20 avril 2025 |

Ecrit par le 20 avril 2025

Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

Interkab, structure regroupant les données de 8 500 agences indépendantes françaises, vient de dévoiler les chiffres de son observatoire du marché de l’immobilier en Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi qu’en Vaucluse durant le 4e trimestre 2023. S’il n’y a pas de bouleversement dans les prix au m2, le département affiche tout de même la plus grande dynamique en matière du nombre de transactions réalisées.

Avec un prix moyen au m2 de 2 885€, le Vaucluse arrive en 5e position des prix en Provence-Alpes-Côte-d’Azur au 4e trimestre 2024. Le département est ainsi devancé par les Alpes-Maritimes (5 914€/m2), le Var (5 470€/m2), les Bouches-du-Rhône (4 311€/m2) et les Hautes-Alpes (3 209€/m2). Seules les Alpes-de-Haute-Provence (2 628€/m2) affichent un montant moins élevé.
Un prix en baisse de -1% pour le Vaucluse par rapport au 3e trimestre 2023 alors qu’il diminue de -2% dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes-de-Haute-Provence. Dans le même temps, ces tarifs restent stables pour le Var, les Hautes-Alpes ainsi que les Alpes-Maritimes.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

Avignon à la hausse, Pertuis la plus chère
Concernant les 5 principales villes de Vaucluse c’est à Pertuis que l’on trouve le prix au m2 le plus élevé du département avec 3 545€. La proximité d’Aix et du Luberon expliquent cet attrait. Ensuite, selon l’observatoire Interkab, arrivent les communes d’Orange (2 506€/m2), Cavaillon (2 493€/m2), Avignon (2 456€/m2) et Carpentras (2 125€/m2).
En termes d’évolutions entre les 3e et le 4e trimestre 2023, seule Avignon est à la hausse (+1%), Pertuis reste stable mais Carpentras, Orange et Cavaillon sont orientées légèrement à la baisse (-1%).
En région, c’est à Cannes que ce prix y est le plus élevé (7 547€/m2, -14% entre le 3e et le 4e trimestre) devant Antibes (6 628€/m2, +1%) et Aix-en-Provence (6 196€/m2, -5%)

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

+26% de transaction en Vaucluse et 3% de marge négociation
Côté transactions, le Vaucluse présente la plus forte hausse régionale (+26%) du nombre de transactions réalisées entre le 3e et le 4e trimestre. Le Département est suivi des Alpes-de-Haute-Provence (+23%), des Hautes-Alpes (+20%), des Bouches-du-Rhône (+5%), du Var (0%) et des Alpes-Maritimes (-3%).

Autre indicateur dévoilé par Interkab : l’écart entre le prix de vente affiché et le montant final lors de la transaction, soit la marge de négociation. Cette dernière s’élève à -4% dans la cité de papes, soit une baisse de 2 points entre les deux derniers trimestres. En Vaucluse, cet écart est moins important et se monte à -3% alors que cette ‘négo’ peut monter jusqu’à -4,7% dans les Alpes-Maritimes, -4,2% dans les Bouches-du-Rhône ainsi que -3,8% dans le Var et Alpes-de-Haute-Provence. C’est dans les Hautes-Alpes que ce rabais est le moins important : -2,9%.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

171 jours de délais pour le Vaucluse, 111 jours pour Avignon
Dans les grandes villes de Paca, c’est à Avignon que le délai moyen de signature du compromis de vente est plus court (111 jours), loin derrière Antibes (167 jours), Aix (152 jours), Cannes (143 jours), Marseille (138 jours) ainsi que Nice et Toulon (134 jours).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

Par ailleurs, que ce soit en Vaucluse ou à Avignon, l’évolution du loyer moyen reste stable entre le 3e et le 4e trimestre avec respectivement 697€ par mois pour le département et 635€ par mois pour la cité des papes.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

Enfin, l’évolution des biens avec une DPE (Diagnostic de performance énergétique) F ou G est orienté partout à la baisse concernant le prix du m2 à la vente (-3% en Vaucluse pour s’élever à 2 755€/m2 en moyenne). A l’inverse, si le montant des loyers reste stable dans le Vaucluse (603€ par mois), les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes, il est à la hausse dans le reste de la région, notamment dans le Var (+9%).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

‘Les Consolantes’ la dernière création de Pauline Susini présentée en exclusivité à la Garance
En partant des entretiens intimes des témoins du 13 novembre 2015, collectés par l’IHTP (Institut d’histoire du temps présent) et en lien étroit avec le procès, Pauline Susini explore les formes de consolations et de reconstructions intimes et collectives sept ans après les attentats.

La réflexion sur l’archive est le point de départ de l’écriture.
Tirée d’une expérience traumatique individuelle, l’archive permet pourtant aussi de mettre l’émotion à distance et de transmettre les matériaux d’une histoire partagée. Partant d’un travail documentaire, Pauline Susini participe à la fabrique de cette mémoire par le biais d’une fiction théâtrale, dans laquelle les récits mythologiques prennent une grande place. Le titre est lui-même directement inspiré de la tragédie grecque. Ces grands récits que nous avons en commun peuvent ainsi continuer, sur la scène, leur travail de refondation collective.

Du baume au cœur pour panser nos tragédies intimes et collectives
C’est à une reconstruction plurielle que nous convie Pauline Susini : celle des corps, des esprits, des humanités et de la ville. Comment les mots, les paillettes, la douceur, les étreintes et les musiques peuvent réparer et devenir un baume au cœur pour panser nos tragédies intimes et collectives ?

Jeudi 11 janvier. 20h. 3 à 16€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

Alors que la société lyonnaise Amoéba avait posé la première pierre de sa future usine de Cavaillon il y a quelques semaines seulement, un changement de gouvernance ainsi que la sécurisation de la trésorerie de la start-up met provisoirement ce projet entre parenthèses.

Amoéba, société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique dont certains procédés ont reçu des autorisations de mise sur le marché aux États-Unis, vient d’annoncer « le décalage des travaux de son usine Biocontrôle à Cavaillon, dans l’attente de financements complémentaires ». Dans un communiqué de presse, la start-up précise que « les discussions avec plusieurs investisseurs et partenaires commerciaux n’étant pas encore conclues, Amoéba a pris la décision de décaler le chantier de son projet industriel Usibiam » prévu dans la zone d’activités des Hauts Banquets à Cavaillon.
Ce report ne devrait cependant pas affecter la poursuite du projet qui devait initialement être opérationnel début 2025.

Une décision initiée par l’investisseur Suisse Nice & Green SA, actionnaire à ce jour d’Amoéba à hauteur de 29,4% du capital et partenaire financier, qui souhaite sécuriser la trésorerie tout en supportant les coûts opérationnels liés au report des travaux de l’usine de 3 240m2 dans la cité cavare. Ce décalage s’accompagne également du départ de Fabrice Plasson du poste de PDG. Le Fondateur d’Amobéa poursuivra toutefois son engagement dans la société qu’il a créé il y a 13 ans en tant qu’administrateur « et en s’impliquant dans la vision stratégique de l’entreprise au sein du Conseil » explique le communiqué.

Dans le même temps, le conseil d’administration d’Amoéba a voté une séparation des mandats de président du conseil d’administration et de directeur général. Dans la foulée ce même conseil d’administration a nommé Benoit Villers, Executive board member chez Nice & Green SA, comme administrateur et président du conseil ’administration d’Amoéba. Ce dernier aura pour mission d’apporter son expérience en développement de marchés et stratégie commerciale acquise au sein de grands groupes tels que Barry Callebaut et ADM.

Par ailleurs, la fonction de directeur général a été confiée à Jean-François Doucet précédemment directeur général adjoint. En 25 ans d’expérience en audit et en gestion financière et administrative de sociétés internationales, ce dernier a évolué dans des environnements commerciaux et industriels dans les secteurs de la chimie et de la santé (BASF Agri et BASF Agro, Gibaud, Ossür…) où il a aussi participé à des opérations de transformations opérationnelles et stratégiques.

Accompagné par l’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité (VPA) du Département, l’édification d’Amoéba a été confiée à l’entreprise avignonnaise GSE, qui se donnait alors 11 mois pour finir le bâtiment de 3240 m², dont 2640 m² seront dédiés à la production, et 600 m² aux bureaux, le tout sur 15 000 m² de terrain. La société Amoéba s’est, quant à elle, engagée à ce qu’au moins 60% des toitures et ombrières aient des panneaux photovoltaïques. A terme, le site devrait générer 25 emplois à temps plein.


Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

Après avoir lancé une gamme de soupes froides, l’entreprise cavaillonnaise Kookabarra, spécialiste de la haute pression à froid connue pour ses 40 jus de fruits frais et naturels vendus en CHR (café, hôtellerie, restaurant) et aux particuliers depuis 2021, lance sa nouvelle gamme ‘Brut’, composée de purées de fruits.

Depuis 2006, Kookabarra est le spécialiste du jus de fruit frais de qualité, sain, naturel et aux saveurs véritables. Après avoir lancé les soupes froides cet été, l’entreprise basée à Cavaillon se renouvelle encore une fois et présente une gamme de purées de fruits ‘Brut’.

Vendues en format poche, ces purées de fruits, comme les autres produits de l’entreprise, sont élaborées selon le procédé de la haute pression à froid. « Cette nouvelle gamme de purées de fruits s’inscrit totalement dans la démarche innovante qui fait le succès de Kookabarra », a affirmé Jérémie Marcuccilli, fondateur de Kookabarra. Carotte, fraise, abricot, framboise, pomme, poivron rouge, céleri, poire, ou encore tomate,28 saveurs sont disponibles au fil des saisons pour accompagner les restaurateurs, chefs et barmen dans leurs créations.

Cette nouvelle gamme ‘Brut’ est le fruit de deux ans de recherche et de 1,5M€ d’investissement. Les purées sont composées à 100% de fruits, mais aussi de légumes, locaux. Elles se veulent des produits qui révèlent toutes les saveurs du fruit et du légume frais.

V.A.


Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

Grand Delta Habitat organise, chaque année, une visite d’une partie de son patrimoine. Objectif ? Commenter les dernières réalisations d’un point de vue technique, architectural et des usages. Ce passage de revue nous a menés à Châteauneuf-de-Gadagne, Cavaillon, Cheval blanc, L’Isle-sur-la-Sorgue, Le Thor et Caumont-sur-Durance.

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat, commente les réalisations que nous allons visiter

Départ de la rue Martin Luther King, siège de Grand Delta Habitat, près du pont de l’Europe, à Avignon. C’est tout un car, affrété pour l’occasion, qui se déplace avec, à son bord, des administrateurs, des membres du Codir –Comité de direction- de Grand Delta Habitat, des élus, des partenaires financiers et des agents territoriaux. Durant cette visite nous entrerons dans des appartements habités ou en cours de finition, irons au cœur des chantiers, avec, parfois, à la clef, les éclairages des architectes, le suivi de logements très attendus par des responsables de service des mairies concernées comme des directrices de CCAS (Centre communal d’action sociale) ou encore des adjoints délégués au logement social.

Michel Gontard, lors de la visite de maison individuelle en location au Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

Lors du trajet,
Michel Gontard, président et Xavier Sordelet, directeur général de la coopérative HLM évoquent les caractéristiques des bâtiments érigés et les avancées techniques mises en place à titre expérimental car le logement social reste un fabuleux terrain de jeu pour améliorer l’habitat et prendre en compte les nouveaux usages apparus lors des transformations sociétales. Ils évoquent également leurs partenaires de construction ou de réhabilitation et signalent les enjeux, les réussites et les déconvenues vécues ainsi que les solutions mises en place pour faire face aux aléas.

Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

A l’arrivée du car,
Parfois l’architecte, des adjoints au maire, un agent de proximité et des responsables de l’agence commerciale concernée égrainent les particularités des bâtiments : nombre de logements, état des lieux et font remonter les informations sur le ressenti des habitants, l’observation des usages, la praticité des lieux dont, le plus souvent, la proximité avec le cœur de ville, à pied et par les transports en commun, est particulièrement plébiscitée.

Le 110 à Cavaillon

L’autre fierté des aménageurs sociaux ?
Construire, transformer ou encore réhabiliter des bâtiments si esthétiques et, parfois même si atypiques, qu’ils n’ont rien à envier au parc privé, avec –disent les concepteurs de ces logements- une exigence accrue en termes de qualité d’exécution et de confort d’habiter. Si la coopérative se distingue particulièrement dans le logement social, son ambition n’est pas de s’y cantonner pour offrir, également, du logement pour tous, de l’achat de terrain libre constructeur, des pavillons, la gestion de syndic, de l’aménagement du territoire, le remaniement de centres-villes avec la réappropriation de commerces en rez-de-chaussée et de logements en étages…

Le Bleu du ciel à Caumont-sur-Durance

C’est ainsi que nous avons visité
Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne –ancienne cave coopérative désaffectée où se mêlent terrains à bâtir, logements en accession et maisons individuelles à la location pour une opération avoisinant les 4,3M€ ; Le Petit Luberon, Résidence Alter Sénior®, à Cavaillon, proposant 20 maisons individuelles proches du centre-ville et de ses commerces pour les seniors autonomes pour une opération à plus de 3M€ ; La Résidence le 110 à Cavaillon pour 21 logements dans un bâtiment en R+3 pour une opération à presque 2,5M€ ; L’Ecureuil à Cheval-Blanc proposant 8 logements collectifs avec, en rez-de-chaussée, l’installation d’une boucherie, dont les locaux sont la propriété de la mairie, pour une opération à presque 1,5M€ ; La Résidence Les Iris, encore à l’état de chantier, où sont érigés 26 logements collectifs GDH dans un ensemble comprenant 72 logements en tout, répartis en collectifs et individuels, toujours à Cheval-Blanc pour une opération à presque 1,4M€ ; La Barthalière à l’Isle-sur-la-Sorgue, qui comprend 14 terrains vendus en libre choix constructeur, 12 villas en accession à la propriété livrées en novembre 2021 et la résidence Auréus qui proposera 38 logements collectifs pour la location pour un peu plus de 4,7M€ ; La résidence Le Lys au Thor qui propose 24 logements collectifs et 6 logements individuels pour près de 7,7M€ ; et, enfin, la Résidence Le Bleu du Ciel à Caumont-sur-Durance constituée de 36 logements, dont 9 proposés à la location pour un peu plus de 1,2M€. 

Le Petit Luberon à Cavaillon, résidence Seniors pour personnes autonomes


Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

La Ville de Cavaillon vient de construire un nouveau plan de stationnement, qui prendra effet le 29 janvier 2024, dans le but de revitaliser son centre-ville.

Cavaillon comptabilise 2 883 places de stationnement au total, dont 594 places payantes et 2 289 gratuites. 80% de ces dernières resteront gratuites à la mise en place du nouveau plan de stationnement. 87 nouvelles places sont en projet.

Pour établir son nouveau plan de stationnement, la Ville de Cavaillon s’est basée sur trois profils de stationnement : les résidents de l’hypercentre, les visiteurs et clients, ainsi que les actifs. Une offre sera proposée pour chaque profil.

L’abonnement pour les résidents

Premièrement, un abonnement résident sera proposé aux Cavaillonnais habitant dans l’hypercentre au tarif de 10€ par mois et valable sur toutes les places payantes du centre-ville (hors zone bleue), afin qu’ils puissent se garer facilement. Pour en bénéficier, il faudra remplir un formulaire sur le site de la ville, disponible dès ce vendredi 8 décembre. Un justificatif de domicile, une copie de la carte grise mentionnant la même adresse, et une copie d’une pièce d’identité seront demandés. Le paiement se fera au semestre (60 €) ou à l’année (120 €).

Le stationnement deviendra payant dans tout l’hypercentre afin qu’il y ait un roulement au niveau des places de stationnement, et pour que les commerçants et services puissent également toujours accueillir leurs clientèles. Les personnes dotées de l’abonnement résident pourront se garer sur toutes les places payantes de Cavaillon.

L’hypercentre est compris entre les cours Carnot, Bournissac, Victor Hugo, Gambetta, et Ernest Renan (cliquez sur l’image pour l’agrandir).

Les zones bleues

De nombreuses zones bleues, qui proposent la gratuité pendant deux heures de stationnement (disque de stationnement obligatoire) de 9h à 19h du lundi au samedi, seront créées et s’ajouteront à celles déjà existantes. Cela facilitera l’accès aux commerces, services et professions médicales du centre-ville.

Ainsi, la place Roger Salengro, puis la place François Tourel à l’issue de sa rénovation, passeront en zone bleue avec deux heures gratuites. Le parking Saint-Julien, quant à lui, reste en zone bleue.

Une nouvelle navette

Pour les actifs du centre-ville, une nouvelle navette relais verra le jour. Dès le 17 janvier 2024, le centre-ville ne sera plus qu’à cinq minutes du parking du Grenouillet en bus.

Deux bus relieront gratuitement et directement le parking du Grenouillet au centre-ville, avec un départ toutes les cinq minutes, du lundi au vendredi de 7h15 à 20h, et le samedi de 8h30 à 12h45.

Le stationnement payant

Pour ce qui est des places payantes, elles resteront gratuites pendant la première heure, il faudra toujours débourser 1,20€ pour deux heures, et il faudra payer 4,20€ à partir du 29 janvier 2024 pour trois heures au lieu de 3,60€.

Ces places de stationnement sont payantes de 9h à 12h et de 14h à 18h, gratuites entre 12h et 14h, et gratuites du samedi 12h au lundi 14h ainsi que les jours fériés. Pour régler son stationnement plus facilement, il est possible de passer par l’application mobile Flowbird, qui permet d’ajuster à la hausse ou à la baisse la durée de son stationnement et de payer au plus juste, sans avoir à se déplacer jusqu’à l’horodateur.

Les personnes exerçant une profession de santé telles que les médecins généralistes, les kinésithérapeutes, les infirmiers et les aides à domicile bénéficieront d’un disque bleu santé leur permettant de se garer gratuitement sur les places payantes durant une heure afin de pouvoir assurer leurs visites à domicile. Une condition que la Ville a à cœur de mettre en place sachant qu’une grande partie de ses habitants du centre-ville sont des personnes âgées.


Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

Les Innovations Awards du salon Paysalia, qui a eu lieu du mardi 5 au jeudi 7 décembre, récompensent les solutions créatives et technologies innovantes imaginées par les professionnels du paysage. Avec son produit Entonem, l’entreprise Koppert, dont le siège social se situe à Cavaillon, a remporté le 1ᵉʳ prix.

Le salon professionnel de la filière du paysage Paysalia a lieu tous les ans depuis 2009. Organisé par l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep), ce salon réunit les acteurs du paysage, jardin et sports durant trois jours, au cours desquels sont également organisés les Innovations Awards, qui récompensent les solutions créatives et les technologies innovantes des entreprises du paysage.

Lors de cette édition, c’est l’entreprise vauclusienne Koppert qui s’est hissée tout en haut du podium avec son produit Entonem, une solution innovante pour le marché des jardins et espaces verts qui permet de lutter contre les chenilles processionnaires du pin et du chêne. Ces chenilles sont émettrices de poils urticants pouvant entrainer des réactions allergiques importantes chez l’homme et les animaux. Elles causent également de gros dégâts sur les végétaux attaqués mettant à mal la survie de l’arbre sur le long terme.

Les nématodes Entonem s’appliquent par pulvérisation sur les arbres affectés par le ravageur et agissent par contact et ingestion sur le stade chenille. Ils sont sans danger pour la faune auxiliaire (oiseaux, mammifères, organismes aquatiques…) et pour la floraison. « Notre département de Recherche et Innovation est à la pointe de la technologie pour trouver des solutions innovantes, naturelles et durable », explique Adeline Infray, responsable Marketing et Communication chez Koppert France.

V.A.


Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

Ce vendredi 8 décembre, le cinéma La Cigale, situé à Cavaillon, va accueillir le spectacle ‘Requiem pour Johnny’. Le concert est composés de nombreuses chansons connues de tous et de quelques morceaux oubliés.

Après avoir sillonné le Sud de la France et être passé par la scène de l’auditorium du Thor, où 600 spectateurs ont pu vibrer au son des rythmes et des nombreux succès de Johnny, Christian Dessinsa et ses musiciens proposeront un nouvel hommage à la figure du rock français.

Le tarif est au prix de 30€, pour accéder à la billetterie en ligne, cliquez ici.

Vendredi 8 décembre. 20h30. La Cigale. 79 Avenue du Maréchal Joffre. Cavaillon.

V.A.


Les grandes tendances du marché de l’immobilier en Vaucluse

C’est la deuxième édition d’un festival peu courant avec un nom peut-être ambigu : Festival Manip ! En regardant la programmation on comprend qu’il est question de magie. Un festival de magie donc ? Un peu réducteur ! C’est du théâtre ? Des seuls en scène ? Quand on nous propose en plus en sous titre de «mettre de l’extra dans notre ordinaire» j’ai voulu en savoir plus sur ce drôle de festival qui a connu un beau succès l’année dernière à la même époque, moment magique s’il en est qui précède la période de Noël.

Rencontre avec Chloé Tournier, directrice depuis 2 ans de la Garance, Scène Nationale de Cavaillon, qui a initié ce festival

Dès votre arrivée à la Garance, vous proposez ce temps fort qui se veut pérenne «Le Festival Manip» Pourquoi ?
«Les raisons sont multiples mais la première est un positionnement artistique. En tant que Scène Nationale nous devons venir en soutien et en défense de la culture publique. Or, la magie est un Art qui est encore trop peu soutenu, peu visible, peu diffusé. La magie nouvelle aujourd’hui, c’est un peu comme le cirque nouveau il y a une trentaine d’années. C’est une discipline avec une vitalité et une créativité importantes mais qui manque de structures de formation – à ce jour aucune structure de formation spécifique à part une option à l’Ecole des Arts du Cirque à Chalon – de structures de diffusion, il n’y a pas de festival. En fait il n’y pas d’espace. Donc c’est bien le rôle d’une Scène Nationale de permettre son émergence et sa diffusion. De plus les spectacles de magie font souvent des ponts, instaurent des dialogues avec d’autres discipline artistiques.

C’est un moyen intéressant de découvrir et de conquérir de nouveaux publics
La magie a toujours été un art très populaire. Un art en mesure de nous toucher tous et toutes. Pourquoi ? Parce que c’est une discipline qui nous met au même niveau. On ne peut pas faire état d’une pratique culturelle accentuée ou de connaissances spécifiques. Du coup, on atteint l’émerveillement universel et c est quelque chose de très très beau : ensemble, dans la même expérience et la même incompréhension, la même légitimité.

Par la porte du merveilleux, créer une sorte de culture de l’esprit critique
C’est la troisième raison qui touche plutôt au politique. Ce que nous apprend la magie c’est le doute. Nous sommes sur des territoires poreux et dans une société où théorie du complot, fakenews, réseaux sociaux , bombardement d ‘images font leur miel. La magie peut emmener les gens à douter, « je ne dois pas forcément croire ce que je vois». Les magiciens ne mentent pas, ils nous expliquent, ils nous manipulent, la magie c’ est de la manipulation, d ‘où le titre du festival Manip ! C’est une manière de s’interroger en douceur, pas en frontal : entrer par la porte du merveilleux, pour créer une sorte de culture de l’esprit critique.

Dans la peau d’un magicien

Distiller des temps magiques dans les rues, dans le quotidien, occuper l’espace public
La nouveauté pour cette deuxième édition est d’aller à l’extérieur tout en étant très proche. Il y aura l’exposition Faune dans les rues de Cavaillon qui consiste en un parcours de 10 affiches qui révéleront – grâce à une application téléchargée sur son smartphone – une faune sauvage qui ne serait pas perceptible à l’œil nu mais qui serait existante dans nos villes. De même le mentaliste Yann Frish a installé son camion-théâtre – qui se déplie pour nous offrir un gradinage de 90 places – et nous invite à venir chercher le doute ou la vérité dans «Le paradoxe de Georges».

Troubler, bousculer, douter, s’émerveiller
Parmi les autres événements proposés, on retrouvera avec plaisir Thierry Collet qui nous livrera un récit autobiographique «Dans la peau d’un magicien». Le spectacle «Ca disparait» est une création donc peut-être encore un peu fragile et désireux d’avoir des retours. Il est destiné plus spécifiquement au Jeune Public ( à partir de 7 ans) avec LA question évidente : mais où ça va les choses quand ça disparaît ?

« Désenfumages3 » choisi par « La Bande du futur »
Voici encore un dispositif original initié par Chloé Tournier pour la deuxième année consécutive. Un groupe de jeunes âgés de 12 à 18 ans est associé à la Garance pour découvrir les métiers du spectacle vivant, vivre des ateliers de pratique artistique et repérer et assister à des spectacles tout au long de l’année. C’est ainsi qu’ils peuvent ensuite choisir un spectacle qui sera programmé la saison suivante. «Je m’engage même à ne pas avoir vu le spectacle pour ne pas les influencer » sourit Chloé même si elle connaît le travail de la compagnie Raoul Lambert qui nous invite dans leur monde de l’imposture et de la manipulation avec «Désenfumage33»

Sept jours d’émerveillement
Tours de Magie au service d’une histoire ou récit illustré par de la magie, en salle ou dans les rues, cartomagie, illusions ou mentalisme, on comprend que le merveilleux réunira pendant 7 jours petits et grands et que le bouche à oreille opérera encore pour une troisième édition qui se prépare déjà.

Festival Manip ! Du 5 au 9 décembre. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

https://echodumardi.com/tag/cavaillon/page/13/   1/1