24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

Premier rendez-vous de l’année pour l’Artothèque à Bonnieux samedi 8 Janvier 2022 à 10h à la maison du livre et de la Culture (MLEC) de Bonnieux.

A l’origine de la création de Pablo (Pour l’art à Bonnieux et dans le Luberon et la promotion des œuvres artistiques), il y a l’idée de proposer une vie artistique dans le village toute l’année hors de la saison touristique. L’Artothèque de Bonnieux à vocation à diffuser et faire connaitre l’art contemporain d’une façon originale en prêtant des œuvres pour une durée de 2 mois maximum. L’Artothèque s’appuie sur la manifestation de l’Art Secret pour présenter des artistes et collecter des œuvres.

Dans le détail
La collection de Bonnieux aura un axe de développement basé essentiellement sur les parcours de la manifestation de l’art secret et sur les dons des particuliers si ceux-ci rentrent dans la logique de la collection. Les artothèques mettent au cœur de leur mode de fonctionnement l’expérience de l’œuvre. Étant donné leur souplesse naturelle de fonctionnement (petite équipe et nomadisme des œuvres pensé comme structurant), les artothèques sont mobiles et réactives aux demandes et aux projets, elles n’imposent pas de programme. Elles développent ainsi une intelligence particulière dans le partenariat, une certaine porosité entre les différents types d’action : expositions, rencontres avec des artistes, résidences, atelier du regard ou de pratique plastiques, qui restent des moyens pour une médiation et non une fin.

Association Pablo , Chemin des cabanes 84480 Bonnieux. contact@pablo-bonnieux.fr
L’Artothèque de Bonnieux sera ouverte une soirée tous les deux mois de 18h à 20h pour le prêt et la restitution des œuvres dans les locaux de la MLEC. Œuvres mises à la location ici.
MH


Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

Le Conseil départemental de Vaucluse a débuté les travaux de réfection de la RD 943 au niveau de la Combe de Lourmarin, particulièrement sur les communes de Lourmarin, Bonnieux, Apt et Buoux. Ceux-ci ont débuté le 12 avril pour plus de deux mois. La route, construite il y a trente ans, et particulièrement la couche de roulement, montrent de réels signes d’usure dus à la fréquentation de la départementale avec 3 780 véhicules/jour, 5 670 en août et, à sa localisation, en fond de vallée soumise aux inondations gel et dégels.

Concrètement

De fait, 17 kilomètres seront ainsi revus, ainsi que les murets compris entre le Chemin de Lauzières, à Lourmarin et le carrefour avec la RD 943B (giratoire entrée Sud) d’Apt. Les travaux s’organisent en 4 phases.

Phase 1, depuis le 12 avril et pour trois semaines, entre Lourmarin et le carrefour avec la RD 36 : la RD 943 sera fermée à la circulation. Il sera impossible de circuler entre Lourmarin et Bonnieux pendant toute cette phase. L’ensemble de la circulation sera dévié par Cavaillon (via les RD 900, RD 2 et RD 973).
Phase 2, entre le carrefour de la RD 36 et le carrefour de la RD 232 : fermeture de la RD 943 et déviation par Bonnieux (via les RD 232 et RD 36).
Phase 3, entre le carrefour de la RD 232 menant à Bonnieux et le carrefour de la RD 232 menant à Saignon : circulation alternée sur la RD 943.
Phase 4, entre le carrefour de la RD 232 menant à Saigon et le carrefour avec la RD 943B (giratoire entrée Sud) à Apt : fermeture de la RD 943 et déviation par Saignon (via les RD 232 et RD 48).
L’opération dont l’estimation du coût est de 2,8M€ est entièrement financée par le Département.

Pour les poids lourds

Fermeture de la RD 943 entre le Chemin de Lauzières et le carrefour RD 943B / RD 943, pendant toute la durée du chantier (semaine et week-end), et déviation obligatoire par Cavaillon : pour les moins de 19 tonnes : via les RD 900, RD 938 et RD 973 en Vaucluse ; pour les plus de 19 tonnes : via Orgon, Sénas, Mallemort dans les Bouches-du-Rhône.

Déviations

Compte tenu de l’étroitesse de la chaussée, les travaux nécessitent la fermeture de la route en semaine, avec mise en place de déviations la circulation sera rétablie, uniquement pour les véhicules légers, tous les week-ends ainsi que les 13 et 14 mai prochains à l’occasion du week-end de l’Ascension.

Travaux de la RD 943 Combe de Lourmarin

Tracé des travaux de la RD 943

Déviation pour les véhicules légers pendant la phase 1

Déviation lors des travaux de la phase 1, de la RD 943

Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

La Poste agence communale de Bonnieux remplace désormais l’actuel bureau de Poste de la commune. L’établissement, situé à la Maison du livre et de la culture (rue des aires de Foulage), entend garantir à ses clients un accueil de proximité en collaborant avec la municipalité.

Cette agence communale est le lieu de proximité pour les opérations postales et financières. Les habitants de Bonnieux peuvent y acheter leurs timbres, enveloppes prêt-à-poster et emballages Colissimo. Ils ont également la possibilité de déposer leurs envois postaux y compris les recommandés et de retirer leurs objets en instance et des sommes d’argent sous certaines conditions.

La Poste et la municipalité de Bonnieux ont réfléchi ensemble à l’évolution de l’offre de services postale permettant de maintenir une présence attractive et de préserver l’accessibilité à l’ensemble des services. Les clients de La Poste agence communale de Bonnieux pourront également trouver l’ensemble des services de La Poste et de La Banque Postale à proximité à La Poste d’Apt, 105 avenue Victor Hugo.

La Poste agence communale de Bonnieux sera ouverte : lundi de 16h00 à 18h00 ; Mardi – Mercredi – Jeudi et Vendredi de 9h à 12h00 et de 16h00 à 18h00 et Samedi de 9h à 12h00. Consulter les horaires sur laposte.fr. Pour tout renseignement sur les services de La Poste : 36.31. Pour tout renseignement sur les services de La Banque Postale : 36.39


Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

« Un village cousu d’or » avait ironisé un journal du soir sur l’implication de Pierre Cardin dans le Luberon. L’insatiable couturier, épris de culture et de patrimoine, était tombé amoureux de Lacoste quand il y a débarqué en 2000. Il y a créé un Festival avec Eve Ruggieri comme directrice artistique. Au début, il avait tous les riverains contre lui qui s’inquiétaient pour leur tranquillité, pour les risques d’incendie de forêt autour de la carrière. Il a rénové le Château du Marquis de Sade, l’ancienne gare de Bonnieux pour en faire une salle de spectacle.

« En 20 ans, il a réussi à faire venir des stars du monde entier. »

En 20 ans, il a réussi à faire venir des stars du monde entier, les cantatrices June Anderson, Renée Fleming, June Anderson, Felicity Lott, les ténors Roberto Alagna, Rolando Villazon ou Juan-Diego Flores mais aussi Ivry Gitlis, Arielle Dombasles, Véronique Sanson, le violoniste virtuose Nemanja Radulovic, le chorégraphe Angelin Preljocaj, la pianiste Martha Arherich, mais aussi Mireille Mathieu en 2019 et Andrea Bocelli, en août dernier. Chaque fois qu’un artiste arrivait, Pierre Cardin était aux petits soins, les entourait, était attentif au moindre de leurs souhaits.

Pierre Cardin a aussi bien habillé les Beatles que le duo de ‘Chapeau Melon Bottes de cuir’, il a été le premier couturier pionnier à organiser des défilés sur la Place Rouge à Moscou comme sur la Muraille de Chine. Elu à l’Académie des Beaux-Arts il y avait fait un discours d’intronisation enflammé en honneur de Jeanne Moreau, la seule femme de sa vie.

« Coup de cœur pour le Luberon. »

Ce visionnaire touche à tout a eu un coup de cœur pour le Luberon « Il me rappelle la Toscane, ses paysages, ses bastides, son ciel bleu, sa lumière » m’avait-il dit. Certains lui ont reproché d’acheter le Luberon. « Ce n’est pas moi qui achète, ce sont eux qui vendent, les paysans dont les enfants sont partis ailleurs et je suis content de leur faire plaisir pour qu’ils aient une retraite plus douce. »

En deux décennies, nombre de maçons, charpentiers, plombiers, menuisiers, tailleurs de pierres, couvreurs ont vu leurs carnets de commandes se remplir grâce à Pierre Cardin qui n’a pas lésiné sur les factures pour faire rénover à l’identique les murs de pierre sèche ou les portails en ferronnerie de bâtisses en ruines, abandonnées par des propriétaires désargentés.

A 98 ans et demi, Pierre Cardin nous a quittés après une vie de roman et un succès planétaire. C’est son neveu Rodrigo Basilicati qui est l’héritier de son empire à commencer par la direction du Festival de Lacoste.

Merci Monsieur Cardin pour tout ce que vous avez fait pour le Luberon et le Vaucluse, nous ne vous oublierons pas.


Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

Au titre des mouvements de terrain survenus lors des intempéries fin 2019, l’arrêté interministériel du 14 septembre 2020, publié au journal officiel le 24 octobre 2020, a reconnu comme étant en état de catastrophe naturelle, la commune de Grambois.

Au titre de la sécheresse et réhydratation des sols 2019, l’arrêté interministériel du 15 septembre 2020, publié au journal officiel ce jour, 25 octobre 2020, a reconnu comme étant en état de catastrophe naturelle, les communes suivantes : Apt, Beaumes-de-Venise, Bonnieux, Buisson, Caromb, Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Entrechaux, Loriol-du-Comtat, Monteux, Orange, Saignon, Saint-Marcellin-lès-Vaison et Vaison-la-Romaine.

Les personnes sinistrées disposent d’un délai de 10 jours au maximum à compter de la publication de l’arrêté au journal officiel, soit le 4 novembre 2020, pour déclarer les dégâts subis auprès de leur compagnie d’assurance.

Les arrêtés sont consultables ICI 


Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

C’était dans les tuyaux depuis deux ans, Edouard Loubet, va quitter son établissement à la fin du mois de septembre. Auparavant, ce dernier, propriétaire du Domaine de Capelongue à Bonnieux, 2 étoiles au guide Michelin, Relais et châteaux, meilleur cuisinier de l’année 2011 au Gault & Millau, détenteur de 5 toques depuis 2012 et noté 19/20 en 2019 par ce même guide pour le Domaine de Capelongue, aura offert toute la Provence dans l’assiette.

Trois belles adresses de restauration et d’hôtellerie de luxe

Les trois belles adresses d’Edouard Loubet ce sont le restaurant gastronomique du Domaine de Capelongue à Bonnieux -2 étoiles au guide Michelin- de l’hôtellerie avec des suites, chambres, spa, piscines et à côté duquel se trouve la Bergerie, restaurant bistronomique (cuisine provençale au feu de bois) ; le Moulin de Lourmarin (ancien moulin à huile) restaurant –où il obtiendra sa 1re étoile– et hôtellerie disposant de 19 chambres et du restaurant ; ainsi que le Galinier, ancienne bastide provençale des XVIIIe et XIXe siècles proposant des appartements et chambres au cœur du village de Lourmarin vivront donc une nouvelle destinée.

Des Américains en Provence

Aux manettes ? Un grand groupe américain qui a promis de s’investir et de travailler dans la même lignée que ce grand nom de la gastronomie française et provençale. Alors qu’il va fêter ses 50 ans le 25 septembre prochain, l’homme s’offrira sans doute de nouvelles destinations qui pourraient bien conjuguer la mer en été et la montagne en hiver, ce qui ne serait pas étranger à l’ADN de ce Savoyard amoureux de la nature, cuisinier raffiné, authentique et grand botaniste. Attaché aux valeurs humaines et familiales : «Tout ce qui a été entrepris l’a été avec mon épouse Isabelle Guelpa-Veyrat», elle-même issue du métier de l’hôtellerie restauration avec le restaurant gastronomique ‘La table de Marie-Ange’ tenue par Eric Guelpa (2 toques Gault & Millau) et les chalets-hôtels (4 étoiles) de la Croix-Fry à Manigod (à côté de la Cluzaz). Une nouvelle aventure se profile donc pour la famille Loubet et leurs trois enfants dont le papa, Edouard, continuera à nous régaler dans d’autres lieux.


Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

Le chef Edouard Loubet, deux étoiles au Guide Michelin, labellisé Relais et Château, 5 toques au Gault et Millau, accueille une exposition de photographies de Hans Silvester au domaine de Capelongue à Bonnieux jusqu’à l’automne. Les photographies mises en scène dans le parc du domaine sont accessibles à tous.

«Cette exposition a pour thème les poules d’Ethiopie, explique Hans Silvester, les paysans Bench, au nombre de 100 000, sont installés au Sud du pays travaillant la terre à plus de 2 500m d’altitude. Le seul avantage de cette région est qu’elle n’est pas touchée par les maladies tropicales du fait de l’altitude. Mais le métier y est très éprouvant car les hommes cultivent en pente et tout est fait à la main.»

‘Tout ce que j’ai à communiquer, ce que je veux transmettre l’est par mes photos.’

Les poules

«Les poules, dans cette société des hommes, jouent un rôle essentiel car elles se nourrissent des insectes comme les scorpions et les araignées, protégeant les habitants, les nourrissant de leurs œufs et de leur chair. Leurs habits européens proviennent la plupart du temps de Californie. Ils ne sont pas miséreux parce qu’ils vivent à la campagne et peuvent subvenir à leurs besoins, mais ce restent des paysans très pauvres. Ils n’ont pas choisi cette vie car la ville se situe trop loin et la rallier coûterait trop cher, même pour y vendre leurs marchandises. Ils ne peuvent pas non plus cultiver des terres plus fertiles car elles sont déjà occupées. Les enfants ont peu accès à l’école car les dialectes sont nombreux -56 langues officielles, 200 dialectes, les Bench ne parlent pas la langue officielle- et les écoles, lorsqu’elles existent, sont surchargées. L’Ethiopie accueille 110 millions d’habitants dont plus de 90% sont agriculteurs. Pourquoi prendre ces photos ? Parce que la photo est le seul témoignage qui restera car tout disparait ou se transforme.»

S’approcher

«Comment j’approche ces peuples ? En investissant beaucoup de temps. En faisant mes propres recherches car il n’y a pas de guides pour vous amener là, ni de traducteur. Je ne photographie pas tout de suite. Je m’approche lentement, me fais accepter, laisse les gens me découvrir ainsi que mon appareil photo. Le temps consacré aux autres est politesse. Je repars puis je reviens un mois ou un an après. Les gens se sentent concernés lorsque vous leur accordez de votre temps et deviennent plus ouverts puis contents que vous vous adressiez à leur culture. Ils sont touchés par votre intérêt. J’attends qu’ils viennent vers moi, je souris, je fais des gestes. Puis ils deviennent curieux, veulent voir l’appareil photo. L’échange petit à petit se fait.»

‘Oui… Je suis un peu un photographe anthropologue’

Leurs savoir-faire

«Les maisons sont construites avec un mélange de paille et de terre et les sièges façonnés sont très confortables. Les femmes décorent leur habitat avec de la peinture qu’elles créent à partir de pigments naturels extraits de différentes couches de la terre, entrant les unes et les autres en compétition, chaque année, au moment du printemps, après les pluies tropicales.»

Reportages du monde

«J’ai beaucoup voyagé et lorsque j’ai atteint la Vallée de l’Omo, j’ai eu un choc car c’est un peu le berceau de l’humanité. La fameuse ‘Lucie’ provenait d’un endroit proche de celui-ci. L’histoire de l’homme a commencé là. En 2002, date à laquelle j’ai réalisé le reportage de ces femmes et hommes aux modes de vie ancestraux, ils n’étaient pas ou très peu touchés par notre civilisation et cela m’a passionné.»

‘j’ai fait partie des premiers lanceurs d’alerte pour l’eau, l’environnement, l’élevage intensif’

Pourquoi ai-je fait cela ?

«Pourquoi avoir choisi la poule ? Parce que les choses simples sont les plus importantes. Avant les poules étaient partout. Avant le cochon, les vaches, chacun avait un nom…Maintenant… ce sont des usines d’élevages intensifs qui sont de vraies bombes à retardement, de fabrique à virus. Après il faut choisir. Quel prix est-on prêt à payer sa viande ? Quand vous achetez peu cher vous faites le choix de l’élevage intensif et tout ce que cela sous-entend… c’est-à-dire la folie totale. Les gens sont maîtres de leur avenir avec leur carte de crédit. Ce sont eux qui choisissent. Le secret d’Edouard ? C’est la qualité. Il cuisine une viande que l’on ne trouve plus dans le commerce. Il recherche ses propres fournisseurs, connaît toutes les plantes, fleurs…»

Edouard et Isabelle Loubet

Sensibles au travail des artistes contemporains Edouard et Isabelle Loubet ouvrent les portes de leur établissement régulièrement à l’occasion du Printemps des arts mettant à l’honneur peintres, sculpteurs, photographes… Un Printemps des arts cette année chahuté par l’entrée inopportune de la Covid-19 dans nos vies. Edouard Loubet et son épouse Isabelle, sont à la tête du restaurant éponyme, de la Bergerie et de l’hôtel La Bastide de Capelongue.

Domaine de Capelongue. Plateau des Claparèdes, chemin des cabanes à Bonnieux. 04 90 75 89 78. Caplongue.com

 

 

Hans Silvester

Hans Silvester est un photographe allemand indépendant et militant écologiste. Il est né à Lörrach, en Allemagne en 1938. Il prend ses premiers clichés avec le premier appareil photo que lui offrent ses parents pour l’anniversaire de ses 14 ans. Jeune diplômé, il parcourt l’Europe, tombe amoureux de la Camargue et demande à Jean Giono, qu’il affectionne, de légender de ses textes son premier reportage sur cette région naturelle en bord de Méditerranée. Tout en s’installant à Lioux, en 1962, il continuera toute sa vie de parcourir le monde en Amérique du Sud, Amérique centrale, aux Etats-Unis, au Japon, au Portugal, en Egypte, en Tunisie, en Hongrie, au Pérou, en Italie, en Espagne, témoignant de ce qu’il voit. Il inaugure en 1977 le 1er magazine de Géo en y écrivant des chroniques et continue d’y collaborer régulièrement. Humaniste, curieux de la vie et de la nature il photographie les peuples vivant dans des lieux reculés de la Vallée de l’Omo. Il pose un regard tendre et attentif sur les animaux : pigeons, chevaux de Camargue, oiseaux, chats, chiens figurent dans ses ouvrages les plus lus. La poésie se niche dans les moments de pétanque, au gré des épouvantails rencontrés, des cerfs-volants suspendus qui trouvent également leur public. Hans Silvester continue de mener des enquêtes sur la déforestation en Amazonie, photographie les parcs naturels d’Europe, réalise un reportage sur la rivière du Calavon qu’il titre ‘La rivière assassinée’. Il explique photographier pour témoigner de ce qu’il voit et qui ne sera plus jamais comme avant car tout, sans cesse, se transforme. Il organise de nombreuses expositions, en galeries et à ciel ouvert, créant des cheminements artistiques dans des parcs et domaines ouverts au public.


Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

L’Association des maires de Vaucluse (AMV) vient d’élire son nouveau président, ou plutôt ses nouveaux présidents. Le scrutin s’est déroulé à la salle de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne où les édiles du département ont donc désigné leurs représentants ainsi que le conseil d’administration de cette structure fédérée au sein de l’Association des maires de France (AMF).

A cette occasion, le duo Jean-François Lovisolo, maire de La Tour-d’Aigues, et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue a été élu par 119 voix sur les 122 électeurs présents (3 votes blancs). Une élection sans grand suspense puisqu’il n’y avait que cette double candidature en lice. Si la mise en place d’une ‘doublette’ à la présidence de l’AMV n’est pas inédite, ce scrutin officialise cependant pour la première fois le principe d’une co-présidence partagée. En effet, lors de la précédente élection en 2014 afin de désigner le successeur de Jean-Pierre Lambertin, maire sortant de Lapalud, le socialiste Jean-François Lovisolo, l’avait emporté d’une très courte tête devant son opposant de droite, Pierre Gonzalvez. Considérant que l’AMV est avant tout un outil apolitique au service des élus du territoire, le maire de La Tour-d’Aigues a alors immédiatement proposé à son concurrent malheureux le principe d’une co-présidence aussitôt acceptée par son rival.

 «Continuer à œuvrer pour l’intérêt général.»

« Nous nous sommes rendus compte qu’aller au-delà des clivages politiques a permis de faire avancer les dossiers et les projets de l’AMV et de ses élus, reconnaît Jean-François Lovisolo. Cette dynamique, nous voulons l’amplifier car nous voulons continuer à œuvrer pour l’intérêt général. » Durant ces 6 dernières années, cette nouvelle direction bicéphale, un maire de chaque bord politique avec l’un, représentant les petites communes, et l’autre, les villes plus importantes, semble en tout cas avoir convaincu leurs homologues vauclusiens. Il restait toutefois à formaliser, pour la première fois, cette bi-présidence par un vote qui, pour l’occasion, s’est transformé en plébiscite. Dans la foulée, l’assemblée des maires de Vaucluse a ensuite aussi désigné à l’unanimité les 34 membres de son conseil d’administration*. « Nous n’avons voulu écarter personne car toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Nous avons donc pris tout le monde, puisque les statuts le permettent, afin de conserver cette vision œcuménique, précise Pierre Gonzalvez. Comme cela, tous ces élus pourront participer à nos travaux. » Le nouveau conseil d’administration se réunira à la rentrée pour élire le bureau de l’AMV et procéder ensuite à la répartition des membres dans les différentes commissions thématiques.

«Un mandat bénévole pour faire face à la solitude des maires.»

« Notre mission est de plus en plus difficile : contraintes budgétaires, transferts de compétences aux intercommunalités, évolution permanente du contexte législatif réglementaire, multiplication des normes, responsabilité des élus…, expliquent les deux présidents dont le mandat est bénévole. C’est pour cela, plus que jamais sans doute, que l’association des maires démontre son utilité en partageant les préoccupations quotidiennes, et en tentant de faire évoluer les pratiques, parfois trop rigoureuses de l’administration de l’Etat, et de proposer l’évolution de la législation via nos parlementaires. Quand on est élu, on est parfois seul. C’est à ce moment-là qu’il est utile de pouvoir s’appuyer sur les équipes de l’AMV.

 «Le retour de Bollène.»

Cette AG a été aussi marquée par le retour de Bollène au sein de l’AMV. En effet, si le département compte 151 communes, l’Association des maires de Vaucluse ne dénombrait jusqu’alors que 148 membres – les villes d’Orange et de Bollène, tenues par les époux Bompard de la Ligue du Sud, et celle du Pontet, dirigée par le RN (Rassemblement national) Joris Hébrard ne souhaitant pas être membre. Cependant, la défaite de Marie-Claude Bompard dans le Haut-Vaucluse a changé la donne. « Nous avons voulu rompre cet isolement, explique Anthony Zilio, nouveau maire de Bollène et aussi président de la communauté de communes Rhône Lez Provence depuis 2014. Il nous a semblé qu’il y avait de bonne chose à prendre auprès de tous les élus et que nous avions tout intérêt à échanger un maximum avec nos homologues. » En contrepoint, le basculement de Morières-lès-Avignon vers le RN pourrait entraîner le départ de la commune de l’AMV même si, à ce jour, la municipalité n’a pas pris position sur le sujet.

Dirigée par Muriel Bassemon, l’AMV vient de déménager ses locaux du centre-ville d’Avignon à l’immeuble le Saphir à Sorgues. La structure propose aide et assistance à ses membres. Elle fournit également des conseils juridiques aux maires afin de faciliter leurs démarches. Elle met aussi en place des réunions régulières sur des thèmes quotidiens aux maires (code des marchés publics, intercommunalité, TP…). Depuis 2016, elle a, entre-autre, signé une charte avec les acteurs du logement social en Vaucluse, organisé des visites de communes afin d’y aborder les problématiques spécifiques, instauré un outil de dialogue avec les représentants du monde agricole sur les questions des permis d’élevage abusif, signé une convention sur le renforcement de l’école rurale, soutenu la création d’une association des communes forestières de Vaucluse et même initié un concours de pétanque des élus.

 

*Les membres du conseil d’administration de l’AMV : Michel Terrisse (maire d’Althen-des-Paluds), Siegfried Bielle (Aubignan), Michel Partage (La Bastidonne), Max Raspail (Blauvac), Anthony Zilio (Bollène), Pascal Ragot (Bonnieux), Geneviève Jean (Cabrières d’Aigues), Delphine Cresp (Cabrières d’Avignon), Christophe Reynier-Duval (Caderousse), Roger Rossin (Cairanne), Nicolas Paget (Courthézon), Guy Moureau (Entraigues-sur-la-Sorgue), Patricia Philip (Fontaine-de-Vaucluse), Louis Biscarrat (Jonquières), André Rousset (Lauris), Pierre Gonzalvez (L’Isle-sur-la-Sorgue), Gérard Borgo (Loriol-du-Comtat), Frédéric Tenon (Mondragon),  Christian Gros (Monteux),  Louis Driey (Piolenc),  Sandrine Raymond (Saint-Pierre-de-Vassols),  Laurence Chabaud-Geva (Saumane-de-Vaucluse), Gilles Vève (Saint-Didier), Thierry Thibaud (Savoillans),  Julien Merle (Sérignan-du-Comtat), Jean-François Lovisolo (La Tour-d’Aigues), Christine Lanthelme (Uchaux), Jean-François Périlhou (Vaison-la-Romaine), Patrick Adrien (Valréas), Joël Bouffies (Villedieu), Frédéric Rouet (Villes-sur-Auzon), Corinne Testud-Robert (Visan) et Gilles Ripert (président de la communauté de communes du pays d’Apt Luberon – CCPAL).


Bonnieux, les samedis de l’Art – tothèque

Dans le cadre de sa politique d’entretien des chaussées, le Conseil départemental de Vaucluse va effectuer des travaux, à compter du 6 juillet, sur la RD 900 et sur les communes de Bonnieux et d’Apt.

Avec un trafic de l’ordre de 11 000 véhicules par jour dont 6,6 % de poids lourds, la RD 900 est un des axes majeurs de circulation dans le département. D’une durée de cinq semaines environ, le chantier va porter sur la réfection de la couche de roulement sur la section de 4 km située entre la RD 108 et la RD 943.  Pour les besoins du chantier, la circulation sur la RD 900 sera alternée ponctuellement pendant la durée des travaux. Pour limiter la gêne, la couche de roulement du giratoire à l’entrée d’Apt (RD 900 / RD 943) sera réalisée de nuit.

Une fois les travaux terminés, la plateforme présentera une chaussée de onze mètres de large dont deux bandes multifonctions de deux mètres de part et d’autre. Entièrement financé par le Département, le montant total de l’opération se chiffre à 1,5 M€.

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