Holoboost réinvente l’homme-sandwich en version 3D
Julien Chatton et Boris Delécluse, deux entrepreneurs gardois du Grand Avignon, viennent de lancer Holoboost, un outil portable de ‘street marketing’ reposant sur la technologie des hologrammes et de la 3D.
Tout le monde a déjà vu ces hommes-sandwiches, un support de publicité délicieusement suranné rappelant davantage la grande époque de la réclame que celle des campagnes ‘de com’ numérique conçu par des agences désormais connectées à la planète entière. « En matière de communication on a parfois l’impression que tout a déjà été fait, reconnaît Boris Delécluse, créateur de Cap affaires mais aussi de Photoboost, qui permet de louer une machine à selfie afin d’animer les événements privés ou professionnels. Il y a pourtant de nouvelles solutions qui existent dont le potentiel n’est pas utilisé. » « Effectivement, la technologie des hologrammes n’est pas suffisamment exploitée, complète Julien Chatton. Nous avons donc fait développer un sac portatif où les hologrammes apparaissent dans le dos de celui qui le porte. »
Créer le ‘buzz’ en matière de ‘street marketing’ Une version mobile qui, après une phase de test et de mise au point, devrait être très prochainement déployée pour le compte de plusieurs clients sur la zone du Grand Avignon. Ressemblant à une sorte de gros ventilateur dont la ‘coque’ protectrice serait transparente, ce dispositif comprend l’équivalent d’une pale qui, en tournant, créé un effet holographique très lumineux afin d’être visible, y compris en plein soleil. Et si visuellement le rendu est difficile à photographier où à filmer, dans la réalité l’effet est assez bluffant. « Avec Holoboost l’objectif est de créer du buzz en renouvelant les outils de street marketing », insiste Boris Delécluse. Pour cela, les deux compères proposent pour débuter, de louer les appareils et de concevoir le contenu 3D afin de mener des opérations de promotion dans les rues de la cité des papes.
L’enjeu du contenu Les deux entrepreneurs n’entendent cependant pas se contenter de sillonner les artères des villes lors de campagnes ponctuelles. Ils souhaitent également proposer Holoboost aux commerçants. « L’idée c’est aussi de permettre aux commerçants d’utiliser leur vitrine comme un média avec une technologie qui attire vraiment le regard, explique Boris Delécluse. Pour cela, nous proposons plusieurs formules dont une solution de location pour un montant de 69€ mensuel comprenant un changement de contenu chaque mois. » « La clef de ce type de communication c’est le contenu qu’il faut renouveler régulièrement, assure Julien Chatton. C’est pour cela que nos offres comprennent aussi la production régulière des nouveaux messages en 3D. »
Holoboost réinvente l’homme-sandwich en version 3D
Jean-Marc Behm, patron de Jour 8 Média & services, propose la visite de la synagogue de Carpentras depuis chez soi ! Et ça n’est pas tout : armé de sa caméra 3 D il ‘scanne’ patrimoine, maison, bureaux et commerces…
Caméra 3D, en main, Jean-Marc Behm scanne à 360° bâtiments, maisons et bureaux. Vous rêviez de visiter la synagogue de Carpentras ? C’est désormais possible, depuis votre fauteuil ! Grâce à la numérisation des presque 400m2 de la synagogue de Carpentras, la plus ancienne synagogue de France en activité se prête aux visites immersives.
La méthode
La caméra posée sur un trépied et pilotée au moyen d’une tablette tourne sur elle-même à 360° capturant avec une résolution époustouflante tout son environnement du sol au plafond et de haut en bas. En la déplaçant tous les mètres cinquante, dans toutes les pièces, le cameraman ‘capture’ un cheminement multidirectionnel. « Pour la synagogue compter tout de même 151 points de numérisation pour un assemblage de plusieurs milliers de photos haute définition et l’équivalent d’une visite de 3 étages pour 3h de travail », rappelle Jean-Marc Behm. Ainsi, l’on déambule dans la synagogue, visitant les salles, frôlant les deux fours à pain, descendant les escaliers de pierre qui débouchent sur l’eau claire des bains…
Agrémenter la visite
L’internaute peut ainsi visiter, virtuellement, un lieu, s’arrêter, détailler, reprendre son cheminement dans un univers hyper-réaliste, le tout depuis son fauteuil. «L’important est d’habiller cette captation avec la réalité augmentée qui consiste, par exemple, à proposer des bulles explicatives, à incorporer des liens pour détailler ce que l’on voit avec du texte, des liens hyper-textes, des images, des vidéos… On peut, par exemple, imaginer inclure des personnages, des objets, faire des reconstitutions animées dans ce décor», s’enthousiasme Jean-Marc Behm.
Patrimoine, industrie, business
«Pour peu que l’on ait un peu d’imagination, cette technologie s’adresse à tous les secteurs d’activités: patrimoine, industrie, formation, e-commerce… On pourra numériser un magasin emplit de produits, cliquer sur ces derniers pour obtenir plus d’informations et indiquer un lien ‘ajouter au panier’ qui basculera sur le site de e-commerce. Le petit plus ? Fureter dans le magasin comme on le ferait physiquement !», sourit le chef d’entreprise.
Une ressource pour l’immobilier
« Si la technique parait révolutionnaire elle n’est pas très onéreuse, rassure le président d’Esa Games, d’ailleurs nous l’employons dans l’immobilier au profit de visites virtuelles de maisons et logements ce qui permet aux possibles acquéreurs d’évoluer virtuellement dans les biens proposés à la vente.»
Une technologie inventive
« Cette technologie permet grâce à la numérisation de fournir en une captation des plans, des séries de photos, un film et des fichiers natifs sources pour des traitements informatiques spécifiques dédiés aux modélisations 3D. »
Dans le détail
La numérisation des espaces propose de créer des ‘jumeaux digitaux 3D’, immersifs ouvrant sur de larges possibilités comme planifier des travaux, estimer des biens, documenter des projets de rénovation et même de décoration, de planter des décors réalistes qui seront des sources inépuisables dans les scénarii de jeux vidéo ou films d’animation… L’important ? Imaginer tout ce que l’on peut faire et le faire !
La synagogue de Carpentras
La synagogue de Carpentras, plus ancienne synagogue française en activité, a été édifiée par les Juifs comtadins de Carpentras en 1367, en lieu et place d’une ancienne synagogue (sans doute construite avant 1322), lorsque l’évêque de Carpentras autorise sa reconstruction et dont il a fixé les dimensions car elle ne doit pas dépasser 10 m en longueur, 8 m en largeur et 8 m en hauteur.
Organisation
En 1396 elle comprend déjà deux salles superposées, car la synagogue devait rester invisible dans le paysage urbain. L’accroissement du nombre de juifs a nécessité d’agrandir la synagogue en empiétant sur les rares espaces libres dans les maisons voisines. Les textes montrent qu’il y a eu plusieurs campagnes de restauration au XVIIe siècle. Des témoins de 1740 indiquent que deux tribunes avaient été faites « depuis un temps immémorial » au-dessus des maisons contiguës à la salle de prière et s’ouvraient par des arcades. L’aménagement de salles superposées correspond à la séparation entre hommes et femmes qui a perduré du XIIIe siècle jusqu’à la reconstruction du XVIIIe siècle. En 1730-1731, l’architecte Antoine d’Allemand est intervenu pour rénover la plus grande de ces tribunes. Mais dès 1741, la communauté engage de nouveaux travaux.
Agrandissement
Cet agrandissement est mené en deux étapes ; un premier chantier est mené par l’architecte Antoine d’Allemand entre 1741-1746. On connaît l’état de la synagogue en 1743 car à la demande de l’évêque de Carpentras, Joseph-Dominique d’Inguimbert, qui contestait les travaux, un plan a été dressé. Une seconde tranche de travaux, de 1774 à 1776, donne l’aspect actuel de la salle de prière du premier étage. Faute d’espace au sol, on a multiplié les tribunes. Le développement en hauteur est une solution fréquemment adoptée par les synagogues de la région comtadine qui comportent souvent deux salles de prière superposées, celle du bas réservée aux femmes, celle du haut aux hommes.
Art religieux
La décoration intérieure est un chef-d’œuvre de l’art religieux rococo du XVIIIe siècle avec ses ferronneries italianisantes. En 1793, la synagogue devient salle d’assemblée du club révolutionnaire local. Dès l’automne 1794, l’ensemble de son mobilier est déposé et vendu. Lorsque les juifs réintègrent leur temple en 1800, ils trouvent une salle de prières complètement nue. Il paraît très probable qu’une partie du décor ait pu être récupérée puis remontée dans le courant du XIXe siècle. Les boiseries destinées à recevoir les rouleaux de la Torah sont un don d’Abraham Alphandéry, daté de (5)567 (1807-1808) quand le culte a repris. Le système consistorial a rattaché les 343 fidèles de Carpentras à Marseille. En 1838, le Ministère accorde des crédits pour faire des travaux. En 1855, la communauté achète une partie d’une maison voisine pour établir une tribune à gauche, en face de celle de droite. En 1890, la mairie envisage de raser le quartier grâce à un don d’un industriel marseillais mais la communauté refuse.
Piscines liturgiques et boulangerie
La synagogue offre, outre des salles annexes témoignant du rituel juif (piscines liturgiques, boulangerie pour les pains azymes, salle de vie communautaire), une traditionnelle salle de prière de plan carré, couverte de boiseries présentant un décor de pilastres doriques supportant une frise de triglyphes et métopes. La façade actuelle date de 1909. Cette synagogue fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1924.
650e anniversaire
Le 650e anniversaire de la synagogue est célébré le 28 mai 2017 en présence du grand-rabbin de France Haïm Korsia et des représentants des cultes chrétiens et musulmans de Carpentras. La synagogue de Carpentras est un véritable lieu de vie communautaire. Outre la salle de prières, elle est dotée d’un mikvé (salle d’ablution rituelle pour les femmes) profond de dix mètres, d’une boulangerie destinée à cuire le pain de shabbat, alors que la cour intérieure servait à l’abattage rituel.
Holoboost réinvente l’homme-sandwich en version 3D
Boris Delécluse, le ‘Zébulon’ du business local, lance un boxer imprimé avec le plan de la ville d’Avignon. Le meilleur moyen de toujours retrouver son chemin dans la cité papes ou de situer, sans coup férir, la rue de la Ré.
« L’idée m’est venue après avoir vu un caleçon avec le plan des pistes de la station de Serre-Chevalier, explique Boris Delécluse. J’ai trouvé cela marrant et j’avais envie de transposer ce concept avec un plan de ville. » Ni une ni deux, le créateur du réseau Cap affaires (Confiance audace et partage) en 2015 (6 clubs aujourd’hui) ainsi que de l’espace de travail partagé Cap cowork situé aux Angles, met à profit le confinement pour faire avancer son projet. « Dans ce type de période on peut se contenter de se morfondre et de pleurer dans son coin, mais on peut aussi continuer à avancer et surtout essayer de prendre du plaisir à faire des choses et à s’amuser, insiste Boris Delécluse. Des gens qui ont des idées j’en connais plein, mais qui essaye de les réaliser il y en a beaucoup moins. »
«le made in chez nous»
L’entrepreneur c’est donc lancé dans l’aventure en imaginant un boxer fabriqué, par principe, en France, car il est important de défendre « le made in chez nous ». « Nous le proposons à 24,90€. C’est encore un peu cher pour un ‘truc’ que l’on porte sous ses vêtements, mais en même temps par rapport aux femmes les hommes consacrent des budgets largement inférieurs pour leurs sous-vêtements. Il y a donc un marché à faire évoluer. » Réalisation du plan, choix des couleurs et du fabricant… Création de la marque JMB pour ‘Just my boxer’, qui peut aussi dire ‘Just my balls’ s’amuse l’entrepreneur du Grand Avignon qui laisse aux anglicistes le soin de traduire.
1€ au profit de Sainte-Catherine
Proposé dans les tailles S, M, L, XL et XXL, ce boxer qui « donne du relief à votre ville » est pour l’instant uniquement disponible sur le site www.justmyboxer.fr. Un ‘bon plan’ que son créateur souhaite décliner ensuite avec d’autres villes ainsi que dans les boutiques souvenirs quand la fréquentation touristique pourra reprendre. « A défaut de gagner de l’argent, l’objectif est de développer un ‘business model’ », espère-t-il. Par ailleurs, pour chaque vente, 1€ sera reversé à l’institut Sainte-Catherine, établissement médical basé à Avignon spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs. Ces dons seront destinés à lutter contre les cancers masculins.
Holoboost réinvente l’homme-sandwich en version 3D
Le réseau Cap (Confiance audace et partage) affaires vient d’ouvrir son 6e club d’affaires.
Après Rochefort-du-Gard en 2015, Villeneuve-lès-Avignon/Les Angles en 2017, Orange et Nîmes en 2018 et Avignon il y a un peu moins d’un an, c’est au tour de ‘Cap affaires Durance’ de voir le jour. Destinée aux entrepreneurs du Nord des Bouches-du-Rhône et à ceux du Sud d’Avignon, la nouvelle structure a réuni plus de 100 entreprises lors de sa soirée de lancement qui s’est tenue au Garage Audi ‘By my car’ Avignon.
Créé par Boris Delécluse, Cap affaires est un réseau d’affaires, d’entraide et de préconisations, qui regroupe des entreprises de divers secteurs, allant de l’artisan à la profession libérale, en passant par les commerçants et les sociétés de services. Une seule activité est représentée par club afin de faciliter les recommandations. Aujourd’hui, Cap affaires compte plus de 200 membres.
Parallèlement, Boris Delécluse a également lancé à la rentrée 2019 ‘Cap cowork’ , un espace de coworking situé aux Angles de 260 m2 comprenant 17 bureaux en espace partagé, 2 salles de réunion pour des groupes de 6 à 36 personnes avec écran géant, vidéoprojecteur, une salle de repos, ainsi qu’un bureau annexe pour accueillir les clients.