22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

En jouant son rôle de proximité, la banque mutualiste a gagné 30 000 clients et distribué des crédits à tour de bras pour soutenir l’économie du territoire. Sans gagner plus d’argent.

« Sans faire d’auto satisfaction, notre banque a répondu à ce qu’on pouvait attendre d’elle », juge Sabine Alba, la nouvelle directrice générale de la Banque Populaire Méditerranée. Si les gens, tout au long de 2020 enfermés chez eux, ont accéléré le changement des usages bancaires en activant les canaux numériques à leur disposition, il ne reste pas moins vrai qu’ils se sont d’abord tournés vers leurs agences pour savoir comment la gestion de la crise sanitaire pourrait affecter leur relation avec leur établissement bancaire et surtout dans quelle mesure.

Contre toute attente, ce sont donc les banques traditionnelles qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu concurrentiel lorsqu’elles ont pris la balle au bond. Et tout particulièrement celles qui ont « un modèle de proximité capable de marquer sa supériorité face à d’autres modèles », ajoute Sabine Alba. « Alors que beaucoup d’entre nous ont dû adopter du jour au lendemain le travail à domicile et les nouveaux outils qui l’accompagnent, un véritable esprit de solidarités’est instauré au sein des équipes (2200 collaborateurs) non seulement pour faire face à un afflux exceptionnel de demandes de la part de nos clients, mais aller au devant de leurs attentes ».

« Pas question de courber l’échine »

Les ‘neo banques’, dont l’offre est agile mais sans grande variété n’a pas convaincu face à la mobilisation des réseaux physiques comme celui de la Banque populaire Méditerranée. Dès l’annonce du premier confinement (17 mars), un plan de continuité de l’activité s’est mis en place pour assurer le contact auprès des clients. Et maintenir le lien en multipliant « les petites actions et les signaux forts ». « Nous avons par exemple poursuivi la rénovation de 35 agences et mis en place plusieurs cellules de crise parce qu’il n’était pas question de courber l’échine face aux difficultés inédites qui ont bouleversé notre économie ». La relation client donc s’est maintenue avec 400 000 rendez-vous et mieux encore améliorée puisque la banque, toutes clientèles confondues, a attiré 30 000 nouveaux clients.

L’activité de la banque a donc connu un nouveau record avec une production de crédit de 5 milliards d’euros, supérieure d’un milliard à celle de 2019 :

– Les entreprises ont été fortement soutenues, à hauteur de 1,2 milliards, pour 12 000 dossiers de prêts garantis par l’Etat dont la plupart a été distribué dans les deux premiers mois du confinement. La banque a en effet instruit un PGE sur dix en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, tandis que sa taille en part de marché est deux fois moindre sur d’autres segments. Selon les chiffres de la banque, environ 15% des entreprises prévoyaient – au début de l’année – de rembourser leur prêt par anticipation ou à échéance d’un an. Elles ont été en réalité deux fois moins nombreuses (7%). « Parmi celles qui demandent un différé de remboursement, 78% choisissent une durée de cinq ans ; les 15% restantes optent pour un délai d’un à quatre an », détaille Philippe Gassend, le directeur de l’exploitation de la banque. « Si on regarde le début 2021, la demande de PGE (100 M€) a été plus faible et plus modérée. Les entreprises peuvent aussi souscrire un prêt participatif pour renforcer leurs fonds propres. Ces créances, sur huit ans, prévoient quatre ans de franchise de remboursements suivi de quatre ans d’amortissement. Même s’il est peu connu, on ne peut pas dire que ce dispositif a reçu pour l’instant un accueil à la Johnny Halliday… ».

– Les reports d’échéances de prêts pour les entreprises et les professionnels ont permis de reporter plus de 10 000 crédits dès les premiers jours d’arrêt en mars 2020, pour un montant de 1,1 milliard d’euros.

– Gros marqueur d’activité, les prêts immobiliers atteignent 2,5 milliards en production pour 2020. Le stock de l’ensemble des crédit (hors PGE) accordé à la clientèle dépasse les 15 milliards, soit une envolée de plus de 22% par rapport à 2019.

Au terme de cette année atypique, la BPM ne gagne pas plus d’argent, parce qu’il ne coûte presque plus rien : même si la distribution de crédit est forte, les revenus d’activité d’intermédiation restent très faibles. Ils composent néanmoins 58% du PNB de la banque (370 M€) contre 42% pour les frais et commissions bancaires (55% et 45% en 2019). Le résultat net, en progression de moins de 1,5% (53 M€), est plombé par le coût du risque, multiplié par deux (33 M€) en un an.

Quelle est la vision de la banque sur la situation actuelle ?
« Tout semble “en stand by”. Il est par conséquent difficile de se projeter sur une reprise rapide ou non. Il est important que les gens aient envie de consommer et d’être dans une spirale de positivité pour que nous ayons un meilleur équilibre entre épargne et consommation, favorable à la reprise de l’économie », conclut Philippe Gassend.


L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

Porté par la volonté de « préparer au mieux la relance et de répondre aux nouvelles attentes de ses clients », la Caisse d’Epargne CEPAC (Caisse d’épargne Provence Alpes Corse) a engagé en 2020 une vingtaine d’opérations pour financer 700M€ de projets de transition énergétique, restant l’un des acteurs les plus actifs en France – et le premier financeur du groupe BPCE- en la matière.
Joël Chassard, président du directoire, a confirmé ce tournant vers de nouveaux secteurs en annonçant le lancement d’une filière ‘Agri-Viti’, pourtant largement acquise au Crédit Agricole.
« Nous étions déjà présents depuis longtemps et nous voulions aller plus loin et plus fort dans ce domaine où nous avons quelques belles signatures », notamment pour de la gestion de patrimoine.

Accompagner les exploitations
Une nouvelle agence spécialisée dans ce domaine d’activité a donc ouvert ses portes à Avignon en février dernier, dirigée par Xavier Lefèvre pour couvrir le territoire Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse. Son rôle sera d’accompagner les exploitations qui sont de plus en plus nombreuses à repenser leur activité pour revenir à la biodiversité, et pour cause :

– La politique européenne agricole et son ‘Green Deal’ prévoit de subordonner les aides européennes aux normes environnementales. Un système dans lequel l’agriculteur est rémunéré en fonction de la qualité de sa production mais aussi pour les services environnementaux qu’il rend à la collectivité.

– Cette transition ‘agro écologique’, agricole et viticole, concernera un nombre croissant d’exploitations, selon Catherine Reljic, directrice du développement du groupe CEPAC. « Aujourd’hui la transformation de l’outil de production est telle que la moitié des viticulteurs ont soit un label bio, soit se sont inscrits dans une démarche pour l’obtenir, ou bien utilisent les techniques de l’agriculture raisonnée. Dans les dix ans, ils seront d’après nos études, deux sur trois ». 

Retour à des vins plus naturels
C’est une question de génération. Beaucoup se convertissent non seulement à une viticulture dite ‘biologique’, mais encore ‘biodynamique’ avec un objectif de diminution drastique de l’utilisation de soufre ou de cuivre. Voici maintenant l’agro foresterie, clé du retour au goût et à des vins plus naturels, grâce à la plantation d’arbres dans la vigne qui lui procure ombre et apports de la biodiversité. « Les questions de l’irrigation, du réchauffement climatique et du degré d’alcool des prochaines récoltes préoccupent presque tous les viticulteurs. Nous proposons des lignes de crédit pour permettre un développement de l’activité avec des différés de paiement de 3 ans ou plus pour des projets de plantation, d’acquisition de terres ou de domaines pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans une démarche de transition écologique », résume Xavier Lefèvre. La banque suivra la croissance de la demande en se fixant un objectif de part de marché « significatif (5%) d’ici 3 ou 4 ans ». L’agence compte quatre collaborateurs.

Comment se porte l’activité ?
Relevons quelques faits marquants de cet exercice passé :

– la « laborieuse fusion » du grand ensemble bancaire coopératif en Outre-Mer dont rêvait la Caisse d’Epargne CEPAC en 2015 pour se développer, est en passe de se réaliser. Le groupe a cessé l’hémorragie de parts de marché en 2020. C’est une bonne nouvelle car un tiers de son activité passe par l’Outre-Mer (Antilles, Guyane, Réunion, Mayotte).

– Le PNB, soit le chiffre d’affaires de la banque se situe à 725M€, en recul de 5% par rapport à la seule année dernière mais le résultat net dépasse les 100M€, réduit un bon tiers, supportant le coût du risque (150M€).

– La banque confirme sa solidité avec 3,3 milliards d’euros de fonds propres, soit une hausse de 5% par rapport à 2019.

–  Les nouveaux crédits (6,6 milliards) sont en hausse de 30%, mais il faut y inclure la distribution de PGE (1 milliard).

– La nouvelle année qui démarre avec un nouveau logo, annonce un rebond de la CEPAC. Au premier trimestre, une hausse de plus de 5% du PNB, un résultat net qui double, un recul de 40% du coût du risque place l’Ecureuil provençal et ultra-marin sur une bonne pente. Il était déjà au premier rang national du groupe pour la satisfaction client sur le marché des particuliers en 2020.


L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

Depuis quelques années, les néobanques se multiplient et gagnent du terrain. Là où les acteurs historiques, tel la Caisse d’Épargne ou la Société Générale, reposent principalement sur une structure constituée d’agences, les néobanques, issues des fintechs, jouent à 100 % la carte du numérique. Les banques mobiles permettent notamment de gérer ses économies depuis un smartphone, grâce à des applications. En proposant des tarifs relativement bas et en ciblant plus spécifiquement les « digital natives », ces dernières concurrencent de plus en plus les banques traditionnelles, qui ont elles aussi été amenées à développer leurs propres interfaces mobiles ces dernières années. Trois néobanques dominent actuellement ce marché prometteur en France : N26, Revolut et Orange Bank, des services qui comptent déjà chacun entre un et deux millions de clients dans l’Hexagone.

Comme le montrent les dernières données issues du Statista Global Consumer Survey, l’adoption des services bancaires mobiles est déjà très avancée en Chine et au Royaume-Uni. Dans ces deux pays, la part des répondants déclarant utiliser ce genre de service s’élève respectivement à 70 % et 63 %, soit parmi les taux les plus élevés enregistrés dans l’étude. En comparaison, un peu moins de la moitié des Français titulaires d’un compte bancaire affirmait utiliser une application mobile pour gérer son argent cette année, tandis que les Japonais font partie des plus sceptiques à cet égard (seulement 22 % d’utilisateurs).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

La Banque de l’Orme, entité de la Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Côte d’Azur, accompagne les entreprises ou professionnels en difficulté pendant la période de sauvegarde, de redressement judiciaire ou pendant le plan de continuation. Elle s’adresse aux entrepreneurs, administrateurs judiciaires, mandataires, avocats, experts comptables…

Période difficile
La Banque de l’Orme propose son accompagnement lors de la poursuite de l’activité pour les entreprises et les professionnels en difficulté. Son action couvre toute la période difficile de l’entreprise : Sauvegarde ; Redressement judiciaire ; Régime général ou simplifié ; Plan de continuation ; Liquidation judiciaire avec poursuite d’activité ; Administration provisoire.

Concrètement
Concrètement, elle procède à l’ouverture de comptes courants ; à la Mise en place des moyens de paiement, chéquier et carte bancaire ; à la Gestion des comptes sur Internet et des flux ; au Financement du cycle d’exploitation : affacturage, escompte d’effets de commerce et cession de créances loi Dailly.

La Loi Dailly
La ‘Loi Dailly’ est en fait une technique de crédit qui permet de financer son poste client en dehors de l’escompte et du découvert. Le crédit en escompte consiste à créditer le compte de l’entité qui procède à l’emprunt. Le montant équivaut à celui des créances, honoraires ou factures étant déjà déduits des agios. En revanche, l’affacturage peut revenir plus cher qu’un emprunt ou même un découvert. Le Crédit sous forme d’avance en compte propose à l’emprunteur un droit de découvert bancaire. Cette autorisation étant évidemment garantie par les créances cédées à condition de procéder à l’ouverture d’un second compte pour en faciliter le suivi.

La Cepac
La Caisse d’Epargne Cepac, acteur bancaire de l’arc méditerranéen et de l’Outre-mer, est une banque coopérative, membre du Groupe BPCE (banque coopérative comprenant, entre autres les marques Banque Populaire, Natixis…) qui compte plus de 3 150 collaborateurs, 306 500 sociétaires, 250 agences accueillant 1,5 million de clients et 10 centres d’affaire dédiés aux entreprises, aux collectivités locales, à l’économie sociale, aux organismes de logements sociaux, aux SEM (Sociétés d’économie mixte) et aux professionnels de l’immobilier.

Territoire et Mécénat
La Caisse d’Epargne Cepac couvre 13 départements et/ou collectivités territoriales : Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Corse, la Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Martinique, la Guyane et Saint-Pierre-et- Miquelon). 30 % de son activité se déroule en Outre-mer. Elle s’investit chaque année dans des actions de mécénat et partenariat, qui s’articulent autour de 3 axes : le sport, la culture et la solidarité.

Contact
Métropole : cepac-b-banque-de-l-orme-cepac@cepac.caisse-epargne.fr ; La Réunion : cepac-b-banque-de-l-orme-reunion@cepac.caisse-epargne.fr ; les Antilles : cepac-b-banque-de-l-orme-antilles@cepac.caisse-epargne.fr

 


L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

Toute entreprise dont la trésorerie est impactée par l’épidémie peut encore demander un prêt garanti par l’Etat (PGE) jusqu’au 30 juin prochain. Celles qui en ont déjà un pourront demander un report de remboursement d’un an. Mais la demande comme l’offre de crédit dépend plus que jamais de perspectives d’activité incertaines.

Le Prêt garanti par l’État (PGE) a rencontré un franc succès en 2020. Mais il faut nuancer ce constat à l’heure, fatidique, où les banques devaient solliciter les entreprises qui ont été les premières à souscrire un PGE.
Celles-ci avaient répondu à l’invitation du président de la République (16 mars 2020) de garantir 300 milliards de prêts afin de donner un ballon d’oxygène à chacune d’entre elles – quelle que soit sa taille et son statut – dans la limite de 3 mois de chiffre d’affaires ou deux ans de masse salariale pour les entreprises nouvelles et innovantes.
In extremis, il a été convenu le 14 janvier d’un différé d’un an supplémentaire pour le commencement des remboursements de tous les débiteurs qui le souhaitent. Cet accord, conclu entre l’Etat et la Fédération bancaire française va permettre – comme le détaille Philippe Gassend, directeur de l’exploitation de la Banque populaire Méditerranée – à « chaque client ayant souscrit un PGE en avril 2020 de décider de rembourser le capital de son prêt dès avril 2021 ou à partir d’avril 2022. Sont concernés les 10 000 dossiers de prêt que nous avons fait depuis le début de la crise sanitaire pour un montant global de 1,3 milliard sur l’ensemble de notre territoire ». La durée d’amortissement reste inchangée à l’issue de la période de franchise, soit entre un et 5 ans.

« Les entreprises doivent être maintenues en vie pour que ça reprenne le mieux possible » 

A qui ont bénéficié ces PGE ? « En grande majorité, comme au plan national, à des très petites entreprises et aussi à une large clientèle professionnelle qui représente deux tiers de nos dossiers ». Le couperet s’éloigne un peu pour ces activités, souvent fragiles, qui ont bien du mal à sortir du cash, faute de client. « Environ 15% des entreprises prévoyaient de rembourser leur prêt par anticipation ou à échéance d’un an et ont commencé à le faire ». Le moratoire est donc fort bienvenu pour 85% des entreprises sous PGE dans la situation économique actuelle qui reste anxiogène, l’incertitude vaccinale s’ajoutant à celle d’un énième ‘reconfinement’ ».
« Sur le plan macro-économique il est plutôt rassurant de constater que les mesures qui ont été prises ont permis une reprise d’activité puissante dès la sortie du premier confinement. Sur le terrain, en revanche, on vit au jour le jour, sans visibilité », convient Philippe Gassend. « Que peut bien faire, au moment des soldes, un commerçant qui vend des vêtements ? Il achète du stock, ou pas ? Il vend tout à -70% pour être sûr d’avoir un peu de cash ? ». Nul ne le sait. La crise dure beaucoup plus longtemps que prévu et beaucoup ont peur de reculer pour mieux sauter dans le vide.

 Faites vos jeux…
La bonne nouvelle, c’est que l’on ne débranche pas l’aide dont les entrepreneurs ont besoin. « Les entreprises doivent être maintenues en vie pour que ça reprenne le mieux possible. Notre responsabilité en la matière est importante. Nous mettons en œuvre une capacité de réaction immédiate », souligne Philippe Gassend qui affiche une certaine sérénité. « Les entreprises qui ont été bonnes en 2018, 2019 le resteront certainement demain après avoir essuyé leur coup de Covid ».

Heureusement, l’assouplissement du moratoire de remboursement de crédit accompagne le ‘mollissement’ de la demande de PGE : 100 milliards avaient été souscrits à la mi-mai 2020, l’année se terminant sur un total d’un peu plus de 130 milliards, dont à peine 600 millions pour les ‘PGE saison’ destinés aux hôtels restaurants ayant une activité seulement en été ou en hiver. « Les dirigeants n’ont pas envie de se trouver confrontés au mur de la dette ». Celle-ci a cependant atteint un niveau record, pour l’ensemble des entreprises françaises, chiffré cette année à plus de 2000 milliards.
La mauvaise nouvelle, c’est que tous ceux qui ne répondent pas aux critères d’octroi de prêts n’auront plus beaucoup de chances de survivre à cette crise dans les mois qui viennent. Près d’un restaurant sur quatre pourrait ainsi fermer ses portes en France, selon le collectif ‘Restons ouverts’.

 

Les français se sentent en sécurité avec leur banque
En accroissant le risque d’insolvabilité des entreprises et des ménages, la pandémie a fragilisé les banques dont la rentabilité était déjà très faible avant même la crise de 2020. En janvier, le prix de des établissements de ce secteur constituait 16% de l’indice boursier européen mais n’en représentait plus que 6% à la fin novembre de l’année dernière.

En cette fin d’année, les français se montraient pourtant particulièrement satisfaits du rôle des banques, selon une étude de la Fédération bancaire française et de l’Ifop menée auprès de 4 000 personnes. La crise sanitaire a même renforcé l’image de l’industrie bancaire française pour 8 citoyens sur 10 qui considèrent qu’elle est un atout pour l’économie, qu’elle finance les entreprises et enfin qu’elle a su faire face aux circonstances.

La crise de 2008 est d’abord passée par là, apportant crédit à la bonne complémentarité des politiques publiques et de l’action des banques. La nouveauté s’illustre aujourd’hui par le consentement grandissant à la numérisation des services, portée sans surprise par le paiement sans contact, plébiscité par près de 75% des clients. Si « la banque idéale devant laisser la possibilité à chacun de recourir à des services sur internet et en agence en fonction des besoins » – note l’étude – les français ont été particulièrement bien servis puisque l’ouverture des agences, la présence des conseillers et leur disponibilité sont également reconnus et salué par trois-quarts de la clientèle.

C’est donc au moment même où les banques semblent avoir remporté le défi de la sécurité sur le plan économique et technologique aux yeux de leurs utilisateurs qu’elles connaissent la plus grande désaffection boursière.


L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

La Caisse d’épargne Provence-Alpes-Corse (Cepac) vient d’annoncer la  prolongation d’un an du report d’amortissement du capital des PGE (Prêts garantis par l’Etat) pour tous ses clients entreprises et professionnels qui en feraient le choix.

« Nous offrons à tous nos clients la possibilité de commencer le remboursement du capital de leur PGE en 2022, explique la Cepac. Ainsi, chaque client ayant souscrit un PGE en avril 2020 pourra décider de commencer à rembourser le capital de son prêt dès avril 2021 ou à partir d’avril 2022. »

Plus de 1 milliards octroyé aux entreprises de la région

Par ailleurs, afin de simplifier leurs démarches, les clients auront la possibilité d’exercer leur choix en ligne directement sur leur espace de banque en ligne (caisse-epargne.fr/cepac).

« Nos chargés d’affaires entreprises et conseillers professionnels sont totalement mobilisés en proximité pour les accompagner dans leur choix », poursuit la Cepac qui a octroyé, en 2020, plus d’un milliard d’euros de PGE sur l’ensemble de ses territoires. Au niveau national, les banques du Groupe BPCE ont déjà octroyé plus de 30 milliards d’euros de PGE à près de 200 000 clients.

1 300 clients pro et entreprises pour Arles et Avignon

Membre du Groupe BPCE (Banque populaire et Caisse d’épargne), la Cepac compte près de 3 150 collaborateurs, 306 500 sociétaires, 250 agences au service de près de 1,5 million de clients et 10 centres d’affaire dédiés aux entreprises, aux collectivités locales, à l’économie sociale, aux organismes de logements sociaux, aux SEM (Société d’économie mixte) et aux professionnels de l’immobilier. Pour le secteur d’Avignon et Pays d’Arles, ce réseau regroupe 300 collaborateurs répartis dans une quarantaine d’agences et un centre d’affaires travaillant pour le compte de 200 000 clients particuliers et 1 300 clients pro et entreprises.


L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

Filiale du groupe Crédit du Nord (CDN), Prismea, la néo-banque de proximité des PME & TPE (Très petites et moyennes entreprises) accélère son déploiement dans l’hexagone. Après une phase d’essai auprès de professionnels des groupes de Montpellier, Béziers et Nîmes en juin dernier, la structure bancaire axée sur les outils mobiles digitaux et le réseau physique des banques régionales qui composent le groupe propose également l’agrégation des comptes bancaires (Ndlr : consultation du solde de tous les comptes bancaires du client, détenus dans différents établissements) ainsi qu’une offre de crédit instantané. Le groupe Crédit du Nord est constitué de neuf banques : CourtoisKolbLaydernierNugerRhône-AlpesSociété de Banque MonacoSociété Marseillaise de CréditTarneaud et Crédit du Nord, et d’une entreprise d’investissement, la Société de Bourse Gilbert Dupont. Le CDN est aussi l’une des trois composantes du réseau de banque de détail du groupe Société générale, aux côtés de Boursorama. La SMC (Société Marseillaise de crédit), filiale 100% du Crédit du Nord, emploie 1 342 collaborateurs dans 139 agences regroupées en 14 directions régionales, dont 2 centres d’affaires à Avignon et Orange. Elle compte plus de 381 000 clients dans la région dont 28 000 particuliers et professionnels ainsi que près d’un millier d’entreprises en Vaucluse. En 2020, les 8 400 collaborateurs du groupe Crédit du Nord et son réseau de 789 agences sont au service de près de 1,8 million de clients particuliers, 159 000 professionnels et 43 200 entreprises.

 


L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

Le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB) et le réseau des 14 Centres de formation d’apprentis (CFA) des banques ont fusionné pour donner naissance à l’École supérieure de la banque (ESBanque). Cette école est présente dans toute la France, notamment à Avignon, mais aussi à Marseille, Gap, Nice, Toulon et Sainte-Tulle pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où elle propose diverses formations et alternances aux métiers des secteurs bancaire, de l’assurance et de la finance. « L’école supérieure de la banque est et reste le centre de formation de référence de toute la profession bancaire », explique Michel Piano, directeur général de l’institut. Entre formations continues, formations sur-mesure, innovations et enseignements à distance, l’entité impose son expertise en France ainsi que dans 24 pays étrangers, et touche non seulement les étudiants, mais aussi les collaborateurs de banques, ou encore ceux qui souhaitent une reconversion.

35 000 personnes formées par an
« Pour accentuer notre développement, nous nous appuierons largement sur l’expertise historique du CFPB et sur la puissance régionale et l’expérience de terrain des 14 CFA Banques », ajoute le directeur général de l’école. Nouvelle entité veut forcément dire nouvelle identité visuelle. Le nouveau logo représente la progression des étudiants, salariés et entreprises qui suivent des cours ou des formations au sein de l’institut. BTS, Bachelor, Licence professionnelle et Master sont proposés aux futurs étudiants. L’alternance constitue un véritable atout pour cette école. « Elle représente une opportunité pour celles et ceux qui souhaitent apprendre un métier, précise Michel Piano. L’alternance est assurément le moyen le plus efficace pour rendre les jeunes opérationnels. » Grâce à ces 67 centres de cours en France, sa présence dans 25 pays, 250 collaborateurs et 2 800 intervenants, l’école supérieure de la banque forme 35 000 personnes par an.

Par Vanessa Arnal, Journaliste stagiaire de l’Ecole de journalisme de Nice


L’année hors norme de la Banque Populaire méditerranée

Les enseignes Crédit du Nord et Société Marseillaise de Crédit, présentes historiquement sur le territoire monégasque, fusionnent en une seule banque, Société de Banque Monaco. La Société de Banque Monaco devient ainsi la 9e banque du groupe Crédit du Nord. La création de la nouvelle banque, avec 100 collaborateurs et un PNB d’environ 40 M€, poursuit les mutualisations déjà réalisées entre les deux enseignes depuis 2017 sur les fonctions supports.

La marque locale Société de Banque Monaco devrait accélérer la conquête de nouveaux clients et de développer l’activité trois marchés, notamment grâce à la création d’un Centre affaires entreprises à Fontvieille et le renforcement de l’activité banque privée. La banque conserve ses implantations d’agences dans les quartiers de Monte-Carlo, la Condamine et Fontvieille. Elle s’adresse à une clientèle de particuliers, professionnels et entreprises. Avec 700 ans d’histoire, 40 000 résidents de 140 nationalités, la Principauté de Monaco est une place économique de référence avec un tissu d’entreprises internationales, industrielles, commerciales et de service, leaders sur des marchés de niche. Fondée en 1865 à Marseille, la Société Marseillaise de Crédit offre à plus de 382 000 clients la proximité d’une grande banque régionale grâce à ses 1 289 collaborateurs et à son réseau de 139 agences regroupées en 14 Directions Régionales réparties sur tout le pourtour méditerranéen.

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