20 avril 2025 |

Ecrit par le 20 avril 2025

Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

La communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove), la ville de Carpentras, la Fondation agir contre l’exclusion (Face) Vaucluse et GRDF s’allient pour l’opération Civigaz, qui vise à lutter contre la précarité énergétique et est destinée aux usagers du gaz naturel aux revenus modestes.

Le programme Civigaz permet d’informer les usagers du gaz naturel aux revenus modestes afin qu’ils puissent mieux maîtriser leur consommation d’énergie et renforcer la sécurité de leurs installations intérieures. L’opération s’appuyant sur des volontaires du service civique, elle permet également de faire découvrir aux jeunes engagés, la citoyenneté, la solidarité et de les former aux enjeux du développement durable.

C’est dans cette volonté que la Cove, la ville de Carpentras, Face Vaucluse et GRDF ont signé conjointement la convention Civigaz pour la saison 2023. Sur la commune de Carpentras, six volontaires rejoignent le dispositif pour la saison. Ils seront encadrés et formés par Face Vaucluse.

Une mission en faveur de la transition énergétique

Sur le territoire de la Cove, 6,5% des ménages sont aujourd’hui en situation de précarité énergétique. L’Agglomération a choisi de soutenir cette opération pour deux raisons : elle s’intègre parfaitement dans son Plan Climat Air Energie Territorial, et elle répond à sa promesse d’améliorer le cadre et la qualité de vie des habitants. Pour ce faire, quatre quartiers prioritaires de Carpentras ont été identifiés : le Pous du Plan, les Amandiers/Éléphants, Quintine-Villemarie-Ubac-Le Parc, et le centre-ville.

La ville de Carpentras a été choisi car elle s’inscrit pleinement dans les enjeux de transition énergétique poursuivis au niveau intercommunal. De plus, la ville a déjà démontré sa volonté d’enclencher une transition énergétique, notamment à travers le programme Action Cœur de Ville, pour lequel elle mène plusieurs actions autour de la rénovation énergétique des logements et du financement en matière d’ingénierie, de la maîtrise des consommations d’énergie, ainsi que de la sensibilisation en matière de transition énergétique.

Une mobilisation d’un réseau de partenaires

Si la Cove, la ville de Carpentras, Face Vaucluse et GRDF ont signé la convention, ce ne sont pas les seuls à prendre part à l’opération Civigaz. Certains acteurs du territoire, comme l’Agence locale de la transition énergétique (ALEC), l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS), ou encore l’association des Compagnons Bâtisseurs, pourraient intervenir sur des problématiques en lien avec la précarité énergétique.

La collaboration étroite entre les acteurs et associations, les collectivités et les bailleurs sociaux est une clé de la réussite du programme qui a une volonté de s’inscrire dans une démarche sociale plus globale.

L’opération Civigaz en quelques chiffres

Le programme Civigaz a été lancé en 2015. Depuis, près de 70 000 personnes ont été sensibilisées à la sécurité gaz et aux écogestes, plus de 5 000 situations potentiellement dangereuses liées aux gaz ont été traitées, plus de 4 700 ménages ont été orientés vers des acteurs de la rénovation et des acteurs sociaux locaux, et près de 1 000 jeunes volontaires de 16 à 25 ans en service civique pendant 7 mois sans condition de diplôme. Pour cette opération, près de 170 bailleurs sociaux et près de 160 communes se sont engagés sur le territoire français.

V.A.


Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

L’avocat aux 145 acquittements, devenu Garde des Sceaux en juillet 2020 était hier en Vaucluse. D’abord à Avignon à ‘L’Ecole Numérique de l’Apprentissage’ puis au restaurant Graine de piment, deux lieux d’expérimentation, pour échanger avec de jeunes mineurs en décrochage scolaire qui ont trouvé un chemin d’insertion grâce aux méthodes mises en oeuvre par la procureure de la République, Florence Galtier et la PJJ (Protection judiciare de l’enfance). « Dès septembre 2021, nous avons mis en place une permanence éducative pour les évaluer et leur fournir des mesures d’orientations » explique-t-elle.

Rénovation du tribunal de Carpentras
L’après-midi, le cortège officiel avec le Ministre et la Préfète de Vaucluse Violaine Démaret, s’est rendu à Carpentras pour inaugurer le Palais de Justice rénové, à côté de la cathédrale Saint-Siffrein. Un édifice épiscopal à son origine en 1646, devenu centre judiciaire en 1801 et qui vient, pendant 5ans, de faire l’objet d’une totale rénovation dans les règles de l’art, sous la direction de l’Inspecteur Général et Architecte en chef des Monuments Historiques, Didier Reppelin.

« Ce lieu a été magnifiquement restauré, en alliant tradition, qualité et fonctionnalité » a déclaré Eric Dupont-Moretti. « 9,1M€ ont été investis dans ce chantier sans impacter la capacité des services à travailler et accueillir les justiciables dans ce patrimoine exceptionnel. Les enjeux énergétiques ont été pris en compte, comme le contrôle et la sécurisation des accès, le service incendie, un chauffage qui ne fait plus appel à l’énergie fossile. Une vingtaine d’entreprises locales du bâtiment étaient sur le pont. D’ici 2027, nous souhaitons aussi la mise en place du ‘zéro papier’, d’ailleurs l’ancien service des Archives, au 3e étage, a laissé sa place à l’informatique. Tout cela en mettant parallèlement en valeur les trésors cachés ou détériorés de ce Palais de Justice, ses tapisseries, ses frises, ses tableaux, ses caissons, qui étaient le cadre de vie des cardinaux et évêques au XVe siècle, un lieu classé monument historique en 1862. Une seconde tranche de travaux est prévue, pour l’extèrieur, les façades, les menuiseries et l’étanchéité thermique pour un montant de 5,3M€ ». A noter que les lustres des salles d’audiences ont été aussi rénovés par Régis Mathieu et son équipe d’artisans de Gargas. Il en a aussi créé de nouveaux dans le couloir d’entrée, « pour lui donner plus de volume et de clarté » a-t-il précisé.

Le ministre, avec la préfète de Vaucluse, la présidente du Tribunal judiciaire de Carpentras et le maire de Carpentras inaugurent les travaux du tribunal comtadin.

Améliorer les conditions de travail de tous les auxiliaires de justice
Dans un deuxième temps, le Garde des Seaux en est venu à son rôle, Place Vendôme : « Lancer un investissement sans précédent pour la justice. On a plus fait en 5 ans qu’en 20 ans. Le budget s’élèvera à 11 milliards en 2027, c’est his-to-ri-que ! Rien que pour l’immobilier on a une enveloppe de 269M€ pour 2022, pour améliorer les conditions de travail de tous les auxiliaires de justice, les greffiers, les magistrats de Perpignan, Toulon, Aix, Mende, Privas ou Nîmes, notamment. Nous nous devons de faire honneur à la mission confiée à la justice. »

Il évoque ensuite les recrutements : « L’ENM (Ecole nationale de la magistrature, à Bordeaux) tourne à plein régime, On a déjà embauché 700 nouveaux magistrats, il y en aura encore 1 500 supplémentaires, autant de greffiers. On ne les trouve pas sous le sabot d’un cheval, il faut les former et pour cela simplifier l’accès à ces professions, avec des habitués du droit, créer des passerelles avec des avocats d’expérience par exemple. »

Avec la Préfète, Violaine Démaret, la Présidente du Tribunal Judiciaire Anne Deligny et la Procureure de la République de Carpentras, Hélène Mourges, dans l’ancienne salle d’audience de la Cour d’Assises de Vaucluse, Eric Dupont-Moretti est revenu sur « Les Etats-Généraux du Droit » qui ont duré 8 mois et débouché sur le Rapport Sauvé. Pêle-mêle, manque de moyens, besoin de simplification, de proximité avec les justiciables, délais plus courts, rapports plus fluides entre le terrain et la Chancellerie, stop à l’inflation et à la complexité des textes législatifs impossibles à mettre en oeuvre ont été montrés du doigt.

« Je sais ce que les Français reprochent à la justice. »

Eric Dupont-Moretti, Garde des Sceaux

« J’ai été avocat pendant 35 ans, j’ai sillonné tous les prétoires de hexagone pour y plaider. Je sais ce que les Français reprochent à la justice. Lenteur, moyens insuffisants, complexité des procédures, parquets submergés, sous extrême tension, personnels en souffrance, prisons saturées… Si je suis entré en politique, justement, c’est pour changer les choses, apporter des solutions, ps rester inerte ». En présence des personnels venus l’interroger, il égrène quelques solutions qu’il espère consensuelles : « Travailler ensemble sur un outil numérique unique, sécurisé et fiable entre greffiers, magistrats et avocats. Ne plus avoir à demander la permission à la Chancellerie de changer une armoire, déconcentrer les décisions, ça ira plus vite, Paris aussi est embolisé, inutile d’en rajouter. »

Objectif : diviser par deux la durée de traitement des affaires
L’ancien défenseur de Benzema, Cahuzac, Tapie ou Balkany évoque un axe à privilégier : le civil. Avec les divorces ou les litiges employeur-salarié, il représente 60% du judiciaire en France. « Une affaire dure en moyenne 2 ans et les justiciables parfois ne voient jamais un juge. Cela ne marche pas. Il faut diviser les délais par deux avec la culture de la médiation, de la conciliation. Aux pays-Bas existe la culture de la césure, ils ont 2 fois plus de procédures que nous et ils les règlent 2 fois plus vite et en prime, tout le monde est ravi, Chez eux, le juge dit le droit, il se recentre sur son coeur de métier. Si j’ai tort, on plie les gaules, si j’ai raison on entame une transaction. C’est un changement de culture, de paradigme. Autre système, au Canada : priorité à l’amiable, 90% des litiges sont jugés ainsi et dans 10% des cas les avocats interviennent pour rechercher l’élaboration d’une solution. » Le Garde des Sceaux souhaite une refonte du CPP (Code de procédure pénale) et de ses 3180 pages. « C’est un véritable travail de romain ».

Pour un retour de la Cour d’Assises à Carpentras ?
Question du Bâtonnier du Barreau de Carpentras, Emile-Henri Biscarrat : « Depuis le 1er janvier 2002, la Cour d’Assises de Vaucluse a été transférée à Avignon, chef-lieu du département. Pendant des décennies elle a pourtant rythmé la vie du Palais de Justice, des Carpentrassiens, des commerçants. Cette perte a été vécue cruellement. Ailleurs, dans le Puy- de-Dôme, les Assises sont à Riom et le Tribunal Judiciaire à Clermont-Ferrand, dans le Var, les Assises à Draguignan et le TJ à Toulon. Donc on pourrait peut-être récupérer une partie de ce qu’on a perdu avec la future Cour criminelle départementale implantée ici, à Carpentras, cela pourrait faire l’objet d’une expérimentation en accord avec évidemment la Procureure de la République d’Avignon et la Procureure Générale de Nîmes. » Réponse d’Eric Dupont-Moretti : « J’ai une tendresse particulière pour les avocats, cher maître, mais je ne dis pas oui à tout ce qu’ils demandent. Si tout le monde est d’accord, pourquoi pas, je ne m’y opposerai pas, mais faut voir si cela est faisable en termes d’organisation ».

Emile-Henri Biscarrat, Bâtonnier du Barreau de Carpentras, a interrogé le Garde des Sceaux sur l’éventuel retour de la Cour d’Assises dans la capitale comtadine.

Dénonciation de l’ubérisation du Droit
Un jeune avocat prend ensuite la parole pour dénoncer « L’uberisation de la société, il y a des plateformes du droit, où sont les limites de cette européisation de la justice? Moi je suis avocat par conviction, par passion, par sacerdoce, pas commercial du droit ». Le ministre lui explique « Les Français ne sont pas contents de nous, ils râlent, nous devons donc changer notre fusil d’épaule, évoluer, avancer, changer les pratiques et peut-être nous inspirer d’exemples venus ailleurs, sinon à quoi je sers? Mes parents adoraient Yvette Horner et son accordéon, moi je préférais Elvis Presley, tout change! »

Autre question, celle d’une greffière. « Nous sommes le coeur des tribunaux, nous faisons tourner la boutique H 24, nous rognons sur nos jours de vacances et nos week-end pour désengorger les piles de dossiers. Il y a une véritable souffrance, on s’épuise, un jour, ça va imploser. On a besoin de bras, comment allez-vous faire pour rendre ce métier attractif? Attirer des jeunes motivés avec des salaires revalorisés et davantage de considération, de reconnaissance? » Le Garde Des Sceaux réplique : « Je sais ce que vous vivez. On a déjà fait des efforts budgétaires. 850 greffiers supplémentaires ont été embauchés, 1 500 suivront, les salaires ont progressé de + 12% en 3 ans. On ne répond pas à 30 ans d’abandon en un claquement de doigt et dire bingo! Il faut que tout se mette en place et cela prend du temps mais sachez que j’ai de la considération pour vous et tous les auxiliaires de justice ».

Lutte contre les stupéfiants : “on ne lâche rien”
Enfin un magistrat évoquera le trafic de stupéfiants particulièrement intense dans certains quartiers de Carpentras. « Il n’y a pas que les traficants à mettre hors d’état de nuire, il y a aussi les consommateurs. Il faut une lutte transerversale, globale, une approche médicale, sociale, économique, comme le préconisent Madame la Préfète et Monsieur le Maire. On manque aussi de psychiâtres ». Eric Dupont-Moretti explique : « J’ai les chiffres du Vaucluse soue les yeux, on est passé de 900 saisies de drogue à 1289 l’an dernier. On ne lâche rien. Les jeunes consommateurs décompensent, c’est irréversible, après ils deviennent schyzophrènes et si on légalise le cannabis, ils passeront à la cocaïne. Et je n’oublie pas qu’à Avignon, le 5 mai 2021, un jeune policier, Alain Masson, a été abattu sur un point de deal ». Avant de quitter Carpentras, le Ministre répètera qu’il souhaite « De l’excellence pour tous : le service public de la justice est un pacte social essentiel, c’est la clé de voûte de notre démocratie ».


Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

Provence numérique, société coopérative d’intérêt collectif, propose une formation visant à atteindre un socle de compétences numériques utiles en entreprise. Le but étant d’améliorer ses capacités à utiliser les outils numériques avec plusieurs objectifs dont connaitre les règles de bases de la sécurité informatique ou encore mener une recherche et une veille d’informations. La préparation du certificat Pix, qui reconnaît les compétences numériques maîtrisées, est visée avec son obtention à la fin des 35 heures de formation. La formation tout public est proposée par Provence numérique du lundi 6 au vendredi 10 février.

Du 6 au 10 février 2023. 136 rue du Vieil Hôpital. Carpentras.

contact@provencenumerique.fr

M.C.


Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

Le festival de rue de Carpentras Les Noëls insolites, dont a 15ᵉ édition a eu lieu du 10 au 31 décembre dernier, a obtenu un franc succès. En tout, 130 300 visiteurs ont pu profiter de diverses animations, contre 114 000 en 2021, dont 20 100 en provenance d’Avignon (11 400 en 2021), 10 000 en provenance d’Orange (5 400 en 2021), 10 000 en provenance de l’Isle-sur-la-Sorgue (5400 en 2021), et 3900 en provenance d’Aix-en-Provence.

Les visiteurs ont pu tester un simulateur de ski, assister à de nombreux spectacles montés par des compagnies venues de la France entière, mais aussi de l’étranger. Ils ont également pu glisser sur la traditionnelle patinoire, qui a vu sa fréquentation augmenter de 14% par rapport à 2021.

Afin d’améliorer les prochaines éditions, la ville de Carpentras souhaite évaluer la satisfaction des visiteurs sur l’édition de 2022 grâce à un formulaire à remplir.

V.A.


Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

Provence numérique forme à la modélisation 3D pour les besoins des fabrications artisanales numériques du lundi 23 au vendredi 27 janvier. Le pôle territorial de coopération économique propose aux professionnels de l’artisanat de modéliser des pièces mécaniques simples ou complexes au moyen des outils de modélisation 3D ou encore de concevoir des assemblages paramétriques 3D au moyen des outils de modélisation et des contraintes mécaniques. La formation propose de s’initier à ces pratiques de travail en 35h en présentiel, étalée sur 5 jours.

Plusieurs moyens techniques tels que des ordinateurs avec les logiciels dédiés ou des machines à commande numérique avec consommable et de nombreuses méthodes pédagogiques seront mis à disposition pour l’acquisition d’un certificat de réalisation, d’une attestation de formation et d’un parchemin de certification. La formation est au prix de 2 070€, certification incluse.

Du 23 au 27 janvier 2023, Provence Numérique, 136 rue du Vieil Hôpital, Carpentras. Plus d’informations et inscription ici.

M.C.


Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

La Ville de Carpentras vient de mettre en place un dispositif d’autorisation préalable à la location de logements ‘Permis de louer’, dans le secteur Nord de la ville. Objectif ? Valoriser les propriétaires des logements aux normes, et, ainsi, lutter contre l’habitat indigne.

C’est aussi une autorisation préalable à la mise en location obligatoire pour toute signature de bail à compter du 3 avril 2023. De fait, la mairie visite les logements en vue d’autoriser ou non leur location en fonction de critères précis.

Les logements concernés
Il s’agit de locations meublées ou non, destinées à l’habitation principale, à l’exclusion des locations de logement sociaux ou ne constituant pas une résidence principale de l’occupant.

Objectif
Déterminer si le logement satisfait à la sécurité et à la santé de ses occupants. Pour cela le bailleur doit pouvoir fournir le Cerfa N°15652 disponible ici, ainsi que les diagnostics techniques obligatoires : performance énergétique (tous), diagnostics amiante (pour les constructions antérieures à juillet 1997), plomb (pour les constructions avant 1949), ERP (Etat des risques et pollutions selon la zone), gaz (pour une installation de plus de 5 ans) et électricité (également pour une installation de plus de 5 ans).

DR

Validité des diagnostics
Pour le DPE (Diagnostic de performance énergétique) la validité est de 10 ans, sauf pour les diagnostics réalisés entre le 1er /01/2013 et le 31/12/2017 qui ont cessé d’être valides le 31/12/2022 et ceux réalisés entre le 1er/01/2018 et le 30/06/2021 qui ne sont valides que jusqu’au 31/12/2024.

Pour l’amiante le diagnostic est illimité en cas d’absence d’amiante et valable 3 ans en présence d’amiante.

Même chose pour le plomb avec une date de validité de seulement 6 mois en cas de présence de ce métal.

L’Etat des risques et pollutions, selon la zone, est de 6 mois ; de 6 ans pour le gaz si l’installation date de plus de 5 ans, même chose pour l’électricité.

Comment mettre son bien en location ?
Pour mettre votre bien en location vous devrez remplir le Cerfa N°15652*01 et faire réaliser les diagnostics techniques, puis déposer votre dossier complet en mairie sur rendez-vous ou par voie postale ou électronique à permisdelouer@carpentras.fr

Le dossier est ensuite vérifié puis visité par un agent de la mairie. Si le logement est conforme, l’autorisation de mise en location est délivrée et le logement peut être loué.

Si le logement ne répond pas aux critères, la demande est rejetée et le logement ne peut être loué.

Durée d’instruction
La durée d’instruction est de 30 jours à réception d’un dossier complet et le périmètre concerné est le cœur de ville nord de Carpentras. L’autorisation préalable de mise en location doit être jointe au contrat de bail.

Qui contacter ?
Le service instructeur est à contacter auprès de la Direction des affaires juridiques, du foncier et du logement, 72, rue d’Inguimbert 84 200 Carpentras. 04 90 60 84 00 permisdelouer@carpentras.fr

Dans le cas d’un refus de louer
En l’absence d’un dépôt de dossier,
le propriétaire peut être sanctionné d’une amende de 5 000€ ; Dans le cas d’une mise en location malgré le refus de la commune, le propriétaire peut être sanctionné d’une amende allant jusqu’à 15 000€.
Source ici.

DR

Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

Le pôle territorial de coopération économique Provence numérique propose une formation à la communication digitale du 16 au 20 janvier qui, à l’issue, est validée par la certification Pix. La formation qui aura lieu à Carpentras permet d’atteindre un socle de compétences pour être efficace en communication digitale tant sur les réseaux sociaux que pour son site internet. La certification qui valide les compétences numériques est atteinte grâce à un programme étalé sur quatre jours en 35h en comprenant les deux heures de certification et dispensé par un formateur ou une formatrice.

L’occasion de monter en compétences sur le numérique et ce qu’il rend possible, le marketing digital, la rédaction web, l’édition de site internet ou encore l’utilisation des réseaux sociaux. La formation est accessible à tous pour un prix de 950€, certification incluse, et une possibilité de prise en charge par Pôle Emploi. Pour plus d’information et inscription : cliquez ici.

Du 16 au 20 janvier 2023 Provence Numérique 136 rue du Vieil Hôpital. Carpentras.

contact@provencenumerique.fr

M.C.


Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

Vaucluse Provence attractivité (VPA) et Enedis Vaucluse viennent de signer une convention de partenariat dans l’accompagnement aux entreprises et start-up voulant s’installer sur le territoire vauclusien. Un accord qui a eu lieu dans les locaux carpentrassien de Green spot technologies , première entreprise à bénéficier de ce nouveau dispositif visant à renforcer l’attractivité économique du département.

Une première régionale de la part d’Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, représenté par Sébastien Quiminal, directeur d’Enedis Vaucluse, qui s’est déroulée dans les locaux de l’entreprise Green spot technologies (GST), nouvellement implantée à Carpentras. Start up d’origine néo-zélandaise fondée par la brésilienne Ninna Granucci, GST est la première entreprise à avoir bénéficié de ce nouvel accord.

Lire également :
La startup agroalimentaire Green Spot Technologies s’implante à Carpentras

Un accord qui va plus loin que l’implantation d’une seule start-up
L’apport d’Enedis dans cet accord nouvellement signé est d’accélérer et de faciliter encore plus l’implantation d’entreprise pour faire rayonner le territoire à différents niveaux.
Prévenu en amont par VPA de la volonté d’entreprises de s’implanter en Vaucluse, Enedis s’engage donc à mettre en relation ces sociétés avec un conseiller qui sera l’interlocuteur privilégié entre le gestionnaire du réseau d’électricité et le nouvel arrivant. Le but étant de veiller à une bonne qualité de fourniture en électricité et donc favoriser l’implantation de ces nouvelles entreprises sur le territoire vauclusien.

« Le Vaucluse dispose d’une bonne qualité de fourniture électrique favorable à l’implantation de nouvelle industrie. »

Sébastien Quiminal, directeur d’Enedis Vaucluse

« L’objectif de cet accompagnement est de prendre en compte la capacité et le maillage du réseau électrique local dans l’installation rapide et confortable de l’entreprise sans complication majeure lié au raccordement », explique Sébastien Quiminal qui rappelle également que « le Vaucluse dispose d’une bonne qualité de fourniture électrique favorable à l’implantation de nouvelle industrie. »
La convention de partenariat lie les deux structures, VPA et Enedis, pour les deux prochaines années.

Au cœur de la cible de VPA
« En facilitant l’accès au réseau d’énergie, nous avons permis l’implantation de Green spot technologie, se félicite Pierre Gonzalvez, président de Vaucluse Provence attractivité, co-signataire de cet accord. VPA se donne pour mission de valoriser, accompagner et dynamiser le territoire en prospectant de nouvelles entreprises comme cela a été le cas avec Green spot technologie qui représente le cœur de cible de notre agence car elle est innovante, circulaire dans ses échanges et participe à des relations nationales et internationales. ».
Pour Sébastien Quiminal, le choix de GST est aussi justifié « car en accélérant et en facilitant l’implantation d’entreprises qui ont une volonté de ‘décarboner’ leur production, nous satisfaisons aux valeurs d’Enedis et ce d’autant plus que GST ambitionne une production ‘zéro déchets’. »
« Dans tous les cas, tout ce qui facilite les démarches des entreprises souhaitant s’installer sur notre territoire est une bonne chose pour nous et pour le Vaucluse », poursuit Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence attractivité.

Une entreprise aux objectifs et valeurs dans l’air du temps
Green spot technologie devient donc une entreprise ambassadrice de cette volonté commune de développement de l’attractivité des territoires des deux partenaires.
GST, dont l’usine est maintenant installée dans la zone du Marché gare, a pour ambition d’embaucher d’ici la fin de l’année une quinzaine d’employés et, à terme, de se développer pour atteindre une centaine d’employés.
Nina Granucci, récemment distinguée par le Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices, a fondé cette entreprise à l’issue de sa thèse en Nouvelle-Zélande où elle a développé un moyen de production de farines fermentées à hautes valeurs ajoutées produites par fermentation de coproduits (ndlr : dit aussi ‘fermentation en milieu solide’ nécessitant 20 fois moins d’eau qu’une fermentation en milieu liquide) en valorisant les restes alimentaires encore consommables et utilisables provenant des productions agro-alimentaires industrielles (essentiellement aujourd’hui la pomme, la tomate et la drêche de brasserie).

Nina Granucci, créatrice de GST, et Benoît de Sarrau, directeur technique de Green spot technologie ont mis au point un procédé innovant fermentation en milieu solide permettant de valoriser les restes alimentaires provenant des productions agro-alimentaires industrielles. © Alain Hocquel/ VPA

Lire également :
Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices pour la néo-vauclusienne Ninna Granucci

« Nous voulons devenir un acteur industriel majeur de la chaîne de valeur agroalimentaire tout en gardant notre ambition zéro déchet et en diminuant les tensions sur les ressources », complète Benoît de Sarrau, directeur technique de GST dont la production à l’échelle industrielle devrait véritablement débuter durant le 1er semestre de cette année.
« Des acteurs locaux pour une portée internationale », c’est l’objectif de la fondatrice de GST dont le siège et la R&D se situent à Toulouse et dont Carpentras sera le 1er site de production. Une implantation en Vaucluse justifiée par l’existence d’un ‘gisement’ de coproduits liée à la présence d’une forte activité agricole ainsi qu’agro-alimentaire.
Pour se développer, GST, qui bénéficie déjà d’un budget d’investissement public, lance également une levée de fonds de l’ordre de 6 à 7M€ pour un investissement intermédiaire total d’environ 10M€.

Maylis Clément


Comtat Venaissin : le programme Civigaz pour lutter contre la précarité énergétique

D’ici à septembre 2023, les 734 magasins du Mouvement E.Leclerc, dont les six centres commerciaux vauclusiens, auront cessé toute distribution de prospectus dans les boîtes aux lettres. Plus de 50 000 tonnes de papier seront ainsi économisées chaque année.

Cette décision est l’aboutissement d’une démarche engagée depuis plusieurs années par le Mouvement E.Leclerc pour réduire la consommation de papier. Elle s’inscrit également dans la lignée des initiatives de l’enseigne pour limiter l’impact de son activité sur l’environnement, initiée dès 1996 lors de l’arrêt des sacs à usage unique en sortie de caisse.

« Je suis fier que les 600 adhérents E.Leclerc aient décidé de s’attaquer à un tabou : le bourrage des prospectus dans les boîtes aux lettres. Bien sûr, il y a un risque commercial. Mais enfin, 50 000 tonnes de papier économisées par an, ça ne peut être que bénéfique en termes d’émission de CO2 et de carbone » a déclaré Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc.

Un arrêt progressif d’ici septembre 2023

Cet arrêt de la distribution des prospectus est une démarche déjà effective dans une centaine de magasins du Mouvement (les centres E.Leclerc de Luçon, Ville-la-Grand, Rambouillet, Trélissac…). A la fin du mois de mars, 250 magasins auront arrêté. D’ici à septembre 2023, l’arrêt sera progressif pour se généraliser à l’ensemble des 734 magasins du Mouvement, dont les centres d’Apt, d’Avignon, de Bollène, de Carpentras, de Morières-lès-Avignon et de Valréas. A cela s’ajoute aussi celui de Grand Angles, aux Angles sur le territoire de la communauté du Grand Avignon.

Des alternatives en magasin et sur internet

En cette période d’inflation, la recherche de bons plans reste prioritaire pour les consommateurs et pour les magasins E.Leclerc il n’est pas question de limiter l’accès des clients à ce type d’informations. Une alternative numérique va être mise en place avec des prospectus entièrement disponible via internet (appli Mon E.Leclerc, sites marchands de l’enseigne, newsletters…). Pour accompagner les clients peu, ou pas, familiarisés avec ces supports, les équipes d’accueil en magasin seront mobilisées et leur indiqueront comment télécharger et utiliser l’application, comment scanner le QR code du catalogue, comment s’inscrire à la newsletter, etc.

Les clients attachés au papier pourront encore trouver quelques exemplaires de leurs prospectus au format papier en magasin.  

J.R.

https://echodumardi.com/tag/carpentras/page/20/   1/1