L’Opéra programme les nouveaux talents de la scène lyrique, deux jeunes chanteuses, Juliette Mey et Héloïse Poulet, ont toutes deux été lauréates du Concours Jeunes Espoirs Raymond Duffaut.
Juliette Mey mezzo-soprano
Après avoir débuté sa formation lyrique à la Maîtrise du Conservatoire de Toulouse, Juliette Mey a poursuivi son cursus musical à Montpellier et intègre le CNSMD de Paris en 2021. Elle s’illustre récemment dans une version jeune public de La Cenerentola au Théâtre des Champs-Élysées et à l’Opéra de Rouen. Elle fait ses débuts à l’Opéra national de Paris lors des représentations du ballet Mayerling au Palais Garnier. Elle participe à la 11ème Académie du Jardin des Voix des Arts florissants et à l’Académie du Festival d’Aix-enProvence 2022. Elle est lauréate du Concours Reine Elisabeth 2023 et lauréate primée du Concours international Opéra Jeunes Espoirs Raymond Duffaut en 2021.
Héloïse Poulet soprano
Après des études de clarinette Héloïse Poulet débute le chant lyrique dans la classe de Daniel Ottevaere et poursuit son cursus à l’École normale de musique de Paris Alfred Cortot. Elle obtient en2023 en parallèle de ses études en musicologie, son « Artist Diploma » à l’unanimité, avec les félicitations du jury. Elle remporte le Prix Génération Opéra et le Grand Prix Jeune Talent lors de la 5ème édition du Concours International Opéra Jeunes Espoirs Raymond Duffaut. En 2022, elle chante les rôles de Pamina et Papagena dans le spectacle Une flûte enchantée à Bruxelles. Elle est Susanna (Le Nozze di Figaro) à Wissant, Le Page (Rigoletto) à l’Opéra de Rouen Normandie.
Dimanche 16 mars. 16h. 10 à 22€. Conservatoire du Grand Avignon. Auditorium Mozart. 3 rue du Général Leclerc.Avignon. 04 32 73 04 80
Concert lyrique au Conservatoire du Grand Avignon
Concert lyrique au Conservatoire du Grand Avignon
Ces samedi 15 et dimanche 16 mars, le Stade nautique d’Avignon va accueillir le Championnat national 2 de kayak polo. En plus des matchs, des animations seront proposées au public pour découvrir ce sport.
Le kayak polo est un sport collectif où deux équipes de cinq joueurs, chacun dans un kayak, s’affrontent avec un ballon dans l’eau. Ce sport, souvent décrit comme un mélange de kayak, de handball, basket-ball et de water-polo, sera à l’honneur ce week-end à Avignon où aura lieu le Championnat national 2, organisé par le Comité Vaucluse de Canoë Kayak et Sports de pagaie.
Le samedi 15 mars, la Ville ouvrira officiellement la compétition à 12h. 9 matchs auront lieu dans l’après-midi et des animations de tir au but seront proposées gratuitement par l’USEP 84 et Décathlon Avignon Nord Le Pontet toute la journée jusqu’à 18h. Le dimanche 16 mars, 6 matchs seront présentés de 9h à 12h45. Des animations de tir au but seront de nouveau proposées de 10h à 16h. Il sera possible de découvrir le sport dans l’eau (maillot à prévoir) ou non.
Samedi 15 mars de 12h à 18h. Dimanche 16 mars de 10h à 16h. Entrée gratuite. Stade nautique. 238 Avenue Pierre de Coubertin. Avignon.
Concert lyrique au Conservatoire du Grand Avignon
Ce samedi 15 mars, l’École des Nouvelles Images, située à Avignon, ouvre ses portes au public. L’occasion de découvrir l’école et ses différents cursus.
Ce samedi, le public pourra franchir les portes de l’École des Nouvelles Images afin d’en apprendre plus sur les domaines du cinéma d’animation en 2D et en 3D, mais aussi des jeux vidéos.
Devenue une référence en France et dans le monde, avec des projets étudiants récompensés à plusieurs reprises et nommés dans des compétitions prestigieuses comme les Oscars, cette école avignonnaise propose des cursus avec à la clef des diplômes universitaires : Licence Pro (Bac+3) et Master (Bac+5) contrôlés par l’État, et en partenariat avec Avignon Université.
Cette journée portes ouvertes sera aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger avec les étudiants, l’équipe pédagogique, ainsi que les parents d’élèves afin de s’imprégner de l’ambiance qu’offre l’établissement.
Inscription en ligne. Samedi 15 mars. De 9h30 à 17h. École des Nouvelles Images. 11 Avenue des Sources. Avignon.
Concert lyrique au Conservatoire du Grand Avignon
Placer une conférence de presse un lundi après-midi, exceptionnellement printanier, pour annoncer la création d’une nouvelle école des Arts du Spectacle était une gageure. La salle Léo Ferré du Théâtre du Chêne Noir cependant était pleine autour de son directeur Julien Gelas : journalistes, artistes, partenaires et spectateurs fidèles.
Bien sûr le parrainage et la présence de – l’Avignonnais — Daniel Auteuil ont certainement attisé la curiosité.On pouvait légitimement se poser la question du pourquoi d’une nouvelle école des Arts du spectacle à Avignon après l’implantation récente de celles de Jacques Lecoq et l’ESAR (Art du Rire) de la Scala Provence. Julien Gelas, entouré du futur parrain Daniel Auteuil et de ses deux co-fondateurs Bastien Ossart et Iana-Serena de Freitas, ont levé le voile à défaut du rideau sur leurs motivations.
Julien Gelas aime à rappeler qu’au-delà de ses projets en tant qu’auteur, metteur en scène, compositeur,pianiste et même traducteur, il a toujours souhaité transmettre l’Art vivant et tout particulièrement depuis qu’il a pris la succession de Gérard Gelas à la direction du Théâtre du Chêne Noir. « J’avais envie de pouvoir donner une dimension plus riche et dense à la transmission, envie de créer une école qui permette aux étudiants de faire un apprentissage différent. Je ne pouvais pas le faire seul. Ma rencontre artistique avec Bastien Ossart – metteur en scène, auteur, comédien , spécialiste baroque et Iana-Serena – comédienne, musiciennes, metteuse en scène – a été déterminante pour concrétiser à trois ce projet d’une école unique et différente, implantée au Chêne Noir qui donnera en 2 ans tous les outils pour se produire au cinéma, au théâtre ou dans l’univers numérique. »
Comme un évidence : Daniel Auteuil, parrain de l’Institut International des Arts du Spectacle d’Avignon
L’Avignonnais Daniel Auteuil ne pouvait pas oublier ce qu’il doit au Chêne noir et tout particulièrement à Gérard Gelas quand celui-ci l’a mis en scène dans La Paillasse aux seins nus en 1968, pièce mémorable car interdite à l’époque par le préfet du Gard. 57 ans après, il accepte d’emblée d’être le parrain de la première promotion de l’IIASA car « c’est une excellente idée, ça a manqué à ma génération, qui était obligée de ‘monter’ à Paris. J’ai eu la chance dans ce désert culturel en hiver à Avignon de rencontrer Gérard Gelas. On a appris ensemble. »
Ne pas confondre le métier de vedette et celui d’acteur
« Or c’est un vrai métier, avec de vraies règles et pour l’affronter il faut avoir les armes, et pas seulement les armes techniques mais aussi être accompagné. C’est un métier physique, sensuel, cérébral.Dans ce lieu à la fois familial et international , la continuité de la transmission sera assurée. »
Pourquoi je fais ce métier ?
Pour Bastien Ossart c’est assurément le postulat de départ, la question à se poser mais surtout il faut pouvoir y répondre. Il reprend en cela le propos de Daniel Auteuil sur « le but n’est pas d’être vedette. » « Pour nous la transmission est importante car former des comédiens ce n’est pas seulement leur donner des clés techniques, c’est aussi leur permettre de voir le monde, voire de le transformer,d’avoir des choses à en dire, de donner des clefs pour savoir comment ils vont opérer dans ce métier là. C’est un métier passion mais ce n’est pas un métier juste divertissement. Cela demande un vrai engagement intérieur de la part des élèves et donc une vraie responsabilité de notre part. »
Qu’est ce qui nous a manqué, qu’est ce que nous aurions aimé avoir ?
C’est la deuxième question qui a pu se poser pour construire le programme de formation. « On a observé ce qui se faisait à l’étranger », explique Iana-Serena de Freitas. Le résultat ? Une école sur 2 ans, la plus complète possible, théorie, pratique, des masterclass d’exception avec des intervenants divers et prestigieux (Renucci, Berling, Alexis Michalik , Gérard Gelasetc..).Les comédiens pourront savoir jouer, danser, chanter, improviser, connaître l’histoire du théâtre. La dimension internationale est affirmée « être curieux de ce qui se passe dans le monde, ne pas être auto centré. » Elle est ainsi représentée par le choix du deuxième parrain Gao Xingjian, dramaturge et prix Nobel de littérature – traduit par le sinophile Julien Gelas – et le projet d’échanges avec des écoles internationales (Chine, Portugal, USA). À l’issue des 2 ans de formation, outre la concrétisation de leur projet comme créer une compagnie ou monter un spectacle, les étudiants se produiront sur la scène du Chêne Noir au Festival Off, participeront à un festival inter-écoles. « Notre école doit devenir une référence ! »
En pratique
Les inscriptions aux auditions de l’école de Théâtre du Chêne Noir, IIASA sont ouvertes ! Ces auditions se dérouleront du 30 mai 2025 au 2 juin 2025 au Théâtre du Chêne Noir. Si vous souhaitez y participer, vous avez jusqu’au 17 mai pour vous inscrire en ligne et procéder au paiement (62€). Après l’envoi du premier formulaire d’inscription , vous serez redirigé vers une page afin de finaliser votre demande et votre paiement. Une fois votre inscription validée, le jour et l’heure de votre passage vous seront communiqués entre le 19 et 23 mai 2025. La première promotion de l’IIASA est ouverte aux 18-35 ans. Il y aura 20 heures de cours par semaine et le coût sera d’environ 7 000€ l’année.
Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, Rue Sainte-Catherine. Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr
Concert lyrique au Conservatoire du Grand Avignon
Un concert pour ceux et celles qui disent ne « pas aimer le jazz » ou « le jazz, ce n’est pas pour moi »
Car le quartet de Juliette Meyer que présente le club de jazz avignonnais ce jeudi n’est pas vraiment du jazz, pas vraiment de la chanson, par vraiment du jazz vocal, mais – excusez du peu — un peu des trois à la fois. On y entend les chansons médiévales de Jean Richafort, l’occitanie insolente, les expérimentations seventies de Saravah et la nouvelle école franco-suisse du jazz-punk-pop. Le quartet de Juliette Meyer fait partie des groupes lauréats accompagnés par Jazz Migration en 2020, un dispositif visant à l’émergence puis à l’accompagnement artistiques des artistes en vue de leur professionnalisation.
Le projet ‘Haléïs’, comme un cri retentissant où la poésie domine
Haléïs invite à la découverte, à prendre des chemins de traverses musicales, à se lover aux cœur de mélanges fascinants et à plonger dans une atmosphère ombrageuse parfois rock dans son intention. Ce quartet agit sur la corde sensible, celle qui vous intronise amateur de poème, familier des détours farceurs et souverains.
Vernissage de la nouvelle exposition, Dead End de Raphaël Séguinier
Ce vernissage se fera en présence du directeur de l’Ajmi Antoine de La Roncière et de l’artiste photographe Raphaël Séguinier. Un apéritif partagé sera proposé après une présentation et un mot de Raphaël Séguinier, et de son travail photographique. Mercredi 12 mars .18h à 21h.
Jeudi 13 mars. 20h30. 5 à 16€. Réservation sur internet, sur place les lundis de 15h à 17h30 ou 30 minutes avant le début du concert. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85.
Concert lyrique au Conservatoire du Grand Avignon
Sainte-Catherine, l’Institut du cancer Avignon Provence organise une campagne de sensibilisation sur le cancer colorectal avec une conférence grand public mardi 18 mars, et de l’information mercredi 26 mars.
Avec 43 000 nouveaux cas et 17 000 décès par an, en France, le cancer colorectal est le 2e cancer le plus meurtrier. C’est également le 2e cancer chez les femmes, après le sein, et le 3e cancer chez les hommes, après ceux de la prostate et du poumon.
Détecter le cancer colorectal le plus tôt possible Dans 90% des cas, ce cancer pourrait être guéri s’il était détecté à un stade précoce. Pourtant, selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France, le taux de participation au programme national de dépistage reste bien en- dessous des recommandations européennes d’un seuil minimum de 45%.
La prévention pour sauver sa vie Si 45% des personnes se faisaient dépister, la mortalité pourrait baisser de 15%, soit environ 2 550 décès en moins par an, en France. Le taux de participation au programme national de dépistage est aujourd’hui de 32%, c’est trop peu. Le dépistage du cancer colorectal, qui est gratuit, simple et efficace, favoriser la précocité des diagnostics et augmente les chances de guérison, sans traitements lourds.
Les opérations de Mars Bleu, à Sainte-Catherine
Conférence Grand Public, mardi 18 mars, à 18h. « Tout savoir sur le cancer colorectal, de la prévention à la guérison ». Campus CCI Vaucluse, allée des Fenaisons à Avignon. Des experts des établissements de santé du territoire et des associations de patients partageront des informations essentielles sur le cancer colorectal, les facteurs de risque, et surtout, l’importance du dépistage. Cet événement est gratuit et ouvert à tous. Les participants pourront poser leurs questions, discuter des enjeux du dépistage et comprendre comment sauver des vies.
Stands d’information et de sensibilisation Mercredi 26 mars, de 9h à 17h Accueil B1 de Sainte-Catherine. Une bulle d’information avec un espace confidentiel sera mis à la disposition des visiteurs qui pourront interroger les professionnels de santé. Ils pourront également rencontrer la diététicienne de l’établissement et une enseignante en activité physique adaptée (APA). Un vélo à smoothie sera également proposé pendant toute la journée.
Trop peu de personnes dépistées Trop peu de personnes se font dépister pour le cancer colorectal alors qu’il est gratuit et organisé par l’assurance maladie pour les personnes de 50 à 74 ans. Il est donc nécessaire de s’ informer, sensibiliser et lever les réticences.
Ce mercredi 12 mars, le temps d’une soirée, l’Opéra Grand Avignon se transforme pour accueillir la 8ᵉ édition de Campus Sonore, un événement organisé par l’association étudiante Premières Loges ouvert à tous.Le directeur Frédéric Roels, le président d’Avignon UniversitéGeorges Linarès et les étudiantes de Premières Loges se réjouissent de ce partenariat qui s’inscrit dans une optique commune d’ouverture et de démocratisation de la culture.
Depuis sa prise de fonction en 2020 à la tête de cette Maison d’Opéra, Frédéric Roels n’a eu de cesse de diversifier les publics et la programmation : immersion dans les coulisses, opéra participatif, accès aux répétitions, conférences… « L’Opéra doit être un lieu pour tous, pas seulement pour les passionnés d’Opéra. Le public étudiant est difficile à saisir car il est captif le temps d’un passage dans la ville, donc pas très long, quelques années au mieux. Il est également difficile à fidéliser car très sollicité par d’autres activités festives ou professionnelles. Grâce à l’association Premières Loges, on arrive à développer des passerelles qui permettent aux étudiants de franchir les murs de l’Opéra, d’y organiser eux-mêmes des événements. Campus sonore est une Carte Blanche donnée aux étudiants pour occuper les lieux pendant une soirée. Ils proposent une programmation alternative à la mienne et je me réjouis de cette diversité. »
Une parenthèse enchantée dans une vie étudiante
C’est ainsi que Georges Linarès, président d’ Avignon Université a joliment défini ce projet de Campus sonore. « On va à l’Université pour se former mais aussi pour se construire, s’ouvrir au monde, faire des rencontres. C’est le rôle d’une université que d’offrir un cadre qui contribue à faire des étudiants de bons professionnels mais aussi de bons citoyens afin de pouvoir appréhender le monde dans lequel ils vivent. Le projet Campus sonore est une parenthèse enchantée dans leurs études et leur vie étudiante. »
L’association étudiante Premières Loges
Fondée en 2010, l’association Premières Loges, dont l’objet est de transmettre au grand public l’amour de la musique classique et de l’opéra, est composée d’étudiants d’Avignon Université. Pour cette 8ᵉ édition, l’équipe de Premières Loges renouvelle le format afin d’encourager l’implication du public, notamment étudiant. Pour les étudiantes qui sont au cœur de cette soirée il s’agit aussi de se réapproprier ce lieu prestigieux, en proposant une programmation décalée de ce qu’on a l’habitude d’y trouver, en célébrant la créativité des étudiants avignonnais, en leur offrant donc cette Carte Blanche. « Si le but initial de l’association était de démocratiser le lyrique, le baroque, nous œuvrons toute l’année pour une ouverture culturelle et musicale la plus large possible : accueil de l’Orchestre Avignon Provence à la rentrée universitaire, sorties à l’Autre Scène de Vedène, ciné-concert en projet. »
Gratuit et ouvert à tous, un programme varié: musique, danse, théâtre, projections, activités participatives, expositions, ou encore émission radio.
« Il y a eu un appel à projet en direction des étudiants de l’Université et du Conservatoire. Notre choix artistique était de privilégier la diversité tout en maintenant un équilibre qualitatif et de fait nous avons accepté toutes les propositions car nous n’avions pas à porter de jugements sur la programmation », précisent les étudiantes en Master Communication qui ont coordonné cet événement, une belle occasion de mettre leur savoir faire en actes.
Deux temps forts structureront la soirée : déambulation, enquête et animations dans tous les espaces de l’Opéra puis concerts dans la grande salle
Le mystère de l’incendie criminel de 1846
Le public pourra ainsi participer à une grande enquête immersive en collaboration avec l’association Au-delà du Plateau, l’association étudiante du Master Théâtre et Ecritures. Inspirée de l’incendie criminel de 1846, cette enquête plongera les participants au cœur du mystère pour recueillir des indices et découvrir le coupable et le secret de ses motivations. Dès 19h30 avec une performance théâtrale sur la grande scène à 20h45 pour clore l’enquête et révéler les conclusions.
Animations variées et bière des étudiant en Génie Biologique !
Projection de courts-métrages d’animation de l’École des Nouvelles Images, performance de danse contemporaine proposée par Alyssa Verrier et Ivan Pitoëff, émission radio en direct par Radio Campus Avignon et même dégustation de bières produites par les étudiants en Génie Biologique se poursuivront jusqu’à 20h45.
Concerts dans la grande salle L’occasion de découvrir les talents musicaux étudiants sur la grande scène (bossa nova, rock, DJ set, rap…) : J. Linder qui fusionnerap et musique classique, Ness et Alex Barre aux sonoritéspop et funk, Naïs et Esteban dans une ambiance bossa nova, FireClub du rock pour mettre le feu et Chico From Colombia qui clôturera la soirée avec un DJ set entraînant. De 21h à 23h.
Mercredi 12 mars. De 19h30 à 23h. Entrée libre. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.
Concert lyrique au Conservatoire du Grand Avignon
Les travaux de réhabilitation de la rue Thiers vont reprendre maintenant, s’étendre jusqu’en décembre et devraient avoisiner les 3,7M€. Objectif : arborer et végétaliser la ville pour en ‘upgrader’ le cadre de vie. Mission ? Redonner leur place aux habitants, familles, écoles et commerces de l’intramuros où le tout voiture avait jusqu’alors, préempté la vie sociale.
Après l’inauguration, en février 2024, de l’axe Carnot Carreterie, totalisant 5 ans de travaux, une cinquantaine d’arbres plantés –précisément un tous les 30 m-, 1,2 kilomètres requalifiés et 9M€ investis, c’est au tour de la rue Thiers de se refaire une beauté.
Perspective actuelle de la rue Guillaume Puy avec, de gauche à droite Jean-Marc Bluy, Cyril Beynet, Claude Tummino et Cécile Helle Copyright MMH
La maison du commerce C’est à la Maison du commerce que Cécile Helle, maire d’Avignon, a présenté la 2e phase des travaux de la rue Thiers, en intramuros, qui en compte 4 et va également révolutionner les jonctions de rues adjacentes Philonarde, Guillaume Puy et Buffon, pour en faire »des carrefours ou placettes matérialisées par des pavés calcaires, des lieux importants où les habitants peuvent se croiser et se parler », souligne Cécile Helle.
Un centre-ville apaisé L’esprit reste le même que dans les rues déjà réhabilitées, ponctuées de fauteuils et banquettes en bois, de jardinières, d’éclairage public et de mise en place de caméras -3 pour ce lieu- . »Une fontaine à boire sera même installée rue du Pont Trouca et la borne rétractable située après la rue Paul Saïn déplacée au droit de la rue Guillaume Puy, pour éviter le flux de voitures dirigé vers le Portail Matheron où les terrasses des cafés et des restaurants ont pris leur aise et en ont bien fait » , remarque Cécile Helle. Enfin, des corbeilles et des appuis de vélos compléteront le dispositif.
La 1re phase La 1re phase des travaux de la rue Thiers, dans sa partie nord, avait pour objet de requalifier le secteur compris entre la rue de l’Olivier et le carrefour Philonarde-Paul Saïn. Objectif ? Multiplier les ilots de fraîcheur et donner la priorité aux déplacements doux. L’endroit avait été inauguré en décembre 2022. Près de 140 m linéaires avaient été totalement revus, 1 800 m2 de surface aménagés et 1,1M€ investis dont plus de 500 000€ de participation de l’Etat. Depuis, les habitants et les commerces, très heureux de l’apaisement retrouvé, s’inquiétaient de la poursuite de la transformation de cet axe central de la ville.
Cécile Helle interpellée par une avignonnaise qui lui demande la poursuite des travaux de la rue Thiers et la félicite pour ceux intervenus au nord de celle-ci, ‘qui ont transformé et apaisé le quartier’. Copyright MMH
La 2e phase »C’est chose faite puisque les travaux reprennent depuis les rues Paul Saïn et Philonarde jusqu’à la porte Thiers’’, indique le maire à une habitante venue la saluer et s’enquérir de la transformation très attendue des lieux. Le cheminement piéton en béton clair désactivé reprend du service sur un linéaire de 380m et une surface aménagée de 4 500m2. Près de 65 arbres seront plantés, accompagnés de végétaux, tandis que 600m2 seront désimperméabilisés. Toujours en phase 2, l’aménagement d’un tronçon entre les rues Guillaume Puy et Buffon est prévu entre janvier et juin 2026. Les travaux en sous-sol pourraient même intervenir dès l’automne 2025.
Les travaux reprennent Dans un premiers temps, de mars à juin, les sous-sols de l’axe vont être revus avec la rénovation et le dévoiement des réseaux d’eau, d’électricité et de gaz pour, ensuite, travailler en demi chaussée et, lorsque nécessaire, en coupure, principalement les lundis et/ou après le festival d’Avignon ainsi qu’au mois d’août. Des déviations seront, alors, indiquées. Les accès piétons aux immeubles et commerces seront maintenus, cependant que les accès aux garages ne seront pas accessibles durant les travaux, des places de substitution –actuellement au nombre de 7- seront dévolues aux habitants impactés et redirigés au parking des Halles où des emplacements leurs seront réservés, le temps des travaux. Enfin, de fin juillet, après le festival, à décembre, les travaux d’aménagement reprendront.
Le parvis de l’école Simone Veil (ex école Thiers) bénéficiera de la requalification de la rue Thiers Copyright Ville d’Avignon
La phase 3 L’aménagement de la rue Buffon à la porte Thiers est prévu entre les mois de juin et décembre 2026. Les travaux préparatifs en sous-sols pourraient même intervenir dès le printemps 2026.
La phase 4 La phase 4 interviendra sur les rues Guillaume Puy et Buffon entre janvier et juin 2027 et seront réalisés partiellement ou en totalité en même temps que les phases 2 et 3.
Infos et accompagnement Deux permanences, sous forme d’ateliers, sont prévues mercredi 12 mars de 16h30 à 20h et samedi 22 mars de 9h à 12h30. Elles se tiendront à l’école Simone Viel –située Ecole primaire 1, rue des Ecoles et école maternelle 43, rue Thiers-. Une déambulation dans la rue est programmée samedi 15 mars à 9h30 en présence de Cécile Helle. Un comité de suivi des riverains sera mis en place. Des panneaux informant des travaux seront installés le long des remparts et en centre-ville et des panneaux de communication -réalisés avec les entreprises- marqueront l’entrée des zones travaux. Claude Tummino, adjoint au maire, délégué au développement économique, commercial et agricole, organisera une rencontre avec les commerçants des Halles et de la rue Thiers.
Des collégiennes ou lycéennes ont demandé un selfie à Cécile Helle Copyright MMH
Des jeux à gratter d’une valeur de 50 000€ pour soutenir le commerce Deux jeux à gratter – chacun d’une enveloppe de 25 000€, composés de bons d’achat de 5, 10 et 20€, ainsi que des sacs- seront mis en place en mai et à l’automne, aux Halles, où un médiateur de la ville pourra informer habitants et visiteurs sur le déroulé du chantier et faire remonter les avis.
Un peu d’histoire C’est avec l’arrivée du chemin de fer, en 1854 -au travers de la liaison ferrée Lyon-Avignon-Marseille – et de la voiture, au 19e siècle, que les échanges entre l’intramuros et l’extramuros ont métamorphosé la ville d’Avignon. Celle-ci s’était développée à l’Est en raison de sa proximité avec le Rhône puis au Sud avec la création de la gare. La rue de la République est alors percée entre 1856 et 1867, tandis que la rue Thiers se matérialise entre 1874 et 1877.
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Cécile Helle, ce qui s’est dit «Cet aménagement est aussi en lien avec la place Saint-Didier et la rue Bonneterie. Egalement d’ici le mois de mai s’ouvriront les bains Pommer, nouvel espace muséal. Ils ont été créés au moment où la rue Thiers est percée, à la fin du 19e siècle. La ville d’Avignon est en train de se réapproprier cette partie de son histoire urbaine. Désormais, les avignonnais, les touristes et les visiteurs, en provenance du palais des papes ou de la place de l’Horloge, chemineront avec plaisir devant le parvis Sud des Halles puis la rue Bonneterie, pour gagner les bains Pommer.»
La végétalisation «Il y a une importante attente des habitants, en matière de requalification de la rue Thiers, qui témoignent de la nécessité de réintroduire l’arborisation et la végétalisation de la ville. Cependant il a été très difficile de réintroduire des linéaires d’arbres en ville parce que les architectes des Bâtiments de France voulaient conserver les perspectives Haussmanniennes. Moi, j’ai décidé d’offrir plus de place aux piétons, aux mobilités douces et aux ilots de fraicheurs, notamment vers les placettes aux intersections des rues adjacentes à la rue Thiers, afin de mettre en sécurité les habitants et d’apaiser la ville tout en respectant ces perspectives Hausmanniennes. Si les réunions furent »animées’’ l’enjeu était de conserver cette position d’un aménagement plat où le trottoir n’est que suggéré afin de donner plus de place, tout d’abord aux piétons, aux personnes à mobilité réduite, aux mobilités douces et, en dernier recours, à la voiture, afin de rendre la ville inclusive, fraîche et végétalisée… »