Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais
‘Les jours rallongent’, un trio formé par Christiane Bopp, Sophia Domancich et Denis Charolles
Trois fortes personnalités musicales qui se retrouvent sur la scène de l’AJMI pour le traditionnel concert du jeudi soir. On y retrouve Christiane Bopp au trombone, véritable virtuose touche à tout, Sophia Domancich au piano, pianiste talentueuse qui ne cesse de repousser les limites du jazz et Denis Charolles, poète de la batterie.
Jazz contemporain et improvisation
Au fil des notes, on oscille entre grands chambardements, chants instrumentaux, moments de fracas puis de douceurs… une variété de jeux se dévoile dans des compositions très contemporaines. La frontière entre écriture et improvisation libre est quasi impalpable. Dans ce beau projet, les trois artistes nous offrent ainsi toute leur maîtrise de l’improvisation.
Jeudi 20 mars. 20h30. 5 à 16 €. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85.
Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais
Les associations de commerçants d’Avignon organisent leur grande braderie du jeudi 20 au dimanche 23 mars. La circulation va donc subir quelques changements dans le centre-ville pour des raisons de sécurité.
C’est dans tout le centre-ville d’Avignon que se déroulera la traditionnelle braderie durant trois jours. L’occasion de faire de jolies trouvailles à des prix réduits, de refaire sa garde-robe ou encore sa décoration.
Pour le bon déroulement de l’événement, certaines voies seront complètement interdites à la circulation et au stationnement des véhicules de 9h30 à 19h, fermées par des bornes, des barrières de piétonnisation, ou encore des barrières avec des agents de filtrage. Les rues Joseph Vernet, de la Petite Fusterie et Saint-Agricole sont notamment concernées par cette piétonnisation, tout comme les rues Favart, Corderie Petite Meuse, du Roi René ou encore la rue Bancasse.
Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais
Le groupe Etex, leader mondial de la construction légère, propose des solutions légères pour une construction facile avec des matériaux à base de gypse. De l’extraction de ce dernier à la conception de plaques de plâtre innovantes, Etex a façonné sa propre route du gypse, et elle est en Vaucluse.
Elle donnerait presque le vertige tant elle est impressionnante. La plus grande carrière de gypse à ciel ouvert d’Europe, exploitée par le groupe Etex, se situe à Mazan. Avec ses 156 hectares de superficie, elle a d’abord été exploitée en souterrain à partir de 1924 avant de devenir à ciel ouvert en 1967 dû à l’accroissement de la demande. La fosse actuelle, qui elle fait 73 hectares, permet l’extraction de 350 000 tonnes de gypse par an, dont 75% sont dédiés à la fabrication de plaques de plâtre. Les 25% restant servent à retarder la prise des ciments.
Des carrières comme celle en Vaucluse, Etex en compte trois autres, dont une autre dans le Sud, entre Pau et Biarritz, et deux en région parisienne. Pour le moment, le groupe peut exploiter la carrière de Mazan jusqu’en 2047 d’après l’arrêt préfectoral, qui devrait être renouvelé ensuite. « Nous avons beaucoup de réserve sur le site de Mazan, explique Frédéric Guetin, directeur général d’Etex France. Une carrière naît, elle vie et un jour elle meurt, mais elle peut être réhabilitée, celle de Mazan a énormément de potentiel. »
Pour le moment, la question de la réhabilitation de se pose pas. Etex exploite progressivement les plis de gypse dans la carrière, qui a une structure géologique anticlinal. Avant de pouvoir exploiter le gypse avec les camions et chargeuses, il y a une phase de minage. À Mazan, un à deux tirs sont effectués chaque semaine. Pour ce faire, une perforatrice fore des trous pour permettre ensuite le tir et l’exploitation du gisement.
« Tout est chronométré et millimétré au sein de la fosse, tout ce qui entoure le tir constitue un vrai métier à part entière. »
Clément Marcaillou, directeur Carrières d’Etex France
Une fois que les engins et les collaborateurs ont quitté la fosse, Etex peut procéder au tir. Mais avant, pour des raisons de sécurité, l’alarme sonne afin d’indiquer qu’il va y avoir un tir. « Un bon tir, c’est un tir qui est assez concentré en termes d’espace », ajoute Clément Marcaillou. C’est après au tour des camions et chargeuses de rentrer en piste pour la suite des opérations pour qu’ensuite le gypse soit stocké, broyé, puis transformé en plaque de plâtre pour les constructions.
Une carrière respectueuse de l’environnement
Etex place la préservation de l’environnement au premier plan, que ce soit au sein de sa carrière à Mazan, ou de manière plus globale, dans la façon dont le groupe conçoit ses produits. À Mazan, la biodiversité du site fait l’objet d’un suivi régulier, comprenant des études sur la flore et la faune afin de garantir la protection des différentes espèces animales et végétales comme les écureuils roux, les chauves-souris, les plantes-hôtes des papillons, et bien d’autres. En extrayant le gypse, le groupe remet le site en état en revégétalisant notamment les terrassements pour reconstituer le paysage d’origine.
Sur le site de Mazan, Etex procède également à la récupération des eaux usées et estime sauver l’équivalent d’environ 50 piscines olympiques chaque année. Le groupe travaille sur les énergies non fossiles pour ses différents procédés et tend à réduire les ressources utilisées pour ses produits. « Ça nous permet d’avoir une vision à long terme et une vision claire sur l’avenir du métier, on n’est pas du tout dans la vision d’une crise du bâtiment », affirme le directeur général.
La première plaque à partir de gypse 100% recyclé
Toujours dans une démarche environnementale et innovante, Etex vient de développer la première plaque de plâtre composée à 100% de gypse recyclé, fabriquée en France, avec une technologie brevetée, qui a été élaborée sur la ligne pilote du groupe à Carpentras. Cette ligne pilote, qui a requis un investissement de 5M€ et a été inauguré en septembre 2022, est dédiée spécifiquement à la recherche et au développement et permet de fabriquer des prototypes à taille réelle, entre les étapes de laboratoire et celles de fabrication.
Ainsi, c’est un équipe de sept personnes qui se compose autour de cette ligne pilote qui permet d’accélérer de manière significative le développement des projets de Siniat, filiale d’Etex, leader technique de la plaque de plâtre & des solutions innovantes pour cloison-plafond-isolation. Chaque année, 120 essais sont réalisés pour la recherche et le développement à Carpentras.
L’engagement de Siniat ne s’arrête pas là puisqu’une plaque de plâtre ne se résume pas au gypse. Une majorité des autres composantes provient également de matière recyclée. Ce qui permet d’atteindre un contenue circulaire de 99% pour cette nouvelle plaque de plâtre. Généralement en France, les plaques sont recyclées à environ 20%, contre environ 40% chez nos voisins britanniques. L’objectif à l’avenir est d’augmenter la part de « recyclé » dans les produits qui se vendent le plus comme la plaque BA13.
La recherche et le développement ne s’arrêtent pas à la ligne pilote de Carpentras. C’est à l’Innovation Technology Center (ITC) d’Avignon que sont ensuite conçues et testées depuis plus de 20 ans les différentes plaques de plâtre, dont, dernièrement, celle faite à partir de gypse 100% recyclé. Le groupe Etex dispose de sept ITC dans le monde (un en France, deux en Belgique, un en Allemagne, un au Danemark un en Espagne et un en Australie) qui emploient 160 collaborateurs pour la recherche et le développement, dont 48 à Avignon.
« Des journées clients sont organisées fréquemment avec des clients du monde entier pour leur présenter les produits, avoir leurs retours, etc. »
Ces différents ITC ont permis 59 lancements entre 2019 et 2024, huit lancements seulement en 2024 dont trois en France à Avignon. Ce sont 28M€ qui sont investis annuellement pour la recherche et le développement. Le travail de recherche s’articule autour de cinq axes :
La decarbonation : Etex fabrique des produits légers qui ont une empreinte carbone basse, le groupe émet 3M de tonnes de CO2 chaque année.
L’économie circulaire : Etex utilise 7M de tonnes de matière première toutes confondues par an et ambition d’ici 2030 d’atteindre 20% de matières premières circulaires.
L’excellence industrielle
L’innovation
Le leadership au niveau du portefeuille de produits
Recyclage, acoustique et allégement, mécanique et robustesse, produits extérieurs
L’ITC d’Avignon est constitué de différents ‘pôles’ permettant l’innovation, la conception et le test des différents produits du groupe. Cela passe d’abord par le laboratoire, où le gypse recyclé est travaillé pour avoir le même rendu que le gypse non recyclé (le recyclé étant plus compact à cause des fibres du papier notamment), grâce à un procédé sans additif qu’Etex garde pour le moment secret. « D’ici 2-3 ans, tout le gypse recyclé proviendra d’un rayon de 100km », affirme Nathalie Pétigny, responsable du Site ITC Avignon. Etex vient d’ailleurs de signer un partenariat avec Véolia dans la région pour aller dans ce sens.
Etex développe des plaques de plâtre plus légères (-25% de poids), mais qui présentent les mêmes performances que les plaques classiques. Leur acoustique, robustesse, facilité d’installation, résistance au feu, aux chocs et à l’humidité sont toutes testées à Avignon. L’ITC vauclusien a d’ailleurs été précurseur il y a une quinzaine d’années au niveau des plaques pour extérieur, notamment pour environnement humide. Le groupe Etex promet donc encore de belles innovations à l’avenir et va continuer de contribuer au rayonnement du Vaucluse en matière d’innovation dans le domaine de la construction.
Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais
Du 4 au 26 mars, l’association La MAC’A (Maison des Arts Contemporains d’Avignon) présente sa traditionnelle exposition annuelle. Peinture, installations, céramiques, photographies, écritures, sculptures sont rassemblées sur les trois niveaux de l’Espace du Cloître Saint Louis.
Traditionnellement les bénévoles de l’association MAC’A prospectent toute l’année pour trouver les artistes qui s’installeront en mars dans le bel édifice qu’est le Cloître Saint Louis. Au fil de leur recherche ils trouvent un fil conducteur qui les rassemble ou les choisissent d’après un thème. Pour cette édition 2025, ils ont fait pour la première fois depuis 1995 un appel à candidatures en s’associant au thème proposé par Avignon Terre de Culture 2025 ‘Curiosité/s’.
Six artistes exposent autour du thème Avignon et ‘Curiosité/s’
C’est ainsi qu’un Comité de sélection a retenu six artistes sur 26 postulants : Claire Beillard, plasticienne ; Amar Briki, peintre et dessinateur ; Baptiste Chave, céramiste ; Marise Laget, photographe ; Yves Lozé, plasticien ; Catherine Souchon, plasticienne. Ce sont pour la plupart des artistes locaux qui n’ont pas attendu l’appel à projet pour créer dans notre ville.
Les artistes sont des gens curieux et nous invitent à l’être
Notre curiosité est d’autant plus aiguisée que les locaux du Cloître Saint Louis s’y prêtent : espace, lumière et mise en valeur. On peut déambuler, lire, revenir sur une œuvre. L’association La MAC’A a toujours privilégié la qualité depuis 1995 et le respect envers les artistes. Le résultat est une vraie rencontre et non pas un piétinement dans un foisonnement d’oeuvres. La salle du Rez De Chaussée est une salle d’accueil permettant de prendre contact avec les six artistes : ils sont brièvement présentés sous forme de panneaux explicatifs. Les deux salles à l’étage leur sont consacrées.
La ville à nos pieds avec la photographe Marise Lager
C’est ainsi que la photographe Maryse Lager qui vit et travaille à Avignon a commencé ce projet ‘À mes pieds’ en 2003 avec un cahier des charges très simple : photographier le sol, à hauteur de femme(!)Après la prise de vues, aucun recadrage. Aucun bidouillage numérique non plus. Le résultat est bluffant et fabuleux : des couleurs, de la texture, du narratif, de l’abstrait. Des interrogations quelquefois, de l’humour aussi : le cycliste à la craie coupant les rails du très récent tramway d’Avignon rappelle quelques mésaventures. On pourra désormais voir notre ville d’Avignon différemment, avec curiosité et indulgence car la diversité de ses sols – que d’aucun pourrait critiquer – dévoile une histoire singulière.
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Avec la plasticienne Catherine Souchon , la ville nous apparaît moins minérale
Catherine Souchon travaille le bois et a été inspirée par les tempêtes de feuilles de platanes au fil des rues. Elle nous propose une installation feuillue, des souches invitant au repos, et des connexions avec les gargouilles de la Basilique Saint Pierre. Une occasion de découvrir la ville qui n’est pas que minérale.
Quand l’Opéra d’Avignon inspire la sculpteuse Claire Beillard
Inspirée par les blocs de béton suspendus lors des travaux de rénovation de l’Opéra en 2019 , Claire Beillard a eu l’idée de garder en mémoire à la manière d’un « cabinet de curiosité » les morceaux de cet édifice destinés au rebut. On circule ainsi entre minuscules menhirs ,stèles ou sculptures en grès. On aura envie de lever le regard en se promenant désormais.
‘Les demoiselles d’Avignon’ du peintre Amar Briki
Amar Briki qui vit et travaille à Alger , a été doublement inspiré par le thème d’Avignon et aime assurément se jouer des faux-semblants. Il nous interloque d’abord avec un faux-vrai manuscrit proposant la reconstruction du Pont d’Avignon au Maire d’Avignon et il s’amuse ensuite en créant des portraits de ‘Demoiselles d’Avignon’ en hommage à Picasso même si on sait que le titre fait allusion à la commune d’Avinyo en Catalogne et non pas à la ville d’Avignon.
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Yves Lozé donne des nouvelles du Rhône ou d’Esprit Calvet avec ses cartolines
Des cartes postales (d’avant 1960 car elles ont ainsi un format particulier) détournées nous donnent des nouvelles des inondations du Rhône, des œuvres du Musée Calvet à la manière de Georges Pérec. Yves Lozé aime se jouer des mots, des formes et des couleurs pour nous perdre dans son installation éphémère.
La Chambre du Pape comme si on y était avec le céramiste Baptiste Chave
Le céramiste Baptiste Chave a choisi de décliner le pavement que l’on peut trouver dans la Chambre du Pape au Palais des Papes selon ses envies : couleur et désir de liberté. Ainsi oiseaux, fleurs, couleur et tout un bestiaire fascinant prennent vie sur 16m2.
Quand les artistes nous invitent à les rencontrer
Mardi 18 mars. 17h. GOSPEL par la Chorale du Collège Anselme Mathieu (50 exécutants). Cour du cloître Saint-Louis. Par l’association Mandela For Ever Young d’Avignon.
Mercredi 19 mars. 14h. Visite spéciale Senior. Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com. Atelier dessin avec le peintre Baptiste Chave.
Vendredi 21 mars. 14h. Exposition CARTOLINES commentée par le peintre Yves Lozé. 15h. Atelier de création Cartoline avec le peintre Yves Lozé (matériel fourni ; apporter une carte postale). Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com
Dimanche 23 mars. 11h. Déambulation avec la photographe Marise Laget. Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com. Le lieu de rendez-vous par retour de mail.
Mardi 25 mars.14h. Déambulation avec la photographe Marise Laget. 19h. Lecture à voix haute sur le thème de la peinture par la Cie L’Œil en coulisse.
Mercredi 26 mars. 15h. Tirages de la TOMBOL’ART. 16h. En poésie et en musique, clôture de l’exposition animée par Monique Lefebvre.
Exposition de la MAC’A. Cloître Saint Louis. 20, rue du Portail Boquier à Avignon. Evènement gratuit. Accès PMR –Personnes à mobilité réduite-. Du mardi au dimanche, de 14h à 19h.Visites scolaires, centres sociaux, groupe issu du médico-social sur rendez-vous en matinée renseignement et inscription sur culture@mairie-avignon.com de 9h à 11h les mardis 4, 11, 18 et 25 mars.
Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais
Prenant appui sur l’œuvre de Carlo Gozzi, Agnès Régolo et Catherine Monin présentent L’Oiseau Vert, une fable burlesque hors des temps
L’Oiseau Vert met en scène deux jeunes gens abandonnés à la recherche de leur identité et de leur humanité, un chef de guerre neurasthénique, une reine séquestrée par sa belle-mère sous un évier et une grand-mère omnipotente qui veut faire disparaître sa descendance.
Une adaptation de l’œuvre de Carlo Gozzi
Soif de puissance, avidité, cupidité, pulsions meurtrières, chaque jour nous le rappelle : l’être humain est capable du pire. En 1765, le vénitien Carlo Gozzi tire de cet irréfutable constat une fable féerique, drôle et brutale. Sans illusion sur la nature humaine, il cible notre infinie capacité à nuire mais ne renonce pas pour autant à un possible enchantement. De cette adaptation, menée avec l’autrice Catherine Monin, découle des préoccupations inévitablement contemporaines.
Promesse d’un spectacle heureux
L’Oiseau Vert est la promesse d’un spectacle heureux : il a le charme d’un conte de fées, l’alacrité d’une comédie et la profondeur d’un récit initiatique. L’homme est tout à la foi spirituel et extravagant, lyrique et prosaïque, mordant !
La compagnie Du jour au lendemain
L’Oiseau Vert est le dixième spectacle de la compagnie Du jour au lendemain. Elle s’intéresse aussi bien à des auteurs classiques que contemporains. Sa vocation, publics et artistes confondus, est de s’offrir à penser, à douter, à éprouver le présent. Quelle que soit la noirceur du propos, il s’agit sans cesse de travailler à un acte de gaieté.
Texte : Carlo Gozzi / Adaptation : Catherine Monin et Agnès Régolo Mise en scène ; Agnès Régolo Avec Salim-Eric Abdeljalil, Raphaël Bocobza, Johanna Bonnet, Pascal Henry, Antoine Laudet, Tamara Lipszyc, Kristof Lorion, Catherine Monin
Mardi 18 mars. 20h. 5 à 22€. À partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.
Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais
Le comédien et interprète François Morel nous promet une soirée facétieuse avec son complice de quinze ans, le pianiste Antoine Sahler.
La complicité entre François Morel et Antoine Sahler, nourrie de quinze ans de collaborations multiples transpire à chaque instant de ce concert qui promet une soirée facétieuse, rieuse, touchante, humaine. Comédien et metteur en scène, auteur et chroniqueur, François Morel est aussi – on le sait moins – auteur et interprète de chansons qui n’ont rien à envier à la grande tradition du Music-Hall et de ce qu’on a joliment appelé « les fantaisistes. »
Le temps d’une soirée, le plateau du Balcon se transformera en une scène de Music-hall
Un répertoire varié concocté avec son complice Antoine Sahler, compositeur et pianiste : on y entendra des chansons joyeuses sur la mort, des chansons tristes sur la vie, des hommages à d’immenses petits riens, ou à de toutes petites éternités.
Samedi 15 mars. 20h. 10 à 22€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 – contact@theatredubalcon.org
Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais
Créée en France en 1993 par Martine Aubry qui s’apprête à quitter la mairie de Lille, FACE (Fondation Agir Contre l’Exclusion) existe en Vaucluse depuis 2011 et vient de tenir son Assemblée Générale à Avignon.
Le président Pierre-Hubert Martin entame la séance avec le ‘Rapport moral’. « La recherche de sens au travail, accentuée par la crise sanitaire, est un critère fondamental pour les générations Y & Z. Aujourd’hui, les entreprises ne se contentent plus d’afficher leurs performances économiques, elles ont une mission : s’engager en matière de responsabilité sociétale et de durabilité. »
Il poursuit : « L’an dernier, nous avons signé un partenariat avec EDF pour renforcer notre action contre la précarité énergétique. De même avec Suez Carpentras, nous luttons contre le gaspillage de l’eau. Grâce à notre détermination et l’enggement de nos partenaires, nous continuons à nous battre contre toutes les discriminations et à poursuivre notre chemin vers un avenir juste et inclusif. »
Carol Isouard Pauleau, la directrice de la FACE 84, a lu le bilan d’activités. Avec une forte mobilisation des entreprises, de leurs collaborateurs, des territoires d’intervention et de nouvelles actions. Par exemple, rendre visite à la Fondation Gaillanne qui éduque des chiens guides d’enfants déficients visuels. L’ancrage de la fondation maille l’ensemble du département avec 29 entreprises du Grand Avignon, 16 en Luberon Monts de Vaucluse, 15 dans le Pays d’Orange en Provence, 13 à la CoVe, 12 en Pays d’Apt et 11 au sein des Sorgues du Comtat. En tout, 2177 élèves ont participé aux différents ateliers l’an dernier. Une progression exponentielle en 3 ans, puisqu’ils étaient 906 en 2022 et 1859 en 2023.
En plus des stages de 3 en entreprises, des stages ‘découvertes’ ont été initiés sur Cavaillon, Avignon, Apt dans 11 établissements scolaires : Paul Gauthier, Rosa Parks, Alexandre Dumas à Cavaillon, Daudet et Raspail à Carpentras, Roumanille, Anselme Mathieu, Viala, Mistral, SEGP Lavarin d’Avignon et enfin à la Cité Educative d’Apt. Des ateliers ont été organisés pour que les jeunes aient confiance en eux, sachent s’exprimer en public sans être paaralysés par le trac ou le stress. ‘Wifilles’ a été lancé par exemple, pour que les jeunes femmes accèdent aux métiers de l’Armée de l’air et de l’espace. Elles ont passé du temps sur la base de Salon de Provence et ont constaté que les métiers de mécaniciens, informaticiens et pilotes de chasse ne sont pas réservés aux garçons.
FACE a aussi accompagné des centaines de personnes dans leurs démarches d’accès aux droits souvent dématérialisés. Qu’il s’agisse d’une demande de logement ou de remboursement de soins de santé. Or tout le monde n’est pas forcément doué en informatique pour déclarer ses impôts, inscrire les enfants à l’école, s’abonner à un réseau de téléphonie ou de TV ou renouveler les titres de séjour dont le nombre a doublé. En novembre dernier, FACE 84 a été labellisé ‘Espace France Services Avignon Sud’ par la préfecture, symbole de la fiabilité du travail qui y est mené. Il y a aussi deux médiateurs formés et certifiés « écrivains publics » pour accompagner en toute confidentialité les publics en situation de fragilité, parfois incapables de manipuler une souris et de répondre à un mail de l’administration. Les 4 permanences, 2 au Pontet et 2 à Avignon ont accueilli 601 personnes, dont 67% n’avaient aucune connaissance en informatique. Toujours pour les populations vulnérables, des médiations sont organisées chaque semaine dans 9 bureaux de Poste du département, dont République, les Olivades, Place Pie, Pont des Deux Eaux et St Jean à Avignon, Cavaillon, Carpentras, Orange et Le Pontet. En tout, 33 707 vauclusiens ont ainsi été accompagnés.
Enfin, pour faire baisser les factures de la maison, une médiation est en place pour lutter contre la précarité énergétique, avoir les bons gestes, éteindre la lumière quand on quitte une pièce, prendre un douche plutôt qu’un bain,faire tourner le lave-vaisselle pendant les heures creuses, en relation avec EDF, Engie, Suez. Un appartement-témoin ‘FAC’ilite TOIT l’énergie’ est dédié à cette pédagogie. En 3 mois, 175 personnes ont été sensibilisées à cette chasse au gaspi, dont 79 enfants des quartiers Monclar, Saint-Chamand, Joly Jean d’Avignon, Les Broquetons à Montfavet et Joffre au Pontet.
Quant aux comptes ils ont été certifiés « sincères » et sont en équilibre malgré la crise et l’inflation et leur coût maîtrisé. Une bonne raison d’adhérer à FACE 84 pour mener des actions concrètes, innovantes et lutter contre toutes les formes d’exclusion et ainsi tisser les liens d’un meilleur « Vivre Ensemble. »
Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais
L’Opéra programme les nouveaux talents de la scène lyrique, deux jeunes chanteuses, Juliette Mey et Héloïse Poulet, ont toutes deux été lauréates du Concours Jeunes Espoirs Raymond Duffaut.
Juliette Mey mezzo-soprano
Après avoir débuté sa formation lyrique à la Maîtrise du Conservatoire de Toulouse, Juliette Mey a poursuivi son cursus musical à Montpellier et intègre le CNSMD de Paris en 2021. Elle s’illustre récemment dans une version jeune public de La Cenerentola au Théâtre des Champs-Élysées et à l’Opéra de Rouen. Elle fait ses débuts à l’Opéra national de Paris lors des représentations du ballet Mayerling au Palais Garnier. Elle participe à la 11ème Académie du Jardin des Voix des Arts florissants et à l’Académie du Festival d’Aix-enProvence 2022. Elle est lauréate du Concours Reine Elisabeth 2023 et lauréate primée du Concours international Opéra Jeunes Espoirs Raymond Duffaut en 2021.
Héloïse Poulet soprano
Après des études de clarinette Héloïse Poulet débute le chant lyrique dans la classe de Daniel Ottevaere et poursuit son cursus à l’École normale de musique de Paris Alfred Cortot. Elle obtient en2023 en parallèle de ses études en musicologie, son « Artist Diploma » à l’unanimité, avec les félicitations du jury. Elle remporte le Prix Génération Opéra et le Grand Prix Jeune Talent lors de la 5ème édition du Concours International Opéra Jeunes Espoirs Raymond Duffaut. En 2022, elle chante les rôles de Pamina et Papagena dans le spectacle Une flûte enchantée à Bruxelles. Elle est Susanna (Le Nozze di Figaro) à Wissant, Le Page (Rigoletto) à l’Opéra de Rouen Normandie.
Dimanche 16 mars. 16h. 10 à 22€. Conservatoire du Grand Avignon. Auditorium Mozart. 3 rue du Général Leclerc.Avignon. 04 32 73 04 80
Un concert pour fêter le printemps au club de jazz avignonnais