2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

A l’occasion des Rencontres du Sud et de son ‘Petit festival’, 120 jeunes pontétiens ont participé à une projection au Capitole my Cinewest sur le rôle des arbres dans la biodiversité des villes complété par une intervention d’un technicien de l’Inrae d’Avignon.

Cet événement culturel cinématographique proposé par les Rencontres du Sud en partenariat avec l’Espace Ressources de la Ville du Pontet s’adresse au jeune public bénéficiant d’actions de médiation culturelle. Cette année, ont été accueillis des enfants des structures municipales (Clas, Alsh Crillon, Clap) et d’associations pontétiennes (ACE, Avenir Saint Louisien). Pour cette édition 2025, c’est le thème de ‘la biodiversité et le rôle de l’arbre en ville’ qui a été retenu.

Aussi, ce mercredi 12 mars à 14h, les enfants encadrés par leurs animateurs ont assisté à la projection du film Sauvages de Claude Barras qui traite de la déforestation sur l’île de Bornéo. En préambule, une interview du réalisateur a été diffusée pour expliquer comme se déroule le tournage d’un film d’animation. A l’issue de la séance, Xavier Saïd, technicien à l’Inrae et auteur de livres pour enfants sur la nature sous le pseudonyme de Peter Paolo, a échangé avec les enfants, très sensibilisés à la protection de leur environnement.

Crédit Photos : Guillaume Samama

L.G.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

L’Université d’Avignon propose une conférence sur le thème de la préservation de la biodiversité végétale. Elle sera animée par Frédéric Pautz, directeur des Jardins botaniques du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine. L’événement, qui se tient ce jeudi 20 mars, est soutenu par le Fonds de dotation Rustica.
Intitulée ‘Hot-Spots : L’odyssée végétale’, ce moment de découverte présente « une exploration de zones riches en biodiversité, un état des lieux de la situation actuelle et les actions menées pour protéger ces écosystèmes précieux ».

Jeudi 20 mars de 18h à 19h30. Entrée libre. Campus Hannah Arendt (site centre-ville de Sainte-Marthe. Bâtiment Sud, amphi AT06. 74, rue Louis Pasteur. Avignon. Inscription obligatoire : midisciences@univ-avignon.fr

A.R.C.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

En 2024, le nombre d’espèces menacées identifiées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) s’élevait à près de 18 000. Mais alors que des animaux comme les orangs-outans ou les dauphins à bosse, en danger critique d’extinction, font l’objet d’une grande attention, la part des espèces de mammifères menacées ne représentait que 8 % de l’ensemble des espèces animales menacées.

En 2007, les mammifères représentaient encore 14 % de toutes les espèces animales menacées (définies par l’Union européenne comme des espèces inscrites sur la liste rouge comme étant en danger critique d’extinction, en danger ou vulnérables). Entre 2007 et 2024, les classes d’animaux dont la part dans le nombre d’espèces menacées ont augmenté étaient les reptiles, les insectes, les poissons et les mollusques (classe comprenant les escargots, les limaces, les moules, les calmars et les vers), tandis que la menace qui pèse sur les amphibiens est resté élevée. Près d’une espèce menacée sur quatre dans le monde en 2024 est un poisson.

Si les raisons de la mise en danger des insectes et des poissons sont bien connues et incluent la surpêche, l’utilisation de pesticides et la monoculture, les menaces qui pèsent sur les reptiles et les mollusques sont moins connues. Selon l’UICN, de nombreuses espèces de reptiles sont concentrées dans les régions de forêt tropicale et sont donc menacées par la déforestation. En outre, ces espèces sont particulièrement sensibles aux changements environnementaux, y compris au changement climatique. En ce qui concerne les mollusques, les espèces menacées sont principalement celles qui vivent sur terre et en eau douce. Selon l’American Institute of Biological Sciences, elles sont menacées par la destruction de leur habitat ou par des espèces envahissantes.

Les plus grandes menaces qui pèsent sur la biodiversité
L’agriculture et l’aquaculture constituent la plus grande menace pour les zones clés pour la biodiversité dans le monde, selon les données de la base de données mondiale des zones clés pour la biodiversité (World Database of Key Biodiversity Areas). Les catégories de menaces majeures figurant sur ce graphique reflètent les classifications de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui sont considérées comme des menaces de premier ordre pour la biodiversité et les écosystèmes.

Comme le montre le graphique ci-dessus, plusieurs des principales menaces pesant sur les zones de biodiversité sont d’origine humaine. Par exemple, le groupe Intrusions et perturbations humaines englobe une série d’actions allant des activités récréatives à la guerre, aux troubles civils et aux exercices militaires, en passant par les activités professionnelles. L’utilisation des ressources biologiques comprend, entre autres, la chasse, l’exploitation forestière et la récolte du bois. La catégorie Modifications des systèmes naturels couvre des activités telles que la construction de barrages et la catégorie Pollution englobe des menaces telles que les eaux usées, les déversements d’hydrocarbures, les pluies acides et la pollution sonore. Les catégories Production d’énergie et exploitation minière et Corridors de transport et de services se classent respectivement à la huitième et à la dixième place, mais ont été incluses dans ce tableau sous la rubrique « Autres ».

Les discussions de la COP16 de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité reprennent au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Rome, du 25 au 27 février. Les négociations reprendront là où les experts se sont arrêtés à Cali, en Colombie, en octobre dernier. La question du financement de la protection de la nature devrait de nouveau être au cœur des discussions.

De Valentine Fourreau pour Statista


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Ce samedi 26 octobre, le Parc naturel régional du Luberon organise une sortie et un atelier autour des oiseaux à Puget, animés par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) PACA, dans le cadre des Atlas de la biodiversité et de la géodiversité communales (ABC) de la commune.

Ce samedi dès 9h, il sera possible de découvrir les oiseaux de la commune de Puget. L’objectif de cette sortie sera d’apprendre à reconnaitre les différentes espèces d’oiseaux, les sédentaires et les migratrices, leur écologie, les menaces qui pèsent sur elles et comment les protéger.

La journée se poursuivra avec un atelier ‘Oiseaux des jardins’ à 14h dont l’objectif sera d’observer et identifier les espèces communes des jardins selon la méthode de l’enquête nationale ‘Oiseaux des jardins’ menée par la LPO qui invite le grand public à compter les oiseaux des jardins pour améliorer les connaissances sur leur répartition et sur l’évolution des populations.

Les deux activités peuvent se faire indépendamment.
Inscription au 04 90 04 42 00 / accueil@parcduluberon.fr
Samedi 26 octobre. 9h et 14h. Puget.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a publié un nouveau rapport alarmant qui révèle que les populations mondiales d’animaux sauvages ont diminué de façon drastique au cours des cinquante dernières années. L’«Indice Planète Vivante», qui se base sur le suivi de plus de 30 000 populations animales appartenant à plus de 5 000 espèces autour du globe, fait état d’un déclin de 73 % de la faune sauvage mondiale entre 1970 et 2020. Les activités humaines sont citées comme les principales responsables, avec la destruction des habitats naturels liée à la déforestation et à l’expansion des terres agricoles. Planète Vivante 2024

Comme l’indique notre infographie, le pire impact sur la biodiversité a été observé en Amérique latine et dans les Caraïbes, où les populations d’animaux sauvages ont diminué de 95 % depuis 1970. Au cours de la même période, les populations de vertébrés ont décliné de 76 % en Afrique et de 60 % dans la région Asie et Pacifique. En Amérique du Nord et dans la région Europe et Asie centrale, le déclin s’établit à respectivement 39 % et 35 %. L’impact des activités humaines ne se fait pas seulement sentir sur la terre ferme, si les recherches ont montré que, depuis 1970, les populations mondiales d’animaux terrestres ont diminué de près de 70 %, celles de poissons d’eau douce ont elles décliné de plus de 80 %.

Biodiversité : plus d’un quart des espèces sont menacées d’extinction
Extension des terres agricoles au détriment des forêts, urbanisation galopante, pollution, dégradation des milieux marins par la pollution et la surpêche, réchauffement climatique. Les pressions exercées par les activités humaines sur la nature sont nombreuses et menacent l’existence de milliers d’espèces végétales et animales. Notre graphique donne un aperçu du niveau de menace par classe ou famille d’espèces, telles que recensées dans la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Lancé en 1964, cet inventaire représente une source complète d’informations sur l’état de conservation des espèces vivantes et constitue un indicateur privilégié de suivi de l’état de la biodiversité mondiale.

Selon la dernière actualisation de cette liste, la biodiversité de la planète poursuit son déclin. Sur les 163 040 espèces répertoriées en début d’année, 45 321 pourraient disparaître de la surface de la Terre dans un avenir proche, soit 28 % du total des espèces étudiées. Les cycadales – des plantes visuellement proches des palmiers et des fougères – sont le groupe le plus menacé, avec plus de 70 % d’espèces en voie d’extinction. Comme le met en avant notre infographie, la dégradation de la biodiversité est aussi particulièrement importante au niveau des écosystèmes aquatiques. Le taux d’espèces menacées atteint ainsi 41 % chez les amphibiens et plus de 35 % chez les requins, les raies et les récifs coralliens.

Cliquer l’image pour l’agrandir. Crédit : Statista

De Tristan Gaudiaut pour Statista


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Le parc naturel régional du Mont-Ventoux organise deux sorties le vendredi 27 et le samedi 28 septembre 2024. Deux évènements qui emmèneront les participants à la rencontre des insectes qui se trouvent dans l’habitat naturel du parc. Une aventure unique, au plus proche de la biodiversité du territoire du Ventoux qui se dérouleront dans les communes vauclusiennes de Méthamis et Blauvac.

Les deux sorties 

Les insectes nocturnes de fin d’été 

Méthamis : vendredi 27 septembre de 20h30 à 22h

Passez la soirée à observer papillons de nuit et autres insectes nocturnes accompagnés d’un entomologiste du Conservatoire d’espaces naturels, dans le cadre de l’inventaire de la biodiversité communale du Parc du Mont-Ventoux… Dispersez-vous autour d’un point lumineux attractif et venez profitez de l’air du début d’automne en participant à cette petite promenade nocturne.

Résa obligatoire : Parc du Mont-Ventoux

04 90 63 22 74 contact@parcduventoux.fr

Les insectes diurnes de fin d’été 

Le Beaucet : samedi 28 septembre de 9h30-12h

Sauterelles, mantes religieuses, papillons de jour, autant d’insectes présents en fin d’été dans les collines provençales ! Partez à la recherche de ces espèces avec un entomologiste du Conservatoire d’espaces naturels, dans le cadre de l’inventaire de la biodiversité communale du Parc régional du Mont-Ventoux.

Résa obligatoire : Parc du Mont-Ventoux

04 90 63 22 74 contact@parcduventoux.fr


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Le Parc naturel régional du Mont-Ventoux lance le pacte en faveur de la Haie qui vise à augmenter les lignes d’haies en France de 50.000 km d’ici 2030 dont 148km d’ici 2026 en région sud dans les exploitations agricoles. Dans la lignée de la mise en place du projet CHAM « Cultiver la Haie et l’Agroforesterie au Mont-Ventoux », le Parc et la Chambre d’agriculture coanimeront le lundi 2 septembre, une réunion d’information sur l’accompagnement de ce dispositif et les aides disponibles.  

Début juillet 2024, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de Vaucluse et la SCOP AGROOF, avait été choisi pour accompagner les projets de gestion et de plantation d’haies durable dans les exploitations agricoles de son territoire via le dépôt du projet CHAM « cultiver la haie et l’agroforesterie au Mont-Ventoux ». Une candidature qui a été appuyée par la fédération départementale des chasseurs de Vaucluse, l’AOC Ventoux et l’association Les hommes qui plantent des arbres

Ce dessein rentre totalement dans l’objectif de l’État qui à travers son pacte en faveur de la Haie souhaite augmenter le linéaire de haies en France de 50.000 km d’ici 2030. La Région Sud, très sensible à ce projet et aux causes environnementales, a dédié 1,94 millions d’€ pour la plantation de 148 km de haie sur une période de 2 ans, de 2024 à 2026. Le pacte offre un accompagnement technique ainsi qu’une aide financière pour la plantation de de ces haies et l’alignement intraparcellaires dans les exploitations agricoles. 

Une réunion d’information le 2 septembre 

Une première réunion de présentation sur l’accompagnement et les aides disponibles, co-animée par le Parc et la Chambre d’Agriculture, aura lieu à la Mairie de Sault le lundi 2 septembre à 14h30. Cette réunion sera suivie, en décembre de deux autres réunions de présentation, dans la plaine Comtadine et le Pays Vaisonnais. Les périodes de plantation concernées par le projet sont les automnes-hivers 2024-2025 et 2025-2026.

Un défi agricole et environnementale 

Avec plus de 1130 exploitations sur son territoire, le Ventoux fait partie des zones importantes où l’activité agricole est importante. C’est donc tout logiquement que le Parc naturel régional du Ventoux a fait le choix de s’engager pour accompagner les dynamiques locales autour de la haie et de l’agroforesterie afin de répondre aux défis agricoles et environnementaux de son territoire. Responsable d’un quart de l’émission à effet de serre, l’alimentation issue du territoire du Ventoux reste un point important pour l’économie du département. 

Il était donc essentiel face à la capacité et la dynamique agro-alimentaire du Ventoux de réagir afin de faire face à ces défis d’avenir. Les haies jouent un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité, le soutien de la production agricole, la promotion de la transition agroécologique ainsi que l’adaptation au changement climatique. 


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Le Parc naturel régional du Luberon a lancé deux études au sein de deux sites Natura 2000, ‘Vachères’ (Alpes-de-Haute-Provence) et ‘Rochers et Combes des Monts de Vaucluse’, afin d’identifier les zones forestières abritant des gîtes à chiroptères, plus communément appelées les chauves-souris, pour protéger les arbres-gîtes utilisés par ces espèces menacées.

À l’initiative du PNR du Luberon, Asellia Écologie a réalisé l’étude dans les Monts de Vaucluse, en collaboration avec l’ONF, du 15 au 20 juillet derniers. Le CEN PACA (Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur) a quant à lui réalisé l’étude sur le site de Vachères, en partenariat avec GEOECO et ChirOïko.

Les organismes ont réalisé des prospections acoustiques, le suivi télémétrique des individus équipés d’émetteurs VHF (Very High Frequency), ainsi que la recherche d’arbres-gîtes par caméras thermiques, endoscopes et lampes.

Dans les Monts de Vaucluse, Asellia Écologie a commencé par capturer au filet des espèces forestières emblématiques, telles que la Barbastelle d’Europe et le Murin de Bechstein. Seule une jeune femelle Barbastelle a été attrapée et équipée d’un émetteur afin de localiser son arbre-gîte. Après plusieurs jours de recherche aux alentours de la combe de Font Jouvale, elle a été retrouvée dans le site Natura 2000 des Ocres, ce qui a permis la découverte d’un îlot d’arbres-gîtes qui les abritaient, elle, et sa colonie. Le Parc du Luberon va pouvoir procéder, avec l’accord du propriétaire, à la mise en protection de ce petit bois.

D’autres arbres et îlots d’arbres présentant des cavités et des points d’eau accessibles aux chauves-souris ont également été recensés lors de ces études. Le Parc va se charger d’informer les propriétaires de leur valeur pour la biodiversité et les sensibiliser à leur conservation. En plus de protéger les espèces de chauves-souris, cette mission va aussi permettre d’assurer le maintien de ces réseaux de vieux bois et les corridors les connectant, voire de les restaurer.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Dans le cadre de son dispositif « Les Sorgues à l’école », le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues a remis à chaque élève des classes ayant participé à cette initiative, un diplôme « citoyen de la sorgue » pour les récompenser de leurs efforts produits tout au long de l’année. Les intercommunalités sorguaises peuvent désormais compter sur près de 470 nouveaux ambassadeurs, formés et prêts à sensibiliser leurs proches au respect de la rivière et de sa biodiversité. 

Pour la majorité c’est le premier diplôme de leur vie. Lors du mois de juillet 2024, les agents du SMBS (Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues) se sont rendus dans chaque classe qui ont participé à la 18ème édition du dispositif « Les Sorgues à l’école » afin de leur remettre un diplôme honorifique. Depuis 2006, ce dispositif est proposé aux écoles de la plaine des Sorgues dans le but d’éduquer les jeunes générations à l’environnement et au développement durable au travers de programmes spécifiques à la rivière Sorgue, dispensés tout au long de l’année scolaire.

Le Syndicat apporte une aide logistique aux projets des enseignants, met à disposition des ressources humaines (médiateurs scientifiques), des ressources pédagogiques et finance des déplacements en bord de Sorgue. Si les élèves ont reçu ce « titre », c’est avant tout pour leurs efforts consentis tout au long de l’année et l’apprentissage qu’ils ont effectué sur la rivière, son fonctionnement, sa biodiversité ainsi que sa faune et sa flore. Les diplômés sont désormais de véritables petits experts de la Sorgue et pourront transmettre leur savoir à travers une chaine de transmission.  

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