À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
Ô Janis !
Le plaisir de découvrir Janis Joplin pour les plus jeunes peut-être, se souvenir de cette formidable rockeuse à la voix inimitable pour les autres. Rebelle et libre, aux performances vocales avec une présence scénique hors du commun, Janis Joplin, 27 ans, fait une entrée fracassante dans le monde du rock et bouscule les normes des années 60. Elle devient à tout jamais une légende.
Hélène Palardy, chanteuse rock et conteuse, seule en scène
Hélène Palardy, chanteuse rock et conteuse, a choisi, entre récit et concert en live, de nous faire partager l’histoire de cette légende des années 60. Seule, à la guitare, elle donne à ce biopic chanté, intime et décalé, une énergie survoltée. L’occasion de révéler les nombreuses voies que Janis Joplin a ouvertes aux femmes et rappeler ce que son époque dit de la nôtre. La femme et l’artiste irradient à nouveau la scène dans une ode à la liberté.
À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
Sonito, l’interprofession de la tomate destinée à la transformation basée à Avignon, figure parmi les 6 lauréats* de la 2e édition du Prix d’excellence de la planification écologique de la Région Sud.
Sonito, qui a été récompensé dans la catégorie ‘Entreprises’, a été distinguée pour son système innovant de culture de la tomate, Systomfert, dont l’objectif est d’apporter l’eau à des moments clés du cycle de la plante, et ainsi en réduire la consommation. Il s’agit d’un dispositif de production durable de la tomate de plein champ sur paillage avec film biodégradable qui optimise l’irrigation.
Créée en 1957, la Sonito avait pour première mission l’établissement de Contrats entre les producteurs et les usines selon les accords signés en son sein, puis le contrôle de la validité des livraisons en usine selon ces mêmes contrats, et le contrôle des livraisons. Aujourd’hui, l’interprofession travail à l’animation de la filière, la gestion des campagnes de production, la promotion des produits et du savoir-faire des professionnels, les relations avec les pouvoirs publics nationaux et européens ou bien encore la recherche et l’expérimentation (raisonnement de la fertilisation, raisonnement de l’irrigation, protection des cultures, veille technique, participation à des programmes internationaux de recherche…).
L.G.
*Les autres lauréats sont la société niçoise Qualisteo, Insite dans la catégorie ‘lycéens et jeunes’, l’Université de Toulon et la Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles dans la catégorie ‘collectivités locales’ et centre international des arts du mouvement dans la catégorie ‘associations’.
À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
Créativa, la pépinière d’entrepreneurs du Grand Avignon, organise son propre marché de Noël ce jeudi 12 décembre à Avignon.
Les entrepreneurs de Créativa vous donnent rendez-vous ce jeudi pour un moment festif, magique et convivial. Des créations artisanales et des produits gourmands seront proposés lors de ce marché de Noël. L’occasion de se faire plaisir, ou bien de faire de jolis cadeaux pour ses proches.
Lors de cet événement, vous pourrez également profiter de diverses animations festives, de dégustations gourmandes et bien d’autres surprises pour petits et grands.
Jeudi 12 décembre. De 16h à 20h. Entrée libre. Créativa. 81 Rue du Traité de Rome. Avignon. pepiniere-creativa.com
À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
C’était la 6ᵉ édition de ce repas festif et solidaire destiné, cette année, à financer un test sanguin pour les patientes atteintes d’un cancer du sein qui ne supportent pas les douleurs induites par la radiothérapie. Et elles sont entre 8% et 10% dans ce cas à souffrir le calvaire.
Vendredi 29 novembre, 325 convives ont participé à cette soirée en deux temps, un apéro dans la Salle de la Grande Audience qui leur a permis d’échanger et de poser des questions aux médecins et oncologues. Second temps dans la salle magique du Grand Tinel avec 36 tables à nappes blanches sous une imposante charpente de bois.
« Certes, nous avons eu des amis fidèles qui n’ont pas pu honorer ce rendez-vous, explique le Docteur Daniel Serin, initiateur de ce Dîner des Chefs. La crise est là, l’inflation aussi et certains des sponsors et mécènes nous ont appelés pour nous dire qu’ils reviendraient l’année prochaine, mais qu’ils faisaient l’impasse en 2024. »
Le déroulé a été modifié : finie la vente aux enchères. Cette année, priorité à des ‘promesses de dons’ comme au Téléthon, de 1€, 5€, 10€, 20€ ou plus, selon les possibilités de chacun. Il y a eu une tombola, notamment pour un meuble ‘Bubble’ de Roche Bobois, deux bijoux offerts par Doux, un collier Chopard et une montre Longines, et le patron de la Banque Populaire Méditerranée a invité le gagnant à passer une demi-journée à Lorient à bord du voilier du champion du Vendée Globe et de la Solitaire du Figaro, Armel Le Cléac’h.
Une soixantaine de cuisiniers étoilés, dont de nombreuses femmes-cheffes, ont participé à la soirée et proposé des repas gratuits aux gagnants de la tombola. D’habitude, c’est Christian Etienne qui gère la brigade à toques autour des fourneaux. Mais là, il était absent pour raison de santé et un hommage lui a été rendu par l’aréopage au grand complet qui a applaudi. « Notre Cri-Cri chéri était dans nos cœurs toute la soirée, » a conclu le Docteur Daniel Serin.
À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
La première pierre de la Résidence Le jardin des arts vient d’être posée 169, route de Tarascon à Avignon pour la construction de 130 logements et deux locaux d’activités de 45m2 chacun. Une opération qui s’inscrit dans la démarche de renouvellement urbain.
Le chantier s’étendra sur un peu moins de 1 hectare de terrain où 5 bâtiments seront érigés pour une surface plancher de 8 432m2. Un jardin paysager de 3 000m2 complètera ce nouvel îlot d’habitation. Enfin, 182 places de stationnement seront proposées en souterrain et extérieur.
Le projet, qui vise à redynamiser le quartier, s’inscrit dans une démarche de renouvellement urbain, sur le site d’un ancien complexe commercial désaffecté. Les travaux porteront sur la désimperméabilisation d’une emprise foncière de 9 742 m², permettant la création d’îlots de fraîcheur grâce à la végétalisation des espaces. Les matériaux issus de la démolition du bâti existant seront réemployés autant que possible, favorisant les circuits courts pour les besoins du nouveau chantier.
Dans le détail, les dates La construction se déroulera en trois phases. La première inclura 94 logements répartis sur cinq bâtiments vendus à Unicil, Caap Immo Invest, filiale du Crédit Agricole et en vente à la découpe, avec une livraison prévue pour le deuxième trimestre 2026. La deuxième tranche de 11 logements, dont la commercialisation vient de débuter, visera les primo-accédants et investisseurs. Les travaux devraient démarrer au second semestre 2025. La troisième tranche, composée de 25 logements destinés aux primo-accédants et familles, sera commercialisée fin 2025, avec un démarrage des travaux prévu au premier semestre 2026. La pose de la première pierre a eu lieu en présence de Cécile Helle, maire d’Avignon, le 22 novembre dernier.
L’ensemble immobilier est porté par le groupe montpelliérain GGL qui, en 45 ans, a logé 100 000 habitants. L’aménageur urbain, spécialisé dans la promotion immobilière et la maîtrise d’usages pour une ville durable, réalise de l’habitat individuel, collectif, social et de la gestion de syndic. Le fabricateur de ‘territoires vivants’ a su diversifier son intervention dans l’aménagement d’activités artisanales, commerciales, de bureaux, industriels et touristiques. Il intervient également dans les projets d’équipements publics tels que les crèches, les écoles, les pôles petite enfance et les équipements sportifs. Enfin, le groupe GGL a réalisé un chiffre d’affaires de 250M€, dispose de 200M€ de fonds propres, dirige 200 collaborateurs et livre chaque année 2 700 logements. GGL est implanté à Aix-en-Provence, Béziers, Bordeaux, Caen, Lille, Le Havre, Lyon, Marseille, Metz, Montélimar, Montpellier, Nancy, Nantes, Nîmes, Paris, Perpignan, Rodez, Rouen, Strasbourg et Toulouse.
À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
L’Ensemble 44, un ensemble vocal et instrumental avignonnais qui se produit dans la France entière
Fondé en 2019 en Avignon par la compositrice Elisabeth Angot, l’Ensemble 44 a l’ambition de partager la création contemporaine avec un public aussi large que possible avec un vaste territoire musical : musique dite savante, musique ancienne, la création contemporaine, mais aussi musiques traditionnelles, improvisées, jazz.
Compositeur : György Ligeti Direction : Elisabeth Angot Avec : Yannick Mariller (basson), Samuel Bricault (flûte), Ye-Chang Jung (hautbois), Olivia Leblanc (clarinette), Laurianne Gebel de Gebhardt (cor)
L’Ensemble 44 propose un programme du XXe et XXIe siècle, pour instruments à vent, du solo au quintette que parcourent jeux de timbres, de rythmes, de théâtre, jeux d’enfants…
Au programme
Maurice Ravel : Ma Mère l’Oye (1908-10) d’après les contes de Charles Perrault Philippe Hurel : Loops I (1999) pour flûte Luciano Berio : Opus Number Zoo, jeux d’enfants (1951), pour cinq instrumentistes récitants Heinz Holliger : Studie über Mehrklänge (1971) pour hautbois Eliott Carter : Retracing (2002) pour basson Elisabeth Angot : N27 pour flûte, clarinette, cor (2020) György Ligeti : Six Bagatelles pour quintette à vents (1953)
En Prélude
György Ligeti, Musica Ricercata. Extraits (1948) Alexandre Bielle Chaoul et Zixi Zhang, piano. Etudiants du Conservatoire du Grand Avignon
Dimanche 8 décembre. 16h. 5 à 23€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 /contact@theatredubalcon.org
À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
Le très bel hôtel particulier de la Maison de Fogasses, du 16e siècle, situé 37 rue des Fourbisseurs en intramuros d’Avignon rouvre ses portes pour Noël et l’année 2025. Outre sa proposition de restauration et de salon de thé gourmand, parents, enfants, et amis s’y retrouveront pour papoter et même participer à des ateliers, très sérieusement accompagnés par un artiste ou un artisan renommé. Quant à la boutique ? On y trouvera des idées cadeaux du meilleur goût.
Corinne Guyon Copyright Morgan PalunPhotographe
Fabriquer sa couronne de Noël On pourra, par exemple, fabriquer sa couronne de Noël avec Maxine Christensen de samedi 21 décembre à mardi 24 décembre à 10h, 11h30 et 13h pour 45€ matériel, astuces de pro et ‘coup de main’ compris.
Dessiner son calligramme ce sera possible avec Yoyo Ich. Qu’est-ce qu’un calligramme ? Des vers disposés de façon à former un dessin en rapport avec le poème. Le tout premier à les exécuter ? Guillaume Appolinaire qui mit au point ses poésies graphiques comme un exutoire aux tranchées de la 1re guerre mondiale, en 1918. L’atelier aura lieu du 21 au 24 décembre à 10h, 11h30 et 13h. 30€.
Ecrire sa guirlande poétique Ca se fera avec Julien Delmaire, auteur renommé édité chez Grasset qui prendra en charge l’atelier ‘Ecrire une guirlande poétique’ à 11h et 15h sauf le 23 décembre. 50€.
Le salon de thé Copyright Morgan Palun Photographe
Créer une œuvre d’art ce sera possible grâce et avec Marie Jeanselme, la fée des petites doses de poésie qui enchantent notre quotidien à 13h30, 15h et16h30. 40€.
Les mendiants de Noël Gérard Robert, chef pâtissier de la Chocolaterie Castelain propose de réaliser ses propres mendiants de Noël. De quoi épater ses propres convives une fois chez soi. à 14h30, 15h45 et 17h. 45€.
Cuisiner son cake gourmand Avec CéliaConil pour enchanter son Tea time à la maison, entouré de tous les personnes que l’on aime à 10h, 11h30 et 13h. 35€.
Les ateliers cuisineCopyright Morgan Palun Photographe
Participer à l’arbre de Noël La Maison de Fogasses propose de participer à un arbre de Noël pas comme les autres lundi 23 décembre. Après ? on s’assied à une somptueuse petite table avec un bon chocolat chaud, une part de gâteau par personne et, bien sûr le cadeau du sapin pour l’enfant et son accompagnant. 15€ par personne.
Que se passe-t-il à la Maison de Fogasses ? De vendredi 20 à mardi 24 décembre la Maison de Fogasses propose un salon de thé et les pâtisseries d’Augusta Pains & Merveilles accompagnées d’une boisson chaude de 14h à 18h. 12€.
Un déjeuner et des apéritifs dînatoires slave avec une belle assiette de zakouskis –hors d’œuvres russes et plus généralement d’Europe de l’Est servies chaudes ou froides, à base de charcuterie, de poissons fumés, d’œufs de poissons, ou de légumes marinés- le tout accompagné d’un verre de vin ou d’un soft de 12h à 14h et de 19h à 21h. 25€ pour le déjeuner et 30€ pour le dîner, sur réservation.
Enfin, une boutique éphémère ouvre ses grilles ouvragées avec les belles entreprises du patrimoine vivant telles que Brun de Vian Tiran, la Ciergerie des Prémontrés et diverses découvertes Fogassiennes de 12h à 19h. L’ambiance musicale est une création de DJ Spock, spécialiste des ambiances sonores et festives.
Grâce à eux Corinne Guyon est la propriétaire de la Maison de Fogasses et en assure la direction artistique. La scénographie et la décoration événementielle est de Serge Pieters. La direction de projet et les relations presse sont de Noun avec aux manettes Nathalie Rooney et Inès Bonzi. Les réseaux sociaux sont administrés par Dividere avec Romain Pascal. Les photographies sont de Morgan Palun-Ré. Les pâtisseries raffinées de la Maison Augusta avec Florence et Matthieu Gromelle. Les poupées du monde entier –Une jolie collection de la maitresse des lieux- viendront faire la ronde sur le sapin grâce au talent des ‘Têtues des aiguilles’.
Important La Maison Fogasses est désormais ouverte tout au long de l’année ‘pour célébrer des évènements qui nous rassemblent’. Prochains rendez-vous du 8 au 12 janvier pour célébrer l’épiphanie. Ateliers culinaires, ateliers manuels, brunch, bal des rois & reines enchanteront alors les lieux.
Les infos pratiques Maison de Fogasses 37, rue des Fourbisseurs. Intramuros d’Avignon.
L’interview de Corinne Guyon
Corinne Guyon est un électron libre pétrie de bienveillance. Un état naturel pour cette artiste qui ne vit que pour partager. Cette collectionneuse passionnée et excellente décoratrice d’intérieur est un mélange de feu et de glace. Le feu par ses racines méditerranéennes et de glace par la culture Polonaise qui coule dans ses veines.
Après une maîtrise en droit des affaires, un passage par l’école d’attachée de presse, un poste de cadre chez les tissus Boussac et la création de son propre cabinet d’assurance, cette boulimique de travail –même si elle se dit contemplative- s’est posée dans cet hôtel particulier du 16e siècle auquel, depuis 20 ans, elle insuffle sa poétique fantaisie.
Ma rencontre avec l’Hôtel particulier de Fogasses ? «Tout a commencé lorsqu’un ami parisien m’a demandé de trouver une maison selon son goût et son budget, relate Corinne Guyon, la propriétaire de ce navire amiral. Alors agent d’assurance chez Allianz je m’adressais à un ami agent immobilier qui me répondit «Ça tombe bien j’ai justement une belle demeure à la vente, répondant à ses critères. Je me rends à l’adresse indiquée. Je visite les lieux avec une petite dame qui ne se présente pas et dont j’apprendrai plus tard qu’elle en est la propriétaire. En entrant, c’est le coup de cœur. Mes yeux pétillent et en moins d’une minute je sais que je suis en train de visiter Ma maison. Non… Je crois qu’en vérité c’est la maison qui m’a choisie. Nous sommes en 2004 et ma vie va en être totalement bouleversée.»
Au début «Très vite, je loue les étages. Et comme dans cette maison tout le monde se croise, l’ambiance s’apparente très vite à l’esprit ‘pension de famille’. Un microcosme où tout le monde se sent bien. Puis un jour je me suis dit qu’il fallait ouvrir cette maison et son magnifique jardin aux avignonnais parce que cela faisait partie de leur patrimoine. Alors, j’ai cessé de louer et créé l’un des premiers concepts store. Le problème ? Si je sais flairer les tendances, il est difficile voire suicidaire d’initier ce qui n’existe pas ou peu, avant tout le monde. Pourquoi ? Parce qu’il est difficile d’appréhender la nouveauté.»
Résidence d’artistes «Au départ, je voulais même créer une résidence d’artistes. Mais c’est incroyablement compliqué, notamment pour lever des fonds. C’est d’ailleurs l’une de mes batailles. Pourquoi les lieux culturels seraient uniquement du domaine du public lorsqu’on souhaiterait qu’ils fussent aussi du domaine privé ? J’ai bien essayé mais c’est d’une complexité sans nom ! Du coup j’ai voulu proposer un lieu qui soit à la fois une boutique, un espace de restauration, où l’on papote, où l’on achète des choses pour soi, pour les autres, où l’on s’exerce à la créativité, durant des ateliers…»
Le thème de cette année : Baba Gaya ! Mais qui est Baba Gaya ? C’est une grand-mère, une fée, un esprit de la nature bienveillant qui règne sur la forêt et les bêtes sauvages. Elle habite une petite Isba –une hutte en bois construite sur des pattes de poule qui peut tourner sur elle-même. Elle commande aux phénomènes célestes, au jour et à la nuit. Elle est le contraire de Baba Yaga, une vieille sorcière dotée d’une unique jambe –comme une femme serpent qui vit sous terre- qui œuvre au passage entre deux mondes : celui des vivants et des morts. Elle est effrayante et change le destin de celui ou celle qui la rencontre. Pour autant, elle les aide aussi à accomplir leur quête de transformation.
L’esprit des contes pour enchanter Noël «Toute petite j’ai dévoré les contes et légendes du monde entier. Il faut dire que ma mère était professeure de français et que mes frères et moi baignions dans les ouvrages. C’est sans doute ce qui m’a inspirée pour créer Baba Gaya comme, il y a quelques années, Léon, le frère du père Noël qui était descendu à Avignon pour distribuer des cadeaux. Il était aussi rock’n roll que le premier était traditionnel. Si traditionnellement, en Russie, Baba Yaga mange les enfants, Baba Gaya, elle, les accueille avec beaucoup d’amour et de tendresse. Nous ouvrirons ainsi les portes de la Maison de Fogasses aux parents, enfants et amis d’amis dans une ambiance gourmande de Noël où l’on peut tout faire : prendre un thé gourmand, se restaurer, boire un verre, acquérir ses cadeaux de Noël, participer à des ateliers créatifs… Dans une maison joyeuse et pleine d’âmes.»
Une maison pleine d’âmes «En parlant d’âmes, il s’y passe de mystérieuses choses ? Oui ! Alors que l’on faisait des essais de jus à l’italienne sur les murs d’un des appartements du haut, la Marquise est apparue. Elle est sortie du mur et au fur et à mesure que l’on apposait les couleurs. Au début, j’étais la seule à en discerner la silhouette jusqu’avec les ans elle apparaisse de plus en plus clairement à tous, les années passant. C’est une habitante d’ici. Alors je lui parle et lui demande de m’aider à faire vivre ce grand vaisseau amiral et à en partager la richesse avec les Avignonnais et leurs amis.»
Copyright Morgan Palun Photographe
À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
Walter Deliperi est un photographe bien connu des avignonnais. Il travaille, en autres, pour des marques comme Mireille en Provence, Verre et transparence plancher et BES sécurité pour ses bornes escamotables. Il a quitté l’intramuros d’Avignon pour gagner un somptueux studio, 200 rue Vendôme au Pontet où ses lumières se déploient sous une charpente en bois, telle une exceptionnelle forêt.
Sur ce plateau dévolu à la création de l’image foisonne les idées les plus folles aux plus raffinées. Toute la vie des hommes et des femmes s’y inscrivent de la naissance à l’âge de la sagesse, dans les traits délicats d’images qui font surgir l’âme.
Et puis on tombe en arrêt sur des prises de vues monochrome emplies du mystère des plus beaux et importants édifices d’Avignon traités en clair-obscur. Tantôt enjoués, classiques ou somptueusement dramatiques, les clichés de Walter Deliperi immortalisent comme personne les vieilles pierres semblables à de grands taiseux, plantés là à regarder l’humanité fourmiller.
Transcrire une émotion «Mon métier consiste à créer des images qui reflètent de l’émotion. Cela demande de discuter en détail avec le client, de ce qu’il désire très précisément. Or, celui qui fait cette démarche n’a pas toujours en tête ce qu’il souhaite vraiment.
Nous reprenons, alors, tout le sujet, la forme, la matière, l’ambiance, les dimensions de l’image à faire naître. Le but ? Que les idées avancent, que le désir d’image nous permette, ensemble, de faire aboutir un projet vraiment personnalisé. Même si ces idées peuvent muter pendant l’expérience parce que finalement, ce qui point en surface, est une réalité, une vérité à laquelle on ne s’attendait pas vraiment.
En quête de vérité En fait, à ce moment de la photo il n’y a plus aucun filtre, car nous sommes dans l’instant présent. C’est ce qui est le plus intéressant. C’est une façon d’être acteur de son existence. Les personnes qui franchissent le seuil d’un studio de photographe possèdent une certaine sensibilité, ils sont en quête d’eux-mêmes, de ce qu’ils veulent vivre. Ils recherchent cette émotion. Alors je montre différentes œuvres, j’explique la manière dont elles ont été réalisées. Mais la vérité est que j’improvise en permanence, en utilisant des moyens et des technologies différentes pour réaliser chaque projet.
Les entreprises La demande est différente lorsque le demandeur est une entreprise qui cherche à valoriser son image, ses produits et, pour cela, veut s’extraire des stéréotypes. Là, nous parlons d’artisanat d’art, parce que l’on est et que l’on créé dans l’art. L’objectif est de montrer la valeur du produit à travers l’image. Mon travail est alors de créer une image sur –mesure. Exactement comme l’on créé un parfum.
Qu’en est-il des ‘fausses images’ créées à partir de l’intelligence artificielle ? C’est normal parce que nous sommes dans le siècle et la culture de l’image. Finalement une photo c’est comme une parole. Il y a de longs discours qui ne veulent rien dire, et de sobres phrases qui disent tout. J’ai toujours associé la photo à la parole. Faire de la photo c’est prendre la parole. Il y a le fait que nous soyons inondés d’images et le fait qu’il y ait des créateurs qui travaillent en profondeur. C’est un peu comme l’eau –qui nous abreuve, nous baigne- et le feu –réconfortant, réchauffant- qui nous sont si nécessaires mais qui, en même temps, peuvent être effrayants et nous détruire. Nous l’avons récemment vu avec les inondations ou les feux de forêt. Pourtant, ces énergies sont essentielles à la vie. Tout est une question d’usage. Et c’est à nous d’apprendre à les utiliser au mieux.
Ce qui me tient le plus à cœur ? Créer cette magie d’une image attendue alors qu’au début nous ne savions pas.Evidemment, nous pourrions interpeller l’IA en lui demandant d’exécuter tel travail et puis non. Nous nous sommes dit que nous voulions vibrer, et pour cela il nous fallait être au plus près de nous-mêmes. Donc, nous nous lançons un défi et le client –qu’il soit une entreprise ou un particulier- aussi, parce que lui a engagé ses finances. Chacun doit voir ce qu’il rêvait de voir et qu’il ne savait pas qu’il allait voir.
En ce moment ? Je prépare une expo. La mise en scène de l’histoire et les aventures et mésaventures d’un verre. J’avais cette idée en tête depuis une dizaine d’années. C’est un peu le graal en une trentaine d’allégories. Le verre que l’on boit, le verre à moitié plein ou à moitié vide, qui se brise, que l’on casse, que l’on recycle, qui renaît de ses cendres comme le phénix. L’exposition sera mise en ligne en même temps que la nouvelle version de mon site.
Les infos pratiques Walter Deliperi. Photographe. Sélectionné lors des 16e et 18e éditions des Journées européennes des métiers d’art 2022-2024. Titre d’artisan d’art depuis 2004. 200, avenue Vendôme au Pontet. 06 18 15 42 82. contact@walter-photographe.fr & www.walter-photographe.fr
À la rencontre de Janis Joplin au théâtre Artéphile
La 70ᵉ saison des Amis du Théâtre Populaire (ATP) d’Avignon se poursuit ce mois-ci avec un spectacle ce jeudi 5 décembre qu’ils ont particulièrement apprécié lors du dernier Festival Off : Merteuil.
Merteuil de Marjorie Franz, suite des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos
À la fin des Liaisons dangereuses, la marquise de Merteuil, malade, s’enfuit en pleine nuit, avec quelques diamants en poche, vers les Pays-Bas. Ainsi Choderlos de Laclos laisse-t-il une porte ouverte à l’imagination d’un futur auteur. La pièce de Marjorie Franz est une suite à ce chef-d’œuvre.
Le face-à-face imaginaire entre la marquise de Merteuil et Cécile de Volanges
1799. Un relais de chasse. Un fiacre s’arrête. La marquise de Merteuil, fanée et usée, en descend. Un mystérieux billet l’y a conviée alors qu’elle s’est retirée du monde depuis la mort du Vicomte de Valmont. Qui lui a écrit ce billet ? L’auteur du billet est Cécile de Volanges, prête à affronter l’intrigante qui, quinze ans plus tôt, jouant de sa naïveté, l’a poussée dans le lit du vicomte de Valmont et qui aujourd’hui s’apprête à publier le récit sulfureux de ses scandaleuses mésaventures.
Suspense et tension
La mise en scène de Salomé Villiers happe le public du début à la fin du spectacle, jusqu’à un finale inattendu. Car Cécile de Volanges n’est plus la jeune fille naïve tout juste sortie du couvent. Les épreuves qu’elle a dû surmonter lui ont donné la force de convoquer la marquise pour un face-à-face plein de révélations et d’émotions que l’autrice et la metteuse en scène réussissent à faire résonner avec notre société actuelle.
Jeudi 5 décembre 2024. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoît XII. 12, rue des Teinturiers. Avignon. 04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.com