23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

Dès l’ouverture de la session, les élus ont voté pour les délégués aux sénatoriales du 27 septembre prochain. Les 53 membres du conseil municipal sont légitimement grands électeurs. En revanche ils ont, en plus, le droit de désigner d’autres délégués, titulaires et suppléants, en tout plus d’une centaine de citoyens choisis selon des critères qui restent à définir… Dans la liste, on trouve par exemple Michel Gontard (ex-1er adjoint), Jean-Claude Maublanc (ex-directeur de cabinet du maire), Andrée Castelli (épouse d’André Castelli, ex-adjoint) ou David Bérard (animateur d’une radio de service public).

 « Plusieurs labels reçus en 2019. »

Le Rapport annuel de Développement durable, épais de 80 pages, a été longuement détaillé par Frédéric Martinez-Tocabens, avec, à l’appui, ‘power-point’ sur grand écran. En 2019, la ville d’Avignon a reçu plusieurs labels, comme ‘Terre saine’, ‘Commune sans pesticides’, ‘Territoire engagé pour la nature’ et ‘Ville Nature 4 Libellules’. Un Plan d’urgence transport Vaucluse a été élaboré entre le département et la Cite des Papes, il a permis, notamment l’été dernier, en plein épisode de canicule, d’interdire la circulation des poids lourds. Pour réduire les nuisances sonores, la ville a acquis du matériel électrique (tronçonneuses, débroussailleuse) moins bruyant. Mais aussi une cinquantaine de véhicules non thermiques sur les 309 que compte le parc municipal.

Côté logements, 663 appartements ont fait l’objet d’une rénovation thermique, ainsi que les écoles Louis Gros, Trillade et Olivades, le stade nautique, les gymnases de la Barbière et Paul Giéra, la MJC Croix des Oiseaux. Nombre d’arbres et espaces verts ont été installés autour des Halles, Carnot et Thiers. Pendant plusieurs mois est prévue la requalification de la gare-centre, de la Rocade Sud, de Saint-Chamand, du futur parc naturel urbain de la Confluence. Nombre de ‘voies vertes’ facilitent les déplacements doux : tour des Remparts, Oulle-Confluence/ Val de Durance, Chemin des Canaux, Via Rhôna.

Philippe Bordat (RN) dénoncera la présence de rats en pleine place de l’Horloge, de dépôts sauvages d’ordures (qui avaient coûté la vie au Maire de Signes, dans le Var en 2019) ou l’absence de toilettes publiques en nombre suffisant.

« Entre 2014 et 2020 la dette est passée de 186 M€ à 174 M€. »

Autre ‘plat de résistance’ de ce 2e conseil de la mandature, le DOB (Débat d’orientation budgétaire) présenté par Joël Peyre, nouveau 1er vice-président du Grand Avignon. « Les ratios démontrent une bonne santé financière retrouvée. Le niveau de l’épargne brute est passé de 20M€ quand nous avons entamé notre 1er mandat, en 2014, à 28M€ en 2020 et la dette, sur la même période est passée de 186 M€ à 174 M€ », explique-t-il. Quant à Cécile Helle, elle insiste sur « L’engagement exceptionnel de 2,6 M€ de la ville pour relancer Avignon après la crise sanitaire ». Pêle-mêle, gratuité sur les droits de terrasses des bars, cafés et restaurants, paiement différé de la taxe de séjour, remise gracieuse de certains baux commerciaux, pas de paiement des places sur les marchés jusqu’à fin septembre, subventions pour soutenir l’économie, bons d’achats, campagne de communication pour faire revenir les touristes à Avignon, mais aussi braderie fin-septembre, marché aux potiers et semaine italienne en octobre.

En plus du confinement et de la baisse d’activité, des frais nouveaux ont été engendrés (masques, gel hydro-alcoolique, gants, hygiaphones en plexiglass…). Mais « malgré l’impact de la crise, le levier fiscal ne sera pas activé, aucune augmentation d’impôts en 2020 » rassure Joël Peyre et « la capacité de désendettement, stade nautique compris, se positionnera à la fin de l’année à 8,7 ans (contre 9,5 en 2014). »

Dans l’opposition l’écologiste Jean-Pierre Cervantès trouvera ce « budget loin d’être à la hauteur des enjeux » mais « mettra son expertise de l’environnement au service de la majorité municipale ». Le Républicain Michel Bissière redoute « un avenir pas très rose pour Avignon. Nous devons absolument tout faire pour attirer des touristes alors que nos deux festivals ont été annulés ». La frontiste Anne-Sophie Rigault, pendant près d’un quart d’heure passera ce projet de budget au crible et trouvera à redire sur tout, dénonçant « folie des grandeurs », « élucubrations » et surtout « empilement d’emprunts à tout-va à hauteur de 55M€ » selon elle. Joël Peyre précise que 2 emprunts-relais de 2 et 3M€ ont été contractés au taux de 0,2% sur 3 ans. 2 autres de 10M€ aux taux de 0,92% et 1,02%. En 2020, 2 lignes de trésorerie de 10 M€ chacune permettront de couvrir les dépenses liées au Covid-19 et stipule « qu’il s’agit d’outils de financement à très court terme qui ne doivent pas être cumulés avec des prêts à long terme ». Et d’ajouter en taclant l’élue RN: « il existe à la mairie des stages gratuits de formation pour tous les élus.

C’est la maire qui conclura la séance en rappelant que le Grand Avignon a voté un budget de 400 000 € pour relancer l’économie des 16 communes concernées, dont Avignon : « Il doit pouvoir faire mieux quand nous, nous déboursons 2,6M€ ». Vote du budget prévu le vendredi 17 juillet.

 

Le détail des subventions exceptionnelles :

– 78 000€ Associations de commerçants
– 32 000€ Economie Sociale et Solidaire
– 200 000€ monde culturel non conventionné
– 50 000€ Associations de solidarité de proximité
– 250 000€ de bons d’achat réinjectés chez les commerçants
– 100 000€ pour renforcer l’attractivité d’Avignon.


Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

Une exposition conçue à partir d’installations, de rencontres et d’ateliers faisant se croiser les regards des artistes –les 1ers à détecter les changements dans une société- avec ceux des chercheurs, des ingénieurs et des chefs d’entreprise jusqu’au samedi 25 juillet.

Comprendre
À l’heure où de nouveaux défis se superposent aux anciens, où les technologies façonnent notre environnement comme notre imaginaire, où les algorithmes nous gouvernent tout en ouvrant de nouveaux champs d’expression aux artistes, Mutalab invite à l’Ardenome, ancien Grenier à sel, à ouvrir de nouveaux territoires d’échanges en compagnie d’artistes, de chercheurs et de philosophes.

Retour vers le futur
Il y a 20 ans, sous l’impulsion de Louis Bec, l’ancien Grenier à sel d’Avignon se transformait en laboratoire d’idées (les Mutalogues), catalyseur des multiples réflexions soulevées alors par l’essor de l’ingénierie du vivant et des technologies numériques.

En quête de sens
Cet évènement montrait l’émergence d’une réflexion et d’une quête de sens sur un monde en accélération. Il se révélait d’une acuité prémonitoire tout en tissant des correspondances inédites entre les domaines artistiques, biologiques et technologiques. Aujourd’hui ‘Mutalab’ revisite cette aventure collective pour la confronter à notre réalité du moment dans ce contexte si particulier de l’année 2020 qui nous enjoint à repenser notre relation au vivant et à la planète.

Bretez, installation sonore
L’intelligence artificielle au service de la reconstitution historique et du patrimoine. Venez vivre en son 5D, une plongée tout à fait exceptionnelle dans l’histoire sonore du quartier du grand Châtelet à Paris au milieu du XVIIIème siècle. Un Paris comme vous ne l’avez jamais entendu, saisi dans une vie quotidienne aussi bruyante qu’aujourd’hui, du marché aux volailles du pont au change aux grattoirs des tanneurs de la rue Pelleterie. Au sol, des artisans frappent sur leurs enclumes à grands coups de marteaux, les marchands hurlent pour faire la promotion de leurs produits, et les roues des voitures cahotent sur des pavés inégaux. Au total, 70 tableaux sonores, tous composés de sons naturels captés sur d’authentiques engins anciens ou recréés à partir de descriptions de l’époque. Cette reconstitution vivante et unique repose sur une forte interdisciplinarité et de multiples interactions entre les sciences humaines, l’ingénierie et les technologies de l’information et de la communication.
Bretez, installation sonore, reconstitution de Paris au XVIIIe  siècle par le biais de la technique de la restitution 5D. Conception et coordination: Mylène Pardoen, archéologue et musicologue. CRNS – MSH Lyon Saint-Etienne. Durée : 7 min.

Technopolice, la quadrature du net, installation
Depuis quelques années, on voit se développer des technologies dites ‘intelligentes’ pour faciliter la surveillance des villes : reconnaissance biométrique, détection d’événements, analyse de données, drones, autant d’outils qui nous sont présentés accompagnés d’un imaginaire futuriste et utopique, celui de la ‘smart city’. En 2019, l’association ‘La Quadrature du Net’, qui se bat pour protéger les libertés dans le monde numérique dénonce l’entrave aux libertés causées par ces dispositifs et rebaptise ces pratiques de surveillance accrue ‘Technopolice’. L’installation ‘Technopolice’ présentée dans les espaces de l’Ardenome propose au visiteur de s’immerger dans l’atmosphère de la ville normalisée et rythmée par l’omniprésence de ces technologies sécuritaires à travers une série de scènes du quotidien et de panneaux aux injonctions déroutantes imaginées par Marne, directrice artistique de la campagne. Le visiteur pourra ensuite se voir assigner sa qualité de bon ou mauvais citoyen par un dispositif de reconnaissance faciale réalisé par Klorydryk, membre du collectif. Enfin, sera évoquée l’ingéniosité des militants hongkongais pour se protéger de la reconnaissance faciale à travers un dispositif imaginé par la branche marseillaise du collectif.

Louis Dandrel, architecte du son
Présent aux côtés de Louis Bec pour les Mutalogues en 2000, Louis Dandrel (né en 1939) est un journaliste, musicien et designer sonore. Il est sans doute l’un des pionniers en la matière. Il a été responsable de l’unité de design sonore de l’Ircam (L’Institut de recherche et coordination acoustique/musique) et dirige le studio de design et d’architecture sonore qu’il a créé, Diasonic. Depuis de nombreuses années, Louis Dandrel se fait le concepteur-explorateur du son sous toutes ses formes, dépassant l’idée ordinaire du bruit pour faire de l’écoute un outil de connaissance et d’émotions hors pair. De la création de jardins musicaux au Japon (jardin des voix à , jardin des sons…) aux compositions pour le monde de l’industrie (SNCF, Renault PSA) en passant par l’édition d’une collection de paysages sonores, cet extra-terrestre de la matière sonore propose une nouvelle approche des sons et de l’environnement sonore dans notre quotidien. Une de ses activités consiste notamment à passer des nuits à capter, tel un poète, les sons de la nature, comme la course des fourmis ou encore le son d’un lapin qui rêve. C’est ce que le public pourra voir et entendre dans le film réalisé pour l’occasion par Philippe Villaume. Une belle évocation de L’Ouïe !
Durée du film : 6 min 30.

Live
Des rencontres entre arts et sciences seront proposées au public du 10 au 24 juillet 2020. Les rencontres sous forme de Live TV avec un public à l’Ardenome seront également retransmises en direct sur la chaine Youtube Edis et le compte Instagram de l’Ardenome. Trois rendez-vous pour prendre le temps de l’écoute et de l’échange face aux innovations techniques, mutations sociétales et transformations écologiques.
Tous publics. Gratuit. Réservation conseillée 04 32 74 05 31 mediation@ardenome.fr
Vendredi 10 juillet à 18h30

Mutalab
La genèse : en 2 000, au cœur de l’ancien Grenier à sel, puis dans les quartiers extramuros d’Avignon, artistes, chercheurs, enseignants, saltimbanques, citoyens, se sont retrouvés autour d’activités qui reflétaient les transformations profondes d’une fin de XXe siècle (génétique, transformation et hybridation du vivant avec la machine, nouveaux réseaux de communication…) dans un dialogue permanent entre art, sciences, technologie et hybridation interactive.
Modérateur : Jacques Tephany (ancien directeur de la Maison Jean Vilar). Intervenants : Eduardo Kac (artiste), Pierre Deniset (président de Kaliop), Nicolas Steffan (Orange groupe), Nayma Diaf (Directrice de IMCA Provence, Institut des métiers de la communication audiovisuelle).
L’après : présentation de Mutalab 2020
Intervenants : Alexandre Monnin (philosophe), Véronique Baton, directrice artistique EDIS, et Patrice Bersani (commissaires associés de Mutalab), Jean-Louis Larcebeau (coordination technologique et ateliers), Mylène Pardoen (musicologue, auteur du projet Bretez).
Mercredi 15 juillet à 18h30

Le vivant et l’artificiel
Dans sa quête de connaissances, l’homme a développé des outils qui lui permettent de décupler ses actions, de s’augmenter et de modéliser un monde nouveau où tout est possible, le meilleur comme le pire…
Intervenants : Laurence Devillers (professeur en intelligence artificielle au Limsi-CNRS (Laboratoire de recherches pluridisciplinaires : sciences de l’ingénieur, de l’information, du vivant et sciences humaines et sociales), spécialiste de la robotique émotionnelle), Eric Minh Cuong Castaing (artiste, chorégraphe, Compagnie Shonen), Noé Gauchard (étudiant en sciences sociales, militant pour le climat), Selma Lepart (artiste, chercheure), avec la participation du LIA (Laboratoire Informatique d’Avignon).
Vendredi 17 juillet. 18h30.

Culture artistique, scientifique et technologique
Découvrir, apprendre et partager autrement.
Intervenants : Emmanuel Ethis (Recteur de la région académique de Bretagne, recteur de l’Académie de Rennes, chancelier des universités), Dominique Robin (directeur général AtmoSud), Nathalie Dunoir (directrice prospective AtmoSud (mécénat artistique, innovation, FabLab), Matthieu Lombart (chercheur au rectorat, Aix-en-Provence), Marie-Sylvie Poli (Université d’Avignon ‘Culture, Patrimoines, Sociétés numériques’).

Des entreprises face aux transformations du monde
Comment les entreprises se positionnent par rapport aux transformations du monde actuel (mutations économiques, transition écologique, avènement du numérique, aspirations des jeunes générations, responsabilités éthiques) ? Quels sont leurs regards et leurs réflexions sur ces changements en cours ?
Tous publics. Gratuit. Réservation conseillée. 04 32 74 05 31. mediation@ardenome.fr
Jeudi 16 juillet de 10h à 12h et vendredi 24 juillet de 13h30 à 15h. Nexo. Jeudi 16 juillet à 17h. Rencontres avec des entreprises. Jeudi 23 juillet à 17h. L’artificiel observe le viavant/Quividi. Vendredi 24 juillet à 16h. Optimisation du vivant/VGD.

Les ateliers ont lieu de samedi 11 au 25 juillet. Tous les jours de 10h à 12h saug les 17, 20, et 21 juillet.

Mutalab. Jusqu’à samedi 25 juillet. Fermé les 20 et 21 juillet). Ouvert 7j/7 de 14h à 18h. Entrée libre. Tous publics. Réservation conseillée 04 32 74 05 31. Ardénome. Ancien Grenier à sel. 2, rue du rempart Saint-Lazare à Avignon. www.edis-fondsdedotation.fr


Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

A 70 ans, celui qui a passé sa vie comme directeur de centre de réinsertion sociale et qui a été réélu dès le 1er tour des municipales maire sans étiquette de Vedène s’est donc installé dans le fauteuil de président de l’agglomération du Grand Avignon, ce jeudi soir.

Avec 10 voix d’avance (39 voix) contre 29 pour la socialiste Cécile Helle, 3 pour l’écologiste Jean-Pierre Cervantès, un bulletin blanc, un autre nul, Joël Guin s’est dit « Emu par la confiance que lui ont accordée les élus communautaires et le poids des responsabilités. Seul on va plus vite, mais ensemble on est plus fort. Le temps des joutes politiques est passé, il est désormais venu le moment de travailler main dans la main ».

« Transcender les différences. »

La séance avait débuté par la prise de parole des 3 candidats, à commencer par Jean-Pierre Cervantès qui, comme lors du Conseil Municipal d’Avignon samedi matin, a égrené ses sujets favoris : urgence climatique ou fermeture de l’aéroport de Montfavet-Caumont et a réaffirmé son esprit humaniste et républicain sans complaisance à l’égard de l’extrême droite.

Lui a succédé Joël Guin, qui depuis le 15 mars, a pris son bâton de pèlerin pour parler à chacun des 15 autres maires du Grand Avignon et expliquer sa vision. « En janvier prochain, l’agglo aura 20 ans. L’égalité doit être la même pour toutes les communes qui la composent quelle que soit leur taille. Nous devons avoir une communauté de projets pour une communauté de destin. Nous devons transcender nos différences dans l’intérêt général. »

« Entité de gestion ou un outil de développement. »

Cécile Helle, la maire d’Avignon posera d’entrée de jeu la question : « Que voulons-nous ? Une entité de gestion ou un outil de développement avec une réelle ambition politique? Evidemment, c’est la seconde option qui prévalu. Elle a suggéré quelques axes, si elle était élue : redressement économique, mobilités douces, rénovation urbaine, ambition culturelle. Regard rencontre avec les élus du nord des Bouches du Rhône qui partagent notre territoire. Elle aussi a évoqué une « gouvernance républicaine », sans vice-présidence pour les maires RN du Pontet et de Morières.

Battue par Joël Guin, elle lui souhaite bonne chance. Mais commente : « La ville-centre fait toujours peur. En plus, j’ai eu très peu de temps pour faire campagne pour cette présidence puisque je n’ai été élue maire que samedi. Et comme je prends un peu de recul, je propose la 1ère vice-présidence à Joël Peyre, mais je serai toujours à ses côtés. ».

Deux décennies après sa création, le Grand Avignon n’a été présidé qu’une seule fois par la maire d’Avignon, c’était la RPR Marie-Josée Roig de 2001 à avril 2014. Lui a succédé le maire UMP de Villeneuve-lès-Avignon, Jean-Marc Roubaud, puis un autre gardois, le LR Patrick Vacaris en avril 2019.

 
Ont été élus lors de ce  conseil communautaire :
 
Président du Grand Avignon, Joël Guin, Vedène
 
1er vice-président, Joël Peyre, Avignon
2e vice-président, Joris Hebrard Le Pontet
3e vice-président, Xavier Belleville Villeneuve
4e vice-président, Guy Moureau Entraigues
5e vice-président, Jean-Louis Banino Les Angles
6e vice-président, Annick Dubois, Morieres
7e vice-président, Patrick Sandevoir Rochefort-du-Gard
8e vice-président, Philippe Inderbitzin Roquemaure
9e vice-président, Claude Morel Caumont
10e vice-président, Serge Malen St Saturnin
11e vice-président, Guy David Pujaut
12e vice-président, Philippe Armengol Velleron
13e vice-président, Yvan Bourelly Saze
14e vice-président, Jacques De manse Sauveterre
15e vice-président, Daniel Bellegarde Jonquerettes

 

 


Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

Ecouter et écrire, voilà ce que nous propose l’auteur Alessandra Blache, bien connue du festival off. Dès le matin, à l’ombre du magnolia, écouter une lecture en sirotant un café puis continuer par un ‘tea-time’ l’après-midi autour d’un atelier d’écriture, ouvert à tous, petits et grands , aucun pré-requis n’étant sollicité hormis la motivation  et prolonger la soirée autour d’un verre entre amis.

11h-12h. Lecture par Alessandra Blache. ‘Chronique d’une mère annoncée’. Jours impairs. Ce texte relate la difficulté de certaines femmes à devenir maman. Alessandra Blache aborde sans tabou mais cependant  avec humour, les aspects médicaux, sociaux et psychologiques de l’infertilité. ‘Mes carnets du Monastère’, Jours pairs. Un auteur accueilli en Résidence d’écriture au Monastère de Saorge dans la vallée de La Roya, pour finaliser un recueil de Nouvelles, se trouve pris au piège de l’inspiration…

Michèle Perin

15h à 18h. Ateliers d’écriture. 45€. Demi-tarif enfants et ados.
Du 15 au 25 juillet. Lecture. 7€.  Bar à vin ‘Au cœur d’Avignon’. 9, rue du Collège d’Annecy. Avignon. 07 85 54 90 46 www.chroniquedunemere.com


Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

L’auteur compositeur et metteur en scène Vincent Clergironnet, habitué du off ne pouvait pas ne pas venir en Avignon cet été. Avec sa compagnie créée en 2007, il a remporté un franc succès à Avignon en 2009 et 2010 avec le diptyque ‘Demain il fera jour’ et ‘Maintenant !’ Il sera sur les berges de la  péniche Althéa pour nous raconter des histoires atroces, facétieuses, inquiétantes ou dérisoires avec, au programme, Guy de Maupassant, Alphonse Daudet, Marcel Aymé et Anton Tchekhov.

Les jeudi 9, vendredi 10, samedi 11, jeudi 16, vendredi 17, samedi 18, jeudi 23, vendredi 24 et samedi 25 juillet. 19h. A partir de 7 ans. Durée 1h. Tarifs : 5 et 10 €. Péniche Althéa. Chemin de l’île Piot. Avignon. Réservation 06 75 69 23 30. www.peniche-allthea.fr


Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

Aujourd’hui à 19h30, la direction et les personnels de Transdev, TCRA et du réseau Orizo, en accord avec le Grand Avignon, invitent les voyageurs et le personnel à respecter une minute de silence en hommage au conducteur du réseau urbain du Pays Basque sauvagement agressé dimanche 5 juillet à Bayonne. L’horaire a été défini de manière à se caler avec le départ d’une marche blanche organisée à Bayonne. A ce moment-là, l’ensemble du réseau Orizo marquera un arrêt d’une minute.


Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

Dans le cadre du plan de soutien à l’économie locale, le Grand Avignon et la Ville d’Avignon viennent de lancer un appel à projets partenarial baptisé ‘Court-circuit’ afin de soutenir, favoriser et développer l’économie circulaire, sociale et solidaire. 92 000 € (60 000 € financés par le Grand Avignon et 32 000 € financés par la ville d’Avignon) sont mobilisés pour accompagner les associations et acteurs du territoire et financer des projets.

Parmi les objectifs visés par cet appel à projets, celui d’accompagner les structures de l’Économie Sociale et Solidaire et de l’économie circulaire dans la reprise de leur activité mais aussi d’apporter des solutions durables répondant à des besoins nouveaux sur le territoire. L’aide financière versée par le Grand Avignon et la Ville d’Avignon se fera sous la forme d’une subvention directe, pour un montant minimum de 5 000 € et un montant maximum de 20 000 €.

Pour permettre aux acteurs de monter leur dossier, deux dates de rendus sont prévues : l’une le 16 août, la seconde le 31 octobre prochain. Plus d’informations sur www.grandavignon.fr 


Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

Diffusée sur France 5 samedi dernier, l’émission ‘Echappées belles’ consacrée à Avignon et le Vaucluse est encore disponible en ‘replay’ sur le site de France TV jusqu’au samedi 11 juillet.

Durant 93 minutes, Sophie Ducasse alias ‘Tiga’, la présentatrice de cette émission depuis 2018, accompagne le téléspectateur dans ce voyage au pays des papes. Au programme : Avignon et son patrimoine classé au patrimoine mondial de l’Unesco, la maison d’hôtes des jardins de Baracane, le club d’aviron de la Société Nautique d’Avignon (SNA), l’île de la Barthelasse, les ruches du palais des papes, le restaurant ‘le Potard’, les Halles, la ferme de la Reboul, la table de la Mirande mais aussi Villeneuve-lès-Avignon, la confrérie de l’ail de Piolenc, le vignoble de Gigondas, l’escalade des Dentelles de Montmirail, les randonnées sur contreforts du mont Ventoux, le gîte de Vergol à Montbrun-les-Bains, les cavités du plateau d’Albion, le simulateur de chute libre de Pujaut, le Mistral, Eric Hoinville un ingénieur de RES, le domaine de Beaurenard de Daniel Coulon à Châteauneuf-du-Pape, Brune Passini artisan savonnière à la Manufacture du siècle à Carpentras, Pernes-Les-Fontaines, Benjamin Masson producteur de spiruline avant de conclure par une évocation du Festival d’Avignon et une découverte de Carpentras. Un week-end « fabuleux » et « inoubliable » au dire de Tiga.

https://www.france.tv/france-5/echappees-belles/echappees-belles-saison-14/1057067-week-end-a-avignon.html


Conseil municipal d’Avignon : développement durable et débat d’orientation budgétaire au menu

Avignon, le Théâtre de la condition des soies accueille l’enfant terrible, Philippe Caubère, avec lui on redécouvre Alphonse Daudet, l’auteur chéri de notre enfance, dès le 15 juillet.

Philippe Caubère. Acteur et comédien de renom mais pas seulement. Celui qui se bat pour que la Corrida reste dans notre culture et que l’on ne doive pas nous empêcher d’y aller et d’aimer regarder Eros et Thanatos se livrer bataille dans l’arène, même s’il on est un enfant. Il est aussi celui qui ose dire qu’il fréquente les dames qui vendent leur charme, parce qu’il les aura approchées toute sa vie, n’en déplaise à messieurs et mesdames les censeurs et à la Loi aussi. Un homme vertical, construit comme çà, une bibliothèque sur pattes, aussi.

70 ans au compteur, droit dans ses bottes

70 ans au compteur, droit dans ses bottes. Sa vie ? Un roman. Comment approcher le bougre ? En faisant comme le petit poucet tout d’abord. En s’immisçant sur Youtube. Chaque vidéo nous en dit un peu plus sur lui. Puis, paf, là, tout de suite, on a drôlement envie de le rencontrer pour de vrai. Et pour approcher l’animal dans ce qu’il a de plus vrai il n’y aura que la scène. Un plateau nu. Une chaise. Des costumes d’époque. Lui sur le plateau. Lumière et tout un monde éclot.

Entretien

Dehors le soleil cogne déjà sévère. Il arrive avec plusieurs bouquins sous le bras. «J’avais un peu de temps avant l’interview alors j’ai été chercher des bouquins. Là, juste devant les Halles, vous connaissez ? » « Oui.» Il y a des ouvrages d’Alphonse Daudet, de Frédéric Mistral, son maître et ami. Des biographies, de quoi poser les grands artistes dans leur contexte pour mieux les incarner. «Vous avez remarqué que lorsque l’on lit un texte, quand celui-ci est donné en lecture -ou joué- on y met au jour ce que l’on n’avait pas discerné avant ?» « Oui, c’est magique.»

«J’avais envie de renouer avec Alphonse Daudet, ce grand écrivain provençal»

Comment tout a commencé ?

Sur une colline, dans l’ancienne demeure de ses grands-parents, puis de ses parents, que le comédien Philippe Caubère s’est imprégné d’Alphonse Daudet donnant la vie à deux spectacles : «Comme un retour sur mon enfance et peut-être celle des spectateurs qui viendront les découvrir avec leurs enfants et petits-enfants. Ces spectacles peuvent être appréhendés à partir de 7,8 ans, mais les textes s’adressent tout autant aux adultes car Alphonse Daudet n’a pas écrit que des textes légers et amusants mais aussi des textes puissants qui révèlent une réalité parfois sombre.»

J’ai relu Alphonse Daudet

«J’ai relu les œuvres d’Alphonse Daudet il y a un an de cela, par simple curiosité, comme ça, pour voir si je ressentirais le même plaisir, le même trouble que pendant mon enfance, relate Philippe Caubère. Emporté par la force de cette écriture, de cette pensée, par ce sens du drame et de la comédie, l’idée m’est venue d’en faire un spectacle. Et même deux différents pour que l’œuvre puisse être donnée dans sa plus grande partie, sans que chacune des deux soirées ne dure trop longtemps.»

J’avais envie de m’amuser

«J’avais envie de m’amuser, comme celle d’amuser et de toucher les autres, petits et grands. Egalement, après ‘Adieu Ferdinand’, je savais qu’un vide se ferait sentir et qu’il me faudrait quelque chose de fort pour ne pas y sombrer ; qui me ramène à l’enfance, la mienne comme celle de tout le monde. L’enfance de l’art aussi.»

Des histoires, des personnages, des paysages et des accents

«Voilà, juste ça, des histoires, des paysages, des personnages, des accents. Et un pays, le mien : la Provence. En assistant à un spectacle à la Condition des Soies, l’idée du spectacle s’est concrétisée. ‘On dirait un moulin!’, me suis-je dit. Et…toc ! Le lien s’est fait. Il se trouve que ce lieu a pour moi une histoire particulière : j’y ai créé mon premier spectacle en solo, La Danse du Diable, en 1981.»

Théâtre à vendre

«Quelques années plus tard, son ancienne propriétaire m’a dit au téléphone : «Je dois me séparer du théâtre, vous êtes la seule personne à qui je voudrais le vendre !» —«Vous me touchez et m’honorez», lui répondis-je —«hélas, je ne pense pas que j’aurais les moyens de réaliser votre vœu. Je connais quelqu’un, en revanche, qui les aura peut-être…»  C’est ainsi qu’Anthéa Sogno et sa famille décidèrent d’acheter le lieu et d’y réaliser les travaux qu’il fallait pour rendre à cet endroit, devenu presque un taudis, sa splendeur originelle. Depuis, le théâtre fonctionne du feu de Dieu et je devais y créer les deux spectacles cet été, au Festival.»

Pour Théodora

«Et puis… Et puis. Sauf que, voilà, l’impossible, non, l’impensable, s’est produit : on peut jouer ! Moins de fois que prévu certes, sans le barouf habituel —tant mieux! —, ni le public non plus —tant pis. On fera sans, c’est à dire avec qui sera là. Mais le théâtre aura lieu et le spectacle verra le jour où je voulais, où je le voyais. Ah, j’oubliais ! Anthéa est la mère de ma fille, Théodora, à qui je dédie ces deux soirées.» 

Fin d’entretien

«Vous avez tous les renseignements que vous vouliez ?» «Oui.» Il se replonge dans ses livres qu’il ouvre avec sérieux, comme on ouvre un cadeau précieux. Son corps est là, assis sur le banc, accoudé à l’immense table en chêne. Ses mains empoignent les pages déjà usés par d’autres. Son âme parcourt déjà les lignes et d’autres destins s’animent derrière ses yeux. Il est l’insatiable. L’enfant de cette maman si spéciale qu’il aurait sans doute aimée s’il l’avait rencontrée ; l’étudiant entré au Théâtre du Soleil et le grand ami de la grande Ariane Mnouchkine.

Quelque chose à ajouter ?

«Oui, insistez sur le fait que ce n’est pas une lecture ! C’est vraiment joué !» «Ça a dû être incroyablement difficile à apprendre tous ces textes, non ?» Il se raidit, un brin surpris, même plus interloqué. «C’est mon métier ! Le BA ba c’est d’apprendre son texte !» Puis il se pose, réfléchit. Silence. «Oui, parce que l’écriture d’Alphonse Daudet est très simple et que l’on dit facilement un mot pour un autre et moi je veux être précis. Dire les mots du texte. Alors oui, cela a été plus dur que je ne le pensais. L’écriture d’Alphonse Daudet est si belle et parait si simple. C’est parce qu’il utilise les mots du quotidien mais c’est mon métier !» «Autre chose ?» « Oui. Venez tous, venez tous !»

 

Les infos pratiques

1er spectacle, les mercredi 15, samedi 18, mardi 21 et vendredi 24 juillet, durée 1h30, reprenant : Installation, La diligence de Beaucaire, Le secret de Maître Cornille, La chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La légende de l’homme à la cervelle d’or, (Le curé de Cucugnan), Le poète Mistral.

2e spectacle, vendredi 17, dimanche 19, mercredi 22 et samedi 25 juillet, durée 1h30. La mule du Pape, Les deux auberges, (Le curé de Cucugnan), Les trois messes basses, L’élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes. 10 € adultes et 5 € moins de 20 ans. Réservation et renseignements : 06 66 04 00 61 & 04 90 22 48 43 Condition des soies. 13, rue de la Croix à Avignon. www.conditiondessoies.com

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