24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

Après plusieurs communes du Vaucluse telles que Châteauneuf-du-Pape, Monteux ou encore Avignon, c’est au tour de la Ville de Cavaillon d’être labellisée ‘Terre de jeux 2024’.

En 2024, la France accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques. Ainsi, les villes peuvent candidater pour obtenir le label ‘Terre de jeux 2024’. Ce dernier permet aux collectivités territoriales et aux acteurs du mouvement sportif de partager la conviction que le sport change les vies.

La Ville de Cavaillon étant déjà engagée depuis plusieurs années dans l’amélioration de ses équipements et des pratiques sportives proposées sur son territoire, il semblait tout à fait naturel de candidater pour obtenir ce label. La Ville a déjà obtenu un label en rapport avec le sport, le label ‘Ville active et sportive’, en 2020, qui témoigne de ses actions en faveur de la pratique sportive.

La place du sport dans la Ville

À Cavaillon, le sport tient une place capitale. Depuis plusieurs années, la Ville met en place des actions pour inciter tout le monde à pratiquer une activité sportive, mais surtout à inclure tout le monde. L’une de ces actions passent notamment par le milieu scolaire. Des éducateurs municipaux et intercommunaux interviennent dans les écoles élémentaires et les piscines de la Ville, qui organisent également manifestations de masse en collaboration avec l’Éducation nationale. Les jeunes bénéficient aussi de deux dispositifs : le Passe Sport Loisirs et la Carte Sports, gérés par la Ville et les associations sportives cavaillonnaises, qui permettent aux jeunes de découvrir de nouvelles activités toute l’année.

Les personnes en situation de handicap ne sont pas mises de côté. La Ville développe chaque année des créneaux qui leur sont dédiés pour qu’elles puissent pratiquer en club. L’événement ‘Cap ou pas cap’, qui reviendra pour une seconde édition en juin 2023, met également la lumière sur le handisport. L’inclusion passe également par le fait que le sport peut se pratiquer partout au sein de la Ville qui a aménagé plusieurs espaces tels que la plaine de jeux du Grenouillet, le skatepark de 1000m², le pumptrack, la via ferrata, ou encore le parcours de running.

Quels projets après la labellisation ?

Maintenant que la Ville a obtenu le label ‘Terre de jeux 2024’, les projets sportifs ne s’arrêtent pas là. Dans le cadre du label, Cavaillon met désormais en place la journée nationale du sport scolaire en septembre de chaque année, durant laquelle la Ville mènera des actions ou des manifestations particulières dans chaque école.

Durant la semaine olympique et paralympique qui aura lieu en avril 2023, les clubs cavaillonnais qui le souhaitent pourront faire découvrir leur activité gratuitement à tous, le temps d’une séance.

V.A.


Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

Du jeudi 10 au dimanche 13 novembre, Cavaillon accueillera sa fameuse foire au sein de son Marché d’intérêt national. Pour l’occasion, Luberon Monts de Vaucluse Agglomération aura son propre stand.

Luberon Monts de Vaucluse (LMV) Agglomération finance plusieurs dispositifs qui permettent aux propriétaires occupants ou bailleurs d’entamer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Sur son stand, au sein des grandes halles du Min de Cavaillon, l’agglomération accueillera les visiteurs souhaitant prendre cette direction de 9h à 19h du jeudi 10 au dimanche 13 novembre. L’entrée de la foire est libre et gratuite.

Accompagnées de l’Agence locale de la transition énergétique (Alte), les équipes de LMV guideront les propriétaires occupants ou bailleurs pour définir et prioriser leurs travaux, identifier les aides publiques auxquelles ils ont droit pour leur financement, et trouver des artisans locaux pour effectuer les travaux.

Sur leur stand, les agents LMV évoqueront également les politiques publiques déployées sur le territoire en matière de tri des déchets, développement durable et mobilité.

V.A.


Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

Pour chaque soirée un double plateau avec David Geselson et l’intime en fil rouge

Lettres non-écrites….par les spectateurs

David Geselson et la Compagnie Lieux-dits sillonnent la France et récoltent les histoires que leur ont confiées les spectateurs, drames ou broutilles du quotidien qu’ils ont toujours voulu écrire mais qu’ils n’ont jamais osé faire. Pendant 45 minutes David Geselson et Servane Ducorps prêtent leur voix pour donner corps à des récits bouleversants, pétris de poésie et d’humanité.

Si vous souhaitez partager une histoire , écrivez à accueil@lagarance.com pour les rencontrer avant la représentation.

Chœur des amants, une pièce puissante de Tiago Rodrigues
Ce chœur, c’est le duo d’amour que forment un homme et une femme – David Geselson et Alma Palacios – face à une situation extrême. A bout de souffle et de temps, ils tissent devant nous leur histoire de vie et de mort. On frôle puissamment l’intime de la situation et de cet amour.

Tiago Rodrigues a écrit cette pièce, sa première sur plateau,  il y a une quinzaine d’années. Depuis, il a pris les fonctions de directeur du Festival d’Avignon en septembre 2022 et nous invite à le rencontrer mardi 8 novembre à 19h à la FabricA, à Avignon,  pour découvrir ses projets. Possibilité de suivre en direct la rencontre sur festival-avignon.com et sur facebook.com/festival.avignon.

Lundi 7 novembre. 19h. Mardi 8 novembre. 20H30. 3 à 20€.  Restauration sur place. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

La commune de Cavaillon a été reconnue en état de catastrophe naturelle, samedi 29 octobre, pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.

Les personnes concernées par ce phénomène disposent d’un délai de dix jours pour faire leur déclaration auprès de leur assurance.

J.R.


Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

Ce samedi 22 octobre, Laurence Tiennot-Herment sera présente à Cavaillon pour un moment d’échange. La présidente de l’AFM-Téléthon et de Généthon parcourt la France en amont du Téléthon, qui aura lieu les 2 et 3 décembre prochains. « Aujourd’hui, une véritable révolution de la médecine est en route, explique-t-elle. La vie des malades a changé, ils bénéficient de diagnostics, de parcours de soins adaptés, et pour certains, de premiers traitements. »

Quelles sont les dernières avancées permises grâce au fonds du Téléthon ? Quels sont les défis des prochaines années ? Pourquoi une nouvelle édition ? Toutes ces questions seront abordées lors de cette rencontre durant laquelle chacun est invité à venir échanger.

Samedi 22 octobre. 14h. Salle du Moulin Saint Julien. 288 Cours Gambetta. Cavaillon.

V.A.


Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

Ce dimanche 2 octobre, le foyer d’hébergement et services pour adultes handicapés Mario Vischetti, dépendant de l’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI) organise un grand vide-grenier à l’hippodrome de Cavaillon.

Un espace de 5 mètres coûtera 12€ aux personnes qui souhaitent installer leur stand pour y vendre les objets, les vêtements, ou encore les jouets dont ils n’ont plus l’utilité. L’occasion idéale pour les visiteurs de faire des trouvailles à petit prix. Une buvette et une restauration seront sur place pour faire une pause dans vos emplettes.

Plus d’informations et réservation d’emplacement au 04 90 78 65 05.

Dimanche 2 octobre. De 7h30 à 16h30. Hippodrome. 92 Avenue Pierre Grand. Cavaillon.

V.A.


Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

Cette année, France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur fête un anniversaire important : ses 20 ans ! Une célébration a été organisée dans chaque département de la région. En Vaucluse, c’est au Village, à Cavaillon, que se sont réunis les salariés de France Active et leurs invités, les entrepreneurs partenaires.

Entre les arbres, près du bâtiment principal du Village, à Cavaillon, règne une ambiance chaleureuse. Un petit groupe s’est formé autour de bancs faits de troncs d’arbre. Les rires jaillissent et les sourires s’affichent sur tous les visages. Il s’en dégagerait presque une ambiance de colonie de vacances. Au-dessus des têtes, des banderoles sont accrochées entre les arbres. Tous sont ici dans un même but : célébrer l’anniversaire de France Active Paca.

20 ans d’existence. 20 ans de création, de réussites, d’accompagnement, de mobilisation, de connexion, et de partenariats. « Deux décennies durant lesquelles la structure a accompagné des projets de créateurs, des projets entrepreneuriaux engagés, des projets risqués, ou encore des projets liés à la transition écologique », a affirmé fièrement Dominique Giabiconi, directeur de France Active Paca.

Une trentaine de personnes sont venues célébrer les 20 ans de France Active Paca. ©Victor Janjic

Une célébration au Village

Les invités ont donc été accueillis au Village, une structure qui existe depuis 30 ans à Cavaillon. « Ce Village est né sous une ambition utopique pour connecter l’aspect écologique et la solidarité », explique son co-président Dominique Guillaume. L’après-midi s’est ainsi scindée en plusieurs parties. Après avoir écouté l’indispensable discours des 20 ans et une courte présentation du Village, les invités ont pu réaliser plusieurs activités.

Dans un premier temps, plusieurs groupes ont été formés et chacun avait pour guide une personne du Village qui l’a accompagné vers l’un des pôles principaux de la structure. Si certains sont allés découvrir le coin maraîchage, d’autres en ont appris plus sur l’écoconstruction. Globalement, tous les groupes ont découvert comment le Village s’engage pour l’insertion, l’inclusion et la transition écologique. Dans un second temps, les invités ont dû faire travailler leurs méninges en imaginant à quoi ressembleraient les Unes des journaux d’ici 20 ans, sur les thèmes du climat, de la démographie, de la mutation du travail, ou encore des énergies. Tous les aspects sur lesquels France Active Paca travaille au quotidien depuis 20 ans.

Présentation des bacs à compost, fabriqués par les personnes en situation de réinsertion accueillies par le Village. Beaucoup se reconvertissent d’ailleurs dans la menuiserie. ©Victor Janjic

20 ans de développement

France Active est un réseau qui a été créé en 1988 à Paris comme outil de lutte contre le chômage. Le projet s’est peu à peu développé sur tout le territoire français avec des outils nouveaux et un public nouveau. Aujourd’hui, il regroupe trois métiers : l’accompagnement, le financement, et la mise en réseau.

La structure régionale France Active Paca, elle, est née en 2002 sous l’impulsion de l’État, la Banque des territoires et la Région Sud. Désormais, elle dispose d’une antenne dans chacun de ses départements et compte une trentaine de salariés. L’antenne vauclusienne, elle, n’est apparue il y a seulement 14 ans. Elle comptabilise trois salariés et travaille notamment avec le Grand Avignon, la Cove, les Sorgues du Comtat, ou encore le Département.

Que retenir de ces 20 années ?

Si pendant plusieurs années, France Active Paca ne s’est contenté que d’un seul siège à Marseille et se déplaçait dans le reste du Département, l’organisme peut aujourd’hui se féliciter d’avoir abouti à un réel développement territorial. « Nous sommes implantés sur chaque département depuis trois ans avec des équipes qui se structurent et se développent », explique Claire Moreau, responsable pôle Accompagnement de France Active Paca.

Les équipes de France Active Paca soulignent également une expertise qui a continué de se développer d’année en année, qui a réussi grâce aux partenariats et aux coopérations et qui a su s’adapter à chaque projet. « Nous n’aurions pas pu nous développer sans tous les beaux projets que nous avons accompagnés, c’est un vrai travail d’équipe au quotidien », développe Claire Moreau.

À quoi s’attendre les 20 prochaines années ?

« Notre objectif est de parvenir à développer des outils de financement qui soient indexés sur autre chose que la rentabilité économique, explique Claire Moreau. Cela voudra dire que le mouvement est entendu et qu’il se poursuit. »

Bien entendu, les autres missions de France Active Paca sont de continuer à être un acteur de l’accompagnement, surtout dans des endroits où ce type d’accompagnement est justement plus difficile d’accès. La structure souhaite également continuer de permettre la rencontre avec divers acteurs qui maillent le territoire et qui sont au premier plan des enjeux qui sont importants pour France Active Paca tels que l’inclusion ou la transition écologique.


Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

AR Group, leader dans les métiers de la logistique évènementielle dans le Sud de la France, est basé à Cavaillon. Composé de quatre marques distinguées, le groupe s’occupe des événements du Sud que vous connaissez tous : Med’Agri à Avignon, la Foire de Cavaillon, le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, ou encore les Voiles de Saint-Tropez.

AR Group n’est officiellement né qu’en 2021. Avant cela, la société s’appelait AR Events. Lorsque le père de Damien Bruxelle, qui lui est aujourd’hui gérant du groupe, la rachète en 2002, elle s’appelle alors Actuel Réception. Un an plus tard, Damien, qui avait déjà un pied dans les affaires, intègre l’entreprise en alternance. « J’ai grandi au milieu des stands, dans les salons, donc j’étais totalement dans mon élément », explique-t-il en riant. À ce moment-là, le père de Damien fait de la croissance externe, et en seulement quatre ans, l’entreprise passe de 300 000€ à 3,5M€ de chiffre d’affaires.

Si cette croissance parait être une aubaine pour cette petite entreprise cavaillonnaise, la réalité est bien plus complexe. « Nous n’étions pas structurés pour accueillir un tel volume d’affaires », développe Damien. La société procède donc à une restructuration en 2008. Quelques années plus tard, en 2015, Actuel Réception devient AR Events et la société est reprise par un groupe niçois. Damien devient alors directeur de l’antenne cavaillonnaise du groupe.

La naissance d’AR Group

« Dès 2018, j’ai la volonté d’acheter tout le groupe mais je ne rachète que l’entreprise de Cavaillon », explique le PDG d’AR Group. La transaction se finalise en juillet 2020, un peu plus tard que prévu à cause de la pandémie de Covid-19, et Damien rachète officiellement l’entreprise avec un associé. Leur activité principale est donc de louer de chapiteau et plancher, mobilier, et vaisselle, tandis que la déco et les stands sont sous-traitée.

« De son côté, mon associé à l’époque était dans le domaine de l’installation de salon, qui était un des domaines de sous-traitance de notre entreprise commune, développe Damien. De là, une idée nait : nous souhaitons développer ce métier-là. » L’année dernière, après avoir racheté les parts de son associé, Damien Bruxelle achète également la société de son sous-traitant de décoration. C’est à ce moment-là que AR Events devient ce qu’il est aujourd’hui : AR Group.

D’une entreprise de chapiteaux à une société pluridiscipinaire

« AR Events portait vraiment l’étiquette ‘chapiteau’, il était temps de changer ça et de voir plus grands », explique Damien. Aujourd’hui, AR Group est une société d’événementiel composée de quatre marques différentes, de quatre métiers différents dont le groupe est spécialiste : Makers, InTent, GES, et LocaServ.

La marque Makers gère tout ce qui est de l’ordre de l’agencement et de la décoration éphémères en intérieur et en extérieur. En ce qui concerne les chapiteaux, les tentes, les bâtiments et les aménagements éphémères sur mesure, il faudra se tourner vers InTent. GES gère les installations événementielles telles que les stands et la signalétique. Enfin, LocaServ encadre tout le mobilier et la vaisselle événementiels.

Le stockage se fait quasiment entièrement à Cavaillon. Accolé aux bureaux de l’entreprise, un espace de 8500m² de stockage avec tous les métiers séparés bien distinctement où les employés s’affairent afin que la préparation pour chaque événement soit la plus efficace possible. À l’entrée de cet espace, quelques employés sont regroupés devant un tableau où sont notés tous les événements à venir. Ils discutent, s’organisent, avant de se mettre chacun à leur tâche de la journée.

Une activité basée principalement dans le Sud

Toute la logistique de l’entreprise est gérée depuis son siège à Cavaillon. Pourquoi ? Simplement parce que la majeure partie de l’activité d’AR Group se situe dans le grand Sud de la France, Cavaillon est donc un centre géographique pour tous ces événements. C’est donc entre Toulouse, Monaco est Lyon que la magie opère.

« Notre objectif est d’être au plus proche de nos clients et de leur offrir les meilleures prestations dans un laps de temps assez réduit pour être les plus efficaces possibles. »

Damien Bruxelle

Si plus de 90% de l’activité du groupe se fait dans le grand Sud, il lui arrive de voir plus loin. « Il est arrivé qu’on aille plus loin pour des chapiteaux qui sont très grands et que peu d’entreprises en France possèdent », explique Damien. De plus, sur certains métiers du groupe comme les installations de stands de salon, AR Group se déplace dans toute la France pour suivre ses clients. D’autant plus que les plus grands salons ont généralement lieu à Paris. Le groupe gère notamment la logistique du Mondial du Vélo à Paris.

Pour le moment, le groupe n’a pas de volonté de s’exporter à l’étranger, notamment à cause de la difficulté de transport du matériel à l’étranger, avec les systèmes de douane. Mais également parce qu’AR Group veut continuer d’assurer une certaine proximité et une relation privilégiée avec ses clients.

Les plus gros événements du Sud

AR Group n’a pas vraiment de durée moyenne des événements sur lesquels il opère. Certains gros événements peuvent durer 2 heures, pour 5 ou 6 jours de montage, d’autres peuvent s’étaler sur plusieurs jours comme les salons. Ainsi, il est probable que la logistique de vos événements préférés soit gérée par AR Group.

Le s’occupe de toutes les Rencontres économiques d’Aix en Pce, du Festival d’art lyrique dans la même ville, du Salon des agricultures de Provence à Salon-de-Provence où sont installés 40 000m² de chapiteaux. AR Group travaille également régulièrement avec la Fondation Luma à Arles. L’entreprise gère aussi la logistique de toutes les Fêtes des associations du Vaucluse et de ses alentours qui ont lieu en ce moment, ainsi que beaucoup de marchés de Noël. Généralement, entre 60 et 65% de l’activité est re-signée d’une année à l’autre.

La question environnementale

C’est bien connu, l’événementiel n’est pas un très bon élève en terme d’impact sur l’environnement alors que son principe-même est de faire déplacer un groupe de personnes vers un endroit pendant une période plus ou moins courte. Mais aujourd’hui, il est indispensable pour une entreprise de prendre en compte son impact sur l’environnement et son empreinte carbone. C’est d’ailleurs une discussion qu’AR Group tient régulièrement avec ses clients, qui eux aussi, sont de plus en plus conscients et qui veulent mieux agir.

« Nous avons une réelle volonté de trouver des solutions »

Damien Bruxelle

« Nos clients signent des contrats sur plusieurs années avec nous car ils savent que nous allons agir ensemble pour trouver des solutions afin de créer des décors réutilisables », développe Damien Bruxelle. Pour les Voiles de Saint-Tropez, par exemple, les décors sont démontés, restockés à Cavaillon, puis remontés l’année suivante. Les pergolas sont faites de bois et l’entreprise utilise désormais beaucoup moins de moquettes et de tissus, qui eux, sont des matériaux consommables et non réutilisables.

Les objectifs d’AR group

Aujourd’hui, l’objectif principal pour le groupe est de faire une première année avec les quatre nouvelles marques pour valider le pari qui s’inscrit dans un contexte économique particulier, dans une période post-covid. En effet, la pandémie a offert un coup de massu aux entreprises de l’événementiel. Le chiffre d’affaires d’AR Group (AR Events à l’époque) est passé de 2,7M€ en 2019 à 600 000€ en 2020. L’année dernière, grâce aux aides de l’État, l’entreprise a pu atteindre un chiffre d’affaires de 1,8M€. « En 2022, nous pensions observer un redémarrage progressif, mais au premier semestre, on a quasiment fait le chiffre d’affaires de 2021 », s’enthousiasme Damien.

« Les clients sont au rendez-vous, les résultats sont là, donc nous avons des perspectives très positives sur le reste de l’année. »

Damien Bruxelle

D’après les estimations du groupe, son chiffre d’affaires de 2022 devrait voir une augmentation entre +30% et +50% par rapport à celui de 2019. Le point fort de la société reste sa réactivité, avec des devis délivrés généralement en 24 heures. Pour le moment, Damien n’a pas volonté de faire de la croissance externe. « Je ne ferme pas la porte mais pour l’instant, le but est de stabiliser les affaires de nouveau », explique-t-il. Jusqu’à la fin de l’année, l’entreprise enregistre déjà plus de 25% d’activité signée en plus par rapport à 2019. L’année 2022 se montre donc comme l’année de l’événementiel.


Cavaillon obtient le label ‘Terre de jeux 2024’

‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’

Samedi 10 septembre Joseph Pacini présentera l’ouvrage ‘Marcel Roy, passeur de lumière’ paru aux éditions Cardère à Avignon. L’auteur illustrera ses propos par la projection de diapositives.  Ça se passera en salle Bouscarle à Cavaillon, 105 avenue Charles Vidau. Une initiative de l’association Cavaillonnaise Kabellion pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine cavaillonnais.

«Cette monographie de Marcel Roy (1914-1987) retrace un parcours ponctué de peintures murales, de peintures de chevalet, de vitraux, dalles de verre, verrières et puits de lumière dans les régions Provence, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, précise Bruno Msika fondateur des Éditions avignonnaises Cardère.

Histoire d’un itinéraire
Cet itinéraire croise à la fois des événements artistiques et des rencontres avec Albert Gleizes, Braque, Manessier, Bazaine, Elvire Jan, pour lesquels peindre fut le moyen de traverser la lumière, poursuit l’éditeur.

Peintre décorateur de métier
Marcel Roy devient prêtre et artiste pour trouver un langage neuf et faire passer la lumière. Il n’eut de cesse de promouvoir l’art sacré dans ses expressions contemporaines et de le faire entrer dans les édifices religieux. Subtile et pleine d’énergie et de force, son œuvre donne du sens aux mots incarnation, passion et résurrection

Hommage au passeur de lumière
Dans ce très bel ouvrage, Joseph Pacini (pour les textes) et Christian Malon (pour les photos) rendent hommage à ‘Marcel Roy, passeur de lumière’. Marcel Roy ? Il était le vicaire de la paroisse de Cavaillon depuis son ordination en 1943 jusqu’en 1947. Il est également l’auteur de plusieurs peintures murales : ‘Chapelle de l’hôpital à Cavaillon, église Saint-Paul à Cheval-Blanc ; de vitraux en plomb et  en dalle de verre en ciment armé,  ainsi que de peintures de chevalet.

«Quand je peins, je créé quelque chose de nouveau, mais il n’y en a qu’un qui est créateur, c’est Dieu… Alors en créant, je conjugue le verbe et mon action divine,» Marcel Roy.

Un homme de foi, prêtre et artiste
«Le projet de rendre hommage à votre démarche d’homme et à votre œuvre d’artiste, je le dois à vos compagnons de route André Raymond et Jean-Noël Roux, prêtres avec lesquels vous avez vécu au 35, rue d’Annanelle à Avignon, entame Joseph Pacini.

C’est là, à l’institut saint-Michel, petit séminaire d’alors, que l’adolescent que j’étais a pressenti que vivre ne pouvait être que mouvement et créativité. Et, lorsque plongé dans le silence de vos pensées, je vous voyais longer les murs des classes dans la cour de récréation, il me semblait que vous exploriez sans cesse l’inconnu qui s’offrait à chaque pas devant vous.

J’ai dû cheminer dans le temps et l’espace pour rencontrer vos œuvres… Comprendre vos engagements d’homme, de prêtre et d’artiste… A travers vos œuvres revisitées, j’ai le souvenir vivant de ces paroles que vous m’avez dites : ‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’.»

Comment tout a commencé
Marcel Roy (1914-1987), fréquentera l’école des Beaux-Arts, l’atelier de Claude Firmin, poursuivra ses études à l’académie de Bruxelles puis exercera le métier de décorateur. L’avignonnais milite à la Joc (Jeunesse ouvrière chrétienne). Sous l’occupation allemande, il s’engage dans l’équipe des cahiers de Témoignage Chrétien, mouvement clandestin de résistance de 1941 à 1944. Il entre au grand séminaire d’Avignon et est ordonné prêtre en 1943. Il est nommé vicaire à Cavaillon puis à Saint Pierre à Avignon. En 1951 il est nommé aumônier du Pensionnat des Frères des Écoles Chrétiennes. En 1957, il est mis à la disposition du petit séminaire. Il est délégué à la culture en 1982.

Église Saint-Joseph-Travailleurs d’Avignon.Copyright Ch. Malon

Une inspiration protéiforme 
Marcel Roy est l’auteur, entre autres, de peintures murales au petit séminaire d’Avignon, à la chapelle du couvent de l’Immaculée Conception, à Notre Dame de Lumière, à la maison des prêtres de Béthanie. Ses vitraux sont visibles dans les églises du Sacré-Cœur et de Saint-Joseph à Avignon, Notre-Dame de la vigne et du Rosaire à Cairanne, dans les chapelles de la clinique Masquin (à Villeneuve-lez-Avignon) et du Mont Serein, ainsi qu’au séminaire Saint-Roch à Montpellier.

Des tableaux très souvent mystiques
Il participa à de nombreuses expositions, dont le Salon International d’Art sacré à Paris en 1983, à la Chapelle du Grand Couvent à Cavaillon en 1977, au salon de Noël de Bollène en 1986. Il décèdera le 15 juin 1987.

Les infos pratiques
‘Marcel Roy, passeur de lumière’ de Joseph Pacini et Christian Malon. 96 pages. Paru en juillet 2022. 30€. Editions Cardère. Pastoralisme ; Sciences humaines et sociales. 19, rue Agricol Perdiguier à Avignon. 06 03 17 85 65. L’ouvrage est publié avec le concours financier de la Région Occitanie. https://cardere.fr

L’Abbé Marcel Roy

https://echodumardi.com/tag/cavaillon/page/16/   1/1