Transport : les autocars Raoux misent sur le gaz naturel
Les autocars Raoux, filiale du groupe Galéo depuis 2018, viennent d’inaugurer leur nouvelle station de recharge GNV (Gaz naturel véhicule) sur son site de Caumont-sur-Durance. La station dispose de 4 bornes à charge lente et une borne à charge rapide permettant de faire le plein en 25 minutes (contre 5 à 10h en charge lente) d’un véhicule roulant au gaz naturel. En effet, le GNV est un gaz naturel utilisé comme carburant afin de se substituer au diesel – 1 kilo de gaz permet de parcourir la même distance que 1 litre de gasoil. Tous les véhicules roulant au GNV (ou BioGNV dans sa version renouvelable) bénéficient de la vignette ‘Crit’Air 1’, un certificat qualité de l’air qui leur permettra de circuler lors des pics de pollution et dans les zones à faible émission (ZFE). Pour cela, ces autocars affichent des taux de pollution relativement bas : -95% de particules fines par rapport à la norme Euro VI, -50% d’émission de NOx et une réduction de moitié des nuisances sonores. D’une capacité de réapprovisionnement en gaz naturel de 20 bus, ce dispositif, mis en place en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et GRDF (Gaz Réseau Distribution France) dans le cadre de l’appel à projets ‘Mobigaz’ lancé en septembre 2020, permet aux autocars Raoux de faire circuler 4 nouveaux bus sur le réseau régional Zou ainsi que sur le réseau d’Apt. En tout, Raoux dispose d’une cinquantaine de véhicules sur ses sites de Caumont et Eyragues.
Le GNV à la place du diesel Pour l’Ademe et GRDF, c’est le 3e projet de stations inauguré dans la région – le premier dans la Vaucluse – puisque deux stations sont déjà ouvertes dans le Var. L’objectif est de s’engager sur la voie d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement en utilisant notamment comme source d’énergie le biométhane, un gaz renouvelable produit localement grâce aux boues d’épuration ou aux déchets verts. En France, le potentiel de production de ce ‘gaz vert’ est équivalent au volume actuel des exportations provenant de Russie. « C’est très bien, il faut qu’on remplace le diesel, confirme Yves Plessis, PDG de Galéo. Cette activité énergétique doit même aller sur le Biogaz. C’est la future étape à atteindre, notamment pour être plus indépendant de l’Est. » Pour l’entreprise Raoux, cette nouvelle station est également en accord avec son projet de labellisation RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) que la société entend obtenir d’ici février 2023.
Réflexion sur les politiques de transport publique « Ce passage à des sources d’énergie plus propres, c’est le sens de l’histoire », complète Jean-Pierre Serrus vice–président en charge des transports et de la mobilité durable de la Région Sud. « Prendre la décision de convertir le parc de véhicules demande cependant une réflexion en profondeur des perspectives économiques en matière de politique des transports publiques », prévient toutefois Jean-Paul Lieutaud, président de la FNTV Paca (Fédération nationale des transports de voyageurs). C’est pourquoi Mobigaz entend notamment soutenir le déploiement de nouvelles stations GNV sur le territoire régional. Le but étant d’en compter une dizaine au total en Paca d’ici la fin de l’année prochaine.
A.D. & L.G.
Transport : les autocars Raoux misent sur le gaz naturel
Bleu vert, spécialiste de cosmétiques naturels et biologiques se transforme en entreprise à mission. La PME installée à Caumont-sur-Durance vit aussi une passation importante puisque son fondateur Jürgen Debald, président directeur-général devrait passer, d’ici deux ans, le relais à son fils Maxime, directeur. Une transition en douceur pour un enjeu de taille : 48 salariés et 14M€ de chiffre d’affaires.
«Est-ce que le capitalisme peut-être sympa ?» C’est sur ces mots que Jürgen Debald a entamé son discours dans le beau jardin de Bleu Vert, l’entreprise de cosmétiques bio qu’il a créé il y a 23 ans, au départ, «Juste pour créer mon propre emploi et travailler dans un environnement bienveillant et convivial.» Ce soir-là, il s’agissait aussi d’annoncer la future relève à la tête de l’entreprise de son fils Maxime. Mais tout de suite la réponse ? Jürgen Debald dit que Oui, le capitalisme peut-être sympa !
‘Oui au capitalisme entrepreneur non au capitalisme financier’
Jürgen Debald aime la transparence et le partage alors il pose tout de suite les fondations de l’ouvrage : plus de 20 ans de bénéfices réinvestis dans l’entreprise dont, depuis 12 ans, une partie est partagée avec les salariés sous forme d’intéressement. Il annonce la couleur : «Si l’entreprise est privée l’intérêt reste général. Alors chez Bleu vert «On cultive l’échange, on partage les gains parce que le dirigeant est proche de ses salariés et que vues et intérêts convergent.»
Un contre-exemple ? Danone !
Un exemple récent ? «Danone était la première entreprise à mission en même temps cotée en bourse. Mais en mars dernier, les actionnaires ont évincé Emmanuel Fabre, le PDG charismatique qui était à l’origine du statut ‘entreprise à mission’ de Danone. Les actionnaires trouvaient que les engagements sociétaux pris par la firme – pourtant modestes – nuisaient à l’évolution de son cours en bourse. Ils ont ‘corrigé cette erreur’ en ‘remerciant’ son PDG, » relate, outré, le chef d’entreprise.
‘Tracer son sillon, partager ses valeurs’
«Pour que ces valeurs nourrissent la sphère du capitaliste des financiers, il faudra, peut-être, un peu plus de pression pour convaincre ses décideurs. Ces pressions pourraient émaner des clients, des consommateurs, des compétiteurs, d’actionnaires minoritaires ou enfin du législateur. C’est au législateur, c’est à dire à l’Etat d’imposer un certain nombre de normes environnementales et sociales. Cela va de l’augmentation drastique du coût des émissions carbone, à, par exemple, un plafonnement raisonnable des écarts de salaire, ou alors une imposition participative des plus hauts revenus et des plus grandes fortunes au bien commun,» instille Jürgen Debald.
Tordre le cou au ‘greenwashing’
«En devenant une ‘entreprise à mission’, nous décidons de formuler des engagements précis. Avec cela, nous nous différencions clairement de la tendance du greenwashing qui prévoit d’améliorer l’image plutôt que la réalité, dénonce le chef d’entreprise. C’est la raison pour laquelle nous donnons des indications claires et vérifiables de nos engagements et de nos réalisations déjà atteints. Également avec ces engagements nous indiquons que le changement générationnel, n’entrainera pas de modification génétique de l’ADN de Bleu Vert.»
La première entreprise à mission de Vaucluse ?
«À ce jour il y a environ 200 ‘entreprises à mission’ en France, quelques très grandes entreprises (Danone…) et beaucoup de PME (Petites et moyennes entreprises). Si notre compte est juste, Bleu Vert est la première entreprise à mission du Vaucluse.»
Dans le détail, les 8 engagements pris
«Nous avons défini des objectifs exigeants, ambitieux et précis. Cela commence par proposer exclusivement des produits cosmétiques et des éco-produits certifiés selon un des cahiers de charges de la cosmétique biologique ; privilégier systématiquement des emballage éco-conçus à partir de matières premières recyclés ou renouvelables, réutilisable, moins émettrices de GES (Gaz à effet de serre) moins ou non-polluante.»
Au niveau social
«Notre point de vue ? Il est juste de partager de façon notable les bénéfices de l’entreprise avec les salariés à travers un accord d’intéressement pluriannuel car les bénéfices de l’entreprise résultent du travail de l’ensemble de ses salariés. Nous grandissons tous ensemble en pratiquant la transparence, en cultivant l’échange, en partageant les gains, en cherchant les rémunérations justes et, enfin, en privilégiant des hiérarchies plates,» a insisté Jünger Debald.
Pour l’environnement
«Limiter les émissions GES du siège de l’entreprise autant que possible ; La généralisation des technologies ‘mieux-disant’ comme le chauffage et la climatisation des bâtiments par une pompe à chaleur eau/eau, une isolation des bâtiments avec des isolants agro-sourcés et aussi une phyto-épuration des eaux usées de l’entreprise contribuent à diminuer l’impact environnemental en général et les émissions des gaz à effets de serre en particulier.»
«Compenser les émissions de GES inévitables à travers une ‘Contribution volontaire climat’ par le financement de projets d’ONG comme la reforestation et l’agroforesterie dans des zones équatoriales.»
«Rendre et maintenir le siège de l’entreprise ‘énergie-positif’. Déjà actuellement le bâtiment bioclimatique du siège de l’entreprise produit plus d’électricité qu’il n’en consomme (grâce à une toiture recouverte de panneaux photovoltaïques sur sa partie sud). Consommer exclusivement de l’électricité issue de ressources renouvelables.»
Un référent de mission
«L’entreprise nommera parmi ses salariés volontaires un « référent de mission », qui est chargé de suivre l’exécution de ses missions et d’établir un rapport annuel de vérification objective et transparente. Il présentera à l’assemblée générale chargée de l’approbation des comptes de la société un rapport joint au rapport de gestion.»
L’acte d’achat des consom’acteurs
«Cela fait 23 ans que nous commercialisons des produits biologiques, principalement auprès de plus de 2 000 magasin bio, relate Maxime Debald. L’adhésion de nos collaborateurs est essentielle parce qu’ils sont les principaux créateurs de nos produits, alors, très logiquement, nous travaillons dans un bâtiment éco-conçu, économe en énergie, avec des postes de travail ergonomiques, dans un environnement naturel et agréable ou la faune et la flore locales sont respectées et préservées.»
Recherche et innovation
«Nous sommes convaincus que la recherche de sens a une place importante dans l’acte d’achat de produits bio mais que le seul critère de la certification ne suffit pas, reprend Maxime Debald. C’est aussi et surtout le pouvoir de faire évoluer les modèles de production et de consommation et de revendiquer une société durable à laquelle nous aspirons tous. D’une certaine manière consommer, c’est voter !»
Demain ?
«Nous pensons à mettre en place la semaine de 4 jours payée 5, ainsi qu’à l’élargissement de notre surface photovoltaïque ou la création de bornes de recharge pour véhicules électriques en accès libre pour les salariés …»
Ce qu’est une entreprise à mission
«Cette PME familiale, qui rayonne au-delà de notre département, très reconnue sur son secteur d’activité, est un beau succès Vauclusien a souligné Christian Guyard, secrétaire-général de la préfecture de Vaucluse venu représenter le Préfet. Nous saluons votre réussite, sa transmission et son évolution en entreprise à mission. Le développement durable a fait son apparition à la fin des années 1987, via l’Onu (Organisation des Nations Unies) qui en a consacré le terme, concept qui, depuis, a su se faire une place dans les sphères économique, politique et sociale. Cependant les pouvoirs publics ont constaté que l’entreprise ne reconnaissait pas assez l’intérêt social, c’est la raison pour laquelle la Société à mission a été créée –par la loi Pacte en 2019.) Cette nouvelle raison d’être des entreprises prend en compte les impacts sociaux, sociétaux et environnementaux de leur activité, en plus de leur activité économique. Pour autant, l’entreprise à mission est une qualité et non pas un statut juridique. La finalité ? Concilier la recherche de la performance économique avec l’intérêt général. L’Etat salue votre engagement sur les 3 volets du développement durable. L’impact environnemental est pris en compte dans la qualité des produits et de leur emballage, dans la consommation énergétique de la production et, plus ambitieux encore, dans la compensation du CO2 par la reforestation et l’agroforesterie à laquelle vous participez. L’impact social est pris en compte par le partage d’une partie des bénéfices avec les salariés et la limitation de l’échelle des rémunérations. Enfin, l’impact économique n’est pas sacrifié l’entreprise poursuivant sa croissance tant en termes de chiffre d’affaires que d’emplois. L’engagement dans la société à mission est vérifiable et vérifié par un organisme indépendant. Le nombre d’entreprise à mission en France, depuis un an, a quadruplé passant à 250, un phénomène marginal mais qui tend à se développer.» Christian Guyard a ensuite félicité les deux dirigeants pour leur valeur éthique.»
Ils participaient à la soirée
Plus de 250 personnes se sont pressé à la soirée à laquelle participaient l’ensemble des salariés ainsi que leurs conjoints et enfants ; les partenaires, fournisseurs, clients comme Satoriz et Biocoop, le jardin d’insertion Semailles qui livre ses légumes bio à l’entreprise, le Théâtre de la Garance. C’est Assia, la fondatrice de Yemma Yummy et son équipe qui ont assuré le service traiteur mettant à l’honneur les cuisines du monde en proposant à des femmes et des hommes issus de quartiers prioritaires de développer et mettre en avant leur talent culinaire. Il y avait aussi les entreprises ‘sœurs’ proches de la vision des deux dirigeants où du secteur d’activités comme Denis Lainé de Biovence (Lazzaretti) à Entraigues ; Luc Ronfard de Lou Bio à Manosque ; Seb et Nina de la Start up Lökki à Cavaillon entreprise devenue également à mission, Cathy Fermanian, de Vaucluse développement… Des élus de Caumont-sur-Durance ainsi que du Département étaient également présents. Bleu Vert, 1 chemin des Régentes à Caumont-sur-Durance. bonjour@bleu-vert.fr
Transport : les autocars Raoux misent sur le gaz naturel
Avec son projet de réaménagement de l’ancienne caserne des pompiers de la place du marché aux raisins, la nouvelle municipalité n’entend pas se limiter à créer un pôle de commerce de proximité de qualité. Elle souhaite également favoriser la création d’un second cœur de ville, en complément du centre-ancien. Objectif à terme : donner à Caumont tous les atouts pour assurer un développement maîtrisé alors que la commune est idéalement située entre Avignon et Cavaillon, tout étant à proximité immédiate de la zone d’activités d’Agroparc ainsi que de la sortie d’autoroute de l’A7.
La commune de Caumont-sur-Durance va lancer un programme de réaménagement de l’ancienne caserne des pompiers place du marché aux raisins. Le but est d’y créer un lieu accueillant 4 commerces de bouches.
Création d’une Halle gourmande « Initialement nous envisagions de détruire l’ancienne caserne de pompiers pour y construire à la place une halle commerçante destinée à accueillir de nouveaux commerces sur les territoire de la commune, explique Claude Morel, nouveau maire de Caumont. Depuis, nous avons revu le projet en choisissant plutôt de réaménager l’ancienne caserne ce qui permettra d’accueillir une nouvelle boulangerie artisanale au début de l’automne prochain. » Privilégiant l’implantation de commerce attractif, la nouvelle équipe municipale a écarté toutes les chaînes de boulangerie ainsi que les terminaux de cuisson parmi les nombreux postulants ayant souhaité venir s’installer sur ce nouvel emplacement.
« Un cahier des charges très sélectif. »
« Nous voulons favoriser l’arrivée de commerçants de qualité, insiste le maire. Il y a donc un cahier des charges très sélectif. Nous avons même procédé à des dégustations à l’aveugle pour retenir les meilleurs candidats. » Ainsi, en plus de la boulangerie, qui va permettre la création de 5 emplois, la municipalité souhaite aussi l’arrivée d’un boucher-charcutier, d’un primeur et d’un dernier commerce de type fromager ou caviste. De nombreux contacts ont déjà été noués avec des artisans locaux mais d’éventuelles candidatures sont encore possibles. « En plus du réaménagement de l’ancienne caserne, nous lançons aussi la procédure, avec un concours d’architecte, pour la création de la halle commerçante, annonce Claude Morel. Le cahier des charges prévoit notamment une uniformisation du bâtiment de la future halle avec celui de la boulangerie. »
Espace santé et lieu culturel Ce projet, estimé à 4M€, devrait être financé à hauteur de 50% grâce à différentes aides espérées de l’Etat, du Grand Avignon, du Département, de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles)… Si le projet initial ne prévoyait qu’un simple plain-pied destiné à abriter la halle commerçante, la nouvelle extension devrait finalement compter 2 étages afin de davantage s’intégrer à l’ancienne caserne existante. Le premier étage devrait accueillir un cabinet médical et le second devrait être consacré à la culture avec une médiathèque et salle de musique notamment. « L’actuel cabinet médical n’est plus adapté et c’était l’un des sujets centraux de la campagne, complète l’élu caumontois. Pour l’espace médical, qui comptera aussi un kiné et un dentiste, nous avons trouvé un 3e généraliste. » De plus, la pharmacie va également se rapprocher de la place.
Développer un commerce de proximité « Tout cela répond à un besoin de développer un commerce de proximité, poursuit Claude Morel. Et c’est encore plus flagrant avec la crise du Covid. Pour autant, il ne faut pas faire n’importe quoi. Pendant des années on s’est obstiné à mettre des commerces près de la mairie alors que les clients veulent pouvoir se garer au plus près. Ils choisissent donc plutôt les grandes surfaces et ne font plus leur achat dans le cœur de village où il y a moins en moins de commerces. Il reste une boulangerie et une épicerie de village vient de rouvrir. Par ailleurs, nous avons une excellente poissonnerie qui attire du monde de loin. Cela prouve bien que lorsque l’on propose de la qualité la fréquentation est au rendez-vous. C’est ce que nous voulons proposer avec notre projet. »
« Redessiner le village avec un nouveau lieu de vie. »
« Pour nous, il s’agit d’un projet phare qui doit permettre de créer du lien entre le village et les nouveaux quartiers qui se sont développés en périphérie. Ainsi ce dossier va au-delà de la seule création d’une halle. Il vise à redessiner le village, de le moderniser tout en lui conservant son identité. L’idée est déplacer le centre actuel -autour de la mairie- vers la place du marché aux raisins qui deviendrait le centre de la vie commerciale, scolaire et culturelle du village. » En plus des locaux destinés à accueillir les nouveaux commerces et services, le projet prévoit également un réaménagement paysager de la place tout en portant la capacité de stationnement de 100 à 150 places. Il est aussi prévu une réorganisation des accès ainsi qu’une sécurisation de la route jusqu’au centre commercial de la route de Gadagne intégrant notamment un rétrécissement de la chaussée et la création d’espace pouvant accueillir les piétons et les vélos.
Miser sur une complémentarité avec le centre ancien « Avec les deux écoles situées à proximité, cette place doit devenir un nouveau cœur commercial relié vers les nouveaux quartiers par des cheminements doux via le chemin de la Loge », espère le maire également vice-président du Grand Avignon délégué aux spectacles vivants. Ce dernier pense aussi que ce projet devrait bénéficier au cœur historique du village : « autour de la mairie, seraient concentrés les services administratifs, les services à la population. Ces deux zones seront reliées par un cheminement piéton et vélo ». Il ne s’agit donc pas de remplacer le centre actuel mais de le compléter avec un lieu facilement accessible pour les achats de bouches notamment. Le centre ancien se recentrant sur les services comme le coiffeur, les restaurants… « Le marché restera en centre-ville, complète Claude Morel. Nous avons aussi prévu de réhabiliter le parking situé sur la place Maurice-Baux (200 places environ) en y installant l’éclairage et la vidéosurveillance afin d’inciter les habitants du centre à s’y garer pour libérer celui de la place du marché aux raisins.
« Un projet qui s’inscrit dans une réflexion globale. »
« Tous ces projets s’inscrivent dans une réflexion globale d’aménagement de notre village. Notre but est d’éviter de devenir un ‘village dortoir’. Nous avons connu un urbanisme galopant mais pas organisé, regrette le maire. Nous comptions un peu plus de 3500 habitants à la fin des années 1980. Aujourd’hui, nous sommes plus de 5 000. » Longtemps tiraillé entre Avignon et Cavaillon, Caumont fait aujourd’hui partie de la communauté d’agglomération du Grand Avignon. Pourtant, jusqu’en 2016 la commune était encore rattachée à la circonscription d’Apt. « Ici on va au collège à Cavaillon et au lycée à Avignon, constate Claude Morel. Aujourd’hui nous sommes indéniablement dans le bassin de vie d’Avignon et les nouvelles générations qui s’installent chez nous sont aussi tournées vers ce territoire économique. Caumont est idéalement placé, à quelques minutes de la zone d’activités d’Agroparc et à proximité immédiate de la bretelle d’autoroute de l’A7 à Avignon-Sud. Nous ne manquons pas d’atouts, cependant je compte aussi sur l’agglomération pour faciliter cette intégration, particulièrement en matière d’offre de transport. »