3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

L’été est là. L’envie de plonger dans la Sorgue, dont la température oscille entre 12 et 13°C toute l’année, s’intensifie. Et pourtant, il y a certaines mesures à respecter afin de préserver ce joyau vauclusien, son environnement et sa biodiversité, comme nous le rappelle le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS).

Concernant la navigation, tous les types d’engins flottants ne sont pas autorisés. Seuls les bateaux de secours et d’entretien, ainsi que les canoës, les kayaks, les barques de jouteurs et les négo chins peuvent naviguer sur les Sorgues. Les paddles et autres engins de plage gonflables sont interdits. Par ailleurs, du 1er juillet au 31 août, la navigation sur la Sorgue est autorisée uniquement de 9h30 à 18h pour les personnes non licenciées à la Fédération française de canoë-kayak (FFCK). Toute navigation est interdite si le débit de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse est inférieur ou égal à 4 m3/s durant 2 jours consécutifs. Pour vous informer sur le débit, cliquez ici.

Les berges de la Sorgue et la moitié du lit du cours d’eau appartiennent aux propriétaires riverains. L’accès aux rives, ainsi que toute entrée et sortie du cours d’eau ne peuvent se faire que par des zones du domaine public autorisant l’embarquement ou le débarquement.

Il n’y a aucune plage aménagée et surveillée. La baignade se fait donc sous la responsabilité de chacun, dans le respect des propriétés privées et du milieu naturel. Cependant, la baignade est interdite par arrêté municipal à de nombreux endroits jugés dangereux. Tout personne enfreignant cette règle se verra exposée à une amende.


Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

La société Enedis, très engagée pour la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité, démarre un chantier d’envergure de plusieurs jours sur la commune de Goult qui vise à protéger les oiseaux qui fréquentent le Parc naturel régional du Luberon. Cette opération se fait en collaboration avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux PACA.

Le chantier mis en place par Enedis et en partenariat avec LPO PACA verra une équipe de techniciens de la structure gestionnaire du réseau de distribution d’électricité mettre en place du matériel « avifaune » sur une ligne de haute tension (TSA) qui traverse les vignes du Luberon du mercredi 17 avril au vendredi 19 avril. 

Cette initiative, qui vise à préserver la faune et la biodiversité dans une zone faisant partie du Parc naturel régional du Luberon, n’aura aucune conséquence sur les clients et habitants de la commune de Goult puisque ces travaux se feront sans coupures. Ce mercredi 17 avril, à 11h, a eu lieu la pose du perchoir et d’effaroucheurs qui vont s’étendre sur plusieurs kilomètres de la ligne électrique haute tension, à Goult. 

Pour l’occasion, le maire de Goult, Didier Perello, la directrice adjointe territoriale Enedis Vaucluse, Emilie Blondel et la directrice de la ligue pour la protection des oiseaux PACA Magali Goliard, étaient présents pour assister à ce chantier qui témoigne de l’engagement pris pour l’avenir naturel du territoire. 

DR

Un chantier en faveur de l’avifaune 

Ces nouveaux travaux sont mis en place dans le cadre du partenariat entre Enedis et LPO. Il vient répondre à une recommandation du Comité Régional Avifaune qui a mis en évidence la nécessité de protéger les Faucons Crécelle contre les risques d’électrocution. 

Le commencement de ce chantier pose les bases d’une avancée majeure dans la lutte pour la protection de la biodiversité locale. Plusieurs autres mesures concrètes sont en cours d’acheminement et vont être mises en place rapidement. 

9 zones protégées avec cette initiative 

Avec le début de ce dispositif, c’est neuf supports électriques potentiellement dangereux répartis sur le territoire de Goult qui vont être sécurisés. Cela implique des solutions concrètes visant à réduire les risques pour la faune aviaire, parmi lesquelles : 

-un perchoir qui offre un point d’attraction sécurisé pour les oiseaux et qui permet de contrôler les risques en offrant aux Faucons Crécelle un lieu sûr pour atterrir et se poser sans risques d’électrocution. 

-des effaroucheurs (roues anti-contact) dont l’objectif est de dissuader les oiseaux de se poser sur des lieux potentiellement dangereux, en empêchant leur accès. Un vrai mécanisme visant à protéger la faune aviaire du Luberon et des visiteurs volants du Parc du Luberon de tous risques d’électrocution tout en assurant une sécurité maximale.

Aucunes conséquences pour les habitants et les clients 

Dans sa volonté de mettre en place une politique d’amélioration de la qualité de fourniture de l’électricité, Enedis s’engage à mobiliser ses équipes de techniciens spécialisés dans les travaux sous tension. Ces professionnels interviennent sur des installations sous tension pour maintenir ou raccorder des réseaux aériens HTA, dans le but d’assurer la satisfaction des clients Enedis par la réduction du nombre de et des temps de coupures pour causes de travaux. Ces interventions nécessitent une prise en compte permanente de la prévention des risques pour garantir une sécurité totale. 

Grâce à ces interventions sur le réseau électrique 20 000 volts sous tension, Enedis n’a pas recours à l’utilisation de groupes électrogènes. Cela permet l’économie de plusieurs tonnes de CO2 non utilisées. Un calcul de ces émissions entre en compte dans le choix des priorisations de chantier sous tension par Enedis. 


Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

Les vendredi 29 et samedi 30 mars, le Grand Avignon organise sa fête de l’environnement ‘Faites écho’ pour la seconde année consécutive. L’année dernière, plus de 3 000 personnes ont profité des diverses animations proposées pour l’occasion. Concerts, défis sportifs, ateliers, conférences, et bien d’autres choses sont prévues au programme cette année au centre de loisirs de la Barthelasse.

Cette année, le Grand Avignon compte bien réunir ses habitants durant deux jours autour de diverses thématiques que comprend l’environnement telles que l’alimentation durable, la biodiversité, les énergies renouvelables, la prévention des risques majeurs, la mobilité, de l’eau, ou encore l’économie circulaire.

L’objectif de ‘Faites écho’ est de s’informer et créer le monde de demain, respectueux de l’environnement et adapté au dérèglement climatique, à travers trois axes :
-La découverte, à travers un parcours informatif, récréatif et associatif entre plus de 90 exposants.
-L’échange, à travers des café débats, conférences, et ateliers.
-Le partage, avec plus de 50 animations gratuites.

©Grand Avignon

Une sensibilisation auprès des jeunes

La journée du vendredi 29 mars sera principalement dédiée aux scolaires. Le centre de loisirs de la Barthelasse accueillera plus de 1 500 enfants des groupes scolaires des classes primaires d’Avignon, Saze, Pujaut, Vedène, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Roquemaure et Le Pontet, ainsi que 250 lycéens d’Avignon pour une découverte riche et ludique des nouvelles pratiques environnementales.

Ils pourront assister à divers ateliers sur les écogestes numériques, les sciences physiques, les métiers, la création de cartes en papier ensemencé, ou encore la découverte des plantes et des légumes. Ils profiteront aussi d’un parcours découverte avec des balades natures et des visites de jardins. Le sport sera aussi à l’honneur, ainsi que la cuisine. Jeux, escape games et théâtre seront de la partie pour rendre cette journée de sensibilisation et d’apprentissage ludique et amusante.

©Grand Avignon

Le programme tout public du vendredi 29 mars

Si les scolaires seront à l’honneur une bonne partie de la journée du vendredi 29 mars, le reste du public ne sera pas oublié. La remise des récompenses du Défi Jeunes du Grand Avignon aura lieu à 18h sur la Scène centrale du centre de loisirs. Les lauréats du concours destiné aux jeunes des communes de l’Agglomération recevront un soutien de cette dernière pour le développement de leurs projets novateurs en faveur de l’environnement.

Un apéro-réseau sur la transition sera organisé par les associations Éco-Lab et Lucioles à 18h aux sein des Espaces Café-débat. A 19h, la Scène centrale accueillera Mamadou Dembelé, influenceur spécialisé dans l’écologie, qui échangera avec le public sur les acteurs et les solutions de la transition écologique.

Le programme du samedi 30 mars

L’événement ‘Faites écho’ se poursuivra le samedi 30 mars. La journée débutera à 11h au Théâtre de verdure avec le spectacle Après moi le déluge, proposé par la compagnie Avec des Géraniums, qui raconte les aventures d’un doux naïf à la recherche d’un monde meilleur. A 11h et 14h30, l’Espélido proposera quatre challenges de draisiennes à l’Espace animations. A 15h30 le Théâtre de verdure accueillera le spectacle Souvenir du monde d’après, un récit au passé avec le public du siècle où l’humanité s’est sauvée d’elle-même : le XXIème !

Cyril Dion, poète, directeur de collection chez Actes Sud, réalisateur et cocréateur de la société de production Newtopia, donnera rendez-vous au public à l’Espace conférence à 15h pour un café-débat et à 16h pour la conférence ‘Biodiversité, la nature porteuse de solutions’. Diverses conférences auront lieu toute la journée sur les arbres, l’eau, l’énergie ou encore la biodiversité.

La journée, qui sera rythmée par des jeux, des ateliers, un marché de producteurs et artisans, des expositions et des balades, s’achèvera sur un concert de jazz proposé par Lady Soul Project à 19h30.

Pour consulter le programme en détail, cliquez ici.
Vendredi 29 mars de 16h30 à 21h. Samedi 30 mars de 9h à 22h. Centre de loisirs de la Barthelasse. Allée Antoine Pinay. Avignon.


Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

Depuis le mercredi 27 décembre, jusqu’au mardi 9 janvier, le Parc naturel régional du Luberon diffuse ses trois clips ‘Nouveaux regards’ dans les salles de cinéma vauclusiennes, à Cavaillon, Pertuis, Manosque, Apt et Cucuron. Un des trois mini-films est diffusé avant chaque séance.

Le projet ‘Nouveaux regards’, soutenu par la Région Sud, comprend trois mini-films de 45 secondes chacun, pour redécouvrir le territoire du Parc naturel régional du Luberon à travers les yeux de trois habitants : un Circaète Jean-le-Blanc, un chevreuil et une abeille. Les objectifs sont de montrer aux habitants du Luberon les richesses du territoire, de démontrer l’intérêt de défendre ces richesses patrimoniales, et de faire comprendre que l’outil ‘parc naturel régional’ est important pour la préservation et le développement raisonné du territoire.

Réalisés par l’agence Anonymes et François Volfin, les trois clips montrent la grande diversité écologique dont le Parc dispose, avec une faune et une flore riches et diversifiées. Ils sont diffusés jusqu’au mardi 9 janvier dans les cinémas de Cavaillon, Manosque, Pertuis, Apt et Cucuron, et ils seront présentés durant tout le mois de janvier dans différents villages du Luberon lors des séances de La Strada. Pour ceux qui n’auraient pas la chance de les visionner, le Parc les partagera sur ses réseaux sociaux par la suite.

V.A.


Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

Le Syndicat des Côtes du Rhône s’engage auprès de l’entreprise PUR, leader dans le domaine du développement basé sur la nature qui aide les entreprises à réduire leurs émissions de carbone, en faveur de l’agroforesterie.

Le programme ‘Ici, on sème’, de l’entreprise PUR, vise à reconnecter les entreprises à leurs écosystèmes vitaux notamment en favorisant l’agroforesterie. Ainsi, le Syndicat des Côtes du Rhône s’engage à ce que les arbres et arbustes retrouvent une place dans le vignoble.

Ces plantations auront plusieurs bénéfices dont un côté esthétique, une diversification de la biodiversité, une meilleure gestion de l’eau, une mise en place d’espaces de vies d’auxiliaires de la vigne pour limiter les traitements, mais elles pourront aussi faire office de brise-vent.

La société PUR prend en charge le financement des plants de végétaux, fournitures, ainsi que l’accompagnement en conseils techniques. Ces financements sont issus d’entreprises privées qui souhaitent investir dans des projets environnementaux ou RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). De son côté, le vigneron doit assurer la préparation du sol, la plantation et l’entretien des plants.

Pour pouvoir candidater, il faut que l’entreprise appartienne à un agriculteur, que le porteur du projet soit actionnaire d’au moins 50% de l’exploitation, que l’entreprise s’engage à planter un minimum de 350 arbres ou arbustes par exploitation, que l’exploitation ait au moins 12 mois d’ancienneté, et que l’exploitant s’engage sur cinq ans. Les premières plantations devraient avoir lieu à l’automne 2024.

Pour candidater, cliquez ici.

V.A.


Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

Le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires sont lauréats de l’appel à projets ‘Atlas de la biodiversité communale 2023’ lancé par l’Office français de la biodiversité, pour cinq communes : Auribeau, Lauris, Puget, Viens et Volx. Le lancement du projet ‘ABC du Parc naturel régional du Luberon – Atlas de la biodiversité et de la géodiversité communale’ a eu lieu le 2 octobre dernier.

Un atlas de la biodiversité est une démarche qui permet à une collectivité de connaître, préserver et valoriser son patrimoine naturel avec la participation des habitants et acteurs locaux. Il recense des milieux et espèces présents sur un territoire donné et permet de cartographier les enjeux de biodiversité à l’échelle de ce territoire.

Ainsi, le Parc du Luberon va pouvoir accompagner les communes d’Auribeau, Lauris, Puget, Viens et Volx dans la création de leur atlas. Chaque atlas comprendra la réalisation d’inventaires naturalistes de terrain au cours desquels sont produites des données d’observation et de suivi d’espèces et/ou d’habitats, la production de cartographies d’enjeux de biodiversité qui pourront être intégrés dans les projets d’aménagement et de valorisation du territoire, et la production de publications, rapports ou annexes relatives à la mise en œuvre de l’ABC et des perspectives qui en découlent.

Le coût du projet des ABC du Parc du Luberon s’élève à 177 672€, financé par l’Office français de la biodiversité à hauteur de 138 318€, et par les partenaires pour un montant de 39 354€. Les ABC seront réalisés en collaboration avec la Ligue pour les oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Groupe Chiroptères de Provence.

Les objectifs des atlas de la biodiversité

Les ABC du Parc du Luberon auront plusieurs objectifs :

  • Améliorer les connaissances de la biodiversité, de la géodiversité et des écosystèmes du territoire.
  • Déterminer les enjeux majeurs de restauration et de conservation afférents.
  • Développer le partage de l’information naturaliste en valorisant les outils de collecte et de mise à disposition des données.
  • Mobiliser les citoyens dans la prise en compte de la biodiversité et sensibiliser tous les publics (habitants, scolaires, acteurs socio-économiques, touristes).
  • Faire émerger des initiatives locales en faveur de la biodiversité.
  • Sensibiliser les élus pour renforcer la prise en compte de la biodiversité dans les projetsd’aménagement et les documents d’urbanisme.
  • Aider les municipalités à définir et mettre en œuvre un programme d’actions en faveur de la biodiversité.

V.A.


Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

La Ville de Sorgues accueille la Fête de la science du mardi 3 au samedi 14 octobre. De nombreuses expositions seront proposées au jeune public, mais aussi des conférences et des projections, le tout sur le thème ‘Biodiversité, mon amour !’.

Ce vendredi 6 octobre, le documentaire Tresses de vie, voyage au cœur des rivières alpines réalisé par Mattia Trabucchi sera projeté à 18h30 à la médiathèque et suivi d’un débat. Ce film dévoile la biodiversité méconnue de ces rivières, mais aussi les dégradations et menaces qu’elle subit au fil du temps, notamment à cause de l’activité humaine. Une projection proposée par France Nature Environnement.

Ce samedi 7 octobre, Les Jeunes Pousses proposeront une conférence sur le thème ‘Agriculture urbaine et stratégies d’adaptation’ à 14h à la médiathèque durant laquelle les jeunes à partir de 12 ans pourront découvrir des projets tels que les fermes urbaines, les pépinières, les champignonnières, la création de jardins, ou encore l’éducation à l’environnement.

Le vendredi 13 octobre, l’association avignonnaise Semailles animera l’atelier ‘Graines de jardinier’ à 18h30 à la médiathèque et dévoilera les secrets des graines issues d’espèces reproductibles.

Le samedi 14 octobre, l’auteur, réalisateur et conseiller scientifique Jean-Baptiste de Panafieu animera la conférence ‘La biodiversité à quoi ça sert ?’ pour les enfants dès 8 ans à 10h au Pôle culturel Camille Claudel pour expliquer à quoi servent les insectes, les vers, les poissons, ou encore les oiseaux.

Les places sont limitées. Inscriptions au 04 90 39 71 33. Pour découvrir tout le programme de la Fête de la science, cliquez ici.

V.A.


Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

A l’occasion de la journée mondiale contre la désertification et la sécheresse, qui a lieu chaque 17 juin, le parc naturel régional du Mont-Ventoux et l’établissement public d’aménagement et de gestion des eaux rappellent que le secteur du Géant de Provence possède de précieuses zones humides à protéger et où la biodiversité est encore méconnue.

Les mares assurent des services écologiques pour l’homme, en contribuant à la régulation du cycle de l’eau. Liés aux activités humaines, ces milieux fragiles sont vulnérables aux changements de pratiques agricoles, au captage de l’eau, aux pollutions, à l’urbanisation, etc. La diminution de ces habitats impacte les populations d’amphibiens qui font partie des espèces occupant ces zones humides. Parmi elles, le Pélobate cultripède, un crapaud rare et en danger d’extinction à l’échelle régionale.

Afin de préserver ces habitats et d’y maintenir la circulation de la biodiversité, l’établissement public d’aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Sud-Ouest Mont Ventoux a lancé un projet d’étude et de restauration des mares, en collaboration avec le conservatoire d’espace naturel (CEN) et le Parc naturel régional du Mont-Ventoux. L’ensemble des 90 mares réparties sur les 12 communes du territoire d’étude, seront progressivement prospectées et caractérisées par le CEN Paca, afin de réaliser une analyse de la trame locale et établir un programme opérationnel d’intervention.

Durant le printemps 2023, ces études ont permis de mettre en évidence la présence et la reproduction d’amphibiens sur le site de la Pavouyère et du Parandier, dont celles du Pélobate cultripède.

Participez à la protection de la biodiversité

Au cours des prochains mois, L’EPAGE assurera des actions liées à la création et à la restauration de mares, ainsi qu’une animation foncière en vue de constituer un réseau de mares protégées. Le Parc du Mont-Ventoux mettra en place des animations à destination des enfants et du grand public et créera des outils de communication sur la thématique. La mairie de Mormoiron et le Syndicat Rhône Ventoux soutiennent également ce projet en facilitant les actions sur les sites dont ils sont propriétaires.

Sélectionné lors de l’appel à projet 2022 en faveur de l’eau et de la biodiversité de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, le projet a obtenu le coup de cœur du jury. Co-financé par l’Agence de l’Eau, le département de Vaucluse et l’EPAGE Sud-Ouest Mont Ventoux, le projet a été lancé en novembre 2022 pour une durée de 24 mois.

Vous pouvez participer à ce projet : si vous avez connaissance de mares temporaires ou de sites à enjeux pour la biodiversité, notez-les sur la base de données grand public GéoNature Citizen (ici).

J.R.


Préservation de la Sorgue : tout ce qu’il faut savoir

Ce dimanche 18 juin, le Syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD) organise ‘Un dimanche en Durance’ à Pertuis. C’est la 4ᵉ édition de l’événement mais la toute 1ʳᵉ en Vaucluse.

Pour fêter la Durance et découvrir ou redécouvrir toutes les richesses dont elle recèle, l’événement ‘Un dimanche en Durance’ proposera une centaine d’animations au bord de la rivière emblématique de la Provence. Marché de producteurs, protections des oiseaux, découverte des poissons, balade en canoë, pétanque… Il y en aura pour tous les goûts et tous les âges.

La Durance alimente 3 millions de personnes en eau potable. 70% de la surface de la Région Sud est dépendante de sa ressource en eau, soit 654 communes. La rivière est également un réservoir de biodiversité, elle compte notamment 300 espèces d’oiseaux parmi les 350 recensées. Une richesse que veut mettre en avant le SMAVD avec ce rendez-vous qui a lieu pour la première fois en Vaucluse. « Cette journée est pensée pour sensibiliser, mettre en avant les milieux, les valoriser. N’oublions pas les mieux naturels ! Pour que nous, Provençaux, nous soyons tous protecteurs de notre belle rivière », explique Christian Doddoli, directeur général du Syndicat.

Le programme

Dès 10h, le village des exposants et le marché de producteurs locaux seront en place, prêts à vous accueillir. Trois expositions seront à l’honneur : une exposition Durance par France Nature Environnement PACA, Durance Expo par le SMAVD et une exposition de photographies par Camille Moirenc. Le public pourra également assister à plusieurs ateliers de découvertes de la nature avec la Maison régionale de l’eau, l’association d’éducation à l’environnement Le Loubatas et la Ligue de protection des oiseaux. La librairie itinérante ‘La Chevaline‘ de la Réserve à Bulles proposera quant à elle des ateliers d’illustrations pour les enfants. Un atelier pour apprendre l’art de la vannerie sera également proposé.

Pour les plus sportifs, il sera possible de faire des balades en canoé avec What’s up. Le Club de Canoé Kayak Durance vous initiera au paddle. L’entreprise Bee’s, quant à elle, vous fera découvrir la Durance par la véloroute avec des balades à vélo. Pour les personnes qui préfèrent les animations plus tranquilles, il sera possible de faire des balades en calèche, proposées par le Haras du Tombadou. Un coin sera même réservé à la pétanque et à la sieste.

L’événement sera inauguré à 11h, juste avant un apéritif-concert avec le duo That’s my girls!. À 16h, un goûter sera offert à tous les enfants. À 17h30, il y aura un concert flottant du Piano du lac. Des foodtrucks et guinguette seront installés sur les lieux toute la journée.

Dimanche 18 juin. De 10h à 20h. Entrée libre et gratuite. Les Iscles de Tarteau. Pertuis.

V.A.

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