Les visiteurs pourront rencontrer les salariés et les bénévoles qui contribuent à la protection de la nature dans la région et le département. Ils pourront (re)découvrir la biodiversité du territoire et les actions mises en place pour la sauvegarder. Pour rappel, association à but non-lucratif, le conservatoire d’espaces naturels (CEN) PACA intervient sur 24 sites en Vaucluse, soit près de 1 500 hectares protégés dans le département.
Cette journée portes ouvertes sera rythmée par différentes rencontres avec des experts du CEN et des bénévoles naturalistes. Au programme : des visites de sites naturels (gratuites sur inscription) ; des expositions « nature » ; des projections et mini-conférences pour découvrir les actions de préservation des espèces et espaces naturels ; des jeux pour comprendre la nature en s’amusant et bien d’autres activités.
Pour les gourmands, un foodtruck sur place permettra de se sustenter.
Samedi 10 juin, de 9h à 17h au centre départemental Rasteau, 746 route du Stade. Programme complet en cliquant ici.
J.R.
Journée portes ouvertes : découvrez le conservatoire d’espaces naturels de PACA
Dans le cadre de la Fête de la nature qui a débuté le 24 mai, le Parc naturel régional du Luberon a renouvelé une convention de partenariat avec RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité, pour préserver la biodiversité. Le Parc en a également profité pour sensibiliser le public avec une journée de ramassage des déchets.
Le 24 mai dernier, le Parc naturel régional du Luberon a organisé une opération de nettoyage de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult afin de sensibiliser le public à la gestion des déchets. Le Parc avait également organisé deux autres journées de ce type en mars et avril, au cours desquelles 2 tonnes de déchets avaient été ramassées. En ce qui concerne les déchets du 24 mai, ils sont en cours de pesage à la déchèterie d’Apt.
Cette journée a également été l’occasion pour le Parc de renouveler son partenariat avec la société gestionnaire du réseau de transport d’électricité. La convention de partenariat avait été mise en œuvre en 2016 pour préserver la biodiversité de quatre zones humides naturelles qui sont traversées par deux lignes électriques aériennes à 63 000 volts et sont situées dans le périmètre Natura 2000 de la rivière Calavon-Coulon. Elles abritent de nombreuses espèces animales et végétales protégées. Ce partenariat formalise des solutions d’entretien de la végétation adaptées et respectueuses de l’environnement, et prévoit la mise en place d’actions d’expérimentation en faveur de la faune et de la flore, ainsi que des actions de gestion visant à préserver ou restaurer les milieux naturels sous les lignes électriques.
V.A.
Journée portes ouvertes : découvrez le conservatoire d’espaces naturels de PACA
Le Fonds Vert est le fonds d’accélération de la transition écologique des territoires mis en place par le gouvernement. En Paca, 1,7M€ a été attribué pour soutenir des projets relatifs à la biodiversité, le tri à la source et la valorisation des biodéchets. Les communes de Villars et d’Oppède vont pouvoir bénéficier d’une partie de cette somme.
Au début du mois d’avril a eu lieu le premier comité de programmation des mesures régionales du Fonds vert. 200 000€ sont prévus pour soutenir certaines collectivités de la région, dont la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, et pour conduire les études de mise en œuvre et d’évaluation du tri à la source des biodéchets sur leurs territoires. 1,5M€ seront investis dans plusieurs autres projets de la région Sud en ce qui concerne la stratégie nationale pour la biodiversité.
C’est donc 1,7M€ qui a été attribué en tout. Une partie du montant va profiter à la commune de Villars pour la rénovation énergétique globale de son école, mais aussi à la commune d’Oppède pour le remplacement des chaudières à fioul par des pompes à chaleur air/eau dans les bâtiments communaux. La commune de Villars recevra 133 131€ et celle d’Oppède 149 600€ pour leur projet respectif.
Le Fond Vert rencontre un véritable succès en Paca. Au 18 avril 2023, 619 dossiers ont été déposés pour une demande globale de 300M€ de financement. La majorité de ces dossiers concerne la rénovation des bâtiment et l’éclairage public.
Le prochain comité de programmation des mesures régionales aura lieu le 3 mai prochain, pour examiner de nouvelles demandes de financement relatives à la stratégie nationale biodiversité et au tri à la source et la valorisation des biodéchets, ainsi que les demandes de financement déposées au titre du recyclage foncier.
V.A.
Journée portes ouvertes : découvrez le conservatoire d’espaces naturels de PACA
« L’environnement, la biodiversité font partie de nos préoccupations » explique Laurent Brusset, vigneron du domaine éponyme et président de l’AOC Cairanne depuis 3 ans. « Les paysages font partie de notre vie, nous avons donc réfléchi, avec les 133 vignerons adhérents au syndicat, pour concevoir une charte paysagère, ajoute-t-il. Nous avons recensé les essences d’arbres qui coexistent sur notre terroir. Et avec l’aide d’une ingénieure agronome, nous avons listé celles qui n’y sont pas. Nous avons alors décidé de planter des essences complémentaires comme des oliviers, des mûriers, des cyprès et des cognassiers. En 5 ans, 1000 arbres vont être mis en terre ».
Des abris pour mésanges et chauves-souris
Autre axe de développement de cette prise en compte de l’écosystème, l’installation de nichoirs à mésanges et de gîtes pour chauves-souris, qui se nourrissent d’insectes et de larves, ce qui diminue d’autant l’utilisation d’insecticides et d’intrants. « L’an dernier, nous en avons installé 300, développe Laurent Brusset. En 2023, il y en aura 150 supplémentaires, ils sont géolocalisés, nous pourrons voir s’il sont habités et à quelles périodes de l’année. »
L’importance de la biodiversité
Yves Jean Houser, à la tête des 7 hectares du Domaine des Amadieu depuis 15 ans, s’est mis à l’agriculture bio et à la biodynamie. « Le raisin pousse naturellement, le métier de vigneron aussi est proche de la nature et nous observons les abeilles et les coccinelles qui sont nos aides, explique-t-il. C’est pareil pour les mésanges qui ont besoin de nids, de cavités pour pondre leurs œufs et les chauves-souris qui, elles sont des mammifères et ont besoin d’un gîte pour donner naissance à leurs bébés et s’y reposer. Sur mes parcelles de vignes, on a posé une vingtaine d’abris pour les pipistrelles, sept étaient occupés en octobre dernier, on a observé qu’elles hivernent ici, elles ne sont pas dérangées par le bruit, la circulation, l’agitation. »
Des abris fabriqués par la société Agrinichoirs
Pour réaliser ces abris, la société drômoise Agrinichoirs dont Brice Le Maire est le gérant. « Nous existons depuis 2016, nous en avons installé 15 000 en France, affirme-t-il. Ils sont de conception simple, naturelle, notamment en roseau et bois. Notre but n’est pas seulement de les vendre mais de suivre le projet au fil des ans. On fait un retour cartographique, parcelle par parcelle pour les vignerons. Notre but est d’avoir de plus en plus d’insectivores et de moins en moins de pesticides, or les mésanges se gavent de pucerons, elles procèdent à 900 nourrissages par jour de leur progéniture, il en faut des pucerons pour les rassasier. Elles donnent un coup de main aux paysans, elles sont leurs collègues de travail ! Quant aux chauves- souris, on estime qu’elles raflent en vol 1 kg d’insectes par an, ce qui fait autant de ravageurs de cultures en moins. En plus, dans ces abris il y a aussi des colocs, les lézards, les guêpes, les abeilles qui grignotent ! Depuis 70 ans on a remembré, rayé de la carte des haies qui étaient des abris et des lieux naturels de biodiversité. Maintenant, quand un arbre tombe, on le tronçonne et on l’utilise comme comestible dans les cheminées. »
C’est là qu’Yves Jean Houser ajoute qu’il laisse volontairement des fagots de bois dans certaines parcelles de son domaine pour que les oiseaux y fassent leurs nids, qu’il y a des moulons de pierres sous lesquelles les petits mammifères peuvent s’abriter. « Nous, on apporte le gîte, la vigne apporte le couvert. » Et pour améliorer la valorisation des terres de Cairanne, Laurent Brusset annonce que le prochain projet est celui d’éco-pâturage avec bientôt des moutons ou des chèvres qui viendront paître donc désherber naturellement les vignes.
Journée portes ouvertes : découvrez le conservatoire d’espaces naturels de PACA
Le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) et celui du Mont-Ventoux (PNRV) viennent de publier une vidéo intitulée ‘Pastoralisme, biodiversité et changement climatique : les alpages sentinelles du Luberon et du Mont-Ventoux’.
Quels sont les impacts du changement climatique sur le pastoralisme et la biodiversité ? Préoccupés par cette vaste question, plusieurs éleveurs, bergers, chercheurs, pastoralistes et agents du Parc du Luberon et du parc du Ventoux participent au programme Alpages Sentinelles. Ce dispositif étudie les évolutions de la végétation, du climat et des troupeaux pour comprendre et anticiper les effets du changement climatique sur nos alpages. Piloté à l’échelle des Alpes par l’Inrae, ce programme se déploie aujourd’hui sur une quarantaine d’alpages à travers toutes les Alpes.
Cette vidéo d’un peu plus de 4 minutes réalisée par les villeneuvois d’Amda production nous en dit plus sur cette initiative. Avec les témoignages de Charlotte Carbonnel, maire de Saint-Martin-de-Castillon et vice-présidente du PNRL, Amélie Jean, maire de Puget-sur-Durance et présidente de comités de pilotage Natura 2000, Anthony Roux, chargé de mission biodiversité et espaces naturels au PNRV ainsi que Christian Vachier-Moulin, éleveur ovin et président de l’association pastorale du Grand Luberon.
L.G.
Journée portes ouvertes : découvrez le conservatoire d’espaces naturels de PACA
Le Parc naturel régional du Mont-Ventoux présente son premier Atlas de la biodiversité communale lors d’une réunion publique qui se tiendra à Vaison-la-Romaine. Le projet Atlas a pour but de faire l’inventaire des espèces d’insectes et éventuellement d’étudier et de chercher de nouvelles espèces qui pourraient se trouver dans les espaces naturels des communes de Crestet, Entrechaux, Faucon, Puyméras et Vaison. Pour mener à bien le projet, les 5 communes ont décidé de s’appuyer sur des experts naturalistes dont Cédric Alonso spécialiste de l’entomologie.
C’est ce dernier, expert à Rosalia expertise, bureau d’étude naturaliste spécialisé dans l’entomologie basé dans l’Hérault, qui interviendra lors de cette réunion publique où sera présenté ce travail de collecte qui a duré plus d’un 1 an.
Les insectes recensés seront alors présentées aux publics afin d’améliorer leur connaissance sur la biodiversité ainsi que de mobiliser les citoyens et les élus à la préservation des espèces. Ce projet est financé à hauteur de 80% par l’Office Français de la Biodiversité (OFB) via France Relance et par la Région Sud.
Mardi 24 janvier 2023. 18h. Réunion publique. Espace culturel de Vaison-la-Romaine. Place François-Cevert. Entrée gratuite. 04 90 63 22 74
Arthur Da Silva (stagiaire de 3e)
Journée portes ouvertes : découvrez le conservatoire d’espaces naturels de PACA
Demain, le mercredi 7 décembre, l’Autre Scène à Vedène va accueillir la conférence ‘Planter des arbres, la solution miracle ?’. Organisée par le Grand Avignon en collaboration avec les éditions Actes Sud et le magazine Sans transition !, cette conférence sera animée par le botaniste et biologiste Francis Hallé, spécialiste des arbres et forêts primaires, et le scientifique et ingénieur forestier Ernst Zürcher.
Les deux experts évoqueront la gestion des milieux vivants, le dérèglement climatique ou les menaces qui pèsent sur la biodiversité. Ils dialogueront également sur la captation du CO2, la régulation du climat, la réserve de biodiversité, la reconstitution des ressources hydriques, ainsi que les bénéfices apportés par les arbres.
Mercredi 7 décembre. 19h. Entrée gratuite. Inscription en ligne. L’Autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène.
V.A.
Journée portes ouvertes : découvrez le conservatoire d’espaces naturels de PACA
Les arbres en milieu urbain présentent de multiples avantages pour le bien-être des habitants, la biodiversité, mais aussi la séquestration du dioxyde de carbone et l’adaptation au réchauffement climatique. En créant des îlots de fraîcheur, la présence d’un couvert arboré permet notamment de faire baisser la température de plusieurs degrés dans les villes lors d’épisodes de fortes chaleurs.
Selon les données de l’Agence européenne pour l’environnement, dans 38 capitales européennes, la part du territoire urbain couvert par la cime des arbres s’élevait en moyenne à 30 % (vue d’en haut). Ce sont les villes nordiques (Norvège, Finlande) qui présentent la couverture végétale la plus étendue. Tapissée d’arbres à hauteur de 72 %, Oslo arrive assez largement en tête du classement. Berne (Suisse) et Ljubljana (Slovénie) sont les deux autres capitales les plus vertes d’Europe vues du ciel, avec un couvert arboré qui recouvre environ la moitié du territoire urbain.
La ville de Paris fait nettement moins bien que la moyenne européenne. Avec un taux de couverture végétale de 20 %, la capitale française se classe derrière Madrid (39 %) et Rome (24 %). La verdure est encore plus rare à Athènes, où les arbres ne recouvrent qu’un dixième de la surface urbaine, tandis que capitale de Chypre, Nicosie, ferme le classement des villes étudiées, avec un taux de seulement 4 %.
Journée portes ouvertes : découvrez le conservatoire d’espaces naturels de PACA
La Communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) et la Communauté territoriale du Sud Luberon (Cotelub), accompagnées de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse et Bio de Provence, ont décidé d’établir un travail collaboratif et de développer leur Plan Climat ‘Air Énergie Territorial’ avec le projet ‘ClimAgri’. Ce dernier va leur permettre de réaliser une étude pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre, les consommations d’énergie, le stockage du carbone ou encore la production alimentaire du secteur agricole au sein des deux territoires.
Financé à 70% (39 145€) par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et à 30% par les deux intercommunalités, ce dispositif a plusieurs objectifs : encourager les agriculteurs à mettre en place des pratiques favorables au stockage du carbone, développer l’agroécologie et les pratiques respectueuses de l’environnement et de la biodiversité, mais aussi produire une agriculture de qualité et renforcer l’autonomie alimentaire des territoires.