Buoux : Enedis fait un don pour la protection des oiseaux
À la suite d’un challenge collectif et sportif réalisé par les collaborateurs d’Enedis il y a quelques mois, Roland Dubois, directeur délégué d’Enedis Provence Alpes du Sud, a remis un chèque de 2000€ au Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux.
Chaque année, Enedis Provence Alpes du Sud démontre sa volonté de s’inscrire durablement dans les territoires et se mobilise pour une ou plusieurs œuvres solidaires à travers son programme ‘Ensemble, motivé et en forme’, lancé en partenariat avec United Heroes, l’application pour faire du sport en entreprise.
Leur dernière action concerne le Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage, basé à Buoux et géré par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) de la région Paca. En tout, les salariés enregistrés sur l’application United Heroes ont parcouru plus de 38 000km en un mois, ce qui équivaut à un peu plus de 3 allers-retours entre Paris et New-York. Suite a ce challenge sportif, Enedis a pu remettre un chèque de 2000€ à Loriane Aubinais, chargée du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage.
Enedis pour la préservation de la biodiversité
Avec ses 1,4 millions de kilomètres de lignes électriques qui ne peuvent pas toujours être enfouies, Enedis tient à s’assurer de protéger et de respecter au maximum la faune et la flore aux abords de ses ouvrages et sites. Pour ce faire, la société mène de nombreuses actions tout au long de l’année, notamment dans le cadre de son projet ‘Industriel et Humain 2020-2025’ dont l’une des principales ambitions est de faire d’Enedis un partenaire clé des territoires.
Le réseau moyenne tension d’Enedis est en partie aérien et peut présenter un risque de mortalité pour les oiseaux. Ainsi, l’entreprise a à cœur de construire des partenariats locaux avec des associations naturalistes comme la LPO avec laquelle l’entreprise a renouvelé sa convention pour 3 an, mais aussi de continuer de présenter un travail engagé au sein des parcs régionaux et nationaux.
V.A.
Buoux : Enedis fait un don pour la protection des oiseaux
Les vignerons de Cairanne viennent d’installer des nichoirs à mésanges et des gîtes à chauves-souris dans leurs vignobles. Une action qui vient s’inscrire dans leurs engagements en faveur de l’environnement.
En association avec la société Agrinichoirs, basée à Valence, les vignerons de Cairanne ont installé des abris pour les mésanges et chauves-souris, afin de préserver mais aussi développer la biodiversité au milieu de leurs vignes. Ainsi, 300 abris ont été disposés au cœur des parcelles d’une dizaine de vignobles. Ces aménagements feront l’objet de comptes-rendus annuels pour en déterminer l’efficacité.
L’année dernière, les vignerons du Cru Cairanne ont signé une charte paysagère et environnementale qui les engage sur trois aspects : le respect de la biodiversité et des ressources naturelles, la préservation de l’identité et de la typicité locale, la place centrale du paysage au cœur de la découverte du vignoble. Ces nichoirs et gîtes sont donc une action de plus en faveur de l’environnement. Les vignerons avaient déjà lancé l’opération ‘Je plante mon arbre à Cairanne’ l’année dernière pour laquelle ils se sont engagés à planter 1000 arbres sur les 5 années à venir.
V.A.
Buoux : Enedis fait un don pour la protection des oiseaux
Les « mauvaises » herbes abritent et nourrissent beaucoup de petits êtres qui forment la biodiversité ! Ce sont des habitats pour les insectes (dont des auxiliaires aidant au potager comme la coccinelle) et des garde-manger pour les pollinisateurs.
Les petits animaux des jardins tels que les oiseaux, les hérissons et les orvets aiment s’y camoufler. Les herbes permettent au sol de ne pas rester à nu et cela évite les passages boueux et les érosions superficielles. Grâce à leurs systèmes racinaires, elles aèrent le sol et favorisent ainsi une vie biologique essentielle dans la terre (vers de terre).
Vos jardins sont des petits écosystèmes et les plantes sauvages en font partie ! Alors n’hésitez pas à leur laisser une place en dehors des planches de cultures potagères. En plus, elles n’auront besoin de rien ! Elles sont autonomes. Astuce : lorsque vous désherbez vos planches de cultures, déposez-les comme un paillage autour de vos plantations pour éviter leur repousse et préserver l’humidité du sol (moins d’arrosage).
Zoom sur le pourpier, cette bonne herbe en salade Bourré d’antioxydants, le pourpier est un légume oublié aux propriétés multiples. Entre autres, c’est un diurétique et un excellent détoxifiant pour l’organisme. Sur la peau, son suc peut hydrater, calmer les irritations mais aussi favoriser la cicatrisation. C’est un antibactérien. A consommer en salades, en velouté et même en tisane (feuilles séchées) !
Sarah Mörch Est productrice de plants biodynamiques en ceinture verte d’Avignon. Cette passionnée de botanique est également poète, musicienne et photographe. « A 21 ans, je chantonnais ‘La mauvaise herbe’ de Georges Brassens sur ma messagerie vocale. C’était peu de temps après des études agricoles plutôt conventionnelles, où les cours de botanique m’ont permis reconnaître ‘l’ennemi’, allant du pourpier au chiendent. Une réponse : le round-up. J’ai pu sentir de près ce que sont les produits phytosanitaires et sans tergiverser longtemps, je me suis engagée pour une agriculture sans. Aujourd’hui, j’anime cette courte chronique mensuelle dans l’Echo du mardi qui se veut simple et inspirante. Vous pourrez y trouver des partages sur le potager, les plantes médicinales, le faire par soi-même… » Plants potagers biodynamiques. Avignon. sarah.morch@laposte.net 06 75 67 84 33
Buoux : Enedis fait un don pour la protection des oiseaux
Après la vache Bleue du Nord, la vache Maraîchine et le mouton Belle-Île, tous trois primés en 2021 grâce au travail de structures engagées, qui seront les lauréats de la 10e édition de ce prix ?
Pour la 10e année consécutive, le Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale, remis conjointement par la Fondation du patrimoine et Ceva Santé Animale et soutenu par le ministère de l’Agriculture, mettra à l’honneur des éleveurs, des associations de passionnés, des conservatoires régionaux de races, des groupements agricoles, qui s’engagent au quotidien pour protéger la biodiversité agricole française.
Une vraie reconnaissance Le Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale s’adresse à toute personne physique et à toute personne morale publique ou privée résidant en France : groupement agricole, conservatoires régionaux de races, syndicats et associations à but non lucratif, élevant des races domestiques locales à faible effectif : bovins, caprins, ovins, équidés, porcs, chiens de travail, volailles et autres animaux de basse-cour.
Des prix allant de 7 000 à 15 000€ Depuis la création du prix, la Fondation du patrimoine et Ceva Santé Animale ont constaté l’effet très positif qu’il a engendré sur les différents projets des lauréats. Pour les soutenir encore davantage, les partenaires ont revalorisé cette année leur dotation de 12 000€. Ainsi le premier prix recevra un chèque de 15 000€, le second de 10 000 € et le troisième de 7 000 €.
A destination de qui ? Le Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale s’adresse à toute personne physique et à toute personne morale publique ou privée résidant en France (groupement agricole, conservatoires régionaux de races, syndicats et associations à but non lucratif), élevant des races domestiques locales à faible effectif : bovins, caprins, ovins, équidés, porcs, chiens de travail, volailles et autres animaux de basse-cour.
Jusqu’au 17 janvier 2022 Les candidats ont jusqu’au 17 janvier 2022 pour déposer leur dossier sur le site internet de la Fondation du patrimoine lien en cliquant ici. Le prix 2022 sera remis mi-mai 2022 à l’occasion de la Journée des races menacées et de la Journée internationale pour la biodiversité.
En savoir plus Biodiversité : les animaux de la ferme eux aussi menacés Lorsque l’on évoque le sujet de la biodiversité, il est fréquent de penser à la préservation des animaux sauvages ou de celle des coraux par exemple, mais plus rarement à celle des animaux de la ferme. Pourtant, il devient urgent de les prendre en considération car nos écosystèmes ne peuvent survivre sans eux.
L’extinction des races domestiques Sur les 7 745 races d’animaux d’élevage répertoriées dans le monde, plus d’un quart est menacé d’extinction. En France, ce sont plus de 30% de ces races qui sont en voie de disparition. Maintenir une diversité des ressources génétiques animales s’avère donc primordial, a fortiori lorsque la production animale mondiale repose sur une quarantaine d’espèces,dont une poignée seulement fournit la grande majorité de viande, de lait et d’œufs que nous consommons. Face aux nouveaux défis sanitaire, climatique et environnemental, cette biodiversité génétique constitue une richesse à préserver.
Mobilisation Afin de préserver les races domestiques animales à faible effectif dans nos régions, des éleveurs se mobilisent pour valoriser cette richesse naturelle :développement de l’éco-pâturage, création de fermes pédagogiques, vente directe au consommateur, fabrication de produits cosmétiques… autant d’initiatives que d’éleveurs passionnés.
En 10 ans, plus de 30 races d’élevage françaises mises à l’honneur Depuis 2012, ce prix a déjà récompensé 28 structures pour leur engagement dans la préservation et la valorisation de la biodiversité agricole française(liste des lauréats des éditions précédentes disponible en cliquant ICI). Chaque année, les candidats sont jugés selon trois critères majeurs : la valeur économique de leur projet, son impact social ou environnemental sur son territoire, ainsi que les actions de sensibilisation et de communication autour d’une race à préserver. MH