24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

A Cavaillon, deux logiques s’affrontent celle de la communauté d’agglomération qui souhaite créer de nouvelles zones d’activités pour soutenir l’activité économique et créer des emplois et de l’autre un collectif regroupant des associations qui s’opposent à la bétonisation et à l’artificialisation des terres agricoles. Deux visions du futur de l’économie et du monde de demain. Qui est dans le vrai ?

C’est l’idée que le développement économique est un facteur de progrès social

A écouter les arguments de chacune des parties elles ont en fait toutes les deux raison. Nous avons ainsi d’un côté, des élus qui souhaitent redonner à cette partie de la Provence un niveau d’activité et de richesse propre à faire reculer le chômage, à faire monter le niveau de vie et à avoir, in fine, d’avantage de moyens pour développer des politiques publiques ambitieuses. C’est l’idée que le développement économique est un facteur de progrès social. C’est ce modèle qui a prévalut depuis la révolution industrielle et surtout ces dernières décennies. On en voit cependant aujourd’hui les limites.

« C’est une folie que de réduire encore les surfaces agricoles »

De l’autre, nous avons des associations regroupant des citoyens très engagés qui considèrent que dans le contexte actuel c’est une folie que de réduire encore les surfaces agricoles. C’est au détriment de la biodiversité, de la perméabilisation des sols, mais aussi du recul des activités agricoles traditionnelles. Avec toutes les conséquences sociales induites. Par ailleurs, ces nouvelles activités développeront immanquablement les émissions de gaz à effet de serre et contribueront au réchauffement climatique. En effet, dans les entreprises pressenties à s’installer dans ces ZAC plusieurs font dans la logistique donc présence et mouvements de nombreux camions.

© Faubourg Promotion / GROUPE IDE

industrielle ou agricole, tel pourrait être au fond résumé la question pour la cité Cavare ? Toujours plus ou toujours mieux ? Tel est le dilemme. C’est une bonne chose que ce débat puisse exister et que les avis puissent s’exprimer et se confronter. C’est le simple jeu de la démocratie. On en a plus que besoin. En définitive ce qui se passe à Cavaillon est un peu au cœur du débat de notre société aujourd’hui. Quel modèle de société voulons-nous ? Cependant il y a urgence à décider.

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ZAC: Zone d’Aménagement Concerté
ZAN : Zéro Artificialisation Nette


ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

A partir de ce 20 avril et durant les deux prochains mois, l’agence de services à la personne APEF de Cavaillon ouvre ses portes chaque jeudi pour recruter de nouveaux intervenants à domicile lors de jobs-dating.

Pour faire découvrir la diversité des métiers et recruter, l’agence APEF de Cavaillon, qui propose des prestations d’aide aux séniors, de ménage/repassage, garde d’enfants, jardinage et bricolage, accueillera les candidats tous les jeudis matin jusqu’à fin juin. Les portes de l’agence seront ouvertes sans prise de rendez-vous au préalable. Au total, 10 postes sont à pourvoir, en CDI, à temps plein ou à temps partiel, en fonction des souhaits de l’intervenant, préférablement titulaire du permis B.

« Quels que soient l’âge des candidats, leurs expériences, qu’ils soient en reconversion, étudiants ou retraités, il faut simplement avoir le savoir-être et l’envie de faire ce métier. Ensuite, nous formons ! » explique Camille Jordy, gérante de l’agence APEF Cavaillon, dans un communiqué. Pour l’heure, l’agence compte 39 salariés et accompagne plus de 250 bénéficiaires.

J.R.


ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

Les Cavaillonnais ont jusqu’au 21 avril pour remplir le formulaire de consultation concernant le futur aménagement de la place François Tourel.

Conformément au programme de mandat, la place François Tourel de Cavaillon va changer de visage. Végétalisation, place pour les piétons, stationnement conservé avec une esthétique retrouvée… L’avis des Cavaillonnais est sollicité avec deux projets proposés par consultation.

Pour participer à la consultation, il suffit de remplir le formulaire distribué dans les boîtes aux lettres depuis le 27 mars via le magazine C’mon mag. Le formulaire est à retourner avant le 21 avril à l’accueil de l’Hôtel de Ville. Si vous n’avez pas reçu le magazine, des formulaires à remplir sont disponibles à l’accueil de l’Hôtel de Ville.

Scénario 1 : un projet équilibré

Une version permettant de concilier « renaturation » et stationnement. La plantation de 85 arbres viendra oxygéner la place avec de nombreux aménagements de massifs. La création de cheminements piétons et d’un arrêt de bus supplémentaire facilitera les déplacements.

Végétalisation : 1 035m2 d’espaces verts et 85 arbres plantés.
Stationnement :
Avant : 162 places.
Après : 79 places, dont 6 places PMR.

Scénario 2 : un maximum de « désimperméabilisation »

Un projet mettant en avant un maximum de « désimperméabilisation » en supprimant 126 places de stationnement. La création d’espaces verts est privilégiée, avec moins d’arbres que dans le projet 1. Les places de stationnement devant l’Office de tourisme seront supprimées.

Végétalisation : 1 365m2 d’espaces verts et 73 arbres plantés.
Stationnement :
Avant : 162 places.
Après : 36 places, dont 6 places PMR.

Des éléments communs aux deux projets

Quel que soit le projet sélectionné, les voies de circulation, qui occupaient la plus grande partie de la place, seront modifiées. La circulation sera mise en double sens devant la Poste, permettant à terme de piétonniser la place du Clos du côté des bars et restaurants. Egalement, des cheminements piétons seront aménagés, notamment à proximité de l’arc Romain et de la montée César de Bus.

J.R.


ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

« Derrière le hublot se cache parfois du linge » dernière création des Filles de Simone« . Après avoir exploré le rapport des femmes à leur corps et la difficulté d’être mère (C’est un peu compliqué d’être l’origine du monde, le secret d’un gainage efficace) la nouvelle création du collectif Les Filles de Simone interroge le couple hétérosexuel qui ne rime pas avec égalité. 

Il et elles sont 3 sur scène : André, Chloé et Tiphaine
Il s’agit ici de plonger dans les eaux troubles du patriarcat et de déconstruire les relations de couple en se demandant «Comment s’aimer mieux ?». Saynètes et tirades, romantiques ou tragiques, à la croisée de l’intime et du politique.

Les filles de Simone
«Nous avons cofondé cette compagnie en 2015 et nous en assurons la direction artistique. Nous creusons le sillon d’un théâtre de combat, outil de libération et d’égalité, nécessaire et insolent, qui œuvre à rendre visibles et légitimes des choses qui ne le sont pas, expose ce qu’il y a de politique dans le privé, anoblit ce qui a été longtemps tenu pour dérisoire. C’est en cela que le théâtre que nous faisons est féministe. »
Jeudi 23 mars. 20h30. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

Le CCAS de Cavaillon, partenaire de l’antenne de CoDES 84, recherche une/un coordinatrice-teur pour animer le programme de réussite éducative (PRE).

Les missions principales de la personne recrutée seront de coordonner le dispositif « programme de réussite éducative » et de favoriser la réussite éducative des enfants cavaillonnais, de 6 à 18 ans, repérés par les professionnels de la communauté éducative et inscrits dans le programme. 

Une formation minimum bac +3 dans la filière sociale, politique publique ou diplôme d’Etat du travail social et/ou éducatif est souhaitée pour accéder au poste. Recrutement contractuel à temps complet jusqu’au 31 décembre 2023, évolutif vers un CDD 3 ans.

Les personnes intéressées doivent transmettre CV et lettre de motivation avant le 14 avril à l’attention de Madame Mercier, directrice du CCAS de Cavaillon, 74 rue du comtat, Centre Actipôle Bât. B, Cavaillon ou par mail administrationgenerale@ccas-cavaillon.fr

Pour en savoir plus, cliquez-ici.


ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

Les commissaires-priseurs de la Maison de ventes aux enchères Rossini proposent une estimation des objets des particuliers Jeudi 2 mars, Hôtel Toppin 70, Cours Gambetta à Cavaillon et Jeudi 9 mars, à la Passerelle, Espace de Coworking, 59, avenue de la Synagogue à Avignon.

«Ces rencontres nous permettent de renseigner des propriétaires sur la valeur des objets qu’ils possèdent, relève Romain Verlomme-Fried, commissaire-priseur. Ceci est réalisé à titre totalement gratuit et sans engagement. Cependant, si par la suite les détenteurs de ces objets sont prêts à les vendre, nous pourrons les accompagner dans cette démarche.

Nous avons développé au cours des dernières années créé des bureaux d’estimations sur l’ensemble de l’hexagone.

Le succès et la satisfaction des personnes rencontrées nous conforte dans l’optique de généraliser autant que possible ces initiatives tout au long de l’année et sur un territoire de plus en plus large.

L’idée d’avoir un trésor dans sa maison sans le savoir fait rêver beaucoup de monde et nous devons avouer que cela arrive régulièrement.

Les expertises sont gracieuses et uniquement sur rendez-vous afin de garantir une parfaite confidentialité,» conclut Romain Verlomme-Fried.

La maison de Vente aux enchères Rossini est présente 7, rue Drouot à Paris ; 39, rue Montgrand à Marseille et 5, boulevard du Roi René à Aix-en-Provence. Prise de rendez-vous auprès du 06 69 03 09 24. Les belles adjudications ici.

Les infos pratiques
Jeudi 2 mars, Hôtel Toppin 70, Cours Gambetta à Cavaillon. Jeudi 9 mars, à la Passerelle, Espace de Coworking, 59, avenue de la Synagogue à Avignon. Prises de rendez-vous obligatoires auprès de ce numéro 06 69 03 09 24

Manuscrit ancien DR

ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, annonce une aide aux structures culturelles labellisées les plus en difficulté face à la hausse généralisée des coûts de l’énergie. Parmi les 10 structures aidées en région PACA, la Garance, scène nationale de Cavaillon, est l’unique structure vauclusienne retenue.

La situation de certains lieux culturels demeure très critique malgré un certain nombre d’aides transversales (bouclier tarifaire, prix garantis, amortisseur électricité…) mises en place par l’Etat et dont le secteur culturel peut bénéficier.

A la fin de l’année dernière, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, avait annoncé qu’un soutien financier exceptionnel serait apporté aux structures les plus en difficulté parmi celles subventionnées par le ministère au titre de ses « labels » : opéras nationaux, orchestres nationaux, centres dramatiques nationaux, etc.

Ainsi, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 10 structures sont aidées, dont la Garance, scène nationale de Cavaillon.

Liste des structures aidées en PACA :

  • La Criée, centre dramatique national à Marseille : 36 000€.
  • Le Centre chorégraphique national – ballet national de Marseille : 23 000€.
  • L’Archaos, pôle national cirque, Marseille : 15 000€.
  • Le Centre national et pôle européen de création, lieux publics, centre national des arts de la rue et de l’espace public de Marseille : 15 000€.
  • Le Théâtre de la passerelle, scène nationale de Gap : 33 000€.
  • Ballet Preljocaj/centre chorégraphique national d’Aix-en-Provence : 17 000€.
  • La Garance, scène nationale de Cavaillon : 15 000€.
  • Le Zef, scène nationale de Marseille : 24 000€.
  • Le Théâtre des salins, scène nationale de Martigues : 21 000€.
  • Le Citron jaune, centre national des arts de la rue et de l’espace public de Port-Saint-Louis-du-Rhône : 15 000€.

Le soutien apporté par le ministère de la Culture correspond en moyenne à 30% du surcoût énergie et vient en complément des aides transversales de l’Etat et du soutien apporté par les collectivités territoriales lorsque c’est le cas.

J.R.


ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

Amoéba, société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique, vient de déposer une demande de permis de construire pour la réalisation d’une usine de plus 3 000 m2 à Cavaillon. Le futur site industriel, qui doit être opérationnel début 2025, sera destiné à produire un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique pour le traitement de l’eau industrielle.

Cette annonce s’inscrit dans le cadre du plan d’industrialisation élaboré par Amoéba visant à atteindre une capacité de production de 200 tonnes de produits finis – soit 40 tonnes de substance active – en vue de couvrir les marchés ciblés prioritaires, à savoir la vigne, les cultures maraîchères et les plantes aromatiques. Pour garantir la réussite de ces objectifs, une montée en charge progressive implique également la création d’une nouvelle ligne pilote réplicable qui est actuellement en cours sur le site historique de Chassieu.

23M€ d’investissement et 25 emplois créés
Au total, le projet industriel d’Amoéba, société cotée sur Euronext Growth et membre du réseau BPI Excellence, représente un coût de 45M€ (23M€ en investissements et 22M€ en dépenses opérationnelles) pour les deux prochaines années. A terme, 25 emplois à temps plein devraient être créés sur le site de Cavaillon au sein de cette future unité de production qui doit s’intégrer au projet de création ‘Natura’lub’, une zone d’activités entièrement dédiée à la naturalité située la zone d’activités des Hauts Banquets dans le cadre de l’Opération d’intérêt régional (OIR) Naturalité lancée en 2017 en partenariat avec le Région Sud notamment.

(Vidéo) Amoéba : comment ça marche ?

« A travers ce projet, Amoéba est fière de contribuer aux objectifs de réindustrialisation de la France et de transition agroécologique, par l’anticipation des mutations économiques et sociétales en matière de traitement des plantes et la construction d’une agriculture plus viable et plus saine, explique Hervé Testeil, directeur industriel de la société fondée en 2010. Après une année remarquable sur le plan réglementaire en 2022, Amoéba entame avec détermination l’année de son industrialisation aux côtés d’une équipe très impliquée et volontaire. Les travaux de ce projet industriel ambitieux devraient intervenir d’octobre 2023 à fin 2024, sous condition de l’obtention du permis de construire courant 2023. »

L’avignonnais GSE à la manœuvre
Confié à l’avignonnais GSE, la conception du projet devrait permettre de disposer, à terme, d’un d’un site industriel éco-responsable, respectueux de son environnement et autonome en énergie. Labellisé Eco Parc+, l’usine intègrera de nombreux critères écologiques : la préservation et la valorisation du paysage et de la biodiversité, le recyclage de l’eau industrielle, l’usage de la géothermie ou encore l’installation de panneaux photovoltaïques sur 60% de la surface des toits.


ZAC vs ZAN*, deux mondes inconciliables ?

La DDFIP Vaucluse -Direction départementale des finances publiques- de Cavaillon est lauréate du ministère de l’Economie pour la transformation de ses bureaux. Elle fait partie des 43 lauréats de l’appel à projets pour la transformation des espaces de travail dans les bâtiments de l’Etat et c’est la division Bil (Budget immobilier logistique) qui en est le bénéficiaire désigné.

43 projets lauréat sur 128 dossiers déposés
Pour rappel, 43 projets, sur 128 dossiers déposés, ont été sélectionnés partout en France, pour un montant total de 20M€, dont 10M€ financés par le Fonds pour la transformation de l’action publique.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur
Ce sont la DRFIP (Direction régionale des finances publiques) Paca et Bouches-du-Rhône, le service Division de l’immobilier et des conditions de vie au travail à Marseille ; le Ministère des armées pour le service Qualité à Cannes et la Préfecture Alpes-Maritimes pour le service Sail (Service des affaires immobilières et logistiques) à Nice qui ont été désignés.

Adapter les espaces de travail aux changements sociétaux et managériaux
«Nous devons adapter les espaces de travail des administrations publiques aux nouveaux usages et modes de travail : le télétravail, le numérique, la transition écologique, avait admis Stanislas Guerini, Ministre de la transformation et de la Fonction publique. Les nouvelles attentes des agents publics, nous invitent donc à repenser les espaces de travail pour imaginer des locaux plus flexibles, ergonomiques, durables et adaptés. C’est à la fois un enjeu fondamental d’attractivité, mais aussi d’efficacité pour la fonction publique.»

DR

https://echodumardi.com/tag/cavaillon/page/14/   1/1