19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

Les travaux de réhabilitation de la rue Thiers vont reprendre maintenant, s’étendre jusqu’en décembre et devraient avoisiner les 3,7M€. Objectif : arborer et végétaliser la ville pour en ‘upgrader’ le cadre de vie. Mission ? Redonner leur place aux habitants, familles, écoles et commerces de l’intramuros où le tout voiture avait jusqu’alors, préempté la vie sociale.

Après l’inauguration, en février 2024, de l’axe Carnot Carreterie, totalisant 5 ans de travaux, une cinquantaine d’arbres plantés –précisément un tous les 30 m-, 1,2 kilomètres requalifiés et 9M€ investis, c’est au tour de la rue Thiers de se refaire une beauté.

Perspective actuelle de la rue Guillaume Puy avec, de gauche à droite Jean-Marc Bluy, Cyril Beynet, Claude Tummino et Cécile Helle Copyright MMH

La maison du commerce
C’est à la Maison du commerce que Cécile Helle, maire d’Avignon, a présenté la 2e phase des travaux de la rue Thiers, en intramuros, qui en compte 4 et va également révolutionner les jonctions de rues adjacentes Philonarde, Guillaume Puy et Buffon, pour en faire  »des carrefours ou placettes matérialisées par des pavés calcaires, des lieux importants où les habitants peuvent se croiser et se parler », souligne Cécile Helle.

Un centre-ville apaisé
L’esprit reste le même que dans les rues déjà réhabilitées, ponctuées de fauteuils et banquettes en bois, de jardinières, d’éclairage public et de mise en place de caméras -3 pour ce lieu- .  »Une fontaine à boire sera même installée rue du Pont Trouca et la borne rétractable située après la rue Paul Saïn déplacée au droit de la rue Guillaume Puy, pour éviter le flux de voitures dirigé vers le Portail Matheron où les terrasses des cafés et des restaurants ont pris leur aise et en ont bien fait » , remarque Cécile Helle. Enfin, des corbeilles et des appuis de vélos compléteront le dispositif.

La 1re phase
La 1re phase des travaux de la rue Thiers, dans sa partie nord, avait pour objet de requalifier le secteur compris entre la rue de l’Olivier et le carrefour Philonarde-Paul Saïn. Objectif ? Multiplier les ilots de fraîcheur et donner la priorité aux déplacements doux. L’endroit avait été inauguré en décembre 2022. Près de 140 m linéaires avaient été totalement revus, 1 800 m2 de surface aménagés et 1,1M€ investis dont plus de 500 000€ de participation de l’Etat. Depuis, les habitants et les commerces, très heureux de l’apaisement retrouvé, s’inquiétaient de la poursuite de la transformation de cet axe central de la ville.

Cécile Helle interpellée par une avignonnaise qui lui demande la poursuite des travaux de la rue Thiers et la félicite pour ceux intervenus au nord de celle-ci, ‘qui ont transformé et apaisé le quartier’. Copyright MMH

La 2e phase
 »C’est chose faite puisque les travaux reprennent depuis les rues Paul Saïn et Philonarde jusqu’à la porte Thiers’’, indique le maire à une habitante venue la saluer et s’enquérir de la transformation très attendue des lieux. Le cheminement piéton en béton clair désactivé reprend du service sur un linéaire de 380m et une surface aménagée de 4 500m2. Près de 65 arbres seront plantés, accompagnés de végétaux, tandis que 600m2 seront désimperméabilisés. Toujours en phase 2, l’aménagement d’un tronçon entre les rues Guillaume Puy et Buffon est prévu entre janvier et juin 2026. Les travaux en sous-sol pourraient même intervenir dès l’automne 2025.

Les travaux reprennent
Dans un premiers temps, de mars à juin, les sous-sols de l’axe vont être revus avec la rénovation et le dévoiement des réseaux d’eau, d’électricité et de gaz pour, ensuite, travailler en demi chaussée et, lorsque nécessaire, en coupure, principalement les lundis et/ou après le festival d’Avignon ainsi qu’au mois d’août. Des déviations seront, alors, indiquées. Les accès piétons aux immeubles et commerces seront maintenus, cependant que les accès aux garages ne seront pas accessibles durant les travaux, des places de substitution –actuellement au nombre de 7- seront dévolues aux habitants impactés et redirigés au parking des Halles où des emplacements leurs seront réservés, le temps des travaux. Enfin, de fin juillet, après le festival, à décembre, les travaux d’aménagement reprendront.

Le parvis de l’école Simone Veil (ex école Thiers) bénéficiera de la requalification de la rue Thiers Copyright Ville d’Avignon

La phase 3
L’aménagement de la rue Buffon à la porte Thiers est prévu entre les mois de juin et décembre 2026. Les travaux préparatifs en sous-sols pourraient même intervenir dès le printemps 2026.

La phase 4
La phase 4 interviendra sur les rues Guillaume Puy et Buffon entre janvier et juin 2027 et seront réalisés partiellement ou en totalité en même temps que les phases 2 et 3.

Infos et accompagnement
Deux permanences, sous forme d’ateliers, sont prévues mercredi 12 mars de 16h30 à 20h et samedi 22 mars de 9h à 12h30. Elles se tiendront à l’école Simone Viel –située Ecole primaire 1, rue des Ecoles et école maternelle 43, rue Thiers-. Une déambulation dans la rue est programmée samedi 15 mars à 9h30 en présence de Cécile Helle.  Un comité de suivi des riverains sera mis en place. Des panneaux informant des travaux seront installés le long des remparts et en centre-ville et des panneaux de communication -réalisés avec les entreprises- marqueront l’entrée des zones travaux. Claude Tummino, adjoint au maire, délégué au développement économique, commercial et agricole, organisera une rencontre avec les commerçants des Halles et de la rue Thiers.

Des collégiennes ou lycéennes ont demandé un selfie à Cécile Helle Copyright MMH

Des jeux à gratter d’une valeur de 50 000€ pour soutenir le commerce
Deux jeux à gratter – chacun d’une enveloppe de 25 000€, composés de bons d’achat de 5, 10 et 20€, ainsi que des sacs- seront mis en place en mai et à l’automne, aux Halles, où un médiateur de la ville pourra informer habitants et visiteurs sur le déroulé du chantier et faire remonter les avis.

Un peu d’histoire
C’est avec l’arrivée du chemin de fer, en 1854 -au travers de la liaison ferrée Lyon-Avignon-Marseille – et de la voiture, au 19e siècle, que les échanges entre l’intramuros et l’extramuros ont métamorphosé la ville d’Avignon. Celle-ci s’était développée à l’Est en raison de sa proximité avec le Rhône puis au Sud avec la création de la gare. La rue de la République est alors percée entre 1856 et 1867, tandis que la rue Thiers se matérialise entre 1874 et 1877.

Copyright Ville d’Avignon

Cécile Helle, ce qui s’est dit
«Cet aménagement est aussi en lien avec la place Saint-Didier et la rue Bonneterie. Egalement d’ici le mois de mai s’ouvriront les bains Pommer, nouvel espace muséal. Ils ont été créés au moment où la rue Thiers est percée, à la fin du 19e siècle. La ville d’Avignon est en train de se réapproprier cette partie de son histoire urbaine. Désormais, les avignonnais, les touristes et les visiteurs, en provenance du palais des papes ou de la place de l’Horloge, chemineront avec plaisir devant le parvis Sud des Halles puis la rue Bonneterie, pour gagner les bains Pommer.»

La végétalisation
«Il y a une importante attente des habitants, en matière de requalification de la rue Thiers, qui témoignent de la nécessité de réintroduire l’arborisation et la végétalisation de la ville. Cependant il a été très difficile de réintroduire des linéaires d’arbres en ville parce que les architectes des Bâtiments de France voulaient conserver les perspectives Haussmanniennes. Moi, j’ai décidé d’offrir plus de place aux piétons, aux mobilités douces et aux ilots de fraicheurs, notamment vers les placettes aux intersections des rues adjacentes à la rue Thiers, afin de mettre en sécurité les habitants et d’apaiser la ville tout en respectant ces perspectives Hausmanniennes. Si les réunions furent  »animées’’ l’enjeu était de conserver cette position d’un aménagement plat où le trottoir n’est que suggéré afin de donner plus de place, tout d’abord aux piétons, aux personnes à mobilité réduite, aux mobilités douces et, en dernier recours, à la voiture, afin de rendre la ville inclusive, fraîche et végétalisée… »


Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

Le groupe avignonnais Fondasol, expert en études et ingénierie conseil de la construction, vient de nommer Caroline Notre Dame en tant que directrice générale.

Le groupe vauclusien Fondasol a récemment créé sa direction générale et a décidé de nommer Caroline Notre Dame à sa tête. En distinguant la présidence de la direction générale, le Groupe souhaite renforcer sa gouvernance afin d’accélérer la construction d’un groupe d’ingénierie international, opérant en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord.

« Notre Groupe ne cesse d’évoluer, de grandir. Dans un tel contexte de transformation et d’accélération continue, une gouvernance renforcée est essentielle pour maintenir l’équilibre entre ambition stratégique et efficacité opérationnelle, et transformer les possibles en actions concrètes. »

Olivier Sorin, président du groupe Fondasol

Si les directions technique et scientifique et la Recherche & Développement restent sous la responsabilité directe du président, Caroline Notre Dame a quant à elle pour mission de piloter la stratégie définie par Olivier Sorin, et de renforcer l’excellence du Groupe qui se caractérise par la cohésion des équipes et l’évolution des talents, l’innovation et la digitalisation d’une offre de service multi-experte et la performance économique du Groupe.

Pour ce faire, la nouvelle directrice générale va s’appuyer sur ses diverses expériences professionnelles et sur son parcours au sein-même du groupe Fondasol. Diplômée de l’école de commerce EDHEC Business School et titulaire d’un master de Sciences Po, Caroline Notre Dame s’est d’abord orienté vers l’audit, puis vers le contrôle de gestion. En 2014, elle rejoint le groupe Fondasol où elle exerce la fonction de directrice Administrative et Financière et est membre du comité de direction. Ainsi, elle a longtemps contribué aux orientations stratégiques du Groupe. Des atouts qu’elle va encore mobiliser à l’avenir en tant que directrice générale.

Olivier Sorin et Caroline Notre Dame, président et directrice générale du groupe Fondasol. ©Fondasol

Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

Déesse du design automobile du XXème siècle dans le tiercé Ford Model T et Mini, cette voiture culte dessinée par Flaminio Bertoni, créateur avant elle de la Traction avant et de la 2 CV, est l’invitée d’honneur de l’Avignon Motor Passion 2025 du vendredi 21 au dimanche 23 mars, le rendez-vous des passionnées de véhicules de collection et de prestige qui depuis 150 ans ont révolutionné nos mobilités. Elle est la voiture des présidents de la République Française, dont le Général de Gaulle, mais aussi de Louis de Funès dans Le grand restaurant ou de Simon Baker, alias Patrick Jane dans la série TV Le mentalist

Cette icône concentre une mine d’innovations techniques : suspensions hydropneumatiques, capot plongeant avec museau surbaissé, phares à iode pivotants, direction assistée, clignotants arrière en forme de tuyères d’avion à réaction, en version d’élégant cabriolet pour escapades sur la Riviera comme en break où elle a servi d’ambulance et de voiture de reportage au temps de l’ORTF, peinte en gris et bleu clair. Et le dimanche 23 mars à partir de 10h, 70 d’entre elles seront exposées entre les halls A et L du Parc des Expositions.

Autre marque symbole de l’élégance à la française qui sera mise en vedette à Châteaublanc, Delahaye, fondée en 1894 dont la Type 135 a remporté le Rallye de Monte Carlo et les 24 du Mans dans les années 30. Mais aussi la Brescia d’Ettore Bugatti. Un hommage sera rendu à Thierry Sabine, créateur du Rallye Paris-Dakar au Hall J avec 500m2 de sable et de rochers. Bruno Saby, qui avait remporté l’épreuve en 1993 participera au salon. L’Association Les 4 A proposera un plateau d’anglaises de légende : Mini, Jaguar, Rolls & Royce, MG, Triumph et Lotus. « Déjà 400 exposants sont inscrits, précise Camille Bourges, commissaire du salon avec son fils Florent. Une centaine de clubs d’amateurs de véhicules de collection seront là pour valoriser ce patrimoine. »

Camille Bourges. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

L’Association cavaillonnaise Nostalgy Motors 70 a concocté un plateau de l’âge d’or de la moto avec, évidemment les japonaises de Honda, Yamaha, Kawasaki, mais aussi les Norton, Harley, Triumph et Ducati. Et des pilotes qui ont brillé au Bol d’Or il y a 50 ans comme Sarron, Rougerie, Chemarin, Baldé ou le champion de side-car Alain Michel sont invités.

Mais il n’y aura pas que des voitures, tout ce qui est « mobile » sera  présent : bâteaux, chars, jeeps, tracteurs, voitures de pompiers. Également des stands de pièces détachées. Présents enfin, deux camions qui participeront au « Grand Prix du Castellet » fin mai dans le Var. Rendez-vous les 21, 22 et 23 mars prochains pour l’Avignon Motor Passion. L’an dernier, ils avaient été 34 000 fans à le visiter.

De gauche à droite : Arnaud Pignol (Avignon Tourisme), Camille et Florent Bourges (commissaires du Salon), Frédérique Corcoral (adjointe de la Maire Avignon), Jean Soullier président de l’association des Amis du Circuit d’Avignon Vaucluse), Vincent Lefebvre ‘délégué régional de la Fédération Fcse des Véhicules d’Époque). ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

Après ‘DIVE’, Edouard Hue revient à la Scala Provence

Interprète chez les chorégraphes Hofesh Shechter, Damien Jalet ou Olivier Dubois, Edouard Hue fonde sa propre compagnie, la Beaver Dam Company, en 2014 où il affirme sa vision de la danse comme une quête de liberté et de plaisir. Consacré dans ‘All I need’ en 2021, il a proposé ses spectacles à Avignon avec ‘L’Oiseau de feu’ en 2023 pour le Grand Opéra d’Avignon et ‘DIVE’ à la Scala Provence en 2023. 

‘Flowers’ sa nouvelle création telle un renouveau en ces journées printanières

Édouard Hue est de retour à La Scala Provence avec ‘Flowers’, une éclosion de mouvements et d’émotions. Fraîcheur et simplicité sont les maîtres-mots. Il remonte sur scène pour l’occasion pour retranscrire l’urgence de trouver une nouvelle liberté de corps et de pensées. ‘Flowers’ veut explorer d’autres territoires et d’autres limites dans le mouvement. Avec quatre interprètes, il va aller puiser dans des formes encore peu explorées : les sauts, les tours, le partnering.

Samedi 8 mars. 20h. 10 à 30€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

Grâce à ses marques Ducros et Vahiné, le groupe américain McCormick implanté à Avignon, Carpentras et Monteux, constitue l’une des principales locomotives du secteur agro-alimentaire en Vaucluse.

Après avoir racheté l’entreprise créée en 1963 par Gilbert Ducros à Buis-les-Baronnies en Drôme provençale, le groupe américain basé depuis 1889 à Baltimore a investi dans un nouveau siège McCormick France à Avignon-Agroparc et rénové les deux sites de Monteux (où sont fabriqués notamment ses moulins à poivre) et Carpentras où, au milieu de 8 hectares, est installée sa haute tour de broyage. Un équipement high-tech de tri, de désinfection, de désinsectisation, de calibrage, d’élimination de brindilles, pierres et insectes, de stérilisation à la vapeur d’eau, d’ensachage et de lyophilisation qui traite des tonnes d’herbes et aromates arrivés par bateau à Marseille pour la fabrication, le conditionnement et la livraison de ses épices Ducros et d’amandes, écorces de cannelle, noisettes et noix de coco pour les aides aux desserts Vahiné.

Arnaud Ronssin, directeur général du leader européen McCormick depuis 2022 à Avignon, résume la situation récente : « 2020-2021 ont été de belles années pour nous. Avec le Covid, le confinement, les restaurants fermés, les consommateurs assignés à résidence ont eu le temps de cuisiner des petits plats, de se mettre à la pâtisserie, du coup les ventes de nos produits ont bondi. Mais en 2022, on a connu des problèmes de livraisons face à la demande, le marché s’est rétracté. Avec l’invasion de l’Ukraine et l’inflation, le coût des matières premières a grimpé et on a subi une baisse de -30% de la production. Quand je suis arrivé aux commandes, j’ai dû adapter les tarifs et réduire les coûts notamment par la robotisation pour recréer la croissance. »

600 salariés sur les 3 sites vauclusiens
Et il y est arrivé : « Les volumes ont été redressés (+5,5%), nous avons vendu 10 millions d’unités (flacons, packs, sachets), nous sommes passés d’un chiffre d’affaires de 370M€ en 2022 à 404M€ en 2023. Les effectifs restent stables, ils tournent autour de 600 salariés sur les 3 sites vauclusiens et un millier d’emplois en France entre les magasins et les commerciaux qui quadrillent l’hexagone pour vendre « nos Herbes de Provence – Label Rouge-, notre piment, curcuma, paprika, curry, ras el-hanout. »

« Notre département R&D va voir en 2026 son budget d’investissement passer de 2,5% à 3,6%. »

Arnaud Ronssin, directeur général France de McCormick

Augmentation du budget R&D
Arnaud Ronssin poursuit : « Notre premier levier, c’est la croissance et elle est boostée par l’innovation. Notre département R&D (Recherche et développement) va voir en 2026 son budget d’investissement passer de 2,5% à 3,6%. Nous avons déjà lancé la sauce piquante Cholula et nous allons proposer des moulins de 18 cm pour poivre mais aussi Sel de Camargue, d’Himalaya et de Guérande. On innove avec un kit Fajita et ses saveurs typiques mexicaines. Côté Vahiné, des ferments lactiques pour yaourts-maison, nature, citron et vanille, des brisures de chocolats pour cookies et des sachets ‘3 en 1’ pour muffins, crêpes et gaufres. »

Encore 1 200 points de vente à conquérir
Le DG de McCormick France continue : « Notre deuxième levier est de vendre davantage. Il y a 1 200 magasins qui n’ont pas encore de Ducros et de Vahiné en rayons. Donc, nous devons convaincre les consommateurs de nous choisir en nous adossant par exemple à l’enseigne ‘Grand Frais’. Troisième axe de notre force de frappe, la croissance. Et on revient à nos fondamentaux, aux slogans qui ont marqué, qui sont notre ADN, ‘Ducros, c’est pour vous qu’il se décarcasse’ et ‘Vahiné, c’est gonflé’ avec des campagnes de pub. Notre souci en ce moment, c’est l’explosion du prix du chocolat qui a été multiplié par deux, or on ne peut pas répercuter une telle hausse sur nos produits. Nous allons faire le dos rond pour préserver nos équilibres. »

10 000 échantillons analysés chaque année à Carpentras
Les atouts de McCormick sont nombreux. Une qualité des produits (grains, racines, feuilles), de leur origine, de leur traçabilité, quel que soit le pays où on les achète, avec des contrats signés avec les producteurs en Asie, en Amérique du Sud ou en Afrique qui leur assurent des débouchés réguliers. Un laboratoire organoleptique, installé à Carpentras, qui analyse 10 000 échantillons par an et garantit la sécurité alimentaire. 40% des poivres et aromates sont exportés, 15% des aides à la pâtisserie.
« Les préparateurs de livraisons, des services de logistiques sont hyper-rapides, ils sont une force majeure de vente pour McCormick » insiste le patron, qui salue le travail de ses équipes à tous les niveaux de production.
Recettes exotiques, thaï, indienne, marocaine, orientale, créole, chinoise, pour BBQ, aides à la pâtisserie avec fruits secs, vermicelles, caramel, crème de coco, nappages, tout est fait pour apporter un supplément de saveurs et provoquer une ‘explosion’ de goûts.

Crédit : DR/Ducros

Quelle compétitivité pour les sites français ?
Mais Arnaud Ronssin, qui fait partie d’un groupe implanté dans le monde entier, s’inquiète du coût horaire de la main d’œuvre en France : 42€ avec toutes les charges sociales, alors qu’il n’est que de 13€ en Pologne et 7€ en Bulgarie, donc au sein de la même Communauté Européenne. Et il passe en revue le montant de la dette qui a explosé depuis les années 1980. Quant aux taux de prélèvements, « Ils sont passés de 782 milliards d’euros en 2018 à 928Md€ en 2024, alors que les services publics s’effilochent et que les tensions sociales s’exacerbent ». A priori, cela ne favorise pas la consommation et la croissance. Mais malgré tout, McCormick France réussit le tour de force d’avoir un chiffre d’affaires qui progresse d’année en année, 353M€ en 2019, 389M€ en 2021. Et le résultat net s’affiche à 14,8M€ en 2023.


Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

Enquête ou quête ?

L’enquête que mène Œdipe pour trouver qui est l’auteur de meutre du roi Laïos le conduit à découvrir qu’il est lui-même le coupable recherché, qu’il est lui-même, parricide impuni et incestueux, la souillure dont Thèbes doit se débarrasser pour mettre un terme aux fléaux qui l’accablent. Un sentiment d’inquiétante étrangeté et d’urgence tragique mêlées, sentiment contemporain et très archaïque, nimbe cette enquête intime (Qui suis-je, l’interrogation qui hante Œdipe) et le collectif (la figure du bouc émissaire comme exutoire à la violence fondatrice de la société des hommes), enquête dont la résolution sous forme d’aveuglement nous renvoie à nos cécités actuelles.

Une pièce exigeante de Jean-François Matignon de la Compagnie Fraction

Archéologie des morts et des vivants, mêlant fragments de la tragédie Oedipe de Sénèque et extraits d’une adaptation noire et romanesque de l’Œdipe roi de Sophocle par Didier Lamaison, odipe / Enquête retrace le trajet vertigineux, entre souillure et sacré, d’un enfant devenu homme aux pieds enflés, Œdipe, fils de Jocaste et de Laïos.

Vendredi 7 mars. Samedi 8 mars. 20h. 16 à 23€. Théâtre Transversal. 10-12 Rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12.


Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

A la mairie d’Avignon, l’association Femmes Solidaires anime la Journée internationale des Droits des Femmes vendredi matin 7 mars.

« Depuis que je suis toute petite, j’ai voulu être autonome, ne dépendre ni d’un père, ni d’un mari ». Ainsi s’exprime Marie-Claude Brennetot, qui fait partie de Femmes Solidaires Avignon, une association apolitique, laïque qui se bat pour la parité et contre les violences faites aux femmes, physiques comme psychologiques.
Et vendredi, dans le péristyle de la mairie d’Avignon, place de l’Horloge, dès 9h on pourra voir l’exposition Matrimoine, des photos et tableaux qui illustrent la lutte des femmes à travers le temps.A partir de 11h, ‘Marathon Lecture’ sur l’égalité fille-garçon avec la lecture d’un texte de l’avocate Gisèle Halimi et de la journaliste du Monde, Annick Cojean ‘Gisèle Halimi, une farouche liberté’ par des élèves du lycée René Char.

Parole de femmes
Puis un débat ‘Parole des Femmes’ sera animé par une figure charismatique du féminisme, Miquette Bourgeois (née Marcelle Reynaud), 94 ans et toujours vaillante. Après une jeunesse d’engagement militant de gauche, elle s’installe à Avignon, adhère au Parti Communiste, puis à l’Union des Femmes Françaises qui deviendra ‘Femmes Solidaires’ en 1968. Elle a été élue conseillère municipale en 1977 sur une liste d’union emmenée par Henri Duffaut et quadrille les quartiers pour favoriser l’accès de leurs habitants à la culture. Et elle témoignera de sa vie de combat, de lutte qui l’anime depuis près d’un siècle. Un exemple pour toutes les générations, de femmes mais aussi d’hommes.


Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

Près de 200 officines couvrent les 151 communes du département du Vaucluse, soit 10,9 % des officines de la région. Cela correspond à une pharmacie pour 2 720 habitants. Combien sont-elles dans les communes les plus importantes ?

Les plus importantes villes telles que Avignon avec 90 597 habitants compte 39 pharmacies ; Carpentras avec ses 29 865 habitants en dénombre 11 ; Orange avec ses 28 454 habitants en compte 12 ; Cavaillon avec ses 25 832 habitants en compte 11, Pertuis avec ses 20 498 habitants en compte 8 ; l’Isle-sur-la-Sorgue avec ses 20 029 habitants en compte 6 ; Sorgues avec ses 18 930 habitants en compte 7 ; Le Pontet avec ses 17 018 habitants en compte 6 ; Bollène avec ses 13 830 habitants en compte 6, Monteux avec ses 12 979 habitants en compte ; Vedène avec 11 423 habitants en compte 3 ; Apt avec ses 10 889 habitants en compte 4 et Valréas avec ses 9 381 habitants en compte 4.

Le Gard et les Bouches-du-Rhône
Et pour le Gard, Villeneuve-lès-Avignon avec 12 848 habitants et Les Angles avec 8 480 habitants comptent 8 pharmacies ; Bagnols-sur-Cèze avec ses 18 248 habitants compte 10 pharmacies ; tandis que du côté des Bouches-du-Rhône : Châteaurenard avec ses 16 669 habitants en compte 8 ; et Saint-Rémy-de Provence avec ses 9 619 habitants en compte 4.

En France
La France recense un peu moins de 19 000 pharmacies et près de 220 groupements. Une pharmacie sur 2 ferme parce qu’elle n’est pas rentable. Il est donc essentiel d’imaginer les officines de demain, pour en renforcer la performance, fidéliser les collaborateurs et mieux répondre à la clientèle.

Des pharmacies plus agiles
Quelles solutions pour des pharmacies plus agiles ? Des solutions innovantes pour une officine plus connectée et plus rentable car optimisée. Le modèle économique des pharmacies et des groupements est donc l’enjeu via un modèle plus vertueux et durable.

Investir de nouveaux segments de marché
Face à ces mutations, plusieurs axes stratégiques émergent selon le Groupe Mobil M : «Mieux segmenter et élargir l’offre pour répondre au plus près aux besoins des différents segments de marché : pharmacies, maisons médicales, cabinets vétérinaires…, renforcer l’ancrage territorial et accélérer la digitalisation.

En savoir plus sur Mobil M
Mobil M conçoit et réalise des espaces de santé personnalisés en alliant design, service et performance. Chaque projet intègre des solutions innovantes pour optimiser fonctionnalité et efficacité opérationnelle tout en valorisant l’identité de la marque. L’aménagement des espaces vise à créer un environnement ergonomique et adapté aux besoins des acteurs de la santé et à créer la meilleure expérience patient-client avec une meilleure prise en charge. La société a été créée en 1968 et a réalisé un chiffre d’affaires de 11M€ en 2024 grâce à ses 72 collaborateurs. Elle ambitionne d’atteindre les 20M€ à 5 ans.


Avignon, les travaux de la rue Thiers vont débuter maintenant

Six artistes se sont penchés sur le thème de la curiosité, leurs travaux, tous différents les uns des autres, interrogent, surprennent, interpellent et faisant découvrir des facettes méconnues, insolites d’Avignon et de ses abords.

Peintures, installations, céramique, photographie, écriture sont rassemblées dans l’exposition proposée par la MAC’A avec Claire Beillard, plasticienne ; Amar Briki, peintre et dessinateur ; Baptiste Chave, céramiste ; Marise Laget, photographe ; Yves Lozé, plasticien et Catherine Souchon, plasticienne.

Les infos pratiques
Exposition de la Mac’A. Cloître Saint Louis. 20, rue du Portail Boquier à Avignon. Evènement gratuit. Accès PMR –Personnes à mobilité réduite-. Du mardi au dimanche, de 14h à 19h.Visites scolaires, centres sociaux, groupe issu du médico-social sur rendez-vous en matinée renseignement et inscription sur culture@mairie-avignon.com de 9h à 11h les mardis 4, 11, 18 et 25 mars.

En savoir plus
Le Comité de sélection propose chaque année un, deux, voire plusieurs artistes pour l’exposition annuelle. Le conseil d’administration de la MAC’A, soutenu par un commissaire, décide du choix définitif. Les grandes expositions se tiennent chaque année en mars sur les trois niveaux du Cloître Saint Louis (720 m²). L’association MAC’A ‘ organise des événements artistiques annuels ou bi-annuels dans des lieux insolite, tels que bâtiments désaffectés, friches industrielles, bâtiments en attente de démolition, parvis de gare… L’équipe visites et voyages organise chaque mois des visites en relation avec l’actualité de toutes les expressions de l’art contemporain dans des lieux emblématiques : Centres d’Art Contemporain, musées, galeries d’art… Elle propose également des visites d’ateliers d’artistes, organise des conférences et des visites commentées, des spectacles et des voyages culturels. La MAC’A a également pour vocation d’initier les enfants à l’art contemporain, de les sensibiliser, leur donner des clés au travers d’animations et de contes. Les classes d’écoliers, collégiens ou lycéens sont accueillies durant l’exposition annuelle. Tous les artistes de Mac’A ici.

https://echodumardi.com/tag/avignon/page/8/   1/1