22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

(Vidéo) 75e édition du Festival d’Avignon réussie avec 123 912 entrées !

Malgré la pandémie de la Covid-19 qui continue de sévir, la 75e édition du Festival d’Avignon aura bien eu lieu du 5 au 25 juillet. En tout, 45 spectacles ont été donnés au gré de 300 représentations sur 38 scènes.

Près de 120 969 billets ont été vendus et 101 512 délivrés pour un taux de fréquentation de 84% -qui était le même en 2019-. Les manifestations gratuites ont enregistré 22 400 entrées. Enfin, côté coulisses, 1 500 personnes –artistes, équipes d’organisation, dont plus de la moitié relèvent du régime spécifique d’intermittent du spectacle- étaient réunis pour rendre cette manifestation possible.

Une respiration au cœur de la tempête

Olivier Py, directeur du festival d’Avignon et 1er artiste –depuis Jean Vilar- à le diriger depuis 2013 a salué la ferveur d’un public venu aussi nombreux qu’en 2019 et applaudissant la tenue du festival avant que chaque représentation ne débute. Seuls deux spectacles ont été annulés pour cause de contamination ou de cas contact : ‘Le sacrifice’ de Dada Masilo et Ink de Dimitris Papaioannou, tandis qu’‘Autophagies’ d’Eva Doumbia a finalement été maintenu.

La nouvelle Cour du Palais des papes

L’artiste et dirigeant du plus grand théâtre contemporain du monde a tenu à saluer le travail des équipes qui ont permis de soutenir la manifestation tant sur le plan de la programmation, de la production, de la logistique, de la billetterie, de l’accueil et que de la technique remarquant ‘qu »ils ont fait de ce festival un festival héroïque’. Il a également plébiscité l’installation de la nouvelle Cour du palais des papes ‘plus démocratique, belle et accueillante’ pérenne dans le temps ‘qui accueillera une jeunesse qui la retrouvera comme un lieu à nul autre pareil’. Le directeur du festival s’est dit ému de poursuivre l’aventure alors que le festival d’Avignon 2020 avait été annulé pour cause sanitaire. Celui-ci entame désormais la dernière ligne droite de son épopée avec le festival d’Avignon 2022 –et 76e édition- puisqu’il cèdera sa place à Tiago Rodrigues en septembre 2022. L’artiste Portugais prendra alors les rênes du Festival pour quatre ans renouvelables une fois. Olivier Py vous dit tout ici.


(Vidéo) 75e édition du Festival d’Avignon réussie avec 123 912 entrées !

En jouant son rôle de proximité, la banque mutualiste a gagné 30 000 clients et distribué des crédits à tour de bras pour soutenir l’économie du territoire. Sans gagner plus d’argent.

« Sans faire d’auto satisfaction, notre banque a répondu à ce qu’on pouvait attendre d’elle », juge Sabine Calba, la nouvelle directrice générale de la Banque Populaire Méditerranée (BPMED). Si les gens, tout au long de 2020 enfermés chez eux, ont accéléré le changement des usages bancaires en activant les canaux numériques à leur disposition, il ne reste pas moins vrai qu’ils se sont d’abord tournés vers leurs agences pour savoir comment la gestion de la crise sanitaire pourrait affecter leur relation avec leur établissement bancaire et surtout dans quelle mesure.
Contre toute attente, ce sont donc les banques traditionnelles qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu concurrentiel lorsqu’elles ont pris la balle au bond. Et tout particulièrement celles qui ont « un modèle de proximité capable de marquer sa supériorité face à d’autres modèles », ajoute Sabine Calba. « Alors que beaucoup d’entre nous ont dû adopter du jour au lendemain le travail à domicile et les nouveaux outils qui l’accompagnent, un véritable esprit de solidarités’est instauré au sein des équipes (2 200 collaborateurs) non seulement pour faire face à un afflux exceptionnel de demandes de la part de nos clients, mais aller au-devant de leurs attentes. »

« Pas question de courber l’échine »

Les « neo banques », dont l’offre est agile mais sans grande variété n’a pas convaincu face à la mobilisation des réseaux physiques comme celui de la Banque populaire Méditerranée. Dès l’annonce du premier confinement (17 mars), un plan de continuité de l’activité s’est mis en place pour assurer le contact auprès des clients. Et maintenir le lien en multipliant « les petites actions et les signaux forts ». « Nous avons par exemple poursuivi la rénovation de 35 agences et mis en place plusieurs cellules de crise parce qu’il n’était pas question de courber l’échine face aux difficultés inédites qui ont bouleversé notre économie ». La relation client donc s’est maintenue avec 400 000 rendez-vous et mieux encore améliorée puisque la banque, toutes clientèles confondues, a attiré 30 000 nouveaux clients.

Activité record en matière de crédit notamment
L’activité de la banque a donc connu un nouveau record avec une production de crédit de 5 milliards d’euros, supérieure d’un milliard à celle de 2019 :

– Les entreprises ont été fortement soutenues, à hauteur de 1,2 milliards, pour 12 000 dossiers de prêts garantis par l’Etat dont la plupart a été distribué dans les deux premiers mois du confinement. La banque a en effet instruit un PGE sur dix en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, tandis que sa taille en part de marché est deux fois moindre sur d’autres segments. Selon les chiffres de la banque, environ 15% des entreprises prévoyaient – au début de l’année – de rembourser leur prêt par anticipation ou à échéance d’un an. Elles ont été en réalité deux fois moins nombreuses (7%). « Parmi celles qui demandent un différé de remboursement, 78% choisissent une durée de cinq ans ; les 15% restantes optent pour un délai d’un à quatre an », détaille Philippe Gassend, le directeur de l’exploitation de la banque. « Si on regarde le début 2021, la demande de PGE (100M€) a été plus faible et plus modérée. Les entreprises peuvent aussi souscrire un prêt participatif pour renforcer leurs fonds propres. Ces créances, sur 8 ans, prévoient 4 ans de franchise de remboursements suivi de quatre ans d’amortissement. Même s’il est peu connu, on ne peut pas dire que ce dispositif a reçu pour l’instant un accueil à la Johnny Halliday… »

– Les reports d’échéances de prêts pour les entreprises et les professionnels ont permis de reporter plus de 10 000 crédits dès les premiers jours d’arrêt en mars 2020, pour un montant de 1,1 milliard d’euros.

– Gros marqueur d’activité, les prêts immobiliers atteignent 2,5 milliards en production pour 2020. Le stock de l’ensemble des crédit (hors PGE) accordé à la clientèle dépasse les 15 milliards, soit une envolée de plus de 22% par rapport à 2019.

Au terme de cette année atypique, la BPMED ne gagne pas plus d’argent, parce qu’il ne coûte presque plus rien : même si la distribution de crédit est forte, les revenus d’activité d’intermédiation restent très faibles. Ils composent néanmoins 58% du PNB de la banque (370M€) contre 42% pour les frais et commissions bancaires (55% et 45% en 2019). Le résultat net, en progression de moins de 1,5% (53M€), est plombé par le coût du risque, multiplié par deux (33M€) en un an.

Quelle est la vision de la banque sur la situation actuelle ?
« Tout semble ‘en stand by’. Il est par conséquent difficile de se projeter sur une reprise rapide ou non. Il est important que les gens aient envie de consommer et d’être dans une spirale de positivité pour que nous ayons un meilleur équilibre entre épargne et consommation, favorable à la reprise de l’économie », conclut Philippe Gassend.


(Vidéo) 75e édition du Festival d’Avignon réussie avec 123 912 entrées !

Proposé par la municipalité de Carpentras, le concert retransmis samedi dernier sur les plateformes numériques de la Ville (site internet, You tube, Facebook, Instagram…) a rencontré un vif succès.

Ce ‘live’ réunissant les groupes locaux ‘Shame on X’ et ‘Namas Pamous’ a ainsi réuni près de 15 000 personnes sur les réseaux. « Une soirée qui a permis aux Carpentrassiens de se replonger, le temps d’une soirée, dans l’ambiance festive et chaleureuse des concerts, habituellement nombreux ici à Carpentras », explique la municipalité.

Autre chiffre illustrant l’audience de cette soirée, plus de 900 commentaires ont été comptabilisés lors de l’événement culturel. Un heureux gagnant, ayant cumulé le plus de ‘likes’ à son commentaire, est par ailleurs reparti avec 10 places pour le cinéma le Rivoli qu’il pourra utiliser lors de sa réouverture.

 

© DR Le groupe ‘Namas Pamous’.

(Vidéo) 75e édition du Festival d’Avignon réussie avec 123 912 entrées !

Selon l’Organisation mondiale du tourisme, 2020 aura été la pire année de l’histoire du tourisme avec 1 milliard d’arrivées internationales en moins.

Le tourisme mondial a enregistré en 2020 les plus mauvais résultats de son histoire, les arrivées internationales chutant de 74% d’après les dernières données de  l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

En 2020, à l’échelle mondiale, les destinations ont reçu 1 milliard d’arrivées internationales en moins par rapport à l’année précédente, par suite d’un effondrement sans précédent de la demande et de l’instauration généralisée de restrictions sur les voyages. En guise de comparaison, la crise économique mondiale de 2009 s’était traduite par une baisse de 4%.

D’après l’OMT, cette mise à l’arrêt des voyages internationaux représente une perte de recettes d’exportation estimée à 1 300 milliards de Dollars – plus de 11 fois la perte enregistrée pendant la crise économique mondiale de 2009. La crise menace de 100 à 120 millions d’emplois directs dans le tourisme, dont beaucoup dans de petites et moyennes entreprises. Rappelons que, rien qu’en juillet août, la région Paca a enregistré 1,5 millions de touristes étrangers en moins. Dans le même temps, les hôtels vauclusiens ont enregistré une baisse des nuitées de -17% avant de connaître une nouvelle chute de fréquentation de -37% en septembre.

Des restrictions plus sévères pour mieux rebondir ?

Compte tenu du caractère évolutif de la pandémie, de nombreux pays sont maintenant en train de remettre en place des restrictions plus sévères sur les voyages. Celles-ci comprennent les tests obligatoires, les quarantaines et, dans certains cas, la fermeture totale des frontières, autant d’éléments qui pèsent sur la reprise des voyages internationaux. Parallèlement, le déploiement progressif d’un vaccin contre le Covid-19 devrait aider à rétablir la confiance des consommateurs, contribuer à l’assouplissement des restrictions sur les déplacements et permettre, progressivement, à la situation des voyages de rentrer dans l’ordre dans le courant de l’année.

« Beaucoup a été fait pour rendre possibles des voyages internationaux sûrs, mais nous sommes conscients que la crise est loin d’être terminée, explique Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT. L’harmonisation, la coordination et la numérisation des mesures de réduction des risques liés à la COVID-19 au niveau des voyages, notamment le dépistage, le traçage et les certificats de vaccination, sont fondamentales pour promouvoir des voyages sûrs et pour préparer le redressement du tourisme quand les conditions le permettront. »

Un redressement en 2022

Concernant les perspectives de redressement pour 2021, l’OMT constate que près de la moitié des personnes interrogées (45 %) estiment les perspectives plus favorables pour 2021 que pour l’an dernier, 25 % tablent sur des résultats comparables en 2021 et 30 % s’attendent à de plus mauvais résultats.

« Il semble y avoir une dégradation des perspectives globales de rebond en 2021, poursuit l’OMT. 50 % des personnes interrogées s’attendent maintenant à ce que le rebond ne se produise qu’en 2022, alors qu’elles étaient 21 % en octobre 2020. L’autre moitié des personnes interrogées continue de tabler sur un rebond potentiel en 2021, mais elles sont moins nombreuses que dans l’enquête d’octobre 2020 (79 % comptaient sur un redressement en 2021). Quand le tourisme reprendra, le groupe d’experts de l’OMT s’attend à une augmentation de la demande d’activités de tourisme de plein air et de nature et à ce que le tourisme interne et les expériences de voyage où l’on prend le temps (‘slow travel’) suscitent un intérêt accru.

 

https://echodumardi.com/tag/bilan/page/6/   1/1