Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
N’étant plus adapté aux activités sportives de ses utilisateurs, le city stade du quartier du Pous du Plan, à Carpentras, a subi quelques rénovations afin d’être plus sécurisé. Après des travaux en septembre dernier, l’équipement a été inauguré le 30 octobre.
Porté par Karim Zaaboul, le projet de rénovation du city stade du quartier du Pous du Plan a séduit plus d’un citoyen. 609 votes étaient en faveur de cette rénovation. Ainsi, les travaux, dont le coût s’est élevé à 42 000€, ont été réalisés en septembre dernier.
Un filet de protection a été installé au-dessus de l’équipement afin de protéger les véhicules stationnés à proximité du city stade. Aussi, le revêtement au sol a été recouvert par une surface synthétique dans le but de prévenir les blessures liées aux chutes.
V.A.
Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
Après avoir enquêté depuis l’été, les gendarmes Vauclusiens viennent de passer à l’action pour démanteler un réseau de trafiquants de drogue dans le Comtat.
Au cours de l’été 2023, la COB (Communauté de brigades) de gendarmerie de Pernes-les-Fontaines (regroupant les brigades de Pernes-les-Fontaines et d’Entraigues-sur-la-Sorgue) a ouvert une enquête relative à un trafic de produits stupéfiants sur la commune de Pernes-les-Fontaines. Les investigations réalisées ont permis d’identifier un réseau bien structuré et de localiser des lieux pouvant servir au stockage et au conditionnement de produits stupéfiants servant à alimenter des points de revente de produits stupéfiants à Carpentras, notamment dans les cités du Pous du Plan et du Bois de l’Ubac. Une information judiciaire était alors ouverte par le parquet de Carpentras.
Le 17 octobre, une vaste opération judiciaire mobilisant plus de 70 gendarmes et visant à démanteler ce réseau a été lancée avec au bilan :
– 14 individus étaient interpellés et placés en garde-à-vue des chefs de trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs et détention d’arme (6 des personnes placées en garde à vue étaient mineurs dont 2 âgés de moins de 16 ans).
– 11 des gardés à vue ont été déférés et mis en examen. Parmi eux, 3 ont été placés sous contrôle judiciaire dont 1 placé en centre éducatif fermé, et 8 ont été placés en détention provisoire.
9kg de drogues saisies Les perquisitions ont aussi permis de saisir plus de 4kg d’herbe de cannabis, près de 3kg de résine de cannabis, ainsi que 2kg de cocaïne. La plupart de ces produits stupéfiants étant conditionnés sous forme de plus de 3 000 capsules prêtes à la vente. La valeur de revente estimée de ces produits stupéfiants saisis était évaluée à 150 000€. Dans le même temps, les gendarmes vauclusiens ont aussi saisi 2 véhicules ainsi que 6 000€ en liquide.
L.G.
Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
La société de transport Voyages Arnaud, basée à Carpentras, a organisé une session de formation le jeudi 19 octobre dans ses nouveaux locaux à Pernes-les-Fontaines. Six conducteurs de car ont pu se perfectionner grâce à l’outil Cassiopée, un car simulateur de conduite.
Lors des exercices, les conducteurs ont pu travailler sur leur comportement en étudiant leur conduite grâce aux statistiques relevées. Ils ont notamment pu se perfectionner à la gestion des situations à risque sur la route. L’analyse des parcours avait également pour but de sensibiliser les conducteurs à l’éco-conduite pour garder en tête les bonnes pratiques. Une démarche en adéquation avec la volonté de l’entreprise de réduire ses émissions de CO₂. Voyages Arnaud vient d’ailleurs de renouveler la signature de la charte ‘Objectif CO₂’ pour 2024-2026.
L’outil Cassiopée a également été utilisé durant des opérations de job dating organisées à Sorgues et Carpentras par l’entreprise pour promouvoir le métier de conducteur et créer des vocations. Parmi les 25 candidats rencontrés, 5 seront bientôt recrutés et bénéficieront d’une semaine d’intégration pour découvrir le métier.
Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
Ce vendredi 20 octobre, le Cabaret, situé à Carpentras, va accueillir la pièce de théâtre ‘Redoutables’ créée par Isabelle Alexis, Sylvie Audcoeur, Juliette Meyniac et Ariane Séguillon, et mis en scène par Jean-luc Moreau.
On y suit trois comédiennes, qui sont très amies, qui apprennent le soir de leur dernière représentation la trahison de leur metteur en scène. Le film qui doit se monter, adapté de leur pièce, et qui leur promettait la gloire, se fera sans elles. Si les trois femmes s’adorent, chacune veut sauver sa peau.
Vendredi 20 octobre. 20h30. De 9€ à 20€ (billetterie en ligne). Le Cabaret. Parking Saint-Labre. Carpentras.
V.A.
Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
Après quatre ans de travaux, l’ancienne gare de Carpentras devient la Gare numérique. Un espace de 1000 m² réservé à la transition écologique et numérique, à la création d’entreprise ou encore aux nouvelles technologies.
En 1863, la gare de Carpentras est née. Il y a 10 ans, une nouvelle gare sort de terre, l’ancienne est donc vouée à disparaître. Mais la détermination des élus de la ville de Carpentras et de la communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin (Cove) va changer le destin de cette ancienne gare, qui va être complètement réhabilitée pour devenir un lieu dédié aux nouvelles technologies.
Les travaux de l’ancienne gare débute en juillet 2019 et s’achève quatre ans après. Ce lundi 16 octobre, la Cove, qui a réhabilité ce lieu au travers de sa marque économique La Provence créative, inaugure la Gare numérique, en présence de représentants de l’État, de la Région Sud, d’élus venus des communes voisines, de partenaires, ou encore de Carpentrassiens. « Nous avions placé la barre très haut, déclare Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove. Il n’est jamais aisé de faire du neuf avec du vieux, mais on peut être très fiers de cette réhabilitation. »
La Gare numérique se veut un lieu où l’on imagine, fabrique, répare, recycle, et innove. « Ce lieu va accélérer et faire rayonner le territoire, affirme Serge Andrieu, maire de Carpentras. C’est un tiers lieu d’expérimentation qui va permettre de mélanger les expériences et les projets, et créer de nouvelles richesses. »
Ainsi, en plus de faire revivre la ville de Carpentras, la Gare numérique symbolise l’hybridation sociétale. Tout un chacun peut décider d’investir les lieux, que ce soit les entreprises qui n’ont pas de bureaux ou de salles de réunion, les entrepreneurs en devenir, ou encore les télétravailleurs qui souhaitent séparer leur lieu de vie et leur lieu de travail.
Un bâtiment de 1000 m² compartimenté
Si le bâtiment offre un large espace au total, la réhabilitation n’a pas été de tout repos, de part la forme la Gare, qui est toute en long. Pourtant, le cabinet Donjerkovic Architectes, basé à Marseille, a relevé le défi tout en conservant le côté industriel du bâtiment originel.
« Cette gare est bien plus qu’un simple bâtiment de 1000 m², c’est un symbole du progrès. »
Jacqueline Bouyac
Ainsi, la Gare numérique est composée de plusieurs espaces : 100 m² de coworking avec 32 postes, 176 m² d’ateliers réservés à la fabrication et à la valorisation, 60 m² d’ateliers réservés aux transitions, un studio avec fond vert de 55 m², un espace conférence de 70 m², deux salles de réunion entièrement équipées, et 12 bureaux sur 222 m². Un espace de restauration de 421 m² est également en cours de création. Il est possible de réserver l’un de ces espaces sur place ou via le site de la Gare numérique qui propose le paiement en ligne.
Si la Gare numérique s’adresse largement aux entreprises et entrepreneurs, elle se veut aussi un lieu d’animations et d’événements afin de stimuler la créativité de chacun, encourager la collaboration au sein des entreprises et interentreprises, ou encore développer de nouvelles compétences.
Une journée portes ouvertes sera organisée ce vendredi 20 octobre pour permettre à tous de découvrir les lieux, mais aussi de participer à plusieurs ateliers représentatifs de la Gare numérique. Les visiteurs pourront en apprendre plus sur le recyclage plastique, filmer leur histoire grâce à la magie du fond vert, imprimer leur propre sac en toile, imaginer les solutions durables de demain, et bien d’autres animations.
Une réhabilitation à près de 4M€
Les travaux pour faire de l’ancienne gare la Gare numérique ont coûté au total la somme de 3 942 000€. Un projet qui a notamment été soutenu dès les phases d’étude en 2018 par la Région Sud à hauteur de 600 000€. « Il est essentiel pour la Région d’être aux côtés des intercommunalités, surtout quand celles-ci recouvrent un territoire majoritairement rural, pour permettre aux entreprises d’évoluer, et de faire leur transition numérique », explique Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région en charge de l’agriculture, la viticulture, la ruralité et le terroir.
« Je souhaite que la Gare numérique de Carpentras soit la locomotive numérique de Vaucluse. »
Violaine Démaret, préfète de Vaucluse
L’État a également financé une partie de cette réhabilitation. L’État et la Région Sud y ont contribué à 37%, soit un total de 1 405 554€. « Ce projet donne l’espoir d’avoir d’autres projets concret sur de l’ancien », souligne Violaine Démaret, préfète de Vaucluse. La réhabilitation et les services proposés par la Gare numérique ont été rendus possibles aussi grâce à de nombreux partenaires comme la French Tech Grande Provence, le RILE, Initiative Ventoux, Vaucluse Provence Attractivité, Pôle Emploi, et bien d’autres.
Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
Les Rencontres nationales ‘Action Cœur de ville’ viennent de se tenir au centre des congrès du palais des papes. A cette occasion, près de 350 participants, dont plus de 80 élus et présidents d’EPCI représentant 110 territoires, ont pu assister à de nombreux ateliers concrets concernant ce dispositif d’accompagnement et de redynamisation des villes moyennes initié par la Banque des territoires. Un modèle de réussite décentralisé qui entend placer le maire au cœur de la machine.
Initié sur la période 2018-2022 par la Banque des territoires, qui en est le principal financeur, le programme national Action Cœur de Ville avait pour objectif de conforter le rôle moteur des villes moyennes dans le développement de ces territoires où vivent 23% de la population française. Au bilan en 5 ans, 222 territoires ont bénéficié de ce dispositif (voir carte ci-dessous) qui a permis la mobilisation de plus 6,2 milliards d’euros d’interventions publiques lors de sa première phase. Une réussite qui a poussé l’ensemble des acteurs a initié une seconde phase d’action du programme sur la période 2023-2026.
Mettre le maire au centre du dispositif « Depuis le lancement de ce programme il y a eu beaucoup de réalisations, se félicite Olivier Sichel, directeur général de la Banque des Territoires. Et ma conviction, c’est que le succès d’Action cœur de ville est dû au fait qu’il n’y a qu’seul patron : c’est le maire. La réussite, c’est d’avoir mis le maire au centre du dispositif et de mettre tout autour les partenaires : Action logement, l’Anah, l’Etat avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)… »
« La réussite, c’est d’avoir mis le maire au centre du dispositif. »
Olivier Sichel, directeur général de la Banque des Territoires
« La bonne solution cela était donc de s’appuyer sur les maires. C’est de cette façon, en leur donnant la stratégie et la conception afin de leur permettre de réaliser leurs projets, que nous avons mené ce programme », poursuit le directeur général de la Banque des Territoires lors de son discours de la séance plénière d’ouverture des rencontres nationales Cœur de Ville qui viennent de se tenir au centre des congrès du palais des papes à Avignon.
Un rôle essentiel des maires que souligne également Christophe Bouillon président de ANCT et maire de Barentin en Normandie : « Il faut voir ce qui a été fait dans le cadre du programme cœur de ville. Nous y voyons des élus enthousiastes, nous y voyons des équipes mobilisées, nous y voyons aussi des services de l’Etat bien présents autour de ce dispositif. » « C’est un programme qui marche bien et qui produit des résultats, assure-t-il devant un parterre de près de 350 participants, dont plus de 80 élus et présidents d’EPCI (Etablissements public de coopération intercommunale), représentant 110 territoires hexagonaux.
Une solution décentralisée « Il y a plusieurs facteurs qui expliquent cela. D’abord, la transversalité avec, au départ, des questions autour du logement et du commerce. Mais on a également des questions qui tournent autour des mobilités douces, du développement économique, du patrimoine, du tourisme, de la transition écologique… C’est aussi un programme partenarial avec la Banque des territoires, l’Anah, l’ANCT et Action logement qui accompagnent les projets avec leurs moyens financiers et surtout leurs équipes. En effet, ces dernières offrent une vue d’ensemble ainsi qu’une expérience de terrain, surtout quand ces enjeux sont d’une grande complexité, avec la capacité à faire profiter un territoire de ce qui marche mieux dans un autre territoire. »
« C’est le maire qui la capacité à vivre sa ville au quotidien. »
« Enfin, ce programme, c’est aussi une solution décentralisée, car à la base on part toujours du maire, qui est à la fois l’architecte mais aussi l’ingénieur, insiste Christophe Bouillon. On parle beaucoup de notre cœur de métier de l’ANCT qu’est l’ingénierie, mais le premier ingénieur territorial c’est le maire ! C’est lui ‘l’assemblier’ qui a cette capacité à vivre sa ville au quotidien, à la fois sur le temps court, mais aussi le long terme à travers l’urbanisme notamment. C’est lui qui a une vision à partir duquel il est possible de construire un projet de ville. »
Avignon, Carpentras et Cavaillon bénéficient du dispositif En tout, Actions cœur de ville a déjà permis de soutenir 6 400 projets et sur la période 2023-2026, c’est 242 villes qui vont bénéficier du dispositif. En Provence-Alpes-Côte d’Azur 13 territoires sont déjà concernés par le programme dont Avignon Carpentras et Cavaillon pour le Vaucluse mais aussi Arles et Tarascon. Dans le cadre de la première phase, Avignon a pu ainsi bénéficier d’un prêt de 900 000€ pour la Villa Créative à l’Université, d’un prêt de 2,5M€ pour la rénovation des piscines, d’un prêt de 11,7M€ pour financer l’Ehpad d’Agroparc, du financement d’une étude sur le montage du projet de rénovation des Halles gourmandes ou bien encore du cofinancement d’une étude sur la stratégie foncière du centre ancien. Pour Carpentras, Action Cœur de ville c’est un prêt de 4,9M€ pour la rénovation de l’Hôtel Dieu en Musée-bibliothèque Inguimbertine, un prêt de 2,7M€ pour la réhabilitation du cœur de ville (logements et commerces vacants) et un prêt de 1,5M€ pour la rénovation des écoles et le cofinancement d’un manager de centre-ville sur la période 2021-2022. Même chose à Cavaillon avec un prêt de 4M€ en cours de contractualisation avec le CHI (Centre hospitalier intercommunal) de Cavaillon, pour le futur Epahd, et le cofinancement d’étude pour la rénovation énergétique des bâtiments scolaires. Les trois communes vauclusiennes ont également bénéficié du cofinancement d’un manager de centre-ville sur la période 2021-2022.
Un formidable levier qui devrait servir de modèle « C’est un formidable levier », s’enthousiasme le président ANCT. Un sentiment aussi partagé par le Directeur général de la Banque des Territoires qui estime « que ce programme devrait inspirer tout l’aménagement du territoire. Quand je vois ce qui se passe dans les quartiers, je pense que si l’on mettait le maire au centre avec tous les services la justice, l’éducation nationale, la police et la sécurité… on aurait des progrès spectaculaires dans ces quartiers. » « Il faut avoir une vision très longue du développement de ces villes à taille humaine, poursuit Olivier Sichel. Prenons l’exemple de la ré-industrialisation, elle ne passera pas par les métropoles, elle passera par ces villes moyennes qui concentrent 26% de l’emploi total en France. L’industrie a marqué la plupart du temps l’histoire de ces villes et aujourd’hui, alors que nous sommes en phase de ré-industrialisation, c’est aussi leur avenir à nouveau. » « C’est dans les villes à tailles humaines que se joue beaucoup de choses, complète Christophe Bouillon.
« Il faut vraiment que l’on vienne en soutien des commerçants. »
Gil Averous, président de Villes de France et maire de Châteauroux
Au chevet des commerces locaux Toujours lors de la sa séance plénière d’ouverture de ces rencontres nationales Cœur de Ville 2023, Gil Averous, président de Villes de France et maire de Châteauroux, en a aussi profité pour rappeler qu’il fallait « vraiment que l’on vienne en soutien des commerçants qui rentrent notamment dans une période de remboursement du PGE. On avait un dispositif qui donnait entière satisfaction par le passé qui était le Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce). Il permettait de soutenir les commerçants afin de moderniser leur boutique. Nous pensons qu’aujourd‘hui, il est temps de remettre en place quelque chose qui puisse financièrement servir à l’investissement dans nos commerces car nous avons tout un pan de la modernisation commerciale qui sort de notre dispositif de droit commun. On n’est pas uniquement sur la rénovation de façade ou l’accessibilité aux personnes handicapées. Nous sommes aussi sur la modernisation de ‘l’outil industriel’ comme remplacer l’éclairage classique par un éclairage basse consommation par exemple. »
Trouver un équilibre entre le développement du centre-ville et celui de sa périphérie Idem concernant les entrées de ville où il est impératif pour Gil Averous d’associer « le maire de la ville centre et sa périphérie dans la réflexion des aménagements commerciaux. Il s’agit de considérer l’ensemble des problématiques qui se posent aux villes-centres, et notamment l’équilibre entre le développement du centre-ville et celui de sa périphérie. » « Il ne s’agit pas d’annoncer la fin des zones commerciales qui représentent toujours 70% des achats en France, complète pour sa part le président de l’ANCT en évoquant le Plan national de transformation des zones commerciales. Il faut faire en sorte que ce qui apparaît aujourd’hui comme des morceaux de ville deviennent demain, de véritable quartier de ville avec une fonction commerciale mais aussi d’autres destinations comme le logement notamment. Mais en même temps on ne peut pas considérer que la Zan (Zéro artificialisation nette) n’a pas d’impact sur ce que l’on recherche à faire aujourd’hui en matière de densité urbaine. C’est donc cet effort de transformation que nous devons faire à travers ce programme qui répond à des enjeux d’équilibres entre les périphéries et les centres ainsi que dans les nouvelles mutations commerciales. Pour rappel, la liste est impressionnante du nombre d’enseignes qui ont disparu. En 2022 et 2023 c’est 1 200 magasins qui ont fermé dans ce pays. »
Du concret, du concret et encore du concret Durant ces Rencontres, les organisateurs ont proposé un grand nombre d’ateliers autour de thématique aussi variées que ‘les entrées de villes’, ‘la Zan’, ‘l’adaptation au changement climatique’, ‘le développement économique’, ‘la sobriété foncière’, ‘la rénovation de l’éclairage public’, ‘la renaturation’ ‘le développement des mobilités cyclables’, ‘la rénovation énergétique des bâtiments publics’, ‘les foncières de redynamisation’, ‘l’habitat inclusif’, ‘la requalification des friches’…
« Nous ne nous contentons pas seulement de financer, nous faisons aussi tout pour accompagner les collectivités dans leurs projets. »
Alexis Rouque, directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur de la Banque des territoires
« Ces rencontres sont l’occasion de montrer ce que peut apporter la Banque des territoires ainsi que de présenter nos savoir-faire explique Alexis Rouque, directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur de la Banque des territoires au sein du groupe Caisse des Dépôts. Nous ne nous contentons pas seulement de financer, nous faisons aussi tout pour accompagner les collectivités dans leurs projets. Nous mettons ainsi en place des crédits d’ingénierie, c’est à dire des études sur l’opportunité d’un projet et sur son montage. Notre expérience nous permet de savoir si telle ou telle solution est opérationnelle ou non. Au final, nous nous proposons un financement de A à Z avec un co-financement de l’ingénierie projet. C’est particulièrement utile pour les villes d’action cœur de ville qui sont à taille humaine et qui n’ont pas forcément la ressource technique pour mener ce type d’étude. » Concrètement, l’accompagnement proposé par la Banque des territoires se matérialise par un appui en ingénierie adaptés à chaque projet (études de marché, études de faisabilité, assistance à maitrise d’ouvrage pour le montage et la réalisation…), des offres de prêts, dont le Prêt renouvellement urbain (PRU) spécifique aux Opérations de revitalisation de territoire (ORT), des investissements dans de nouvelles structures (par exemple, pour soutenir l’élaboration d’une offre de formation dans le domaine de la santé ou investir dans l’immobilier de la formation). La Banque des territoires propose aussi des possibilités de consignations volontaires ou légales (par exemple pour la sécurisation des opérations immobilières, expropriation et préemption) ainsi qu’un éventail de solutions innovantes complémentaires : services à la personne en matière de santé, mesure des îlots de chaleur…
Des maires pour convaincre d’autres maires « Ce rendez-vous à Avignon, cela permet aussi aux maires de partager leurs expériences lors des nombreux ateliers thématiques que nous avons proposés durant ces 2 jours au centre des congrès du palais des papes, poursuit Alexis Rouque. Ces témoignages concrets de maire sont particulièrement importants car ils constituent une sorte de ‘communication’ par la preuve et échange entre pairs. » « Avec ce programme, nous ne sommes pas simplement dans la réinvention de la ville, ou dans la ville de demain, mais bel et bien dans la ville d’aujourd’hui et l’action concrète plus que jamais incarnée par les maires », conclu Christophe Bouillon, le président ANCT, pour qui « Action cœur de ville a su avant tout s’adapter à l’expérience des maires tout en répondant aux enjeux de sobriété foncière. » Dans la salle des conclaves, nombreux sont les élus à reconnaitre que cette dynamique est l’une des seules politiques d’aménagement du territoire que l’on est réellement mises en œuvre avec succès en France depuis les années 1960. Une ambition que l’on retrouve également avec le programme Petites villes de demain, destinés à de plus petites communes dont les problématiques peuvent être un peu différentes de celles d’Action cœur de ville. « Dans tous les cas, j’ai la conviction que le maire doit être au centre du projet », insiste Olivier Sichel, le directeur général de la Banque des territoires.
Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
Cet été, la ville de Carpentras a enregistré une hausse de fréquentation de 17% de son centre-ville. Dans le détail, cette augmentation s’élève à 15% durant le mois de juin, 20% en juillet, 26% en août et 17% en septembre par rapport à l’été 2022. Ce sont très précisément 780 100 piétons en juin, 769 500 piétons en juillet, 722 700 piétons en août et 779 400 piétons en septembre qui sont venus dans le centre de Carpentras
Pour obtenir ces chiffres, la Ville de Carpentras dispose de l’outil MyTraffic afin de connaître la fréquentation piétonne. « Cet outil, développé par une société française en conformité avec la législation sur la protection des données personnelles, permet d’avoir accès à des informations à même d’évaluer et d’orienter les choix de la municipalité », explique la Ville.
L.G.
Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
La 16ᵉ édition de la Nuit du Blues de Carpentras, organisée par l’association Auzon le Blues, aura lieu ce vendredi 13 octobre et présentera deux concerts.
Le duo français La Bedoune, composé de Cécile et Greg Perfetti, proposera un répertoire mêlant blues, folk, soul, ragtime, et aussi humour et émotion en première partie de soirée.
Il sera suivi du concert de Natalia M. King, née dans le quartier new yorkais de Brooklyn. Musicienne aventurière à l’empreinte puissante, à la voix captivante, elle proposera quant à elle du blues, du rhythm’n’ blues, et de la musique américaine « enracinée. »
Le billet est au prix de 27€ (22€ tarif réduit). Pour réserver votre place, cliquez ici.
Vendredi 13 octobre. 20h30. Le Cabaret. Chemin Saint Labre. Carpentras.
V.A.
Carpentras : le city stade du Pous du Plan fait peau neuve
Lucien Stanzione, sénateur socialiste, a fait le point des dossiers de son mandat de six ans dont trois passés à défendre particulièrement les filières les plus en souffrance du département : la lavande et la cerise ainsi que le financement de la recherche pour les maladies et les ravageurs. L’homme politique s’attaque, pour les 3 ans à venir, à la professionnalisation du statut d’élu et à l’obtention d’une protection juridique identique à celle des magistrats et des forces de l’ordre face à l’insécurité grandissante.Il est également question de sécurité et de défense des services publics.
«Le Vaucluse assied son économie sur l’agriculture. Or, celle-ci se transforme, notamment du point de vue de la règlementation ; celle de l’offre et de la demande.»
«Il y a encore 5 ans, tout allait bien pour la lavande. C’était une culture d’avenir pour des zones déshéritées avec des cours élevés allant de 100 à 120€ le kilo d’huile essentielle. Puis les industriels de la Beauce, voyant les cours de blé chuter, se sont lancés dans la lavande, obtenant pour la mise en place des distilleries, des subventions européennes. Les territoires voisins du fleuve Rhône se sont mis à planter, tandis que la Bulgarie faisait elle-aussi de l’importation de lavande. Les grands parfumeurs ont acheté des terres en Bulgarie et planté sur place. C’est toute cette concomitance de faits et le développement des huiles essentielles de lavande qui ont fait chuter les cours. Résultat, 4 ans après, nous sommes entre 12 et 17€ le kilo. L’huile essentielle fine de lavande n’est plus rémunératrice -en dessous de 15€/kg pour l’agriculteur-. Le coût d’exploitation est devenu supérieur au bénéfice de la vente.»
Copyright Office de tourisme pays d’Apt Luberon
«Il y a aussi la question des ravageurs Les produits de traitement phytosanitaires ont été interdits –dont certains détectés –diméthoate- probablement cancérigènes- sans que simultanément il y ait des alternatives. Les plantes sont en train de crever. En réaction, au Sénat, nous avons imposé le vote d’une enveloppe de 10M€ d’aide aux lavandiculteurs dont 1M€ à l’aide directe et avons insisté pour, surtout, financer la recherche. Cependant les critères d’éligibilité pour toucher ces 9M€ d’aides sont tellement stricts que seulement 5M€ ont été affectés et sur 850 lavandiculteurs vauclusiens, 300 sont éligibles.»
«Il faut encore se battre pour la cerise. Et faire de l’amande et de la pistache, ce serait renoncer à la cerise. On n’en n’est pas là. Il faut encore se battre et trouver des traitements efficaces contre les ravageurs. Le seul remède actuellement prescrit est le filet –c’est entre 40 000 et 70 000€ l’hectare- sur les arbres, et lorsqu’il faut faire un traitement complémentaire, l’agriculteur doit retirer et remettre les filets. Et cela est à ajouter au coût d’exploitation. Là encore, il faut faire des efforts avec l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement). C’est 10M€ qu’il faut créditer à la recherche.»
Cerises du Ventoux copyright PNR Ventoux/Vori
La distillation du vin «Nous en sommes à quasiment deux années de stock de vin non écoulé. La crise vient aussi, en partie, des changements des modes alimentaires. On boit de moins en moins de vin rouge et de plus en plus de vin rosé et blanc. Les vins du Bordelais (région qui vit, actuellement, un plan d’arrachage des vignes), et des Côtes-du-Rhône classiques, à l’exclusion des grands crus, ne se vendent plus. Finalement le Gouvernement a autorisé en décembre dernier, la distillation 3 millions d’hectolitres de vin rouge.»
«Je travaille également sur l’irrigation du nord Vaucluse, via le dossier HPR (schéma directeur de réseaux d’irrigation modernes, multi-usages), mené en particulier par Georgia Lambertin, la présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse. Son enveloppe est comprise entre 200€ et 400M€. Le Canal de Carpentras est mandaté pour en être le metteur en scène, avec l’expertise du Canal de Provence, au chapitre technique. Deux branches irrigueraient l’une jusqu’au nord Vaucluse et l’autre branche au Sud de la Drôme. Les questions à régler ? Cette irrigation serait conçue pour quelle agriculture ; pour quelles productions ; pour quelle consommation et sur quelles techniques agricoles ? Car sans eau, il n’y a pas d’agriculture.»
«La Poste La fermeture des postes n’est pas tolérable car c’est le service public de la proximité que j’ai toujours défendu. Pourtant, le bureau de Poste de Saint-Ruf,à Avignon, comme ceux des petites communes ferment. Nous devons penser aux personnes les plus en difficulté comme les personnes âgées, les personnes handicapées, celles qui ne peuvent pas se déplacer parce qu’elles n’ont pas de véhicules, les gens qui vivent avec nous et autour de nous. Cependant, pour les petites communes, comme Saignon, l’agence communale postale, aux horaires élargis, peut être une solution. Le problème ? C’est la perte des services financiers. Les personnes qui ont un compte à La Poste ou perçoivent leur pension n’y ont accès que dans un véritable bureau de la Poste qui sont, hélas, regroupés dans les grandes villes.»
La fermeture des hôpitaux «Nous vivons une crise de la santé publique et de l’urgence médicale. Cela veut dire que l’on joue avec la santé des gens. Même le 15 ne dispose plus, systématiquement, d’un médecin car on en manque. Il est, le plus souvent, remplacé par un infirmier. Il y a des médecins urgentistes dans les Forces armées, réquisitionnons les pour faire les urgences de nuit. Nous avons besoin de professionnels pour faire les premiers soins. Faisons de même avec les médecins libéraux volontaires des sapeurs-pompiers.»
Quand la République recule «A propos de la police nationale urbaine ? On nous avait annoncé plus de 43 postes et on se retrouve avec 15. Je demande pourquoi, et l’on me répond que personne ne veut venir. Je n’ai pas compris parce que des familles de la région parisienne –où démarrent la carrière de tous les jeunes policiers- m’ont saisi pour rejoindre leur famille dans le sud. En même temps, on me répond qu’il n’y a pas de volontaires pour venir. Si l’on a envie de mettre en place la politique que l’on annonce, -je parle du ministre de l’Intérieur- alors pourquoi vivons-nous cette situation ridicule ?
La lutte contre la drogue ? Finalement, la lutte contre la drogue n’est pas menée comme elle devrait l’être et comme nous le voyons à Cavaillon, Carpentras –la situation du bois de l’Ubac est catastrophique avec ses guetteurs installés- et à Avignon. Il faut arrêter la politique du bling-bling avec Gérald Darmanin en shérif. Ces solutions ne sont pas opérantes. Les gens qui habitent ces quartiers ont de faibles revenus et ne peuvent habiter que là. Ils sont pris en otages dans une cité contrainte par des trafiquants et où il n’y a plus de services publics. Nous avons besoin de moins d’annonces et de plus d’efficacité, avec l’affectation permanente de policiers. La CRS 8 ? C’est de la rigolade, parce qu’ils ne restent que 4 jours, juste le temps, pour les dealers, d’aller à la mer.»
Lutte contre la drogue DR
La violence envers les élus «Je demande depuis plus de 10 ans, un véritable statut des élus ‘Agent civique territorial’. Nous demandons un projet de loi pour un statut de fonctionnaire citoyen, comparable à celui des agents de la fonction publique. On passe du système de l’indemnité à celui de la rémunération et à un système de protection de l’élu et de la personne.»
Perspectives pour les 3 années à venir «Tenant compte de mes nouvelles fonctions au Sénat, dans le cadre de la commission des Affaires économiques, celle de l’Aménagement du Territoire et de l’environnement et de la Délégation aux collectivités territoriales, mon action se complètera vers le monde de l’économie en faveur de l’emploi, de la formation, des rémunérations en travaillant avec les élus sur le développement de l’entreprise, de l’artisanat et de l’activité de proximité. Sans oublier le 3ème versant de l’économie vauclusienne : le tourisme.
Le élus se battent pour maintenir les services de proximité DR
«Par ailleurs, il se pose aussi la question du devenir des grands villes de notre département. Je rappelle que les prochaines élections municipales auront lieu dans 3 ans. Et si l’on ne répond pas aux préoccupations des bassins de vie en termes de développement économique, de sécurité et des questions sociales, il est probable que ces villes rencontrent de grandes difficultés dans tous ces domaines au détriment des vauclusiens. »
«A propos du Rassemblement national Je tiens aussi à dire que malgré ce qu’ils veulent faire croire, ce ne sont pas eux -les élus du rassemblement national ou assimilé- qui défendent la justice sociale et la lutte contre les inégalités. Ce ne sont pas eux qui défendent les plus faibles. La preuve : ils ont refusé le repas à 1€ pour les étudiants pauvres, ainsi que la proposition de la gauche du Smic à 1500€ net. Sur les questions sociétales, également, ils refusent l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution. Un député RN a ainsi proposé récemment que les femmes retournent dans leur foyer plutôt que de travailler. Ma ligne de conduite est de travailler avec tous les élus, ceux de gauche et ceux qui se réclament de l’arc républicain au service des vauclusiens et des élus.»