23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

Le Comité Départemental Olympique et Sportif de Vaucluse vient de remettre un trophée à Claude Morel, maire de Caumont-sur-Durance, pour les actions menées par la commune depuis plus de deux ans dans le cadre du label Terre de Jeux 2024. Cette récompense a été remise lors de l’inauguration du nouveau parcours d’orientation de la commune.

Pour l’élaboration de ce nouveau parcours, des travaux de rénovation ont été menés pour de nouveaux poteaux et balises, l’édition d’une nouvelle cartographie et l’installation de la signalétique permettant ajourd’hui la découverte de quatre parcours de tout niveau avec 12, 16, 22 ou 30 balises.

Depuis 2 ans, la Ville s’est engagée à sensibiliser les Caumontois de tous les âges aux bienfaits du sport et à faire vivre les Jeux Olympiques de Paris aux enfants. De nombreuses activités ont été proposées telles que la Journée Olympique destinée aux élèves caumontois, ou encore le Run & Bike. La commune s’est également dotée d’un dojo l’année dernière. De nouvelles animations seront proposées cette année. La Journée Olympique reviendra le vendredi 23 juin prochain.

V.A.


Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

Le samedi 11 mars dernier a eu lieu la Journée nationale et européenne d’hommage aux victimes du terrorisme, à laquelle la municipalité de Caumont-sur-Durance a participé. La cérémonie a eu lieu sur le parvis de la mairie en présence d’Elisabeth Amoros, vice-présidente du Département de Vaucluse, des élus, des représentants militaires, des anciens combattants ainsi que des pompiers du centre de secours Caumont-Gadagne.

Les jeunes élus du conseil municipal des enfants ont fait la lecture d’un texte ‘Quand les hommes vivront d’amour’ de Raymond Lévesque, datant de 1956. C’était leur dernière cérémonie officielle avant les nouvelles élections. ‘Le chant des oiseaux’ de Pablo Casals et l’Hymne Européen ont également résonné sur le parvis de la mairie. « À ceux qui voudraient nous terroriser, opposons notre courage, a énoncé Claude Morel, maire de la commune. À ceux qui voudraient nous asservir, opposons notre liberté. À ceux qui voudraient nous diviser, opposons notre volonté de nous unir. Et de manière plus générale opposons l’amour à la haine. »

V.A.


Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

La boulangerie-pâtisserie artisanale Maison Valentina et le traiteur inspiré de la cuisine asiatique Koumi, qui ont ouvert leurs portes le 3 janvier dernier, viennent d’être inaugurés. Les deux commerces font partie du projet de réaménagement de l’ancienne caserne de pompiers de Caumont-sur-Durance.

En 2021, la commune de Caumont-sur-Durance a annoncé son projet de réaménagement de l’ancienne caserne de pompiers située place du marché aux raisins. L’objectif était de permettre l’ouverture de nouveaux commerces afin de créer un second cœur de ville, en complément du centre-ancien.

Une nouvelle boulangerie. C’était la priorité de ce projet de réaménagement. Un appel à projet a été lancé. C’est donc la boulangerie-pâtisserie artisanale Maison Valentina qui a vu le jour sur la place du marché aux raisins. Ainsi, les Caumontois peuvent y trouver leur bonheur : des pains, des viennoiseries, et d’autres plaisirs sucrés ou salés. Le commerce accueille aussi un salon de thé, où les clients peuvent se poser et profiter. Les plus virtuoses d’entre eux peuvent même s’assoir au piano et jouer une mélodie.

Koumi, le coin asiatique

À côté de Maison Valentina se trouve Koumi. Si de l’extérieur, cela semble être un tout autre commerce, de l’intérieur, les deux sont reliés. Martine Colomb Pommel, propriétaire de la boulangerie, et Emilie Reyne, propriétaire de Koumi, se connaissent depuis plusieurs années. Toutes deux ont travaillé ensemble chez un traiteur avant d’avoir leur propre commerce. Lorsqu’Emilie fait part de ses recherches d’un local à Martine, cette dernière propose de lui accorder une partie de Maison Valentina pour y installer Koumi.

C’est ainsi qu’est née l’alliance aussi originale qu’évidente entre la boulangerie-pâtisserie et la cuisine inspirée d’Asie. « Des sushis et des plats inspirés d’Asie dans une boulangerie, c’est une drôle idée, mais finalement ça plait au Caumontois », s’enthousiasme Emilie Reyne. Les deux commerces se partagent donc un espace de 250m².

Des valeurs communes

Maison Valentina et Koumi ont donc ouvert leurs portes le 3 janvier dernier et ont été inaugurés le 9 mars dernier. Entre 150 et 200 personnes étaient présentes pour l’occasion. Élus, habitants, commerçants et fournisseurs se sont réunis pour célébrer cette nouvelle forme de vie au sein de la commune. « Notre objectif est le même : apporter de la vie et donner le sourire aux habitants », explique Emilie Reyne.

À l’instar de la collaboration entre Maison Valentina et Koumi, le mélange entre les pratiques françaises et la culture asiatique était à l’honneur lors de l’inauguration. ©Noëlle Gamand

Que ce soit du côté boulangerie-pâtisserie, ou du côté cuisine asiatique, tout est artisanal avec des produits frais. À terme, l’objectif serait de ne proposer que des bonnes choses cuisinées à partir de produits locaux uniquement. « Le plus important pour nous, c’est avant tout d’écouter les clients, essayer de leur proposer des choses dont ils ont envie », conclut la gérante de Koumi.

Informations pratiques

La boulangerie-pâtisserie artisanale Maison Valentina est ouverte du lundi au samedi de 6h à 19h30. Koumi est ouvert les mardis, mercredis, jeudis et samedis de 11h à 15h, et les vendredis de 11h à 19h30.


Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

Le mardi 14 mars à 19h, le conseil citoyen de Caumont-sur-Durance prendra la parole lors du prochain conseil municipal de la commune. Composé d’habitants, acteurs associatifs et économiques, élus majoritaires et de jeunes conseillers membres du conseil municipal des enfants, le conseil citoyen intervient une fois par an et a pour objectif de débattre de sujets importants concernant la commune afin de faire remonter des idées et des propositions à la municipalité.

Les membres du conseil citoyen sont répartis en trois commissions : environnement et cadre de vie, bien vivre ensemble et relations sociales, ainsi que prospectives et lien intergénérationnel. Ainsi, chaque partie présentera l’avancement de ses travaux et de ses propositions autour de divers sujets tels que les économies d’énergie, l’encouragement aux déplacements alternatifs ou encore la création d’une Maison des Caumontois.

V.A.


Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

Eulalie Rus vient d’obtenir le 1er prix du concours des poissonniers au Pavillon France. Une distinction qu’elle vient de remporter après 2h d’épreuves lors du Salon international de l’agriculture qui se tient actuellement à Paris.
Installée dans sa poissonnerie Eulalie… poissons & produits de la mer implantée à l’Isle-sur-la-Sorgue, la jeune vauclusienne s’est lancée dans l’aventure en juillet 2018 en ouvrant son magasin place Ferdinand Buisson.
Un virage à 180° pour celle qui auparavant avait travaillé pendant 8 ans dans le secteur des assurances après des études de droit. Mais l’appel de la mer a été trop fort et celle qui, déjà toute petite voulait « être poissonnière pour vendre les poissons qu’elle pêchait avec sa petite canne et son épuisette », se lance dans une reconversion professionnelle radicale pour réaliser son rêve d’enfant. Elle plaque alors tout pour se former pendant 18 mois et après 9 mois d’école pour passer un CAP Poissonnier au lycée de la mer à Sète, des semaines de stages et de rencontres pour comprendre la filière, elle inaugure enfin sa boutique l’isloise avant d’en ouvrir une seconde à Caumont-sur-Durance en juin 2019.

Un podium 100% féminin
Lors du concours, Euralis Rus a respectivement devancé la dijonnaise Djennyfer Grain et la basque Sandy Lapetite lors de cette édition 2023 comprenant un QCM portant sur la filière ainsi que des épreuves pratiques.
« Poissonnière c’est un métier de passion, on ne peut le faire que comme ça, s’est exprimée la gagnante lors de sa remise de prix. C’est un métier magnifique avec la transmission pour valeur, mais aussi très créatif pour la mise en valeur des produits. C’est fantastique, je suis très heureuse d’avoir remporté le concours aujourd’hui. »
Organisé par la Scapp Poissonnier Corail, l’OPEF (Organisation des poissonniers écaillers de France) et le Pavillon France, ce concours vise à promouvoir le savoir-faire et les produits des métiers de la mer sous les regards des nombreux visiteurs du Salon de l’agriculture.

L’isloise Eulalie Rus reçoit son 1er prix (au centre). DR

Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

Les villes du Grand Avignon vous proposent un programme festif et magique autour des animations de Noël. Ateliers, parades, spectacles… il y en a pour tous les goûts.

Mercredi 14 décembre
Caumont-sur-Durance : ateliers créatifs de Noël
A quelques jours de Noël, la bibliothèque Pierre Vouland vous invite à participer à un atelier créatif animé par Nancy Saura. Découpage, collage, créativité sont les maîtres mots pour entrer sereinement dans la magie de Noël. A partir de 6 ans.
10h-12h30 et 15h-17h30. Bibliothèque Pierre Vouland, place du 8 mai 1945. Gratuit sur inscription au 04 90 25 21 07.

Rochefort-du-Gard : ateliers créatifs
Fabrication de décorations de Noël. A partir de 7 ans.
9h15-12h. Bibliothèque municipale, rue du Lavoir. Réservation au 04 90 26 13 75.

Sauveterre
Grande journée de Noël
Programme de la journée : animations par Totout’Arts, animations Kapla avec Kasajeux (5€), petit marché, vin chaud devant le parvis du Pôle, concert du Noël à partir de 17h30.
A partir de 10h. Pôle Culturel Jean Ferrat. Réservation conseillée au 04 66 33 20 12.

Atelier créatif : masque magie des contes
Confection de masques pour les fêtes. De 3 à 10 ans.
9h30 pour les 3-6 ans et 10h30 pour les 6-10 ans. Pôle Culturel Jean Ferrat. Tarif unique 3€. Réservation au 04 66 33 20 12.

Vedène : visite du Père Noël
Visite du père Noël et de sa mascotte en déambulation dans le centre-ville. Rendez-vous à 16h30 à l’espace du Lavoir ou place du Petit Pont.
Dès 14h30. Centre-ville.

Vendredi 16 décembre
Rochefort-du-Gard : esprit de Noël
Festivités autour de Noël. Manège gratuit, chalets et buvette assurée par le comité des fêtes.
Du 16 au 18 décembre. Place de la République & Castellas.

Samedi 17 décembre
Roquemaure : création de bougie de Noël
Venez participer à cet atelier DIY de 30 minutes pour vous initier à la fabrication d’une bougie parfumée pour Noël. A partir de 6 ans.
10h-10h30. Bureau de Roquemaure, 2 rue de la Liberté.  

Villeneuve-lez-Avignon 
Ateliers créatifs
Deux ateliers sont proposés : « un bonhomme de neige » pour les 5-11 ans et « Rodolphe le renne au nez rouge » pour les 6-12 ans.
10h30-17h. Salles des conférences.

Atelier poterie et végétation
En attendant l’arrivée du père Noël, laissez place à votre imagination pour réaliser votre propre décoration en argile. A partir de 5 ans.
10h et 14h. 4 place Victor Basch. Tarif unique 15€. Inscription au 09 83 96 14 37.

Dimanche 18 décembre
Les Angles : chantez Noël
Concert proposé par la chorale Les Voix La. Chef de chœur : Aline Vrignaud, accompagnée au piano par Francis Squire.
16h30. Eglise. Tarif unique 8€.

Pujaut : le fabuleux Noël de petit Paul
La mairie du Pujaut vous propose ce spectacle pour jeune public.
16h. Salle Polyvalente. Adulte 10€, enfant 8€, gratuit pour les moins de 12 ans. Réservation au 04 90 26 40 20.

Mardi 20 décembre
Rochefort-du-Gard : atelier philo de Noël
Atelier philo de Noël, avec Isabelle Rondeau. Atelier enfant à partir de 7 ans.
10h-11h30. Bibliothèque municipale. Réservation au 04 90 26 13 75.

Villeneuve-lez-Avignon : atelier fabrication de couronne végétale
Envie de réaliser votre propre décoration de Noël ? les petites Zécolos vous proposent de fabriquer votre propre couronne végétale pour décorer la maison.
10h et 15h. 4 place Victor Basch. Tarif unique 10€. Inscription au 09 83 96 14 37.

Mercredi 21 décembre
Roquemaure : création d’une bougie de Noël
Venez participer à cet atelier DIY de 30 minutes pour vous initier à la fabriquer d’une bougie parfumée pour Noël. A partir de 6 ans.
14h30-15h. Bureau de Roquemaure, 2 rue de la Liberté.

Vedène : visite du père Noël
Visite du père Noël et de sa mascotte en déambulation dans le centre-ville. Rendez-vous à 16h30 à l’espace du Lavoir ou place du Petit Pont.
Dès 14h30. Centre-ville.

Villeneuve-lez-Avignon
Parade des lutins et lâché de lutins
Venez danser et déambuler sur les plus beaux et entrainants airs de Noël interprétés par le Quality Street Band, accompagné par 2 lutins géants.
17h. Centre-ville.

Grande chasse au trésor « Quentin le lutin »
Animation qui mêle spectacle et course au trésor dans le centre historique. Dès 6 ans.
15h et 17h. Centre-ville, départ parking Chartreuse.

Jeudi 22 décembre
Villeneuve-lez-Avignon : atelier création de cartes vœux
En attendant l’arrivée du père Noël, venez créer trois cartes de vœux à l’aquarelle. A partir de 5 ans.
10h-12h et 14h-16h. 4 place Victor Basch. Tarif unique 15€. Inscription au 09 83 96 14 37.

Vedène : visite de la crèche
Durant les fêtes, venez découvrir la crèche de Noël à l’église St Thomas ainsi que les décorations réalisées par les enfants des écoles de la ville. A découvrir Impasse Camille Claudel.
Du 22 décembre 2022 au 1er janvier 2023. Eglise Saint-Thomas. Entrée libre.


Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

Une nouvelle boulangerie artisanale va ouvrir ses portes, début janvier à Caumont-sur-Durance. Cette ouverture s’inscrit dans le projet de réaménagement de l’ancienne caserne des pompiers de la place du marché aux raisons. L’objectif pour la commune de Caumont-sur-Durance est de rénover l’ancienne caserne afin d’y accueillir quatre commerces de bouche et créer un second cœur de ville.

Lire également : « Commerce : un deuxième cœur de ville pour Caumont »

Le commerce a dû être raccordé électriquement et ce sont les équipes d’Enedis qui s’en sont chargées. Ce raccordement, qui imposait une augmentation de puissance, a nécessité des travaux à la fois de génie civil et de génie électrique : terrassement, pose d’une armoire de coupure intégrant les coupe-circuits, le compteur et le disjoncteur.

Une partie du chantier a été confiée l’entreprise FERRE, l’autre partie a été prise en charge par les équipes Enedis.

J.R.


Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

Les autocars Raoux, filiale du groupe Galéo depuis 2018, viennent d’inaugurer leur nouvelle station de recharge GNV (Gaz naturel véhicule) sur son site de Caumont-sur-Durance. La station dispose de 4 bornes à charge lente et une borne à charge rapide permettant de faire le plein en 25 minutes (contre 5 à 10h en charge lente) d’un véhicule roulant au gaz naturel.
En effet, le GNV est un gaz naturel utilisé comme carburant afin de se substituer au diesel – 1 kilo de gaz permet de parcourir la même distance que 1 litre de gasoil. Tous les véhicules roulant au GNV (ou BioGNV dans sa version renouvelable) bénéficient de la vignette ‘Crit’Air 1’, un certificat qualité de l’air qui leur permettra de circuler lors des pics de pollution et dans les zones à faible émission (ZFE). Pour cela, ces autocars affichent des taux de pollution relativement bas : -95% de particules fines par rapport à la norme Euro VI, -50% d’émission de NOx et une réduction de moitié des nuisances sonores.
D’une capacité de réapprovisionnement en gaz naturel de 20 bus, ce dispositif, mis en place en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et GRDF (Gaz Réseau Distribution France) dans le cadre de l’appel à projets ‘Mobigaz’ lancé en septembre 2020, permet aux autocars Raoux de faire circuler 4 nouveaux bus sur le réseau régional Zou ainsi que sur le réseau d’Apt. En tout, Raoux dispose d’une cinquantaine de véhicules sur ses sites de Caumont et Eyragues.

Le GNV à la place du diesel
Pour l’Ademe et GRDF, c’est le 3e projet de stations inauguré dans la région – le premier dans la Vaucluse – puisque deux stations sont déjà ouvertes dans le Var. L’objectif est de s’engager sur la voie d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement en utilisant notamment comme source d’énergie le biométhane, un gaz renouvelable produit localement grâce aux boues d’épuration ou aux déchets verts. En France, le potentiel de production de ce ‘gaz vert’ est équivalent au volume actuel des exportations provenant de Russie.
« C’est très bien, il faut qu’on remplace le diesel, confirme Yves Plessis, PDG de Galéo. Cette activité énergétique doit même aller sur le Biogaz. C’est la future étape à atteindre, notamment pour être plus indépendant de l’Est. » Pour l’entreprise Raoux, cette nouvelle station est également en accord avec son projet de labellisation RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) que la société entend obtenir d’ici février 2023.

Réflexion sur les politiques de transport publique
« Ce passage à des sources d’énergie plus propres, c’est le sens de l’histoire », complète Jean-Pierre Serrus viceprésident en charge des transports et de la mobilité durable de la Région Sud.
« Prendre la décision de convertir le parc de véhicules demande cependant une réflexion en profondeur des perspectives économiques en matière de politique des transports publiques », prévient toutefois Jean-Paul Lieutaud, président de la FNTV Paca (Fédération nationale des transports de voyageurs).
C’est pourquoi Mobigaz entend notamment soutenir le déploiement de nouvelles stations GNV sur le territoire régional. Le but étant d’en compter une dizaine au total en Paca d’ici la fin de l’année prochaine.

A.D. & L.G.


Caumont-sur-Durance récompensée pour ses actions Terre de Jeux 2024

Bleu vert, spécialiste de cosmétiques naturels et biologiques se transforme en entreprise à mission. La PME installée à Caumont-sur-Durance vit aussi une passation importante puisque son fondateur Jürgen Debald, président directeur-général devrait passer, d’ici deux ans, le relais à son fils Maxime, directeur. Une transition en douceur pour un enjeu de taille : 48 salariés et 14M€ de chiffre d’affaires.

«Est-ce que le capitalisme peut-être sympa ?» C’est sur ces mots que Jürgen Debald a entamé son discours dans le beau jardin de Bleu Vert, l’entreprise de cosmétiques bio qu’il a créé il y a 23 ans, au départ, «Juste pour créer mon propre emploi et travailler dans un environnement bienveillant et convivial.» Ce soir-là, il s’agissait aussi d’annoncer la future relève à la tête de l’entreprise de son fils Maxime. Mais tout de suite la réponse ? Jürgen Debald dit que Oui, le capitalisme peut-être sympa !

‘Oui au capitalisme entrepreneur non au capitalisme financier’

Jürgen Debald aime la transparence et le partage alors il pose tout de suite les fondations de l’ouvrage : plus de 20 ans de bénéfices réinvestis dans l’entreprise dont, depuis 12 ans, une partie est partagée avec les salariés sous forme d’intéressement. Il annonce la couleur : «Si l’entreprise est privée l’intérêt reste général. Alors chez Bleu vert «On cultive l’échange, on partage les gains parce que le dirigeant est proche de ses salariés et que vues et intérêts convergent.»

Un contre-exemple ? Danone !

Un exemple récent ? «Danone était la première entreprise à mission en même temps cotée en bourse. Mais en mars dernier, les actionnaires ont évincé Emmanuel Fabre, le PDG charismatique qui était à l’origine du statut ‘entreprise à mission’ de Danone. Les actionnaires trouvaient que les engagements sociétaux pris par la firme – pourtant modestes – nuisaient à l’évolution de son cours en bourse. Ils ont ‘corrigé cette erreur’ en ‘remerciant’ son PDG, » relate, outré, le chef d’entreprise.

‘Tracer son sillon, partager ses valeurs’

«Pour que ces valeurs nourrissent la sphère du capitaliste des financiers, il faudra, peut-être, un peu plus de pression pour convaincre ses décideurs. Ces pressions pourraient émaner des clients, des consommateurs, des compétiteurs, d’actionnaires minoritaires ou enfin du législateur. C’est au législateur, c’est à dire à l’Etat d’imposer un certain nombre de normes environnementales et sociales. Cela va de l’augmentation drastique du coût des émissions carbone, à, par exemple, un plafonnement raisonnable des écarts de salaire, ou alors une imposition  participative des plus hauts revenus et des plus grandes fortunes au bien commun,» instille Jürgen Debald.

Siège social de Bleu Vert à Caumont-sur-Durance

Tordre le cou au ‘greenwashing’

«En devenant une ‘entreprise à mission’, nous décidons de formuler des engagements précis. Avec cela, nous nous différencions clairement de la tendance du greenwashing qui prévoit d’améliorer l’image plutôt que la réalité, dénonce le chef d’entreprise. C’est la raison pour laquelle nous donnons des indications claires et vérifiables de nos engagements et de nos réalisations déjà atteints. Également avec ces engagements nous indiquons que le changement générationnel, n’entrainera pas de modification génétique de l’ADN de Bleu Vert.»

La première entreprise à mission de Vaucluse ?

«À ce jour il y a environ 200 ‘entreprises à mission’ en France, quelques très grandes entreprises (Danone…) et beaucoup de PME (Petites et moyennes entreprises). Si notre compte est juste, Bleu Vert est la première entreprise à mission du Vaucluse.»

Dans le détail, les 8 engagements pris

«Nous avons défini des objectifs exigeants, ambitieux et précis. Cela commence par proposer exclusivement des produits cosmétiques et des éco-produits certifiés selon un des cahiers de charges de la cosmétique biologique ; privilégier systématiquement des emballage éco-conçus à partir de matières premières recyclés ou renouvelables, réutilisable, moins émettrices de GES (Gaz à effet de serre) moins ou non-polluante.»

Au niveau social

«Notre point de vue ? Il est juste de partager de façon notable les bénéfices de l’entreprise avec les salariés à travers un accord d’intéressement pluriannuel car les bénéfices de l’entreprise résultent du travail de l’ensemble de ses salariés. Nous grandissons tous ensemble en pratiquant la transparence, en cultivant l’échange, en partageant les gains, en cherchant les rémunérations justes et, enfin, en privilégiant des hiérarchies plates,» a insisté Jünger Debald.

Pour l’environnement

«Limiter les émissions GES du siège de l’entreprise autant que possible ; La généralisation des technologies ‘mieux-disant’ comme le chauffage et la climatisation des bâtiments par une pompe à chaleur eau/eau, une isolation des bâtiments avec des isolants agro-sourcés et aussi une phyto-épuration des eaux usées de l’entreprise  contribuent à diminuer l’impact environnemental en général et les émissions  des gaz à effets de serre en particulier.»

«Compenser les émissions de GES inévitables à travers une ‘Contribution volontaire climat’  par le financement de projets d’ONG  comme la reforestation et l’agroforesterie dans des zones équatoriales.»

«Rendre et maintenir le siège de l’entreprise ‘énergie-positif’. Déjà actuellement le bâtiment bioclimatique du siège de l’entreprise produit plus d’électricité qu’il n’en consomme (grâce à une toiture recouverte de panneaux photovoltaïques sur sa partie sud). Consommer exclusivement de l’électricité issue de ressources renouvelables.»

Un référent de mission

«L’entreprise nommera parmi ses salariés volontaires un « référent de mission », qui est  chargé de suivre l’exécution de ses  missions et d’établir un rapport annuel de vérification objective et transparente. Il présentera à l’assemblée générale chargée de l’approbation des comptes de la société un rapport joint au rapport de gestion.»

L’acte d’achat des consom’acteurs

«Cela fait 23 ans que nous commercialisons des produits biologiques, principalement auprès de plus de 2 000 magasin bio, relate Maxime Debald. L’adhésion de nos collaborateurs est essentielle parce qu’ils sont les principaux créateurs de nos produits, alors, très logiquement, nous travaillons dans un bâtiment éco-conçu, économe en énergie, avec des postes de travail ergonomiques, dans un environnement naturel et agréable ou la faune et la flore locales sont respectées et préservées.»

Un espace intérieur de Bleu Vert

Recherche et innovation

«Nous sommes convaincus que la recherche de sens a une place importante dans l’acte d’achat de produits bio mais que le seul critère de la certification ne suffit pas, reprend Maxime Debald. C’est aussi et surtout le pouvoir de faire évoluer les modèles de production et de consommation et de revendiquer une société durable à laquelle nous aspirons tous. D’une certaine manière consommer, c’est voter !»

Demain ?

«Nous pensons à mettre en place la semaine de 4 jours payée 5, ainsi qu’à l’élargissement de notre surface photovoltaïque ou la création de bornes de recharge pour véhicules électriques en accès libre pour les salariés …»

Ce qu’est une entreprise à mission

«Cette PME familiale, qui rayonne au-delà de notre département, très reconnue sur son secteur d’activité, est un beau succès Vauclusien a souligné Christian Guyard, secrétaire-général de la préfecture de Vaucluse venu représenter le Préfet. Nous saluons votre réussite, sa transmission et son évolution en entreprise à mission. Le développement durable a fait son apparition à la fin des années 1987, via l’Onu (Organisation des Nations Unies) qui en a consacré le terme, concept qui, depuis, a su se faire une place dans les sphères économique, politique et sociale. Cependant les pouvoirs publics ont constaté que l’entreprise ne reconnaissait pas assez l’intérêt social, c’est la raison pour laquelle la Société à mission a été créée –par la loi Pacte en 2019.) Cette nouvelle raison d’être des entreprises prend en compte les impacts sociaux, sociétaux et environnementaux de leur activité, en plus de leur activité économique. Pour autant, l’entreprise à mission est une qualité et non pas un statut juridique. La finalité ? Concilier la recherche de la performance économique avec l’intérêt général. L’Etat salue votre engagement sur les 3 volets du développement durable. L’impact environnemental est pris en compte dans la qualité des produits et de leur emballage, dans la consommation énergétique de la production et, plus ambitieux encore, dans la compensation du CO2 par la reforestation et l’agroforesterie à laquelle vous participez. L’impact social est pris en compte par le partage d’une partie des bénéfices avec les salariés et la limitation de l’échelle des rémunérations. Enfin, l’impact économique n’est pas sacrifié l’entreprise poursuivant sa croissance tant en termes de chiffre d’affaires que d’emplois. L’engagement dans la société à mission est vérifiable et vérifié par un organisme indépendant. Le nombre d’entreprise à mission en France, depuis un an, a quadruplé passant à 250, un phénomène marginal mais qui tend à se développer.» Christian Guyard a ensuite félicité les deux dirigeants pour leur valeur éthique.»

Jünger Debald a proécédé à la visite du site, dont ici, l’entrepôt

Ils participaient à la soirée

Plus de 250 personnes se sont pressé à la soirée à laquelle participaient l’ensemble des salariés ainsi que leurs conjoints et enfants ; les partenaires, fournisseurs, clients comme Satoriz et Biocoop, le jardin d’insertion Semailles qui livre ses légumes bio à l’entreprise, le Théâtre de la Garance. C’est Assia, la fondatrice de Yemma Yummy et son équipe qui ont assuré le service traiteur mettant à l’honneur les cuisines du monde en proposant à des femmes et des hommes issus de quartiers prioritaires de développer et mettre en avant leur talent culinaire. Il y avait aussi les entreprises ‘sœurs’ proches de la vision des deux dirigeants où du secteur d’activités comme Denis Lainé de Biovence (Lazzaretti) à Entraigues ; Luc Ronfard de Lou Bio à Manosque ; Seb et Nina de la Start up Lökki à Cavaillon entreprise devenue également à mission, Cathy Fermanian, de Vaucluse développement… Des élus de Caumont-sur-Durance ainsi que du Département étaient également présents.
Bleu Vert, 1 chemin des Régentes à Caumont-sur-Durance. bonjour@bleu-vert.fr

https://echodumardi.com/tag/caumont-sur-durance/page/3/   1/1