L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
Trois acteurs locaux l’Aharp, Cap habitat et l’AIVS Soligone ont repris, chacun pour une partie, l’activité de l’association Rhéso, structure médico-sociale née en 2007 et dévolue aux personnes en situation de fragilité sociale, économique ou psychologique, avec notamment un accompagnement des femmes victimes de violences conjugales.
Confrontée à des difficultés majeures, l’association Rhéso avait fait l’objet d’une décision de liquidation prononcée par le tribunal des affaires économiques (TAE) d’Avignon le 19 mars 2025. À l’issue de cette audience, le tribunal avait désigné trois associations locales pour reprendre les dispositifs financés par l’État, l’Agence régionale de santé (ARS) et la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) : l’Aharp, Cap habitat et l’AIVS Soligone.
L’association Cap habitat, Cap habitat, forte de 22 ans d’expérience, reprendra les dispositifs sociaux de Rhéso sur les secteurs d’Orange et de Valréas, en complément de l’offre de reprise de l’Aharp ;
L’AIVS Soligone prendra en charge l’ensemble des mesures d’accompagnement social vers et dans le logement, consolidant ainsi son expertise sur l’ensemble du territoire vauclusien. L’AIVS Soligone est l’intermédiaire entre des propriétaires désireux de louer des logements en toute sécurité et des ménages aux ressources modestes.
De gauche à droite Sylvie Caulier-Crespo, Luc Crespo, Benoît Filist et Sylvie Martin. Copyright Aharp
L’Aharp (Association pour l’Hébergement, l’Accueil et la Réinsertion en Provence), L’Aharp, qui exerce son accompagnement depuis 55 ans, aura en charge l’hébergement d’urgence, ainsi que les pôles d’accompagnement des femmes victimes de violences et de santé. La reprise de ces activités s’opérera principalement sur le territoire de Carpentras et, de manière plus ciblée, sur Orange pour le dispositif‘Toit d’Abord’. L’Aharp œuvre dans le cadre de l’accueil de jour, la pension de famille, les lits halte soins santé. C’est aussi un centre d’hébergement et de réinsertion sociale et un centre de formation. En 2024, l’Aharp a accueilli 420 personnes et déploie 282 places d’accueil et d’accompagnement, emploie 59 salariés à temps pleins et partiels et est dotée d’un budget de 5,5M€.
Son conseil d’administration Son conseil d’administration est composé de trois co-présidents : Rémy Bertaud, Luc Crespo et Sylvie Martin. Trésorier : Luc Crespo. Secrétaire : Sylvie Caulier. 7 administrateurs : Bernadette Guichard, Marie Annick Passebois, Dominique Riberi, Jacques Vincent, Jean François Bijon, Claudie Delauche et Stéphane Castelain.
L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
Les Ateliers Reynier ébéniste fabriquent des objets autour de l’ébénisterie depuis trois générations. Après 60 ans d’exercice, l’entreprise familiale basée à Carpentras continue à proposer du sur-mesure à ses clients, particuliers, monuments historiques, entreprises. François, de la troisième génération, gère désormais avec pour volonté de maintenir le chiffre d’affaires dans un souci de qualité optimale apportée à sa clientèle.
L’histoire commence dans les années 1950. Serge Reynier, le grand père, a appris son métier à Carpentras dans les entreprises Vincent. Il a ensuite lancé son affaire d’ébénisterie au Maroc dans les années 50. Il revient dans la capitale comtadine en 1960. L’entreprise grandit. Jean-Philippe, son fils, commence à travailler avec son père, en 1972. François, de la troisième génération, commence à son tour à pratiquer en 2001. Le savoir-faire propre à ce métier d’ébéniste s’est perpétué. « J’aime ce métier. Notre objectif est d’apporter une qualité irréprochable à notre clientèle qui est désormais principalement étrangère. Nous réalisons en effet de très beaux chantiers sur le Vaucluse mais également sur toute la France. Nous devons être irréprochables sur les produits que nous fabriquons et le service apporté », explique François Reynier.
« Je préfère développer qualitativement le travail auprès de clients. »
François Reynier
Tenir le chiffre d’affaires « Mon objectif n’est pas de ne pas rechercher la croissance du chiffre d’affaires à tout prix. Je préfère développer qualitativement le travail auprès de clients. Cela permet par ailleurs d’optimiser la rentabilité » explique François Reynier. L’entreprise a en effet un carnet de commandes qui est pilotée à l’avance sur l’année pour une bonne gestion des chantiers. Le chiffre d’affaires est avant tout bridé en croissance par le manque de main-d’œuvre. Nous ne cherchons pas de nouveaux clients. En revanche nous avons la ferme volonté de n’en perdre aucun et de continuer des chantiers avec eux. »
L’ébénisterie Reynier réalise de nombreux chantiers comme ce portail en bois ancien. Crédit : Olivier Muselet
De gros soucis de recrutement Comme de nombreux autres secteurs économiques, l’ébénisterie connaît de gros soucis de recrutement. « Nous cherchons depuis plusieurs années des ébénistes, des agenceurs et des menuisiers, poursuit François Reynier. Ceci a été un frein au développement de notre activité car le carnet de commandes a toujours été plein et nous aurions pu faire davantage de chiffre d’affaires avec des équipes renforcées. La difficulté de notre entreprise est que nos salariés embauchés ont besoin d’une année de savoir-faire. Ils deviennent véritablement opérationnels à 100% au bout de cinq ans. Nous avons en effet un cahier des charges auprès de clients très exigeants. Nous avons récemment embauché des quadras et des quinquas en reconversion, sans expérience du métier. Cela est particulièrement compliqué pour les attirer car nous ne pouvons pas leur assurer au départ un salaire assez élevé. En revanche, pour l’avenir, notre métier aura toujours besoin de salariés qui travaillent avec leurs mains, avec un vrai savoir-faire. L’intelligence artificielle ne sera pas une concurrence pour notre secteur d’activité. »
Une clientèle haut de gamme L’ébénisterie Reynier travaille de plus en plus avec une clientèle aisée, principalement étrangère, dans le Vaucluse et aux alentours principalement. Elle travaille en étroite collaboration avec des architectes et des décorateurs. A Avignon, sur l’île de la Barthelasse précisément, l’entreprise réalise régulièrement des ouvrages pour le Mas des Poiriers et sa propriétaire américaine Shauna Varvel.
« Notre métier aura toujours besoin de salariés qui travaillent avec leurs mains. »
« Nous avons réalisé un local pour un spa ainsi qu’une balançoire de jardin. J’ai dessiné le prototype et fait une proposition. Cette partie de mon travail est une réelle passion », confie François Reynier. L’entreprise se spécialise de plus en plus dans les ouvrages en ébénisterie extérieure, comme des patios. Elle en réalise actuellement un en vieux bois de chêne de 300 ans pour un riche client. « Nous nous approvisionnons dans d’une société de bois de Haute-Savoie qui importe ces chênes qui ont plusieurs centaines d’années de l’Europe de l’Est, venant d’anciens bâtiments démantelés. Il n’en existe pas en France. »
L’atelier Reynier en chiffres – CA : 1,2M€ en 2024 (idem en 2023) – 461 clients – 48 essences de bois – 12 salariés dont 5 femmes (effectif féminin supérieur à la moyenne dans le secteur du BTP)
Une démarche écologique L’ébénisterie Reynier a réalisé une démarche écologique, à savoir l’installation sur le toit de son atelier de panneaux photovoltaïques en 2023. « L’investissement de ce projet était conséquent, autour de 110 000€. Nous sommes ravis de ce projet qui, entre l’économie d’énergie et la revente d’électricité à EDF, nous fait gagner environ 1 600€ par mois. Le retour sur investissement se fait sur un laps de temps court, sept ans. C’était pour nous une nécessité et volonté écologique. Nous avons installé 600m² de panneaux photovoltaïques, côté sud sur les toits de notre atelier. Cela nous permet d’être en autonomie à 100% de notre consommation d’électricité qui est importante. La production est de 110KW. Nous avons contracté un emprunt 1 400€ sur sept ans. L’installateur est Sébastien Dufour, dont la société SD photovoltaïque est à Bédarrides, avec des panneaux 100% français. » Pour continuer cette démarche écologique et environnementale, l’entreprise a incité ses employés à avoir des véhicules électriques. Elle a ainsi mis à disposition deux bornes de recharge sur son site. À ce jour, cinq salariés sur 15 au total ont un véhicule électrique.
Olivier Muselet
Quelques chantiers réalisés – Villa Saint-Ange, hôtel 5 étoiles Aix-en-Provence (10 650 h de travail) – Devanture de la joaillerie Cartier, place Vendôme à Paris – Tambour d’entrée de Notre-Dame-des-Doms à Avignon – Hôtel de la Mirande à Avignon, murs en boiserie – Agencement du Novotel d’Avignon-nord – Restauration d’une sacristie à Jérusalem
L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
Les 21 et 22 mars une opération de distribution de compost en vrac avait lieu à la station d’épuration Marignane de Carpentras à destination des habitants de 5 communes.
L’initiative a concerné 106 visiteurs pour 23 tonnes de compost, soit une moyenne de 217kg par personne. Organisée par le Syndicat Rhône Ventoux (en charge des eaux), la Ville de Carpentras et l’entreprise Suez (gestionnaire de la station), l’action découlait d’un processus de valorisation des boues d’épuration dans le cadre d’une démarche de développement durable. Elle s’adressait aux habitants des 5 communes rattachées à la station Marignane (Carpentras, Mazan, Saint-Pierre-de-Vassols, Modène et Crillon-le-Brave) qui traite également les effluents des activités industrielles locales alentours.
Appelé ‘compost normalisé NFU 44095’, ce produit est issu du traitement des déchets d’une station d’épuration. Il répond à des normes spécifiques sur les matières d’intérêt agronomique. Passant du statut de déchet organique à celui de fertilisant, le compost normalisé concerne tant les terres agricoles que les jardins et potagers des particuliers. Pareil au fonctionnement du terreau, le compost normalisé doit être mélangé avec 5 fois plus de volumes de terre.
En 2024, la station d’épuration Marignane de Carpentras a produit 3 590 tonnes de boues brutes pour les 75 000 habitants concernés. En dehors de cette opération gratuite et ponctuelle s’adressant aux particuliers demandeurs, les tonnes de boues, si elles sont conformes, se réutilisent notamment dans le cadre agricole pour faire de l’engrais fin ou servir de combustible.
Amy Rouméjon Cros
Crédit : Suez
L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
Pour la première année, le forum de l’alternance était organisé sur la ville de Carpentras par trois structures : le RPE (Réseau pour l’emploi), l’Education nationale et l’association d’entreprises Carpensud. L’objectif était de mettre en relation tous les centres de formation d’alternance sur ce territoire, les entreprises accueillantes, et les alternants postulants.
Pour la première fois depuis plusieurs années, le flux de nouveaux contrats d’alternance a baissé en 2024 dans le Vaucluse alors qu’il s’est à peu près maintenu en région Paca. Pour encourager le recours à l’alternance, Carpensud et les acteurs du Réseau pour l’Emploi du Comtat Venaissin (France Travail, Cap Emploi, Mission Locale) ont proposé d’organiser, avec l’appui de l’Éducation Nationale, le premier Printemps de l’alternance mi-mars au Cabaret à Carpentras.
« Cette manifestation a pour objectif de promouvoir l’alternance comme une stratégie gagnant-gagnant, pour les publics comme pour les employeurs du Comtat Venaissin. Pour les entreprises, l’alternance constitue souvent un tremplin idéal pour le recrutement d’un talent formé au métier, à la culture et au besoin en compétence de leur activité. Pour les jeunes, opter pour l’alternance permet de bénéficier d’une rémunération », explique Ludivine Amrhein, Directrice adjointe à la Mission locale de Carpentras.
« Nous sommes un centre de formation autour du transport et de la logistique avec différentes agences dans la région. Notre mission est de mettre en relation les alternants avec des entreprises du transport et de la logistique sur différents niveaux de qualification. Nous avons ainsi des gros besoins dans les transports de voyageurs ou de marchandises. Nous travaillons ainsi en collaboration étroite avec les cars Arnaud », complète Fabienne Jacq, chargée de développement au sein de l’organisme de formation Aftral.
L’association d’entreprises Carpensud a permis de contacter des entreprises du territoire. Crédit : Olivier Muselet.
Une matinée à la rencontre des sens de formation La matinée a permis aux jeunes cherchant un contrat professionnel ou d’apprentissage de rencontrer tous les centres de formation du Comtat venaissin et ainsi de comprendre le fonctionnement de l’alternance (contrats, rythmes, diplômes ou qualifications visées). L’objectif de cette matinée était également de faire découvrir aux jeunes la palette de formations disponibles. Des ateliers pratiques ont également permis une bonne préparation avec des conseils sur la réalisation du CV de la lettre de motivation. Des conseils autour de la ‘e-réputation’, du bon pitch de son profil étaient aussi proposés au jeune public.
Les entreprises présentes après-midi Les entreprises sont arrivées en début d’après-midi avec des propositions d’alternance. Les entretiens ont eu lieu avec des jeunes ayant été solidement préparés dans la matinée. Les aides pour les entreprises de moins de 250 salariés ont certes baissé de 1000 € mais elle reste de 5000 € par an par alternant. Au total, pas moins de 40 entreprises et centres de formation du Comtat venaissin sont venus pour cette journée qui a permis aux entreprises de répondre à des postes vacants et aux jeunes d’accéder à une alternance souvent synonyme d’accès à l’emploi.
Le centre de formation Aftral propose ses services dans le domaine du transport et de logistique. Crédit : Olivier Muselet
Quelques entreprises présentes : GEIQ Geste, Au jardin du midi, Atelier bio Provence, SARL Brassage, Peugeot groupe Chopard, Suez, Super U, Cars Arnaud, Toyota Carpentras, EURL JP Service… Centres de formation participant : Lycée Jean-Henri Fabre, Infep, Aftral, Centre de formation les Chênes, CAP Formation, Greta CFA, Airo, les Compagnons du devoir, Chambre des métiers de l’artisanat d’Avignon, Académie Vaucluse Provence, Ecole de la deuxième chance, Campus Provence Ventoux, Lycée agricole la Ricarde.
L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
L’histoire commence en 1983. L’entreprise CMPR, Construction-mécanique-précision- réparation, est alors installée à Sorgues. Denis Brès y est salarié en tant que fraiseur. En 2004, il reprend l’affaire avec 3 autres associés au dirigeant parti en retraite. En 2016, Denis Brès reste seul à la tête de l’entreprise. Ses 2 fils intègrent la société, Romain en 2008 et David en 2016. Denis Brès est toujours le gérant de la société.
Fabrication de pièces mécaniques Le métier de l’entreprise CMPR est de la fabrication de pièces mécaniques, le plus souvent unique sur mesure. Elles sont fabriquées en usinage, soit par tournage ou fraisage. Elles sont destinées à des grandes entreprises, comme la SEPR au Pontet qui est le plus gros client. Elle travaille également avec d’importants groupes de la chimie et pétrochimie comme Arkema. Les PME constituent une autre clientèle pour CMPR, comme la société Louis Martin à Monteux. « Nous avons un gros courant d’affaires avec Louis Martin. Nous leur assurons la maintenance et la réparation des pièces mécaniques de leur parc de machines. Nous leur apportons un vrai savoir-faire et une réactivité. Nous sommes ainsi capables de changer une pièce en une journée » explique David Brès, un des deux dirigeants de l’entreprise avec son frère Romain. CMPR a comme valeur ajoutée également d’apporter de nombreux conseils techniques à ses clients.
David Brès, à gauche, et Romain, Brès, à droite.
Déménagement sur Bellecour III à Carpentras L’entreprise est installée depuis mars 2018 sur la nouvelle zone de Bellecour III, juste à côté de la société de produits bio Relais vert. « Nous avons rencontré le service développement économique de la Cove et cela s’est bien passé. Ils nous ont proposés un terrain. Nous sommes tombés d’accord sur un prix et avons commencé les travaux qui ont duré un an » explique Denis Brès, le gérant de l’entreprise. « Nous étions en location à Sorgues et avions cherché dans un premier temps un terrain à l’achat sur Sorgues et Entraigues mais nous n’avions rien trouvé. Je voulais agrandir notre bâtiment et avoir une entité moderne par rapport à Romain et David qui étaient aussi dans l’affaire. » Sept ans après, le pari est réussi avec un outil travail qui a permis le développement l’entreprise qui est en effet passée d’1,1M€ en 2018 à 1,5M€ en 2024.
CMPR en chiffres Chiffre d’affaire : 1,5 M€ 2024 Salariés : 11 Investissement du nouveau site : 600 000€ Surface du bâtiment : 950 m² dont 750 d’atelier
Un nouveau parc de machines Pour assurer son développement, elle a acquis une nouvelle machine numérique 5 axes d’un budget de 150 000€ en 2018. En 2022, l’investissement a été encore plus conséquent avec un budget de 450 000€ pour une autre machine. « Ce renouvellement de nos machines était nécessaire car nous avions un parc devenu trop vieillissant, datant des années 70-80, avec certaines machines entièrement manuelles. À ce jour, nous avons des machines mixtes entre le manuel et le numérique et même certaines qui sont 100% numériques » explique pour sa part David Brès.
2 postes à pourvoir « Nous avons aujourd’hui un outil qui nous permet d’assurer une belle croissance pour l’entreprise et un bon portefeuille de clients. En 2024, nous avons eu quatre mois de carnet de commandes à l’avance, ce qui est beaucoup. L’aspect limitant est l’humain. Nous cherchons depuis des années des techniciens d’usinage et cela est très difficile. Deux postes sont à pourvoir en ce moment depuis de nombreuses années. Nous cherchons des profils expérimentés ou même des débutants. Pour cela, nous avons fait appel à un cabinet de recrutement il y a quelques mois pour la première fois dans la vie de la société. »
Olivier Muselet
Le métier de CMPR – Tournage – Fraisage – Ajustage – Paillage d’engrenage – Rectification – Travaux neufs et maintenance
L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
Le Point Info Jeunes de Carpentras organise la 8e édition de son Forum de l’emploi le mardi 25 mars au Cabaret de Carpentras où employeurs et demandeurs d’emploi pourront se rencontrer dans une ambiance conviviale.
Les demandeurs d’emploi et les personnes qui souhaitent se reconvertir sont invités au Forum de l’emploi le mardi 25 mars où 49 exposants seront présents pour proposer des offres d’emploi et/ou accompagner les participants dans leurs projets professionnels.
Les domaines du bâtiment, des espaces verts, des loisirs, de l’agroalimentaire, de la santé, du transport, de la logistique, de la restauration, et bien d’autres seront représentés lors de cette journée. Certaines structures présentes proposeront également des conseils en orientation professionnelle et en création d’entreprise.
Divers ateliers seront proposés au public pour apprendre à bien faire son CV et découvrir les outils de recherche d’emploi. Les participants pourront aussi participer au workshop inversé, au Monopoly des inégalités, et à bien d’autres animations autour de l’emploi.
Mardi 25 mars. De 10h à 16h30. Cabaret de Carpentras. Parking Saint-Labre. Carpentras.
L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
Ce jeudi, sport et emploi vont se mêler lors de la seconde édition de l’événement ‘Service gagnant !’. Coorganisé par la Mission locale du Comtat Venaissin, France Travail Carpentras et le Tennis-Padel Club de Carpentras, cet événement a pour objectif de répondre aux défis de recrutement dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.
L’objectif est de faciliter le retour à l’emploi et les recrutements grâce à des activités sportives ludiques. Une cinquantaine de demandeurs d’emploi et d’employeurs sont attendus pour cette matinée qui s’articulera autour de quatre ateliers sportifs qui mettront en lumière les qualités et compétences, qui peuvent aussi s’appliquer au domaine de l’hôtellerie-restauration, des participants.
De 9h à 10h, les participants pourront participer à un jeu de précision, à des duels d’échanges, à l’atelier ‘volants brulants’ et à une tournante en équipe. Dès 10h30, place au jobdating, au début duquel l’anonymat est levée et demandeurs d’emploi et employeurs peuvent se rencontrer de manière plus formelle.
L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
Le groupe Etex, leader mondial de la construction légère, propose des solutions légères pour une construction facile avec des matériaux à base de gypse. De l’extraction de ce dernier à la conception de plaques de plâtre innovantes, Etex a façonné sa propre route du gypse, et elle est en Vaucluse.
Elle donnerait presque le vertige tant elle est impressionnante. La plus grande carrière de gypse à ciel ouvert d’Europe, exploitée par le groupe Etex, se situe à Mazan. Avec ses 156 hectares de superficie, elle a d’abord été exploitée en souterrain à partir de 1924 avant de devenir à ciel ouvert en 1967 dû à l’accroissement de la demande. La fosse actuelle, qui elle fait 73 hectares, permet l’extraction de 350 000 tonnes de gypse par an, dont 75% sont dédiés à la fabrication de plaques de plâtre. Les 25% restant servent à retarder la prise des ciments.
Des carrières comme celle en Vaucluse, Etex en compte trois autres, dont une autre dans le Sud, entre Pau et Biarritz, et deux en région parisienne. Pour le moment, le groupe peut exploiter la carrière de Mazan jusqu’en 2047 d’après l’arrêt préfectoral, qui devrait être renouvelé ensuite. « Nous avons beaucoup de réserve sur le site de Mazan, explique Frédéric Guetin, directeur général d’Etex France. Une carrière naît, elle vie et un jour elle meurt, mais elle peut être réhabilitée, celle de Mazan a énormément de potentiel. »
Pour le moment, la question de la réhabilitation de se pose pas. Etex exploite progressivement les plis de gypse dans la carrière, qui a une structure géologique anticlinal. Avant de pouvoir exploiter le gypse avec les camions et chargeuses, il y a une phase de minage. À Mazan, un à deux tirs sont effectués chaque semaine. Pour ce faire, une perforatrice fore des trous pour permettre ensuite le tir et l’exploitation du gisement.
« Tout est chronométré et millimétré au sein de la fosse, tout ce qui entoure le tir constitue un vrai métier à part entière. »
Clément Marcaillou, directeur Carrières d’Etex France
Une fois que les engins et les collaborateurs ont quitté la fosse, Etex peut procéder au tir. Mais avant, pour des raisons de sécurité, l’alarme sonne afin d’indiquer qu’il va y avoir un tir. « Un bon tir, c’est un tir qui est assez concentré en termes d’espace », ajoute Clément Marcaillou. C’est après au tour des camions et chargeuses de rentrer en piste pour la suite des opérations pour qu’ensuite le gypse soit stocké, broyé, puis transformé en plaque de plâtre pour les constructions.
Une carrière respectueuse de l’environnement
Etex place la préservation de l’environnement au premier plan, que ce soit au sein de sa carrière à Mazan, ou de manière plus globale, dans la façon dont le groupe conçoit ses produits. À Mazan, la biodiversité du site fait l’objet d’un suivi régulier, comprenant des études sur la flore et la faune afin de garantir la protection des différentes espèces animales et végétales comme les écureuils roux, les chauves-souris, les plantes-hôtes des papillons, et bien d’autres. En extrayant le gypse, le groupe remet le site en état en revégétalisant notamment les terrassements pour reconstituer le paysage d’origine.
Sur le site de Mazan, Etex procède également à la récupération des eaux usées et estime sauver l’équivalent d’environ 50 piscines olympiques chaque année. Le groupe travaille sur les énergies non fossiles pour ses différents procédés et tend à réduire les ressources utilisées pour ses produits. « Ça nous permet d’avoir une vision à long terme et une vision claire sur l’avenir du métier, on n’est pas du tout dans la vision d’une crise du bâtiment », affirme le directeur général.
La première plaque à partir de gypse 100% recyclé
Toujours dans une démarche environnementale et innovante, Etex vient de développer la première plaque de plâtre composée à 100% de gypse recyclé, fabriquée en France, avec une technologie brevetée, qui a été élaborée sur la ligne pilote du groupe à Carpentras. Cette ligne pilote, qui a requis un investissement de 5M€ et a été inauguré en septembre 2022, est dédiée spécifiquement à la recherche et au développement et permet de fabriquer des prototypes à taille réelle, entre les étapes de laboratoire et celles de fabrication.
Ainsi, c’est un équipe de sept personnes qui se compose autour de cette ligne pilote qui permet d’accélérer de manière significative le développement des projets de Siniat, filiale d’Etex, leader technique de la plaque de plâtre & des solutions innovantes pour cloison-plafond-isolation. Chaque année, 120 essais sont réalisés pour la recherche et le développement à Carpentras.
L’engagement de Siniat ne s’arrête pas là puisqu’une plaque de plâtre ne se résume pas au gypse. Une majorité des autres composantes provient également de matière recyclée. Ce qui permet d’atteindre un contenue circulaire de 99% pour cette nouvelle plaque de plâtre. Généralement en France, les plaques sont recyclées à environ 20%, contre environ 40% chez nos voisins britanniques. L’objectif à l’avenir est d’augmenter la part de « recyclé » dans les produits qui se vendent le plus comme la plaque BA13.
La recherche et le développement ne s’arrêtent pas à la ligne pilote de Carpentras. C’est à l’Innovation Technology Center (ITC) d’Avignon que sont ensuite conçues et testées depuis plus de 20 ans les différentes plaques de plâtre, dont, dernièrement, celle faite à partir de gypse 100% recyclé. Le groupe Etex dispose de sept ITC dans le monde (un en France, deux en Belgique, un en Allemagne, un au Danemark un en Espagne et un en Australie) qui emploient 160 collaborateurs pour la recherche et le développement, dont 48 à Avignon.
« Des journées clients sont organisées fréquemment avec des clients du monde entier pour leur présenter les produits, avoir leurs retours, etc. »
Ces différents ITC ont permis 59 lancements entre 2019 et 2024, huit lancements seulement en 2024 dont trois en France à Avignon. Ce sont 28M€ qui sont investis annuellement pour la recherche et le développement. Le travail de recherche s’articule autour de cinq axes :
La decarbonation : Etex fabrique des produits légers qui ont une empreinte carbone basse, le groupe émet 3M de tonnes de CO2 chaque année.
L’économie circulaire : Etex utilise 7M de tonnes de matière première toutes confondues par an et ambition d’ici 2030 d’atteindre 20% de matières premières circulaires.
L’excellence industrielle
L’innovation
Le leadership au niveau du portefeuille de produits
Recyclage, acoustique et allégement, mécanique et robustesse, produits extérieurs
L’ITC d’Avignon est constitué de différents ‘pôles’ permettant l’innovation, la conception et le test des différents produits du groupe. Cela passe d’abord par le laboratoire, où le gypse recyclé est travaillé pour avoir le même rendu que le gypse non recyclé (le recyclé étant plus compact à cause des fibres du papier notamment), grâce à un procédé sans additif qu’Etex garde pour le moment secret. « D’ici 2-3 ans, tout le gypse recyclé proviendra d’un rayon de 100km », affirme Nathalie Pétigny, responsable du Site ITC Avignon. Etex vient d’ailleurs de signer un partenariat avec Véolia dans la région pour aller dans ce sens.
Etex développe des plaques de plâtre plus légères (-25% de poids), mais qui présentent les mêmes performances que les plaques classiques. Leur acoustique, robustesse, facilité d’installation, résistance au feu, aux chocs et à l’humidité sont toutes testées à Avignon. L’ITC vauclusien a d’ailleurs été précurseur il y a une quinzaine d’années au niveau des plaques pour extérieur, notamment pour environnement humide. Le groupe Etex promet donc encore de belles innovations à l’avenir et va continuer de contribuer au rayonnement du Vaucluse en matière d’innovation dans le domaine de la construction.
L’association Rhéso reprise par trois acteurs locaux de l’insertion sociale
Dans le cadre d’un projet de recherche et d’insertion par l’équihomologie, la Cité scolaire Jean-Henri Fabre à Carpentras organise, en collaboration avec l’association Isofaculté, une Journée du bien-être à l’école, placée sous le signe de la médiation animale, mardi 18 mars de 9h à 14h.
Copyright Isofaculté
Cet événement s’inscrit dans un travail de recherche universitaire mené par Gabrielle Saben, enseignante et étudiante-chercheuse en Master ‘Bien-être dans les organisations’ à l’Université INSPE de Cergy-Pontoise –Institut national supérieur du professorat et de l’éducation, Laboratoire Bonheurs –Bien être organisation numérique habitabilité éducation universalité relations savoirs-.
Un programme interactif et immersif Tout au long de la matinée, 250 élèves participeront à des ateliers tournants, organisés par groupes. Dans un premier temps, tous les élèves de 6e prendront part aux activités, suivis ensuite des élèves volontaires.
Des ateliers ludiques et pédagogiques 4 ateliers ludiques et pédagogiques, encadrés par des professionnels, permettront aux élèves de découvrir les bienfaits de la médiation animale à travers des challenges en équipe. Un prix sera remis à la meilleure équipe en fin de matinée pour stimuler leur engagement.
Copyright Isofaculté
Les animaux et intervenants Ateliers avec les chevaux et les chèvres, encadrés par l’association Isofaculté, qui mène actuellement un projet pilote d’accompagnement des élèves en difficulté par l’équihomologie. Atelier avec les chiens guides, animé par l’association Frédéric Gaillanne, qui sensibilisera les élèves au rôle des chiens d’assistance pour les personnes en situation de handicap.
Atelier Témoignages et médiation Un espace d’enregistrement d’entretiens semi-directifs mis en place avec la radio RTV fm, qui aura pour objectif de recueillir les ressentis des élèves afin d’alimenter le mémoire de Master intitulé : L’équihomologie : un outil d’accompagnement pour les élèves en décrochage scolaire et social.
Un projet novateur pour favoriser le bien-être des élèves En proposant un contact direct avec les animaux dans un cadre pédagogique, cette journée ambitionne de sensibiliser les élèves aux potentiels de la médiation animale pour réduire le stress et favoriser la confiance en soi, encourager la communication et l’empathie, enseigner une interaction respectueuse avec les animaux et le vivant. Cette initiative, soutenue par la communauté éducative et les partenaires locaux, marque une étape importante dans l’exploration de nouvelles approches pour l’inclusion et le bien-être des jeunes en milieu scolaire.
Copyright Isofaculté
En savoir plus
La Cité Jean-Henri Fabre La Cité scolaire Jean-Henri Fabre, à Carpentras, place le bien-être des élèves au cœur de son projet éducatif, à travers ses actions innovantes par la médiation animale et l’équihomologie. L’établissement accueille un micro-collège,dispositif d’inclusion destiné aux élèves en situation de décrochage scolaire.
Isofaculté L’association Isofaculté porte un projet pilote d’insertion scolaire et sociale par l’équihomologie, une approche innovante qui utilise l’interaction avec les chevaux comme levier éducatif. Elle accompagne actuellement les élèves du micro collège de Fabre dans le développement de leurs compétences psychosociales, en s’appuyant sur la communication corporelle et la médiation animale.
À propos du Laboratoire Bonheurs – Université INSPE Cergy-Pontoise Le Laboratoire Bonheurs (Bien-être, Organisations, Numérique, Humain, Éducation, Recherche, Savoirs) de l’Université INSPE Cergy-Pontoise mène des recherches sur les conditions du bien-être dans les systèmes éducatifs. Il soutient cette journée dans le cadre d’un mémoire de Master, qui explore les apports de l’équihomologie auprès des élèves en difficulté scolaire et sociale.