Le français serait-il devenu réfractaire par nature ?
Il est parfois des contradictions difficiles à porter. En France, comme ailleurs, nous sommes engagé dans l’électrification de nos voitures. Mais derrière la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, il y a un vrai enjeu industriel, celui de l’approvisionnement en lithium. En France, nous avons des ressources importantes de ce métal indispensable à la confection des batteries, mais une partie des écologistes s’opposent à leur extraction.
Depuis quelques temps les esprits s’échauffent du côté d’Échassières, une paisible commune de l’Allier de 400 habitants, située aux abords des premiers contreforts du Massif Central. La multinationale Française IMERYS, a en projet d’y ouvrir, à l’horizon 2028, un site d’extraction et de traitement de ce précieux métal. Soutenu par l’exécutif ce projet permettrait de produire chaque année 34 000 tonnes de lithium, équipant ainsi en « batteries made in France » 700 000 voitures. Il s’agit d’un enjeu industriel de dimension nationale. Mais pour les écologistes et en particulier ceux qui vivent à proximité des futurs sites d’extraction et de transformation, il n’est pas question de laisser faire, malgré les promesses d’une exploitation minière la plus propre possible ou de la création de centaines d’emplois.
L’intérêt personnel avant le sens du commun
On veut des voitures électriques mais on ne veut pas des éventuels inconvénients, quitte à brader notre souveraineté industrielle et à donner encore plus le champs à des pays comme la Chine. Pays, dont on dénonce par ailleurs, qu’en tant qu’usine du monde, elle est responsable d’une part importante des émissions de CO2 de la planète. En fait, on veut des projets verts mais surtout pas à côté de chez soi. On a le sentiment que nous français, nous sommes devenus aujourd’hui réfractaire par nature, par réflexe. L’intérêt personnel avant le sens du commun. Échaudés par les oppositions rencontrées à certains de leurs projets, des élus les ont dénommés les « PUMA ». Acronyme signifiant “Peut-Être Utile, Mais Ailleurs“. En tous cas, et ces élus vous le confirmeront, le PUMA n’est pas une race en voie d’extinction, bien au contraire.
Le français serait-il devenu réfractaire par nature ?
Be Energy, la première usine au monde de régénération de batteries, fondée par Bertrand Coste en 2014, vient d’être inaugurée, 178, rue de l’Aulanière en Courtine à Avignon. L’entreprise passe, pour l’occasion, de 150 à 1 500 m2. C’est dire le besoin d’espace de cette société en pleine expansion mondiale.La société a réalisé un chiffre d’affaires de 1,7M€ en 2022 et prévoit 2,5M€ en 2023.
Plus de 150 personnes, institutionnels, clients de grands groupes français, fournisseurs, partenaires et prospects, étaient présents pour saluer sa formidable ascension et son expertise française dans la recherche et développement de la régénération de batteries de tous types de technologie.
Son fer de lance ? La R&D qui lui a permis de développer des technologies 100% françaises, 8 à 10 fois supérieures aux régénérateurs de batteries actuellement sur le marché.
Du coup Be Energy connaît une croissance exponentielle dans plus de 50 pays, via un réseau d’ateliers clés en main et où l’entreprise est la seule en Europe à concevoir ses régénérateurs en France. Ses principaux clients ? Les professionnels de la manutention et les industries.
Et, si le réemploi, déjà très présent dans les pays en voie de développement pour cause de nécessité, il trace son chemin en Europe, pour cause de… règlementation et de comptabilité extra-financière. Il apporte aussi dans son escarcelle de substantielles économies. Car réemployer des batteries, filtrer des huiles industrielles et revoir des moteurs offre un sacré coup de pouce aux industriels, en termes de longévité de matériel, d’économie d’achat et de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).
En clair ? Le réemploi, pour commencer, c’est 50% moins cher 50% de déchets en moins ; Ce sont des batteries, des huiles industrielles et bientôt des moteurs dont l’utilisation pourra être prolongée plus de deux fois leur durée de vie initiale. Le réemploi est également source d’emploi local ; intervient en multipliant de 50 à 70 fois le crédit de décarbonation, essentiel à la réduction de pollution des gaz à effet de serre et, cerise sur le gâteau, est 100% RSE.
Les nouvelles ouvertures se font, la plupart du temps en joint-venture –association d’entreprises et de moyens pour conquérir de nouveaux marchés- comme prochainement à l’île Maurice, en Indonésie, à la Martinique, au Bénin et en Corée du Sud, à Séoul où Be Energy Korea ouvrira sa filiale, un centre de régénération et travaillera pour le compte, excusez du peu, du métro Séoul Company.
Vous avez dit comptabilité extra-financière ? Le modèle économique de Be Energy est boosté, en Europe, par la comptabilité extra-financière. Enjeu ? Mesurer les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique. En réalité c’était dans les tuyaux depuis les années 2010 tout d’abord dans le cadre international puis d’une directive européenne –CSRD, corporate sustainability reporting directive- applicable au 1er janvier 2024.
Pour faire simple ? Il est question des performances globales de l’entreprise comme d’intégrer des décisions stratégiques de facteurs non-financiers, d’instaurer une meilleure transparence entre les parties prenantes, et, surtout, de valoriser l’impact positif de l’entreprise sur l’environnement et la société.
Et l’inclusion dans tout cela ? Dans le cadre du projet d’une société inclusive, Be Energy a tissé un partenariat avec l’entreprise adaptée OptimisT, fondée et dirigée par David Corbière. Mission ? Créer de l’emploi pour les personnes en situation de handicap, dans le cadre de la RSE. Champ d’action ? La logistique adaptée, celle aussi de la livraison pour le dernier kilomètre et, maintenant, la régénération de batteries avec Be Energy. Ses déjà autres partenaires ? Aftral, Airbus, Isovation, l’Agefiph, La Poste, La Région Occitanie, Spie, L’Union des entreprises adaptées.
Ils ont dit C’est Mickaël Balondrade, le general manager qui a entamé la présentation de la société «Be Energy vit un moment historique, symbole de son développement et de sa croissance, lors de l’inauguration de la première usine au monde de régénération de batteries de tous types de technologies confondues : plomb, Nimh pour les batteries full hybride ou rechargeables, Nickel Cadmium et Lithium.» Pour l’occasion, le directeur général a annoncé une future collaboration avec Airbus sur la régénération des batteries et des huiles minérales industrielles.
Bertrand Coste, président et fondateur de Be Energy «Quand on a commencé en 2005, personne ne savait ce qu’était la régénération de batteries et aujourd’hui je vous invite dans le 1er site industriel en France et en Europe de régénération de batteries. Notre activité ? Doubler la durée de vie des batteries et lutter contre l’obsolescence programmée. C’est aussi mécaniquement une réduction drastique des déchets et la création d’emplois car, aujourd’hui, nous sommes 19 alors qu’en 2019 j’étais tout seul. L’année dernière, plus de 50 emplois ont été créés dans l’économie circulaire locale, non-délocalisable via nos réseaux de Joint-venture, filiales et centres de régénération sous licence. La régénération est aussi une solution 50 à 70 fois moins carbonnée que le recyclage et, surtout, une alternative économique pour les objets finaux. C’est vertueux pour l’environnement et deux fois moins cher, soit 50% du prix du neuf.»
Plébiscités par l’ONU «Nous répondons à 6 objectifs du développement durable de l’ONU (Organisation des Nations Unies), a précisé Bertrand Coste. Nous avons été déclarés 89% moins impactants pour le climat car nous sommes l’une des rares entreprises du Sud de la France à générer des crédits carbones certifiés sur le marché du crédit carbone volontaire. Nous disposons de crédit carbone pour les transports, via la régénération de batteries et des huiles minérales. Les ratios ? Avec une tonne de batterie régénérée nous économisons 3 tonnes de CO2 par rapport au recyclage. Ici nous traiterons des dizaines de milliers de batteries de démarrage par an et des centaines de batteries de traction et stationnaires, toutes technologies confondues.»
«Nous allons connaître un important essor du fait d’une demande pressante, prévoit l’entrepreneur, notamment avec la nouvelle comptabilité non financière, obligeant tous les acteurs à forcer le trait sur le réemploi. Nous n’avons pas choisi la facilité puisque les usages du commerce, depuis des décennies, étaient l’achat, le déchet et le recyclage pour racheter du neuf. Nous, nous allons démonter, nettoyer, récurer, reconnecter, ressouder, régénérer pour essayer de récupérer absolument tout ce que nous pouvons. C’est ingrat, mais nous le ferons parce que nous n’avons plus le choix afin de trouver des solutions de décarbonation.»
Bernard Vigne, coordinateur scientifique auprès de l’Adème Paca, expert de l’économie circulaire et des déchets «Nous intervenons pour la lutte contre le changement climatique, l’économie des ressources, et la recherche. Nous avons soutenu un projet Be Energy au niveau régional, pour la régénération des batteries au plomb ainsi qu’une machine connectée en réseau très innovante ‘Master pro’ qui sera possiblement vendue dans le monde entier.»
La concurrence «Si la concurrence Américaine et Coréenne est présente, Be Energy occupe déjà l’espace grâce à ses avancées technologiques et si la société a commencé avec les batteries au plomb qui sont très nombreuses sur le marché, celui de la régénération des batteries des véhicules hybrides, sur laquelle Be Energy travaille déjà, offre un immense potentiel, relate Bernard Vigne. A l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie) nous choisissons des projets entrant dans l’un de ces 3 critères : la création d’emplois, les avancées technologiques françaises et la structuration économique du territoire. Be Energy coche les 3 cases. Bravo à Bertrand Coste pour sa pugnacité.»
Camille Schneuwly pour BPI France, en charge du plan Climat «Notre rôle consiste à faire émerger les champions de demain sur ce volet, à accompagner les entreprises traditionnelles dans la transition écologique et énergétique. Nous accompagnons Be Energy de longue date, notamment pour le volet innovation. Nous saluons ce travail de longue haleine sur la recherche ainsi que l’entrée de Be Energy dans la communauté du Coq vert. Celle-ci fédère et anime les entreprises en transition, dans ses aspects les plus vertueux, ainsi que les offreurs de solutions. Notre objectif ? Proposer des formations, créer des événements en local et national, favoriser l’émulation, faire se parler ses différentes entreprises, pour avancer tous ensemble. Be Energy offre le tiercé gagnant de la transition écologique et énergétique : éviter l’import de batteries neuves, réduire les déchets industriels très critiques et compenser en mettant sur le marché volontaire des crédits carbone. C’est si nouveau qu’il n’existe pas encore de listing français répertoriant des entreprises proposant cela. C’est une fierté pour nous de vous accompagner dans cette belle aventure.»
Violaine Richard, conseillère régionale, vice-présidente de la Commission Transition écologique «Je représente Renaud Muselier qui souhaitait absolument venir mais qui ne l’a pas pu. La Région soutient le développement économique des écosystèmes locaux ainsi que la transition écologique. D’ailleurs, depuis 2023, tous nos soutiens vont dans ce sens, dans le cadre du Schéma régional de développement économique d’innovation et internationalisation où intervient également notre ‘Plan climat, gardons une Cop d’avance’. Nous sommes aussi chef de fil de l’économie circulaire depuis la Loi Notre. L’innovation technologique et la décarbonation des transports sont aussi essentiels à notre développement et Be Energy répond à toutes ces problématiques en obtenant de nombreuses récompenses nationales et internationales, en réalisant une croissance importante et une abondante activité à l’export. Avec tout cela vous êtes dans le Vaucluse et dans notre région Sud-Paca où nous vous soutenons depuis 2019 à hauteur de 565 000€.»
Parlons chiffres «Be Energy est un acteur incontournable de la décarbonation des transports et de la mobilité, reprend Mickaël Balondrade, le general manager. Un exemple ? Lorsque l’on regénère 100 batteries de camion d’une marque connue, si celles-ci doivent être remplacées à neuf, ce sera 22 tonnes d’équivalence de CO2. Avec la solution Be Energy, c’est 266 kilos. C’est 84 fois moins carbonné. C’est l’équivalent de 10 595 jours de visionnage de séries Netflix et 21 allers-retours Paris-New-York.»
Les capacités de production «Nous sommes capables de régénérer 60 000 batteries de démarrage par an, relève le directeur général, 550 batteries de traction ou stationnaires, 800 pack batterie Nimh et hybrides auto-rechargeables et jusqu’à 1 300 packs de batteries au lithium, notamment pour les petites mobilités comme les vélos, les scooters et les trottinettes électriques avant d’opérer très vite sur la partie véhicules.»
Comment s’est écrite l’histoire «Nous sommes entrés dans ce nouveau lieu depuis janvier, précise Mickaël Balondrade. La nouvelle usine s’étend sur 1 500m2 -au lieu d’auparavant 150m2-. Nous élaborions des machines que nous envoyions à l’export et puis, petit à petit les gens sont venus toquer à notre porte pour nous demander de régénérer leurs batteries. Nous leur disions que l’on allait voir cela avec la R&D. Très rapidement cela a pris de l’ampleur jusqu’à développer complètement cette activité de prestation de services. Demain ? Nous arriverons à l’économie de la fonctionnalité où nous régénérerons le parc de batteries des transporteurs.»
«Nous devenons des vendeurs d’énergie Ce que veulent les transporteurs ? Que leurs machines fonctionnent H24, relate le directeur général. Les clients paieraient juste un abonnement pour disposer de batteries qui fonctionneraient tout le temps. L’idée ? Que la batterie ne tombe jamais en panne en faisant de la régénération préventive. Cela permettrait de prolonger l’utilisation d’une même batterie -normalement en fin de vie au bout de 5 ans- afin qu’elle puisse aborder les 8-9 ans. Nous avons été audités par des services de lobbying qui interrogeaient les entreprises du secteur pour Bercy. Nous leur avons dit qu’il fallait systématiquement faire passer des tests aux batteries avant qu’elles ne partent au recyclage afin que le plus grand nombre puisse être régénérer.»
Entrez-vous en compétition avec les marchands de batteries ? «Depuis le début nous nous sommes beaucoup battus parce qu’il y a énormément de lobbies sur les batteries. Nous ne sommes pas leurs meilleurs amis. Ça n’est pas grave car nos clients savent que les batteries fonctionnent, coûtent deux fois moins cher et qu’elles durent. Nous avons beaucoup commencé à l’export –qui représente 90% de notre chiffre d’affaires- et en Afrique. Leur culture ? La récup. ‘Avec deux voitures abimées j’en fais une neuve’. Nous on avance avec la règlementation européenne. Les entreprises s’y mettent de façon contraintes.»
Désormais avec la RSE toutes les portes s’ouvrent «Avant, nos interlocuteurs étaient des responsables techniques. Désormais cela vient directement de la direction générale via la RSE. Economie, comptabilité extra-financière, les grands groupes du Cac 40 qui possèdent un bon bilan veulent désormais un bilan extra-financier qui prouve qu’ils mènent des actions RSE. Et nous sommes là pour leur apporter toutes les solutions. Ils pourront alléger leurs amendes Agefiph (Association pour la gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) en faisant appel à la régénération des batteries en économisant sur leurs achats, en améliorant leur bilan carbone et en faisant de l’inclusion via des sociétés comme Optimist qui fait de l’inclusion. Ils gagnent sur tous les tableaux.»
Précédents articles traitant de Be Energy ici et ici.
Le français serait-il devenu réfractaire par nature ?
Be Energy, spécialiste de la régénération de batteries, huiles et moteurs poursuit son développement du réemploi de déchets industriels. Après s’être déployée au Sénégal et en Suisse occidentale, l’entreprise, qui commerce dans 52 pays, s’installe à Hyderabad, en Inde. Le cœur de métier de Be Energy ? Le reconditionnement et le remanufacturing de matériaux critiques. Effets collatéraux positifs ? Générer, ainsi, une économie circulaire, tout en visant une réduction de déchets industriels et des émissions de gaz à effet de serre.
Le choix stratégique de Be Energy de s’installer en Inde avec Be Energy India correspond au potentiel faramineux du marché, qui va bien au-delà du nombre d’habitants (plus de 1,352 milliards d’habitants). Car en Inde, tous les types de batteries sont utilisés : de démarrage, de traction ainsi que des batteries stationnaires.
Le simple exemple des ‘inverter batteries’ (onduleur), qui prennent le relais sur le réseau, installées quasi systématiquement dans les habitations des particuliers, démontre l’énorme potentiel du marché indien. Il n’est pas le seul. En parallèle des batteries utilisées à titre privé fourmillent les systèmes sur lesquels s’appuient les grandes entreprises de télécommunications, de transport et autres centres logistiques, qui comptent sur les batteries de tous types pour fonctionner au quotidien.
Energy de reconditionnement En outre, Be Energy India permettra à l’entreprise avignonnaise de mettre en place la technologie de reconditionnement et de remanufacturing (restauration garantie) de batteries au lithium. Ces dernières, adaptées à la petite électromobilité, sont particulièrement abondantes en Inde, où les e-rickshaws (tricycles électriques pour le transport de personnes ou de marchandises) et autres moyens de mobilité électrique sont monnaie courante.
Be Energy India L’équipe de Be Energy India, est dirigée par Guillaume Quattropani, aura pour mission de développer un réseau de centres de régénération de batteries sous forme de joint-ventures, de centres sous licence ou de franchises. Les candidatures seront accompagnées d’échanges, et les candidats sélectionnés pour signer les premières implantations en Inde d’ici la fin de l’année 2023.
À la clé, pour les membres du réseau Be Energy India Une technologie française assemblée en Inde, sous le contrôle de techniciens spécialisés Be Energy India ; La promotion de nouveaux métiers centrés sur la décarbonation des transports (les batteries, puis les huiles dans un second temps) ; L’opportunité pour les candidats de bénéficier de subventions locales, en réponse aux préoccupations environnementales de l’Inde ; ainsi qu’un accompagnement de proximité avec 3 semaines de formation technique sur site, un accès à la plateforme de formation Regen Academy et 3 semaines de formation commerciale adaptée à la culture locale et aux nouveaux métiers.
Be Energy développe son réseau au Sud Maroc à Agadir et à Marrakech Le nouveau modèle économique de Be Energy consiste à développer un réseau de centres de services sous format filiales, joint-venture (co-entreprise) ou centre sous licence. C’est une joint-venture Sud Leader énergie qui a vu le jour avec une participation au capital de Be Energy France associé à Bruno Moscatelli, un entrepreneur français, qui s’installe au Maroc sur ce nouveau marché.
Un accompagnement à la joint-venture et au management en tant qu’associé En s’associer à Be Energy, l’associé bénéficie d’un financement intégré d’une partie du matériel mis en place ; A accès à la plateforme de E-learning Regenacademy avec 44 vidéos tutorielles dispensant un parcours noté sur les bases du métier de ‘battery keeper’ ; Une
Formation commerciale sur site avec accompagnement en clientèle des commerciaux de la joint-venture ; un suivi des activités commerciales ; Une formation technique pratique des techniciens d’atelier pour parfaire le parcours pour valider le savoir-faire opérationnel et, enfin, la mise en place de contrats cadres pour développer la régénération curative ainsi que les contrats de maintenance.
Be Energy Sénégal Depuis son ouverture, le centre de Diamaguene a régénéré plus de 200 batteries, utilisées par des entreprises telles que Bolloré Transports & Logistics, Patisen, Nestlé, Camusat, Sonatel, Senico, Duopharm ou encore Médis Sénégal… La filiale Be Energy Sénégal travaille au démarrage des camions et des bus ; À l’alimentation des chariots élévateurs et matériels de logistique, de transport et de supply chain (chaîne logistique) ; Aux équipements photovoltaïques et télécoms. Be Energy France forme les techniciens en place pour les perfectionner sur l’ensemble des aspects liés à la régénération de batteries.
En Afrique Chapeautée par Henri Sow, également co-président du club Téao (Club Transition Énergétique pour l’Afrique), la filiale Be Energy Sénégal propose les nouveaux métiers de la régénération et l’impact environnemental de solutions maîtrisées auprès de toutes les entreprises, publiques et privées, au Sénégal et dans les régions voisines, à l’instar de la ville de Dakar, ainsi que du port et de l’aéroport, dans un pays qui compte nombre d’entreprises minières et où la filière reste à organiser.
Be Energy à Alle en Suisse Be Energy a ouvert, en début d’année, une jointe-venture à Alle, en Suisse au cœur d’un écosystème tourné vers les métiers du réemploi, l’écopôle de la Flasa, filature de laine peignée d’Ajoie. L’entreprise française contribue ainsi au projet d’André-Jean Six, petit-fils d’Edouard Six. Objectif ? Dynamiser une entreprise historique, symbole de tradition et de modernité. Créée en 1934, la Flasa exporte son savoir-faire ancestral et technique à travers le monde entier, fournissant les acteurs du luxe et des transports notamment.
200 mètres carrés dédiés à la régénération de batteries en Suisse Dans les locaux de l’écopôle d’Alle, la filiale Be Energy Suisse s’étend sur quelque 200 m² et compte 5 machines capables de régénérer tous les types de batteries au plomb. L’équipement de la filiale suisse est complété par des bancs de décharge et des bornes de test, ainsi que de l’outillage. Les industries horlogères, agroalimentaires et les professionnels du transport et de la logistique sont autant de clients potentiels à solliciter dans le cadre d’une logqiue financière et d’une démarche RSE.
Une levée de fonds de 2M€ Pour accélérer son développement, Be Energy procèdera, en fin d’année, à une levée de fonds adossée au projet Master Pro. Il s’agit notamment de mettre en place, avec la participation de l’Adème, une chaîne de reconditionnement pour batteries de véhicules hybrides. Cette levée de fonds sera accompagnée par Innocraft qui conseille la stratégie de financement de Be Energy depuis 2019. Ce nouveau financement permettra à Be Energy d’étendre son offre sur le territoire national et international, et de proposer un nouveau format innovant de centres de régénération de type industriel.
Be Energy Avignon Fondée en 2014 par Bertrand Coste, Be Energy développe des centres de régénération dans le monde entier. Soutenu par BPI France (banque publique d’investissement) et l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), Be Energy fait partie des 96 entreprises françaises EETE (Entreprise Engagée pour la Transition Ecologique), Lauréat du Grand Prix Export Stars & Métiers BPMed, Lauréat du concours i-nov ‘Economie circulaire’, Lauréat Total Développement, Lauréat du prix de l’audace Initiatives Terres de Vaucluse, récompensé par le prix ministériel d’Excellence Environnemental d’Ontario, Grand concours national de l’innovation en Tunisie, récompense Forbes Middle East.
L’entreprise est installée en Courtine Ouvert depuis le déménagement du siège de Be Energy en 2019, le nouveau centre de services Batterie Plus à Avignon est situé en zone industrielle de Courtine. Dans une logique d’écoresponsabilité et d’économies financières, le centre Be Energy près d’Avignon est dirigé par Monsieur Gilles Mounier, expert dans la régénération industrielle des batteries de démarrage. Be Energie se situe 178, rue de l’Aulanière à Avignon. Le centre Be Energy se présente comme la vitrine de l’entreprise et une plateforme permettant de présenter de nouveaux modèles de machines et les avancées technologiques issues des efforts R&D (Recherche et développement).
Communauté Coq vert Be Energy fait également partie de la communauté ‘Coq vert’ développée par la French Tech. L’entreprise a été labélisée par l’organisme Riverse, pour vendre ses 67 premières tonnes de crédits carbone sur le marché du carbone volontaire.
Pour mémoire En décembre 2022, Be Energy a obtenu la certification permettant d’émettre des crédits carbone sur le marché volontaire. Une réalisation importante pour l’entreprise qui confirme son engagement envers la transition écologique. En tant que membre de la communauté du Coq Vert (BPI France), Be Energy détient le label EETE (Entreprise Engagée pour la Transition Écologique) de l’Adème.
Pourquoi c’est important ? Les crédits carbone représentent des certificats qui autorisent leurs détenteurs à produire une quantité déterminée de gaz à effet de serre, généralement exprimée en tonnes de CO2. Conçus à travers des protocoles internationaux, dont le Protocole de Kyoto, ils ont pour objectif de contrôler les émissions globales de ces gaz responsables du réchauffement climatique.
Une certification pour entrer sur le marché d’échange de crédits-carbone Les crédits carbone fonctionnent selon la méthode ‘cap and trade’, qui établit une limite d’émissions globales, divise ce total en unités individuelles (crédits carbone) ensuite attribuées ou vendues aux entreprises. Si une entreprise émet moins que son quota de gaz à effet de serre, elle peut vendre son excédent de crédits à une autre entreprise qui dépasse son propre quota. Ainsi, les crédits carbone encouragent la réduction des émissions de gaz à effet de serre en donnant une valeur monétaire à l’environnement tout en offrant une flexibilité aux entreprises.