3 décembre 2024 |

Ecrit par le 3 décembre 2024

L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

Si aujourd’hui l’industrie automobile se cherche un avenir, le secteur de l’automobile ancienne lui se porte bien. Même très bien. La 23ème bourse expo auto & moto qui se tiendra à Cavaillon les 7 et 8 décembre prochain pourra en témoigner.

Le phénomène est national, voire international. Toutes les manifestations liées à l’automobile ancienne, qu’il s’agisse de rassemblements informels de passionnés, de compétitions, de ventes aux enchères ou de salons, toutes connaissent un succès grandissant. Le Motorshow d’Avignon a reçu en mars dernier plus de 30 000 visiteurs. A Lyon, pour sa 45ème édition Epoq’auto a franchi la barre des 100 000 visiteurs (en progression de 15 % par rapport à 2023). Même tendance du côté de Cavaillon où la bourse expo auto & moto, organisée par l’association Écurie les Trapadelles, les 7 et 8 décembre prochain, s’attend à voir progresser son nombre de visiteurs. En 2023, pour sa 22ème édition, la manifestation avait enregistré 3 000 visiteurs en 2 jours. Une belle performance pour un salon de taille plus modeste qui accueille quand même une centaine d’exposants.

« C’est culturel et l’automobile appartient à notre patrimoine »

En France, on dénombre pas moins de 230 000 collectionneurs et environ 800 000 véhicules anciens et tournants. Le secteur de l’automobile ancienne, c’est 4 milliards d’euros de CA et 20 000 emplois directs (source Fédération Internationale des Véhicules Anciens). Malgré les difficultés économiques et les injonctions climatiques du moment l’engouement pour les autos ou les motos anciennes ne faiblit pas, bien au contraire. Pour Ulrich Impagliazzo Maldes, le président de l’association Écurie les Trapadelles organisatrice de la bourse expo de Cavaillon cet attrait pour l’automobile ancienne s’explique par ce besoin de transmission entre générations. « C’est culturel et l’automobile appartient à notre patrimoine » ajoute-t-il.

Un double hommage aux 100 ans de circuit de Miramas et de la marque MG

Cette année, la 23ème bourse de Cavaillon mettra à l’honneur le constructeur MG, à l’occasion des 100 ans de sa naissance. Plusieurs modèles emblématiques et issus du club MG France y seront présentés. Cette marque typiquement anglaise était à ses origines spécialisée dans la production de petits cabriolets à 2 places et à caractère sportif (roadster). Les organisateurs ont souhaité rendre hommage à ce constructeur aujourd’hui passé sous pavillon chinois et qui produit maintenant des SUV électriques… Le grand écart. On peut y voir là un moyen de ne pas oublier l’ADN de cette marque. Un devoir de mémoire en quelque sorte.

Mais ce n’est pas tout, la bourse expo va recréer à l’occasion des 100 ans du circuit de Miramas sa ligne de départ avec une quinzaine de voitures de course des années 30 et quelques motos de la même époque. Ce circuit situé sur la commune d’Istres a été un haut lieu du sport automobile de l’entre deux guerres.

La bourse expo de Cavaillon se tiendra les 7 et 8 décembre au MIN de Cavaillon, de 8h30 à 18h00, prix d’entrée 6€.


L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

La Ville de Cavaillon se plonge dans les fêtes de fin d’année dès ce samedi 30 novembre. Au programme tout le mois de décembre : marchés de Noël, illuminations, crèche provençale, chants de Noël, et bien d’autres animations.

La Ville de Cavaillon a préparé un programme riche pour les fêtes de fin d’année, de quoi rendre cette période encore plus festive et féérique. Pour entrer dans la période de Noël comme il se doit, le lancement des illuminations de la ville marquera le début des festivités ce samedi 30 novembre.

Le programme

La municipalité vous donne rendez-vous ce samedi 30 septembre pour le lancement des festivités de Noël avec une déambulation féerique au départ de la place Jean Bastide à 18h. La ville s’illuminera au fil de cette déambulation. De nombreuses surprises attendent les Cavaillonnais qui pourront aussi profiter de la projection d’un film de Noël durant cette soirée.

Tout au long du mois de décembre, et même jusqu’au 5 janvier, les habitants pourront admirer la crèche provençale Marius Lancelin à l’Hôtel de Ville, ou encore se reposer au milieu du village des illuminations Place Maurice Bouchet.

Le marché de Noël se tiendra les vendredi 6 (de 17h à 20h), samedi 7 (de 10h à 20h) et dimanche 8 décembre (de 10h à 18h) sur la Place Fernand Lombard. De nombreuses animations auront lieu dans la ville durant ces trois jours comme l’arrivée du Père Noël, la mini-ferme de Noël, des lectures de contes, des balades en calèche, des démonstrations de danses provençales et de lancer de drapeaux, etc. Plusieurs concerts et spectacles auront lieu tout au long de ce mois féérique.

La grande parade de Noël, quant à elle, aura lieu le samedi 21 décembre à 18h au départ de la Place Jean Bastide. 23 artistes, acrobates, jongleurs, troupes musicales et danseurs rendront ce moment magiques.

Pour découvrir tout le programme, cliquez ici.


L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

Indestructible, une saga historique et théâtrale à travers le regard de la Peugeot 504 

Ce spectacle, porté par la mythique Peugeot 504, plonge au cœur de l’histoire ouvrière et militante des années 70, une thématique qui résonne avec les combats pour les droits et la solidarité d’aujourd’hui. Dans la France des années 60, à travers les récits croisés des travailleurs immigrés recrutés dans les usines de voitures — et des intellectuels qui se faisaient embaucher à leurs côtés — c’est toute l’histoire de la politique migratoire française qui est incarnée par l’emblématique Peugeot 504. 

Une mise en scène de Manon Worms et Hakim Bah inspirée du livre de Robert Linhart, L’Établi

En 1978, Robert Linhart, intellectuel d’extrême-gauche maoïste, raconte dans L’Établi comment il est parti comme beaucoup de camarades dans la période de Mai 68 travailler dans une usine Citroën à Paris, pour côtoyer des ouvriers et organiser la révolution. Pour écrire cette fiction documentée, Manon Worms et Hakim Bah se sont inspirés de cet ouvrage de référence. 

Sur le plateau, un travail de mémoire

Les paroles de Bakary, jeune Malien, le parcours de Cathy, l’étudiante parisienne, la 504, la France industrielle ; la solidarité entre étrangers et français, l’ancrage du mouvement ouvrier et ses luttes sociales dans les années 70… Une fiction sacrément documentée ! « Renouveler le récit de l’immigration dans la France contemporaine. Faire le récit choral d’une Histoire qui agit sur notre présent », ajoutent Manon Worms et le Guinéen Hakim Bah. 

Jeudi 28 novembre. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

« On a tous le droit à une nourriture de qualité » c’est ainsi qu’on pourrait résumer la démarche d’Agnés Piller qui a ouvert il y a maintenant 5 ans un restaurant bio et solidaire à Cavaillon. Cette ancienne cuisinière a voulu mettre à profit ses compétences au service de tous et notamment des plus démunis, pour proposer tous les midis des repas de qualité et pas chers. Mais le futur de cette belle initiative est aujourd’hui remis en cause.

Dés qu’on franchit la porte du restaurant d’Agnès Piller on est accueilli avec le sourire et on vous explique comment la maison fonctionne. Ici pas de service à table mais de jolis buffets où vous attendent entrées, plats, desserts et tout est fait-maison. Chaque jour, une trentaine de clients viennent s’y restaurer. Beaucoup d’habitués dont de nombreuses personnes qui travaillent à proximité. On peut aussi y croiser des accidentés de la vie pour lesquels Agnès leur fait un tout petit prix… voir pas de prix du tout… Gérée par une association, ce restaurant a érigé comme maxime que le bien mangé devait être un droit fondamental. Ce restaurant fonctionne avec une salariée et plusieurs bénévoles. Il bénéficie également du soutien de plusieurs producteurs locaux. Leur apports sont essentiels, ils permettent de maintenir des prix bas pour les clients. « Mais nos clients viennent d’abord pour la qualité de la cuisine » précise Agnès.

© Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

Malheureusement tous ces projets sont aujourd’hui menacés
Racheté par Agnès, il y a 5 ans, cet établissement, situé cours Gambetta à Cavaillon, est un ancien café-théâtre. Ainsi, en plus de la traditionnelle salle de restaurant il dispose d’une salle de spectacles permettant d’accueillir au moins une bonne centaine de personnes. Agnès compte pouvoir l’utiliser pour proposer des spectacles. Aujourd’hui elle la met à disposition d’associations ou de particuliers qui y organisent des fêtes de famille. Des projets Agnès en a beaucoup comme celui d’ouvrir également un magasin de producteurs bio. Malheureusement tous ces projets sont aujourd’hui menacés. La propriétaire du bâtiment souhaite le vendre vide de tout occupant et une disposition du bail lui permet de le faire.

de gauche à droite, Martine (bénévole), Agnès Piller et Mandy (salariée) © Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

Ne reste plus qu’à Agnès la possibilité de racheter les murs de son restaurant. Pour cela elle compte sur le réseau des sociétés coopératives et participatives (SCOP) pour financer cette acquisition. Mais les jours sont comptés… Elle devra être en capacité de faire une offre pour le tout début d’année 2025… Il serait plus que dommage que ce lieu unique de partage et d’entraide ne puisse poursuivre l’aventure.

https://www.facebook.com/bioscavaillon
bioscavaillon@gmail.com


L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

Éric Tellène est un fou de cinéma. Ce directeur des cinémas de Cavaillon a collectionné depuis plus de 40 ans des dizaines de milliers d’affiches et de documents liés au 7ème art. Après avoir créé sa propre boutique en ligne il y a quelques années, il vient d’ouvrir à Cavaillon un magasin… pour de vrai. Ouvert l’après-midi, du lundi au samedi, on peut y trouver : affiches, photos d’exploitation, dossiers de presse, livres, magazines, DVD et objets originaux…

©Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

Depuis qu’il est tombé dans la marmite du cinéma, alors qu’il avait à peine 12 ans, Eric Tellène a commencé à collectionner des affiches et des photos de films. Il estime aujourd’hui disposer d’un stock de plus de 300 000 documents. Seuls 45 000 d’entre eux sont aujourd’hui proposés à la vente. « Depuis toujours, j’ai collectionné, et je grade tout » dit-il. C’est son entourage qu’il l’a convaincu de mettre vente une partie de sa collection. « J’avais beaucoup de doublons ça m’a permis de faire d’autres acquisitions » confie-t-il. En 2009, il décide d’ouvrir une boutique en ligne sur Ebay et Rakuten. Elles sont toujours actives.

« cinematograffiche », a rapidement trouvé ses clients 

Après une première expérience conduite l’été dernier dans une boutique éphémère de la rue de la République, Eric Tellène a eu la possibilité de louer un autre local commercial. Une ancienne boutique de vêtements de luxe, située boulevard Paul Doumer et vacante depuis deux ans. Ouverte depuis la mi-octobre cette boutique, baptisée « cinematograffiche », a rapidement trouvé ses clients : des passionnés de cinéma ou des personnes cherchant des idées originales de cadeaux.

©Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

CINEMATOGRAFFICHE
146 boulevard Paul Doumer
84300 Cavaillon
cinematograffiche@gmail.com
https://www.ebay.fr/str/cineemotion


L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

L’entreprise cavaillonnaise Kookabarra, fabricant de jus de fruits frais, innove et élargit son catalogue de produits avec une toute nouvelle gamme de nectars frais appelée « NEKTAR. »

Après les jus de fruits frais, les purées BRUT, et les soupes froides, l’entreprise vauclusienne Kookabarra lance la gamme NEKTAR, composée de nectars frais. Des produits plus gourmands et sucrés, qui seront satisfaire les attentes des mixologues et barmen.

Pour le moment, Kookabarra propose quatre goûts différents : pêche, poire, abricot et fraise IGP. Les fruits ont été sourcés dans un rayon de 100 kilomètres autour de la fabrique cavaillonaise. La poire provient du domaine Épicurien à Saint-Andiol. La pêche et l’abricot sont, quant à eux, cultivés à Saint-Jean-de-Muzols en Ardèche. La fraise, elle, provient bien évidemment de Carpentras.

©Kookabarra

Pour élaborer cette gamme, l’entreprise vauclusienne a fait appel au bartender Antony Bertin. « Cette collection de nectar ouvre un champ infini de possibilités pour nos cocktails, explique-t-il. Le goût du fruit reste intact tout en permettant le mariage avec des spiritueux ou des sirops plus complexes. »

Le procédé de conservation HPP, qui rend les produits de Kookabarra frais jusqu’à 150 jours après leur conception, permet à la collection NEKTAR de devenir la première gamme de nectar frais, sur un secteur monopolisé par les nectars pasteurisés.


L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

Héritier d’un savoir-faire dans la chaudronnerie plus que centenaire, Théus Industries, s’est spécialisée dans la fabrication de cheminées d’exception. Dessinées par l’artiste Dominique Imbert, ses créations, sont mondialement connues. Théus Industries est aujourd’hui labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » une reconnaissance que l’entreprise cavaillonnaise escompte bien mettre à profit pour développer ses activités.

Il y a des objets qui sont iconiques et indémodables. Les cheminées Focus et en particulier la fameuse Gyrofocus (cheminée suspendue pivotante en forme de galet), appartient au club très limité des objets faisant partie de l’histoire du design. Crée par Dominique Imbert en 1968, la Gyrofocus a eu les honneurs du musée Guggenheim de New-York. Depuis de nombreux autres modèles ont été créé. Chaque année, Théus Industries fabrique 2 500 cheminées, dont 70 % pour l’export (Europe principalement). Fabriquées à la main par des artisans chaudronniers passionnés, les cheminées Focus ont su rester depuis plus de 50 ans, à la pointe du design et de la technologie. Elles ont su notamment s’adapter aux dernières règles européennes : obligation de fermeture des foyers, nouveaux critères de performance énergétiques…

Aujourd’hui ce travail est distingué par l’obtention du très convoité label Entreprise du Patrimoine Vivant. En France, seul un millier d’entreprises bénéficient de cette distinction. « Ce label c’est la reconnaissance de notre volonté d’excellence » souligne Mathieu Gritti, l’un des dirigeants. Mais l’obtention de cette distinction n’a pas été un chemin facile, le dossier était en attente du côté de la préfecture depuis presque 2 ans et c’est l’intervention de Gérard Daudet, le maire de Cavaillon qui a permis de faire avancer les choses.

« L’humain en premier »

Cette distinction ne récompense pas seulement la créativité et l’excellence des produits de l’entreprise. Les dirigeants y voient aussi la reconnaissance du travail accompli dans le domaine des ressources humaines. A son arrivée à la tête de l’entreprise, Mathieu Gritti, cet ancien diplômé de l’école des Mines d’Alès, a totalement revu l’organisation de la production en privilégiant l’humain. Tous les postes de travail et leur ergonomie ont été pensé avec ceux qui les utilisent. Ici, pas de travail à la chaîne ou de cadences à tenir, dictés par un « process informatisé ». L’humain en premier. La qualité d’exécution et le confort de travail y sont privilégiés. Résultats de cette politique : une quasi absence de turn-over, une production de haute qualité et des salariés satisfaits de leurs conditions de travail.

Remise du label « Entreprise du Patrimoine Vivant »

« Cette labélisation c’est aussi une fierté pour l’entreprise et ses collaborateurs » précise Sophie Kirnidis la directrice du site de Cavaillon. « C’est aussi un moyen de développer l’attractivité de l’entreprise notamment dans la recherche de nouveaux talents ou la formation d’apprentis » ajoute-t-elle. Cette labélisation a ainsi permis de créer des liens avec les Compagnons du Devoir, une autre école de l’excellence.

« Nous nous devons de compenser ce que nous prélevons et nous nous devons de limiter nos impacts sur l’environnement »

L’entreprise qui par ses produits s’est installée dans une démarche d’économie de l’énergie se devait aussi d’être vertueuse pour elle-même et en particulier dans sa propre consommation d’énergie. « Rapidement nous avons pris conscience de l’importance de cette question » précise Mathieu Gritti. « Nous nous devons de compenser ce que nous prélevons sur le réseau électrique, et nous nous devons de limiter nos impacts sur l’environnement » ajoute-t-il. Ainsi, l’été dernier, Théus Industries s’est équipé de panneaux photovoltaïques.

Le site de Cavaillon

Avec 700 panneaux sur une surface de 2 400 M2 l’entreprise couvre aujourd’hui en moyenne annuelle 64 % de ses besoins. Une belle performance. L’investissement de 400 K€ sera remboursé en moins de 5 ans. Il a été financé pour part essentielle par un emprunt bancaire avec l’apport d’une subvention de 51 932 € de la région PACA dans le cadre du programme Solaire Ready. Cet apport a permis le financement des travaux de consolidation de la toiture du bâtiment d’accueil des panneaux. « Notre banque nous a suivi assez facilement car l’investissement est immédiatement rentable » complète Sophie Kirnidis.

« Nous ne pouvions pas nous en remettre qu’aux seuls vendeurs de solutions techniques »

Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du réseau des entreprises LSE (Luberon Sorgues Entreprendre). Et tout a commencé lors d’une réunion de ce réseau où était évoqué le sujet de l’énergie et en particulier du possible manque d’électricité en amont de l’hiver 2022. Ce fût le début d’une prise de conscience reconnaît Mathieu Gritti. « Et une panne d’un transformateur électrique d’Enedis, privant l’entreprise d’énergie pendant 48 heures, a fini par convaincre d’avancer sur des solutions alternatives » précise-t-il. Sous l’égide du réseau LSE, 6 entreprises, dont Théus Industries, ont travaillé ensemble sur l’installation de moyens de productions électriques qui leur soient propres. Ils ont pu partager leurs projets et l’intervention d’un consultant extérieur. « Nous ne pouvions pas nous en remettre qu’aux seuls vendeurs de solutions techniques » confie Mathieu Gritti. Un référant énergie a été nommé dans l’entreprise il a assuré toutes les phases de la mise en œuvre du projet. « On y a gagné en temps et en sérénité » avoue Sophie Kirnidis.

L’équipe de Theus Industrie

L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

La nouvelle création de Yiorgos Karakantzas, entre histoire familiale et plongée dans la mythologie grecque

Avec la pièce Mythos, Yiorgos Karakantzas replonge dans son enfance dont l’imaginaire a été profondément nourri par la mythologie. Mythos, comme une fantasmagorie, réactualise le lien intime entre les mythes, ces grandes fictions universelles et le dépassement des épreuves de vie : exils, tragédies, guerres… Entre mythes et réalité, un enfant en errance à la recherche de son père doit trouver la sortie du labyrinthe de sa propre vie…

L’histoire d’un compagnonnage

Après Mécanique en 2017, le metteur en scène Yiorgos Karakantzas est devenu, en septembre 2019, artiste compagnon de La Garance, Scène Nationale de Cavaillon, pour trois saisons. C’est ainsi que La Garance a accueilli Rebetiko et Entrelacs en 2020.

Puissance des images, des matières et des sons

Cette passion de la marionnette et de la mythologie, Yiorgos Karakantzas nous la fait pleinement partager. « C’est une histoire personnelle, intime, qui est nourrie par une mythologie universelle afin que le quotidien devienne plus supportable, que je souhaite vous raconter. C’est l’essence même du théâtre de réinterpréter le monde, la fusion entre mythes et réalité et ainsi de faire renaître des mondes. » 

Séance de rattrapage

Le spectacle Mythos sera programmé à Nyons, salle de la Maison de Pays, le 11 avril 2025, en partenariat avec le Centre Dramatique Des Villages du Haut Vaucluse.

Mercredi 20 novembre. 19h. 3 et 10€. À partir de 8 ans. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


L’automobile ancienne : un secteur qui ne connaît pas la crise

Pour tous ceux qui sont déjà tombés en amour de Phèdre et Carmen, le deuxième volet de cette série explorant des figures féminines tragiques, Giselle, est à ne pas manquer.

Pour ceux qui ne connaissent pas les deux spectacles précédemment joués à la Scène Nationale de Cavaillon, Phèdre et Carmen, c’est l’occasion de découvrir le travail original de la 2b Company de François Gremaud : créer un seul en scène convoquant un répertoire d’une figure féminine. Pour Giselle, c’est une (presque) seule en scène, la danseuse-comédienne, Samantha van Wissen qui va nous convoquer Giselle, grande figure romantique, ballet créé en 1841 à Paris.  

Sur le plateau, quatre musiciennes exceptionnelles :
Violon : Anastasiia Lindeberg
Harpe : Antonella de Franco
Flûte : Irene Poma
Saxophone : Sara Zazo Romero

Une touche contemporaine et décalée

Une oratrice, interprétée par la danseuse Samantha van Wissen, prétextant parler de la pièce dont nous lirons le synopsis, finit par raconter et interpréter le ballet Giselle, d’après le livret de Théophile Gautier, la musique d’Adolphe Adam et la chorégraphie originale de Jean Coralli et Jules Perrot. Elle commence à raconter le ballet, considéré comme le chef-d’œuvre du ballet romantique. Sous une amorce simpliste, la forme va se complexifier peu à peu en nous immergeant dans le contexte historique de sa création. 

Mercredi 13 novembre. 20h. Jeudi 14 novembre.19h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.

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