22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

Le mardi 16 juillet 2024, de 9h à 10h30, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de Vaucluse organise une « pitch party » digitale en partenariat avec le club des entrepreneurs Terre de Provence pour les chefs d’entreprises du territoire dans laquelle ces derniers pourront s’exprimer pendant 1 min 30 et offrir une meilleure visibilité à leurs structures.

Au-delà de la possibilité de mettre en lumière leurs activités, cette « pitch party » est organisé par la CPME 84 afin de permettre aux dirigeants de ces entreprises de s’aguerrir aux nouvelles pratiques du numériques qui se démocratisent de plus en plus dans les structures professionnelles de l’ensemble du territoire national.

Infos pratiques : « Pichtparty » digitale de la CPME 84. Mardi 16 juillet 2024 de 9h à 10h30. Inscription gratuite par retour de mail sur contact@cpme84.org. Nombre de places limité aux 30 premières inscriptions


CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

Lors du dernier Delt’apéro ayant pour thème la Transparence bancaire, Michel Gontard et les équipes de Grand Delta Habitat, leader des bailleurs sociaux de Vaucluse parti à la conquête des régions Paca, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes -dans une moindre mesure- et des Alpes-Maritimes, ont évoqué la transparence bancaire. Une analyse poussée venue contextualiser le marché sur lequel se meut avec difficulté le logement social qui a perdu, depuis 2017, l’appui du gouvernement et doit faire face à une conjoncture française et internationale des plus complexes. C’est aussi l’heure, pour ceux qui ont su maintenir leur croissance, de se montrer agiles et de rafler la mise… Même en temps de crise.

Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat Copyright MMH

Mais avant d’aller plus avant dans l’analyse de ce qui se joue actuellement, quelle est la position de Grand Delta Habitat ?
Grand Delta Habitat ce sont 39 375 logements, répartis dans 194 communes, dans quatre régions et 7 départements (84, 83, 30, 26, 13, 06 et 04), mais dont le plus grand nombre de logements se situent dans le berceau de la coopérative soit 29 572 maisons et appartements en Vaucluse bientôt rejoints par 1 168 nouveaux habitats sur ce même territoire.

Une présence en zones tendues
Il est vrai que le bailleur social travaille également prioritairement sur les zones tendues comme dans le Var où 831 logements rejoindront les 774 logements déjà présents. Même chose du côté des Bouches-du-Rhône où 522 nouveaux habitats viendront grossir un patrimoine d’actuellement 3 907 logements, sans oublier les Alpes-Maritimes où 831 logements à venir complèteront les 774 habitations. Pour l’heure, la coopérative a déjà racheté 759 logements à ses confrères et en livrera autant, en programme neuf, d’ici la fin de cette année.

Des chiffres au carré
Concrètement, en 2023, GDH a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 215M€, investi 125M€, dégagé des ressources financières à hauteur de 36,3M€, obtenu un résultat net de 20,1M€, réalisé des plus-values grâce à la vente d’habitats à hauteur de 18,9M€ et bâti un autofinancement de 17,3M€. Dans le détail ? Le bailleur social loge 93 300 personnes, possède 9 747 lots en gestion de copropriété, a livré 805 logements, accueille 662 salariés, a vendu 158 logements et propose un suivi personnalisé des familles logées via 15 agences commerciales. Enfin, la coopérative arrive à un taux de recouvrement de 98,81% et 3,02% de logements vacants.

Michel Gontard, président de GDH et Xavier Sordelet, directeur général GDH ont commenté la conjoncture et la feuille de route de la coopérative Copyright MMH

Les projections 2024
Grand Delta Habitat prévoit une marge annuelle de l’activité accession de 254M€ ; La collecte de 211M€ de loyers bruts (soit 194M€ net) ; La vente de logements pour 13,3M€ dont celle du Foyer ‘Baigne pieds’ 54 équivalents logements pour un produit d’un peu plus de 4M€ ; une vacance en dessous des 900 logements et une optimisation de l’organisation de sa structure avec 667 salariés à la fin de cette année. Au chapitre des freins : Une réduction de Loyer de Solidarité estimée à 16M€, tandis que la part affectée à la remise énergie est de 750 KF€ ; enfin, le coût de la vacance financière avec les démolitions se monte à une perte de 6 101KF.

Le Livret A
Le livret A passé de 0,5% en février 2020 à 3% en février 2023, et dont environ 60% de la collecte est dévolue au financement du Logement social via les prêts consentis de la Caisse des dépôts aux organismes sociaux (il représente avec le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) 542 milliards d’euros de collecte en France), a sensiblement alourdi l’encours de la dette des bailleurs sociaux, évalué à 150 milliards d’euros. Les charges augmentant, ceux-ci sont là encore entravés dans leur résultat d’exploitation et leur capacité d’investissement.

Jardins de Sophie Copyright Sylvie Villeger

Les autres leviers exercés par GDH pour conforter son budget ?
L’augmentation de l’Indice de référence (IRL) des loyers à hauteur de 3,5% hors DPE (diagnostic de performance énergétique) F et G du patrimoine existant ; L’optimisation du calendrier de libérations et démolitions, et la réduction des logements vacants de 1 184 à 900, à fin décembre.

Les perspectives 2025-2028
GDH ambitionne un autofinancement de 18,2M€ en 2025 ; 21,3M€ en 2026 ; 24,3M€ en 2027 et 23,8M€ en 2028. Un patrimoine de logements allant de 40 862 en 2025 ; 41 491 en 2026 ; 42 216 en 2027 et 42 802 en 2028.
Un chiffre d’affaires loyers de 208,410M€ en 2025 ; 220 520 en 2026 ; 229 807 en 2027 et 238 934 en 2028.
En termes de ventes de logements, la coopérative verrait un retour sur investissement de 14,7M€ en 2025 ; 15,1M€ en 2026 ; 15,4M€ en 2027 et 15,8M€ en 2028. GDH prévoit entre 2025 et 2028 d’investir 953M€ à destination des opérations nouvelles ; 266M€ de réhabilitations ; D’exécuter une maintenance de son parc à hauteur de 137M€ et d’investir 39M€ dans de nécessaires démolitions.
A 2028, la coopérative prévoit d’accueillir 42 802 logements et foyers ; 4 107 logements réhabilités ; aura procédé à 1 083 ventes de logements ; exécuté 1070 démolitions et à 104 ventes de logements.

Standard & Poor’s
L’ingénierie financière de GDH est saluée depuis 5 ans, par l’agence de notation Standard & Poor’s qui lui a attribué la note de A pour ses choix de financement à long terme et A1 pour ces décisions en matière de financement à court terme. Cependant si GDH se révèle être une machine de guerre du Logement social au sein du Vaucluse et désormais vers les zones tendues des régions limitrophes et au-delà, le contexte conjoncturel et financier n’est pas des plus aisés. Michel Gontard, patron de la coopérative s’en est largement ouvert lors de ce Delt’Apéro de la Transparence bancaire.

Une conjoncture inquiétante
«La conjoncture est inquiétante, a relevé, durant la soirée, Michel Gontard. En effet, les bailleurs sociaux accélèrent les ventes en bloc pour retrouver leurs capacités financières.» Ainsi Erilia, SFHE (Société française d’habitations économiques), Unicil, Logis familial Varois, CDC Habitat (Caisse des dépôts et consignations), 13H (1er bailleur social public des Bouches-du-Rhône), 3F (Groupe d’Action Logement) et Sacogiva (Bailleur d’Aix-en-Provence) ont proposé une partie de leur patrimoine à Grand Delta Habitat.

Besoin de liquidité des confrères bailleurs
En tout, 2 200 logements ont été proposés, en 2024, à GDH par ses confrères et pour lesquels le bailleur vauclusien en a acquis 759 en dessous de 2 000€/m2 et même à Nice à hauteur de 1 600€/m2. Plus précisément ? Les 759 logements ont été achetés à Erilia, Sacogiva, 1001 vies habitat, 3F Sud, à CDC Habitat ainsi qu’à Unicil.

Le Delt’Apéro de la Transparence bancaire réunissait Les directeurs et les administrateurs de la coopérative ainsi que ses partenaires financiers

Un contexte de crise inédit
«Nous sommes dans un contexte de crise inédit, analyse le président de GDH, détaillant les freins intervenant puissamment au creux d’une conjoncture marquée par le Covid –depuis mars 2020- puis la guerre en Ukraine intervenue fin février 2022 et dont l’impact s’est fait ressentir sur la production et la vente de logement.»

« D’autres perturbations
impactent la sphère économique, a rappelé le leader vauclusien des bailleurs sociaux comme, notamment, le retour de l’inflation, l’augmentation des coûts de construction, ainsi que celui de l’argent –qui a eu pour conséquence de diminuer les capacités d’emprunt immobilier, notamment des particuliers, jusqu’à + de 50 000€. »

« La disparition des aides publiques
sont pour beaucoup supprimées. Quant au Prêt à taux zéro (PTZ), s’il a, en effet, été prolongé jusqu’en 2027, son usage a été restreint. Le dispositif concerne l’acquisition d’un logement neuf en zone tendue ou d’un logement ancien avec travaux en zone détendue. Le dispositif subit également le recul de solvabilité du primo-accédant cependant son action touche désormais 800 nouvelles communes. » Pour Michel Gontard, « le PTZ demeure intéressant dans le cadre de l’accession sociale à la propriété dans le cadre d’achat en PSLA (Prêt social location/accession), en BRS (Bail réel social) sur l’ensemble des ventes HLM. »

La fin programmée du dispositif Pinel d’investissement locatif
Cette disposition, éteinte en 2024, permettait une réduction d’impôt allant jusqu’à 21% du prix d’acquisition d’un bien mis en location. Pourtant le Pinel avait permis la construction de 500 000 logements depuis sa création en 2014. « Sa disparition remet en question l’équilibre des opérations de logement en réduisant la part des investisseurs. La promotion immobilière est désormais le fait des bailleurs sociaux. » 

Le nouveau Chai Copyright Sylvie Villeger

Le mille-feuille de la règlementation
Désormais la concurrence établit ses règles par voie de règlementations que seuls les plus grands faiseurs peuvent absorber telles que la Loi Climat et résilience qui interdit l’augmentation des loyers des logements du parc privé classés F et G au titre du DPE (Diagnostic de performance énergétique).
En 2024
toutes les étiquettes DPE sont autorisées à la location à condition de consommer moins de 450Kwh/m2 par an. En 2025, l’Etat prévoit d’exclure du parc locatif les logements classés en G, puis F en 2028 et E en 2034.
La loi Zan
Fixe de réduire de moitié la consommation des surfaces naturelles d’ici 2030 afin de cesser d’artificialiser les sols d’ici 2050.
Les effets collatéraux
Entre 2021 et 2023 la Fédération des promoteurs a observé un recul de 50% des ventes de logements au détail et de 60% des ventes de logements aux investisseurs. 900 agences immobilières ont été placées en redressement judiciaire ou en liquidation en 2023 soit +3% par rapport à 2022.

Offices notariaux, archis, déménageurs…
Près de 1 000 licenciements ont été annoncés dans les offices notariaux car le nombre de transactions immobilières dans l’hexagone est passé de 1 Million en  2022 à 900 000 en 2023. Les cabinets d’architecte se sont séparés de 15% de leurs effectifs dès le 1er semestre 2024 soit 10 000 suppressions d’emplois sur 60 000. Même ressenti du côté des déménageurs avec un recul de 20% de l’activité et une baisse d’activité de 2,5% chez les marchands de meubles. Enfin, du côté des collectivités, les droits de mutation n’ont pas été au rendez-vous. Le Conseil départemental qui avait budgété 110M€ en 2024 subira un recul de 30M€ par rapport à 2023.

Désormais
Les bailleurs sociaux qui ‘tiendront la rampe’ sont ceux qui sauront mêler audace, prudence et pugnacité dans l’exercice du développement d’un patrimoine de qualité, en zone tendue et sans doute également, dans le logement intermédiaire qui permet à ceux qui n’ont pas accès au logement social de prétendre à un loyer décent, en proximité des agglomérations pourvoyeuses d’emplois et de services. Pour cela, La bonne santé de l’organisme se lit en partie dans sa capacité d’autofinancement et en, regard de son seuil de fragilité.

Les Géraniums Copyright Sylvie Villeger


CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

Le vendredi 5 juillet, un potager partagé a été inauguré en plein cœur du campus Jean-Henri Fabre qui fait partie de l’Université d’Avignon. Initiative agroécologique et environnementale, ce projet, tutoré par les étudiants vauclusiens, vient renforcer la politique écologique menée par Avignon Université.

Une idée qui a germé des esprits des étudiants de la Licence Professionnelle Transition agroécologique des territoires. Ce vendredi 5 juillet 2024, un potager partagé a été inauguré sur le campus Jean-Henri Fabre, institut Agrosciences, Environnement et Santé de l’Université d’Avignon.

Le baptême de ce nouvel espace s’est fait en présence d’Anick Dubois, vice-présidente représentant Joël Guin, président du Grand Avignon, de Céline Bourgeois, vice-présidente déléguée à la transition environnementale d’Avignon Université, de Séverine Suchail, co-responsable de la Licence professionnelle Transition agroécologique et de Georges Linarès, président d’Avignon Université.

Une initiative environnementale et éducative

Le potager partagé sera désormais sous la responsabilité et la gestation des étudiants de la licence qui assureront un suivi régulier à travers une nouvelle unité d’enseignement et d’ouverture (UEO). Largement soutenue par l’association Les Jardins du Colibri qui se bat pour faire entrer la nature en ville, Avignon Université a souhaité à travers ce projet « imaginer une agriculture durable » pour ses occupants.

L’objectif est d’accompagner le parcours des étudiants dans leur volonté de devenir des citoyens engagés dans la transition environnementale. Ce potager qui s’étend sur une parcelle de 500m2, s’inscrit dans la politique de sensibilisation et de formation des étudiants aux enjeux environnementaux, climatiques et sociétaux. Il relèvera également un grand défi pédagogique puisque sa mise est en place devra sensibiliser les étudiants aux bonnes pratiques agricoles, respectueuses de l’environnement et également inciter à la production sans apport d’éléments chimiques de synthèse ni techniques qui peuvent nuire à la biodiversité.

Un rôle social et culturel   

Pour assure la pérennité et le bon fonctionnement de ce potager, des mesures de durabilité, d’autonomie et de respect de l’environnement seront imposées. Un forage a également été créé afin de pouvoir arroser régulièrement la parcelle et des techniques de paillage seront également mis en place pour réduire la consommation en eau, une donnée importante, qui plus est sur le territoire vauclusien.

Différentes techniques agroécologiques seront expérimentées par les étudiants : la culture en lasagne avec une alternance de pelouse, paille, compost et broyat végétaux qui permet de réduire l’arrosage et favorise la qualité microbienne du sol, ou la culture en spirale, qui conduit à cultiver un grand nombre de plantes aromatiques sur une petite surface et constitue un habitat pour la faune auxiliaire.

Le potager partagé d’Avignon Université revêtira également un rôle social en alimentant tous les étudiants avec des légumes sains et locaux, ce qui assurera une qualité nutritive sur les différents sites de la faculté. Si l’inauguration a eu lieu en ce 5 juillet, le potager a déjà assuré ce rôle en produisant 80 laitues qui ont été récoltées fin mai. Une récolte d’oignons et d’échalotes est prévue très prochainement.

Sur le plan culturel, ce potager devrait être reçu comme un lieu de manifestation autour des thématiques de l’environnement durable et comme un espace de convivialité et de vie au sein de l’Université d’Avignon.


CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

C’était la circonscription où l’union de la gauche avait le plus de chance de l’emporter : la 1re. Celle regroupant les communes d’Avignon, Morières et Le Pontet. En effet, même si c’était l’élue sortante RN Catherine Jaouen qui était arrivée en tête au premier tour, le profil de la circonscription est plutôt favorable à la gauche.

Les divisions de la gauche avait cependant suscité quelques interrogations suite au parachutage de Raphaël Arnault, candidat polémique LFI, qui avait débouché sur la constitution d’une liste dissidente soutenue par la maire socialiste d’Avignon, Cécile Helle, et le sénateur socialiste, Lucien Stanzione.
Après avoir fini en 2e position (derrière le RN), mais première force de gauche l’anti-fa Raphaël Arnault a pu bénéficier de l’union de la gauche pour le 2e tour.

Au final, ce dernier l’emporte avec 54,98% (22 883 voix) contre 45,02% pour sa rivale RN (18 739 voix). Pourtant ce n’était pas gagné car le candidat LFI avec 1 300 voix a reprendre à Morières-lès-Avignon et 1 000 au Pontet. En faisant le plein sur Avignon (60,44%), il va finalement récupérer 6 500 voix. De quoi devenir député de la 1re circonscription de Vaucluse.


CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

Il ne vous reste que les mardi 9 et mercredi 10 juillet pour découvrir cet ovni réjouissant de théâtre contemporain : un entrelacs de La Dispute et de L’Épreuve de Marivaux à la sauce Robin Ormond, metteur en scène dramaturge à l’académie de la Comédie Française.

De la Dispute, le metteur en scène a retenu l’expérience machiavélique du Prince : quatre enfants, deux garçons et deux filles, sont élevés loin de tout, étrangers les uns aux autres… Ici, les personnages vivent en colocation dans un immeuble parisien. De L’Épreuve, on garde le stratagème élaboré par Lucidor afin de connaître la valeur de l’amour que lui voue Angélique. Ensuite, le spectateur est libre de se perdre ou pas, de se raccrocher à ces deux histoires ou de se laisser porter par cette adaptation très libre de Marivaux, servie par de jeunes comédiens inspirés. 

Une histoire d’amour et de manipulation entre 2 temporalités et repères spatiaux

Création sonore venant des bas fonds, voile noir partageant la scène, costumes, débit rapide mais précis, tout concourt à entretenir un trouble et à nous placer, nous spectateurs, dans un entredeux pas forcément confortable, où on se perd un peu, mais n’est-ce pas voulu ? L’exercice est brillant, le montage original, les dialogues réjouissants (même si on en perd un peu tant le débit cher à Marivaux est rapide), un deux-en-un efficace malgré tout. 

Mardi 9 juillet. Mercredi 10 juillet. 13h40. 17 et 25€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

Mais qui est Sam Karmann ?

Voici le récit passionnant d’une quête d’identité. Sam Karmann, on le (re)connaît de la série Navarro dans le rôle de l’inspecteur Barrada pour les plus âgés d’entre nous ou dans des rôles au cinéma plus récents : Les Couleurs de l’incendie (2022)  ou Heureux gagnants (2024). 

On sait moins qu’il s’est appelé tour à tour Samir, Dominique ou Sam. Il nous délivre ici le secret de famille qui l’a construit. « Et moi qui croyais que j’étais devenu comédien par hasard. »

Un « Monsieur tout le monde » qui cache bien son jeu

C’est une histoire qui va se construire sous nos yeux, patiemment, avec des rebondissements, des écarts temporels, des arbres généalogiques aux branches tortueuses, des déplacements d’Est en Ouest. Un thriller, une romance ? L’histoire de Sam Karmann, enfant de bourgeois égyptien ou fils de médecin juif ? Seule sa mère Colette lui dira. Ce spectacle lui rend aussi hommage avec pudeur. 

Un objet, un son et tout est évoqué

Le montage de ce spectacle (co-auteur Denis Lachaud) est ingénieux : il est simple et en même temps, il suit des circonvolutions uniquement évoquées par un bruitage, un objet ou un subtil déplacement. Sam Karmann cherche son identité et son métier. À travers le théâtre et sa puissance d’évocation, à travers le magnifique portrait de sa mère, forte femme de l’époque, à travers l’amour caché de son père biologique qu’il n’a pas eu le temps d’appeler papa, il dévoile un secret de famille peu commun. Porté par la musique de Pierre Adenot, dans les éclairages de Pierre Mille, au centre de l’univers sonore de Steven Ghouti en guise de décors, ce seul en scène foisonne de personnalités passionnantes. 

Jusqu’au 21 juillet. 12h25. 10 à 23 €. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

Dans l’intimité de la chapelle du Théâtre des Halles, l’heure est aux confidences

Issam nous accueille avec un large sourire : nous sommes déjà chez nous, avec lui, avec sa mère Malika, fil rouge de son premier spectacle. Lui ? Il s’appelle Issam et il est né à Cognac, en Charente. « Oui, mais avant, tu es d’où ? », lui demande-t-on sans cesse. 

Issam Rachyq-Ahrad ne demande rien à la France

Il aime la France, le foot, il est comédien, il aime la langue de Molière assurément. Inutile de se poser des questions sur son identité ou son intégration même si on le lui rappelle souvent, on lui propose même de franciser son nom au moment de sa nationalisation.

Mais un événement national devient un violent déclencheur : le 11 octobre 2019, un élu du Rassemblement National prend violemment à partie une femme voilée — accompagnée de son fils de 10 ans — qui accompagne des élèves à une séance du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté justement pour les sensibiliser aux valeurs de la République.

Et là, tout remonte, telle une madeleine marocaine ! : les regards, humiliations, petites phrases et le silence de sa mère Malika, toujours digne, qu’il va tenter de briser. Ce spectacle lui donne la parole. 

Un spectacle salutaire à laisser infuser comme ce rafraîchissant thé à la menthe servi à la fin du spectacle et à diffuser sans modération

Issam nous fait fondre : son sourire, sa tendresse envers sa mère, sa naïveté, son incompréhension, sa résignation quelquefois qui est en fait de la sagesse devant la bêtise humaine. Il est Issam, il est Malika, il est tous ces immigrés qui ont besoin de se justifier sans cesse et de prouver plus que d’autres leur amour de la République. Sans haine ni diatribes, mais avec un humour ravageur, il dresse aussi un portrait glaçant d’un versant de notre République. 

Jusqu’au 21 juillet. 14h. 10 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

Dans le cadre du Festival Interférence de la Fevis (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) au Off d’Avignon, l’Ensemble La Française sera en concert les 10, 11, 12, 14, 15 et 16 juillet. Ce concert aura lieu à la collection Lambert. La Française présentera un programme intitulé “Dialogue” questionnant nos idées sur l’époque baroque tout en invitant à une réflexion sensible autour de dialogues musicaux et littéraires.

En parallèle, l’ensemble vient de sortir un disque autour du musicien et compositeur avignonnais de la période baroque : Jean Joseph Mouret. Depuis 2013, La Française explore l’art rocaille et sa période proposant des programmes musicaux centrés sur des œuvres ou des compositeurs oubliés.

Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.

Sarah Ripert


CPME 84 : une Pitch Party digitale pour les chefs d’entreprise

Le jeudi 27 juin 2024 s’est tenu la journée portes ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon. Cet évènement qui a été monté pour permettre une découverte totale du lieu et des travaux effectués au sein de l’établissement a réuni plus de 300 visiteurs et 50 élèves de l’école.

Une journée de découverte et de récompenses. Le jeudi 27 juin 2024, l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon a ouvert ses portes à plus de 300 visiteurs, curieux de découvrir cet établissement dans lequel on forme les jeunes vauclusiens aux métiers du bois.

Deux prix pour deux créations

Une journée qui a également été dédiée à la cinquantaine d’élèves de l’école qui étaient présents lors de cet évènement. Pour célébrer le travail et la créativité des étudiants, deux « Prix Louis » ont été attribués par Betty et Philippe Camus, deux spécialistes d’arts décoratifs.

Le premier prix, le « coup de cœur » a été décerné à Filiep pour son « bureau excentré » en bois de châtaignier tandis que le second prix a récompensé Van Tuan pour son bureau « fly tying » en bois de merisier. Les prix ont été remis devant une salle remplie, en présence de plusieurs élus locaux comme Etienne Klein, maire de Châteauneuf de Gadagne ou Yves Bayon de Noyer, maire du Thor.

Filiep, lauréat du prix « coup de coeur » pour ce bureau

L’homme qui a été élu au Thor en 2014 a par ailleurs réaffirmé son soutien à l’école et ses futurs projets tout en soulignant « l’importance de l’école pour l’économie locale ». La journée portes ouvertes marque également le début d’une nouvelle aventure pour les élèves de la promotion 2023/2024, qui s’apprêtent à devenir de véritables professionnels du bois.

https://echodumardi.com/tag/avignon/page/5/   1/1