucluse en chiffres Le département de Vaucluse compte 2 300 entreprises employant un salarié ou plus. Le secteur de la construction représente 12% du tissu économique de Vaucluse. 1 200 jeunes sont formés aux métiers de la production en BTP. Le poids de la commande publique est de 66% pour les travaux publics –dont 47% provient des collectivités locales- et de 25% pour le bâtiment.
Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
Le groupe de résidences Senoriales vient d’inaugurer son établissement cavaillonnais en présence de son PDG Benjamin Misery, du maire de la commune et président de la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse Gérard Daudet, et du député de la 2ème circonscription du Vaucluse Jean-Claude Bouchet.
Destiné aux seniors, cet établissement accueille des résidents depuis l’été dernier. « Cette nouvelle réalisation répond aux attentes des seniors autonomes souhaitant conjuguer convivialité et sécurité. Il se confirme être un investissement d’avenir avec une demande locative en forte croissance », a expliqué Benjamin Misery.
La résidence propose cinq T1 de 29 et 31m², cinquante-huit T2 de 37 à 47m² et six T3 allant de 59 à 71m². Les loyers de ces appartements s’élèvent à 517€ par mois pour les plus petits et 946€ par mois pour ceux avec la plus grande superficie.
V.A.
Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
Le réseau Maison & services propose 6 postes en CDI dans son entreprise à Cavaillon. Maison & services est une société spécialisée dans l’entretien de maison et jardin comprenant différentes missions comme le ménage, le repassage ou encore le jardinage. En réponse à la demande croissante de ces prestations, la société, dont le siège est implanté en Mayenne, organise le jeudi 7 avril prochain un job dating.
Pour se faire, l’agence cavaillonnaise ouvrira ses portes à toute personne intéressée et munie d’un CV durant une journée. « Au-delà de l’expérience, nous recherchons du savoir-être chez les candidats : c’est la clé du succès de nos métiers », a déclaré Patrice Deniau, fondateur de Maison & services. Aucun diplôme n’est requis, seulement de la motivation.
Plus d’informations au 04 86 69 60 37 ou par mail à l’adresse mscavaillon@maison-et-services.com
Jeudi 7 avril. De 10h à 15h. 42 Avenue Gabriel Peri. Cavaillon.
V.A.
Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
Cécile Bardin, architecte d’intérieur installée aux Angles et présidente Sud-Est de l’Unaid a organisé une visite des ateliers de la manufacture des cheminées Focus avec une vingtaine de membres du syndicat professionnel. Tous ont également assisté à une formation technique sur les caractéristiques des cheminées Focus et les conseils pour leur implantation et mise en œuvre dans une habitation.
Une vision globale du marché «Le groupe Dominique Imbert regroupe 3 entités, a précisé Tristan Texier, responsable commercial France : Focus, l’enseigne commerciale et les services généraux de l’entreprise ; Caminus la filiale commerciale dévolue à la gestion des magasins de vente directe – à Aix-en-Provence, Nantes, Montpellier, et Serris- intervenant également dans l’installation et la mise en service des cheminées Focus et enfin Théus le premier et seul site de fabrication (chaudronnerie) des modèles situé à Cavaillon. Ces trois entités permettent d’avoir une vision générale du marché ainsi que les retours terrains, ceux des consommateurs, particulièrement lors de lancement de nouveaux produits. Enfin, comme vous l’imaginez bien, Le pic d’activité se fait au creux de l’hiver.»
Paroles d’archi «Focus est un partenaire industriel de l’Unaid (Union nationale des architectes d’intérieur et designers), reprend Cécile Bardin. Pour nous, architectes d’intérieur, la meilleure façon d’aborder un produit, comme cette marque très élitiste de cheminées et d’en parler, est de suivre le processus de conception et de fabrication pour ensuite l’expliquer à nos clients. Lors de cette visite ponctuée, tout d’abord, par la présentation de l’entreprise, la personnalité de son fondateur -aujourd’hui décédé- Dominique Imbert, puis la visite des ateliers, nous assisterons à une formation de DTU (documents techniques unifiés) qui sont essentiels pour la réalisation d’ouvrages dans les règles de l’art.» Autre article évoquant Focus ici.
Cavaillon : réouverture complète du centre aquatique de plein air après deux ans de pandémie
Il était une fois Focus, une entreprise Cavaillonnaise de 53 ans. Le coup de génie de son créateur Dominique Imbert ? Libérer la cheminée du sol et des murs pour proposer un feu comme en lévitation. L’idée, devenue phare depuis, a donné naissance, dès 1968, au Gyrofocus, une cheminée en acier, pivotant à 360° et suspendue au toit. Une première mondiale. On vous raconte tout.
C’est sur l’invitation de Cécile Bardin, architecte d’intérieur installée aux Angles et présidente Sud-Est de l’Unaid –Union nationale des architectes d’intérieurs et designers- que nous nous rendons dans les locaux et ateliers de l’entreprise Focus à Cavaillon accompagnés d’une vingtaine d’architectes du syndicat.
Au programme Au programme ? La présentation de l’entreprise par Tristan Texier, responsable commercial France pour Focus, en passant par l’histoire de son fondateur Dominique Imbert décédé en septembre 2021 à l’âge de 81 ans, la poursuite de son œuvre, le temps et l’argent dévolus à la recherche et au développement pour finir dans les ateliers rugissants où naissent 3 000 cheminées par an.
L’idée de génie d’un autodidacte Au commencement, il était une fois Dominique Imbert. Un grand baroudeur Montpelliérain, fils d’industriels –qui inventèrent les wagons de transport de liquides pour la SNCF- docteur en sociologie, qui, au plus fort de l’hiver 1967, alors qu’il restaure de ses mains une ruine –acquise pour le franc symbolique- à Viols-le-Fort, au pied des Cévennes, est cueilli par la morsure de l’hiver. «Il faisait très froid en 1967 dans ma ruine. Avec des bouts de métal récupérés à droite et à gauche, j’ai fabriqué une forme pour y faire du feu,» avait un jour relevé Dominique Imbert. Vivant dans des conditions spartiates auxquelles ses nombreux voyages l’ont habitué, il imagine un feu au cœur de la maison un brin transcendantal et surtout partageur autour duquel toute la bande de copains pourrait se réunir. Moqué par les professionnels, humble et pugnace c’est tout le monde de la cheminée qu’il révolutionna à tel point que ses foyers devinrent iconiques.
Un objet culte L’idée ? Concevoir une cheminée suspendue, directement raccordée au toit, en acier façonné à la main, pivotant à 360°. Quand il propose le modèle autour de lui, au mieux on lui rit au nez, au pire on se détourne de lui avec mépris. Il n’est ni architecte, ni technicien, il ne bénéficie d’aucune légitimité et on le lui fait clairement savoir. Mais il persiste et signe, multipliant les rencontres pour se faire connaître.
Une reconnaissance internationale Et l’avenir lui donnera raison car sa cheminée ultra contemporaine baptisée Gyrofocus sera exposée au Musée d’art contemporain de Bordeaux en 1996, au Centre national d’art contemporain de Grenoble en 1997 et au Musée Guggenheim à New-York en 1998. Le Gyrofocus devient même un objet culte international obtenant en 2009 le 1er prix du concours international Pulchtra (Italie) comme ‘Plus bel objet du monde’, distingué au milieu de plus de 100 objets sélectionnés par des architectes et designers et le vote de plus de 75 000 internautes. Désormais la ligne de ce feu en lévitation est devenue une signature reconnue dans le monde entier.
Penser à la marge pour innover Dominique Imbert possède une personnalité atypique aux mille vies. Après des études littéraires à Londres et à Paris, il devient ethnologue en Alaska, aide-cuisinier à Manhattan, docteur en sociologie à la Sorbonne et professeur de lettres dans un lycée parisien. De ses mains naissent des sculptures en acier ou en bronze, des objets, des meubles et des cheminées. Sa première cheminée : l’antéfocus (1967) soulèvera l’enthousiasme de ses amis. Un an après germera le gyrofocus (foyer tournant, ou point où divers éléments se concentrent en latin).
20 ans de traversée du désert Le succès se fait tout de même attendre. Il vend 2 cheminées en 1969 –ses acheteurs sont deux architectes l’un est italien et l’autre anglais et s’échineront à faire connaître son design partout dans le monde-, 4 en 1970, 8 en 1971. Il s’inscrit au salon Batimat 1975 exposant une seule cheminée. Grâce aux architectes qui l’auront fait connaître, il remportera deux appels d’offre pour des constructions ayant lieu au Japon. En 1988, 301 luxueux appartements situés à Atami au Japon seront équipés d’une cheminée Paxfocus. Mais pour cela il devra auparavant apprivoiser les normes parasismiques et anti-typhons. L’entreprise de chaudronnerie avec laquelle il travaille à Cavaillon va lui prêter main forte. En 1990 rebelote c’est 121 modèles de l’Edofocus que le Japon lui achète. En 1993 l’activité de la chaudronnerie dévolue à la fabrication d’imposants matériels agricoles –qui fabrique ses cheminées- bat de l’aile. Qu’à cela ne tienne, Dominique Imbert la rachète préservant ainsi les emplois. Tous les gens qui l’ont rencontré en atteste, en plus d’être féru de philosophie, d’histoire et d’art, l’homme profondément humain, marquera durablement tous les gens qu’il rencontrera.
Il a dit un jour Lors d’une conférence internationale de designers, à Kiev, en Ukraine il dira : «Quand un Ministre Français nous donne le Prix National de la Création (Paris 1995), quand je vois nos modèles dans des Musées d’Art Contemporain à Bordeaux, Grenoble, Stockholm ou au Guggenheim à New-York, quand nous recevons plusieurs médailles d’or des Trophées du Design (Paris), quand Sir Norman Foster me demande de lui créer un modèle spécialement pour lui, je me demande ce qui s’est passé, je me demande si, comme Obélix, je suis tombé, quand j’étais enfant, dans une marmite de design, je me demande sérieusement s’il n’est pas préférable de ne jamais aller à l’école pour avoir à tout apprendre et à tout découvrir par soi-même …/… C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui m’émeut et ce qui m’émeut c’est de découvrir, cachés au fin fond de certaines formes, un clin d’œil de la matière, une vie intérieure, une âme.»
Un bel exemple de serendipity «La seule chose que je puisse dire c’est que, quand j’étais adolescent, à la campagne, en vacances, je passais mon temps à me faire des meubles en fer chez le forgeron du village, à faire des formes en acier que je n’osais pas appeler sculptures. Et cette maladie m’a repris à 27 ans, brutalement. Alors, j’ai quitté Paris et j’ai créé mon atelier dans le sud de la France. J’ai un immense plaisir à faire cracher un sens aux formes, un sens clandestin, une poésie. Sans poésie on existe sans vivre. Pour moi le design est l’expression d’une tension entre la poésie et le besoin, entre l’art graphique et la fonctionnalité, entre l’affectif et le rationnel.»
Focus Désormais Focus emploie plus de 120 collaborateurs dont 40 au siège social qui est resté, dès le départ dans le village médiéval de Viols-le-Fort, avec les services supports tels que l’export, le commercial, les revendeurs, le design, le marketing et communication,les ressources humaine et financier-. Pour la petite histoire, l’entreprise est installée dans l’ancienne maison de Dominique Imbert, lieu de création de sa première cheminée l’antéfocus et aussi l’endroit d’où émergera tous ses modèles. Tandis que la manufacture Focus, à Cavaillon, emploie 80 personnes dont son très précieux service R&D, clef de la réussite de la chambre à combustion qui est la partie la plus complexe, délicate et surtout novatrice de la cheminée. Ce qu’on y fabrique ? Des cheminées modernes, des poêles contemporains et des barbecues ultra design, le tout en combustible bois, gaz et bio éthanol. Depuis toujours le lieu intègre la fabrication, la recherche et développement ainsi que la logistique de la marque Focus.
Business En termes de chiffres ? Focus a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 16M€ et 3 000 cheminées, une cheminée étant fabriquée à 80% par la main de l’homme, certaines étant même numérotées, toutes étant faites sur mesure. Depuis 2015, 600 000€ ont été dévolus à la R&D. Près de 60% de la production part à l’exportation en Europe, Allemagne et l’Italie, très empreinte de la culture du design. A l’international il s’agira de l’Australie, de l’Amérique du Nord, de la Russie et, plus récemment, de la Chine.
Les parts de la société sont confiés aux salariés En 2015, Dominique Imbert confie la direction de l’entreprise à deux proches collaborateurs : Laurent Gaborit (anciennement attaché au commerce) et Jean-Marc Chalier (anciennement attaché aux finances) et distribue ses parts à la centaine de salariés qu’il emploie afin que l’entreprise ne tombe pas dans les mains de la concurrence. Mathieu Gritti est le directeur de l’usine de Cavaillon. Focus possède 4 magasins en propre à Aix-en-Provence, Nantes, Montpellier, et Serris. Le groupe Dominique Imbert revêt plusieurs marques dont Focus pour la création des modèles et Théus industries pour la chaudronnerie.
Le handicap, passeport pour une vie sans frontières ? «Dominique Imbert s’est battu très longtemps contre un handicap (touchant sa colonne vertébrale et sa motricité), confie Tristan Texier responsable commercial France Focus. C’est sans doute ce qui a bâti, alors qu’il était tout petit, son mental d’acier. Les personnels de santé lui avaient prédit une vie courte ce qui lui a forgé le caractère, le poussant à aller au bout des choses. Alors que Dominique Imbert nous a quittés, toutes ses œuvres n’ont pas été réalisées, de jeunes designers font également appel à nous, c’est la raison pour laquelle le budget dévolu à la R&D est si important, car une nouvelle ère s’annonce avec la sensibilisation aux microparticules, émissions de pollution… Nos cheminées-poêles restent inclassables et parmi les technologies les plus avancées -dont des chambres à combustion révolutionnaires- pour leur faible émission de particules avec des résultats bien plus qualitatifs que les normes exigées (ecodesign).»