25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Vaucluse : ouverture dérogatoire des restaurants aux entreprises du BTP

55 restaurants vauclusiens se sont manifestés afin de bénéficier de l’ouverture dérogatoire pour les salariés du BTP. Initié fin janvier par la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse, ce dispositif vise à permettre aux restaurateurs vauclusiens d’accueillir dans leur établissement les salariés itinérants d’entreprises du BTP pour la restauration du midi. Il est désormais opérationnel depuis le 23 février. Les entreprises intéressées sont invitées à se faire connaître auprès des services de la CCI.

Contrat d’engagement entre le restaurateur et l’entreprise
L’initiative a fait l’objet d’une convention-cadre entre la préfecture de Vaucluse, la CCI 84 et la délégation de Vaucluse de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMAR Paca) permettant l’ouverture dérogatoire des restaurants pour l’accueil de salariés ou artisans du bâtiment et travaux publics en période hivernale.
Pour bénéficier de ce dispositif, l’entreprise ou l’artisan du BTP devra prendre attache auprès d’un restaurateur à proximité de son chantier. L’établissement de restauration et l’entreprise ou l’artisan du BTP signeront un contrat d’engagement qui devra être validé par les services de la préfecture de Vaucluse. Ce contrat définira la liste nominative des personnes pouvant être accueillies ainsi que le prix du repas.

Pas plus de 2 entreprises par établissement
Un restaurant pourra signer plusieurs contrats d’engagement avec des entreprises ou artisans du BTP, mais s’engage à ne recevoir que deux entreprises au maximum par jour au sein de son établissement pour limiter le brassage. Une liste des restaurants souhaitant participer au dispositif est centralisée auprès de la CCI, de la CMAR, de la Capeb, de la FBTP et de l’Umih, qui la diffuseront à l’ensemble des professionnels du secteur BTP.
Par ailleurs, le restaurant s’engage à accueillir au sein de son établissement uniquement les salariés ou artisans listés sur le contrat d’engagement et à respecter un protocole sanitaire particulièrement exigeant, défini à l’article 40 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Détail de l’opération sur le site de la CCI


Vaucluse : ouverture dérogatoire des restaurants aux entreprises du BTP

Selon une étude BVA réalisée pour le compte du groupe NGE basé à Saint-Etienne-du-Grès à côté de Tarascon, Avignon figure dans le top 20 des villes préférées de France pour la génération des Millénials.

La cité de papes apparaît ainsi en 11e place, ex-aequo avec Strasbourg, Lille, Toulon et Brest, dans ce classement établi à partir de critères comme le respect de l’environnement (44% des priorités), la sécurité (26%), l’accessibilité des logements (29%), les économies d’énergies (24%), l’accès aux loisirs (20%) ou bien encore les lieux de partage et de convivialité (18%) ainsi que les transports doux, collectifs ou partagés (17%).
Autant de domaines fondamentaux pour cette génération des 20 à 35 ans dans lesquels les villes du Sud font carton plein. En effet, Bordeaux figure en tête de ce classement devant Aix-en-Provence (2e), Montpellier (5e), Toulouse (6e), Nice (7e), Marseille (10e), Nîmes (18e) et Perpignan (19e).
Autres critères d’attractivité de cette classe d’âge des personnes nées entre 1985 et 2000 appelées aussi génération Y, cette ville rêvée doit aussi privilégier la mixité des espaces de vie, faciliter la création d’emploi et disposer d’une activité commerciale dynamique.

Groupe de BTP provençal
Pour NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs), la réalisation de ce sondage s’inscrit dans la poursuite de sa stratégie de développement de nouvelles activités « qui rendent les villes, les collectivités et les territoires plus attractifs et résilients ».
Le groupe de BTP provençal, qui vient d’être retenu par Vinci autoroutes pour mener l’élargissement de l’A57 à Toulon, participe à la construction des grandes infrastructures et à des projets urbains ou de proximité en France et dans 16 pays à l’international. NGE compte 13 500 collaborateurs et a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’Euros.
Très active en matière de recrutement (plus de 2 500 embauches par an), cette société détenue à 80% par ses dirigeants et ses salariés, entend anticiper les mutations de son secteur d’activité.

Un outil baptisé NGE immobilier
Pour cela, elle dispose notamment d’une structure appelée NGE Immobilier qui propose aux territoires des possibilités de co-programmation sur-mesure pour décliner leurs ambitions urbaines en s’appuyant sur les expertises techniques et financières du groupe NGE.
« Les élus, les propriétaires fonciers, les aménageurs et les grands utilisateurs sont en quête de réponses et de solutions cousues-main réalisées par des acteurs attentifs aux besoins de toutes les parties prenantes, explique David Taglioni, directeur général de NGE Immobilier. Fort de l’ancrage territorial du groupe, NGE Immobilier est idéalement placé pour concevoir et développer des projets qui privilégient la mixité des usages, les services, l’inclusion et la flexibilité. Nous n’avons pas de produits sur étagères, ce que nous voulons, c’est proposer des projets exclusifs. Nous sommes avant tout des promoteurs d’usages pour des produits urbains durables. »

Faciliter l’insertion professionnelle des jeunes
C’est avec la même philosophie de proximité que NGE s’implique également pour les jeunes éloignés de l’emploi. Le groupe dont le siège se trouve au parc d’activités de Laurade vient ainsi de signer avec le Service militaire volontaire (SMV)  une convention de partenariat pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi.
L’accompagnement vers l’emploi de ces jeunes passe notamment par des parcours de formation élaborés par ‘Plate Forme’, l’école de NGE, première école interne du BTP reconnue Centre de formation pour les apprentis (CFA) depuis 2019.
« Cette convention de partenariat avec le SMV va nous permettre d’allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi, précise Bruno Pavie, directeur des ressources humaines de NGE. Notre groupe est depuis longtemps investi dans des dispositifs d’intégration avec un corps tutoral important et une culture de formation très ancrée. Nous aurons à cœur de faire découvrir et aimer nos métiers aux jeunes que nous accueillerons. »


Vaucluse : ouverture dérogatoire des restaurants aux entreprises du BTP

Depuis une dizaine d’années, les carrières du Lampourdier (Lafarge Granulats et Delorme) grignotent le terroir de l’un des vins les plus réputés de la planète : le Châteauneuf-du-Pape (3 200 hectares de terroir entre safres, galets et sables, 320 exploitants et près de 100 000 hl de vin classés AOC – Appellation d’origine contrôlée).

Ce qui a mis le feu aux poudres ? C’est la demande d’extension de la superficie, de la durée et du volume d’extraction, au-delà de l’exploitation actuelle par la société Delorme pour une durée supplémentaire de 30 ans. « L’enquête d’utilité publique s’est déroulée en pleines vendanges (17 août-16 octobre 2020) quand les vignerons sont débordés. Le commissaire enquêteur a donné un avis favorable » dénonce Michel Blanc, directeur du Syndicat des producteurs de Châteauneuf-du-Pape.
« En 15 ans, le volume de calcaire extrait du Lampourdier a été multiplié par deux avec une montée en puissance de la pollution, des nuisances sonores induites par les tirs de mine, la circulation ininterrompue de poids-lourds, les vibrations, la poussière et l’impact sur la biodiversité, la faune, la flore et nos vignobles. »

Une Paix des braves en 2017
Pourtant, en 2017, le préfet de Vaucluse d’alors, Bernard Gonzalez, se félicitait d’une ‘Paix des braves’ entre carriers et vignerons : « ils ont enterré la hache de guerre ». Un accord avait été trouvé pour transporter les granulats par péniche sur le Rhône et non accumuler les camions sur la route : deux silos étanches de stockage avaient été aménagés, 1 600 mètres de convoyeurs à bande implantés pour maîtriser les émissions de poussière, une aspersion des pistes et des brumisateurs avaient été installés, les camions devaient être bâchés… Mais au fil du temps, les bonnes habitudes se sont relâchées, trafic fluvial trop onéreux, camions sans bâche dont on renifle les poussières quand on les suit avec les vitres ouvertes de son véhicule…
Christine Freslard, directrice de l’ODG. (Organisation de défense et de gestion) de l’AOC Châteauneuf-du-Pape suppose que la demande de matériaux de construction est en augmentation. « Mais ce n’est pas une raison pour donner libre court à une extension totale dans le temps, la superficie et le volume. »

Avis défavorable de la commune
Plus d’un millier de vignerons, riverains et défenseurs de l’environnement ont déjà signé la pétition mise en ligne sur change.org afin d’interpeller la ministre de la Transition écologique afin qu’elle stoppe l’appétit insatiable des carriers du Lampourdier. Le conseil municipal de Châteauneuf a voté un avis défavorable lors de la séance publique du 4 décembre dernier, alors que celui d’Orange a émis un avis positif.

La balle est dans le camp du préfet
La balle est désormais dans le camp du préfet de Vaucluse qui a jusqu’au 19 avril au plus tard pour publier un arrêté. Espérons que l’environnement et le bon sens l’emporteront, contrairement à ce qui se passe dans les Bouches-du-Rhône, où depuis des décennies, les boues rouges de la mine de bauxite de Gardanne se déversent matin, midi et soir, nuit et jour en pleine mer Méditerranée, dans un site classé, donc théoriquement protégé, du Parc naturel régional des Calanques entre Marseille et Cassis… Tout cela pour préserver l’emploi et les intérêts économiques aux dépens de la biodiversité et de la nature.


Vaucluse : ouverture dérogatoire des restaurants aux entreprises du BTP

Manpower organise ‘Les vendredis du BTP’ afin de pouvoir 600 postes dans le BTP en région Sud. Cette journée de recrutement se tient chaque dernier vendredi du mois pour recruter des maçons, finisseurs, coffreurs, couvreurs, charpentiers, électriciens, menuisiers, plaquistes, plombiers, conducteurs d’engin et manœuvres en contrats à durée indéterminée, intérimaires et à durée déterminée. Parmi les 16 Agences Manpower citées, Avignon, Montpellier, Marseille sont concernées. www.manpower.fr


Vaucluse : ouverture dérogatoire des restaurants aux entreprises du BTP

Cyril Cartagena (Unis Marseille-Provence Corse) et président d’Immexis* vient d’être nommé président de l’Observatoire immobilier de Provence (OIP). Il succède à Philippe Deveau, président de la Fédération du BTP 13, et président de l’OIP depuis 2 ans.

Créé en 1993 à l’initiative de la FPI Provence (ex-FPC), l’OIP regroupe l’essentiel des fédérations et organismes professionnels régionaux de l’immobilier. Basé à Marseille, la structure propose des outils d’observation du marché immobilier dans les Bouches-du-Rhône, l’aire Avignonnaise, les aires Alpines et le Var.

« Un observatoire du marché immobilier dans les Bouches-du-Rhône, l’aire Avignonnaise, les aires Alpines et le Var. »

Le nouveau président, qui souhaite conserver l’ADN de l’OIP en matière de mesure de l’activité et de réflexion, entend également remodeler les outils de l’Observatoire en enrichissant les données ‘data’ sur l’ensemble des marchés du territoire

En cette période de crise sanitaire, il souhaite tout particulièrement accompagner les filières les plus fragilisées et repositionner stratégiquement l’OIP vis-à-vis des pouvoirs publics et décideurs locaux. Enfin, il veut faire évoluer les évènements publics organisés par l’OIP de manière à ce qu’ils demeurent des rendez-vous fédérant l’ensemble des professionnels

Par ailleurs dans le même temps, le conseil d’administration de l’OIP a désigné Pierre-Alexandre Pernot (FPI Provence), directeur général du promoteur indépendant hyérois Segeprim (10 salariés), à la tête de la délégation varoise de l’Observatoire. Ce diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Lyon (EM Lyon) et titulaire d’une maîtrise de droit des affaires (Université d’Aix-Marseille) succède à Martial Aubry (AR Hlm Provence-Alpes-Côte d’Azur & Corse).

*Cyril Cartagena, 42 ans, est depuis septembre 2005, président d’Immexis, groupe familial de services immobiliers (gestion, syndic, property management, location et vente) présent sur la Métropole Aix-Marseille Provence et la région Sud (40 personnes, 1300 lots en gestion locative, 13 000 lots en copropriété, 40 000 m2 d’immeubles tertiaires sous gestion). Diplômé de l’ICH (Institut de la Construction et de l’Habitat) et de l’ESCP-EAP (École Supérieure de Commerce de Paris), Cyril Cartagena a débuté sa carrière comme auditeur chez Deloitte en 2000 puis il a intégré Price waterhouse Coopers Corporate Finance à Paris, où, de 2001 à 2005, il a exercé successivement des fonctions de conseil en restructuration d’entreprises et de conseil financier en Immobilier. Il est par ailleurs Président adjoint de l’UNIS Marseille Provence Corse depuis 2017 et membre du Club de l’Immobilier Marseille Provence. Il est enfin RICS member (Chartered Surveyor) depuis 2008.

https://echodumardi.com/tag/btp/page/4/   1/1