La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
Couronné du Grand prix du jury, de celui des abonnés de Canal+ ainsi que celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la comédie de Johann Dionnet a été notamment soutenue par le Conseil départemental de Vaucluse.
‘Avignon’, le long métrage réalisé par Johann Dionnet et produit par Nolita vient de remporter le Grand Prix du jury de l’édition 2025 du festival de comédie de l’Alpe d’Huez. Ce film réunissant notamment Baptiste Lecaplain, Elisa Erka et Alison Wheeler raconte l’histoire de Stéphane et de sa troupe débarquent au Festival d’Avignon pour jouer ‘Ma sœur s’incruste’, une pièce de boulevard. Il y croise Fanny, une comédienne montante qui joue dans un classique de Victor Hugo, et tombe sous son charme. Sur un malentendu, elle l’imagine être l’interprète de Rodrigue, le rôle principal du prestigieux ‘Cid’ de Corneille. Pour la séduire, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival…mais qui va très vite le dépasser. Egalement prix coup de cœur des Alpes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et prix des abonnés Canal+ du meilleur film, ‘Avignon’, dont le scénario a été écrit par Johann Dionnet et Benoit Graffin, sortira en salle en mai 2025.
Le réalisateur Johann Dionnet avec ses trois prix reçus lors de l’édition 2025 du festival de comédie de l’Alpe d’Huez. Crédit : Nolita/DR/Facebook
Tout récemment, c’est le Conseil départemental de Vaucluse qui a attribué ses premières aides pour des tournages et des productions réalisées dans le département. Ces soutiens, d’un montant total de 200 000€, s’inscrivent dans son fonds de soutien au cinéma et à l’image animée qui vise à développer la filière sur son territoire. Parmi les bénéficiaires justement, le film Avignon, dont le tournage a presque intégralement eu lieu dans la cité papes, qui s’est vu octroyé une aide de 20 000€.
La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
Pour cette 47ᵉ édition du festival Les Hivernales où Avignon devient encore une capitale — celle de la danse contemporaine — place à la musique et à la voix !
En effet, la danse entrera en fusion avec la musique et la voix, précise la directrice Isabelle Martin-Bridot lors de la présentation de cet événement toujours attendu en plein cœur de l’hiver. Place également à la créativité, à la diversité des genres et des rencontres, à la fête, sans oublier le festival HiverÔmomes qui commencera la semaine précédente dans les écoles et les centres sociaux.
Quand musique et danse sont indissociables
Le « la » sera donné dès le premier spectacle d’ouverture « The way Things Go » avec les six interprètes de la compagnie de Christian Ubi. Un « cours des choses » joyeux et espiègle qui ne se contentera pas de nous entraîner dans une nouvelle traversée mais qui nourrira une réflexion sur « l’effet papillon » des corps. La voix sera également à l’honneur avec le solo d’Ambra Senatore pour un voyage à travers la mémoire, où danse et voix se mêlent dans des récits intimes et universels.
Baroque, Ravel, Fado, soul, gospel
Du baroque avec Bruno Benne qui dépasse les codes de la « Belle Danse », du Ravel avec le duo d’Emmanuelle Huynh et de Boris Charmatz qui investiront le beau plateau de la FabricA, du Fado avec les performers portugais Jonas et Lander : les musiciens ou appareils électroniques partageront souvent le plateau des danseurs et danseuses.
Danse participative
Outre les stages qui sont autant d’occasions d’apprendre ensemble, il y aura deux spectacles qui se veulent participatifs. À la Garance, on pourra entrer dans la danse avec « Blossom » de Sandrine Lescourant sur une composition musicale mêlant gospel, soul, hip-hop, afro et house music.
La traditionnelle soirée de clôture sera confiée à l’artiste associé Massimo Fusco pour l’avant-première d’un Bal Magnétique qui aura lieu dans le très beau tiers lieu La Scierie et qui se concrétisera en 2026.
Danse engagée
Avec Marina Gomez de la Compagnie Hydel, on aborde « le point de vue des femmes, des mères, des sœurs, de celles qui restent et pour qui les morts assassinés ne sont pas que des chiffres »de la Colombie à Marseille. Dans sa dernière création « Sous le volcan », présentée pour la première fois en France, Leslie Mannès interroge la question de la collectivité et du « comment être ensemble » pour faire face au chaos du monde. La chorégraphe malgache Soa Ratsifandrihana pour sa première pièce de groupe aborde l’exil, mais avec des accents musicaux joyeux et solaires.
Danse intime
C’est à la Chartreuse de Villeneuve d’Avignon que le danseur Jazz Barbé nous dévoilera un solo intimiste et reptilien avant de rejoindre en trio Kernel-matière, la forme recomposée d’une danse fusionnelle ou explosive. Dans Altro Canto la performeuse italienne Ambra Senatore mêlera de la voix et des gestes pour donner corps aux souvenirs. Une sortie de résidence « Le Margherite » aura lieu au Théâtre des Doms, l’occasion de découvrir le travail de recherche d’Erika Zueneli.
Expositions
Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot. ‘Arpentages#11_Vitry-sur-Seine’ Vernissage le mercredi 5 février. 17h30. Jusqu’au 28 février. Espace Pluriel. CCAS. 1 rue Paul Poncet, Avignon. 04 90 88 06 65.
Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot. ‘Apparemment, ce qui ne se voit pas’ Thibaut Ras. ‘Les couleurs, les corps et les songes se répondent’ & ‘Dancing the Metropolis’ Vernissage le jeudi 6 février. 18h. Jusqu’au 15 février. Le Grenier à Sel. Rue des Remparts Saint-Lazare. Avignon.
Du 30 janvier au 15 février 2025. 5 à 30€. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 82 33 12. Billetterie en ligne. 04 90 11 46 45 et au 3-5 Rue Portail Matheron.
La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
La Compagnie Maâloum propose d’entendre en musique «Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?» de Georges Perec. Ce court récit épique et jubilatoire de Georges Perec, bourré d’inventions et de jeux de mots, a l’extrême élégance d’appeler à la désobéissance par le rire.
« Kara…truc » camarade de caserne, supplie Pollak Henri, son maréchal des logis, de trouver un moyen de l’exempter de la guerre d’Algérie. Après consultation de la bande de potes de Montparnasse, il sera décidé qu’on lui cassera le bras.
Deux musiciens et un lecteur Un lecteur, un tromboniste et un batteur. Pour cette lecture musicale, la compagnie Maâloum – un collectif d’artistes qui aime et défend la belle littérature – crée un trio désinvolte, une bande de potes qui jouent avec les mots, les airs militaires et les rythmiques jazz.
Maxime Le Gall : lecture Raphaël André : trombone
Bruno Bertrand : batterie Julie Minck : adaptation et mise en lecture
Lecture musicale de Georges Perec. Dimanche 19 janvier. 12€. 17h. Ouverture des portes à 16h pour un goûter partagé. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.ajmi.fr
La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
Le 10 décembre 2024, un vent de fraîcheur a soufflé sur la rue de la Carreterie à Avignon. Là, au numéro 18, une nouvelle boutique à ouvert ses portes : L’Atelier Floral. La devanture, sobre et élégante, affiche fièrement les réalisations d’une fleuriste 100% écolo. Entourée d’un bois sculpté d’un vert céladon apaisant, la vitrine se fait le miroir d’un jardin secret en cœur de ville, tandis que des pots fleuris, tels des sentinelles, invitent les passants à entrer. À peine franchi le seuil, le visiteur est accueilli par un petit mobilier vintage qui ajoute à l’atmosphère chaleureuse, donnant à l’espace un air de printemps, même en plein hiver.
Lara Hollebecq Copyright MMH
La boutique fait partie d’un ancien édifice religieux. Au fond de celle-ci un mur de feuilles gravées, au sol le carrelage en terre cuite a été pyrogravé de fleurs et de feuilles… «Tout ici rappelle le feuillage et les fleurs, remarque Lara qui vient tout juste de s’installer dans ce local. Je voulais absolument ouvrir ma boutique dans cette rue et, incroyable, ce lieu s’est libéré. Pourquoi la rue de la Carreterie ? Parce que la rue s’est beaucoup renouvelée avec des commerces dynamiques. Toutes les strates de la société y cohabitent, et surtout mes amis.»
C’est que Lara Hollebecq, en vraie avignonnaise comme son nom ne l’indique absolument pas, a un parcours surprenant. « Très dyslexique, je ne pouvais poursuivre que des études orientées vers l’art car, seule ma créativité pouvait sauver mes ambitions pour un parcours un peu fouillé,» analyse la trentenaire. J’ai ainsi obtenu un double master en cinéma -scénario et réalisation et une solide formation en photographie- mais voilà qu’une fois revenue du Brésil, où la jeune-femme a étudié et élaboré un scénario et s’apprêtait à la réalisation de son long métrage, un séisme politique s’abat sur le pays, l’enjoignant à retrouver ses terres. Retour à la case départ, cette fois auprès du Pôle emploi. Mais voici que la conseillère est bien embêtée. Que faire d’un double master en Cinéma ? « Vous auriez une autre idée de voie professionnelle ? », s’enquerre-t-elle auprès de Lara.
Les végétaux et la nature Oui, Lara a, grâce à sa maman très férue de jardinage, acquis de vraies connaissances en création et développement de jardin paysagé et de végétaux d’intérieur… mais pas en fleurs coupées. Même si autant qu’elle s’en souvienne, tout en vivant modestement, elle a toujours fleuri ses appartements. « Petite étudiante j’appréciais les trois renoncules qui magnifiaient mon intérieur pendant 15 jours ». Du coup la conseillère Pôle emploi lui demande de faire un stage d’observation chez un fleuriste pour vérifier la profondeur son engagement dans cette possible reconversion professionnelle.
Les fleurs de Lara Hollebecq Copyright MMH
L’Ecole de Monteux Après un stage d’observation auprès de Thierry le gérant de ‘A nos amours’, rues des trois faucons à Avignon, qui lui dit « qu’elle peut emprunter cette voie parce qu’elle a l’instinct », Lara part donc étudier à l’école de Monteux se partageant entre son apprentissage à Avignon et à Paris chez ‘Muse’ avec Majid le fleuriste lyrique à Montmartre qui, notamment, ‘fait tous les défilés de mode’. Elle obtient son CAP haut la main avec mention ainsi que plusieurs concours. L’école de Monteux lui propose alors d’intégrer le progamme Erasmus.
Lara prend son bâton de pèlerin et vise les étoiles c’est-à-dire les personnalités internationales qui brillent en France et à l’étranger pour leur vision novatrice et décroche sa place auprès d’eux tout d’abord chez Scheepstra Bloemen à Amsterdam en Hollande qui fleurit les grands hôtels de luxe. ‘Là bas, j’ai appris comment, un professionnel de l’entreprise fleurissait chaque jour les 4 restaurants japonais d’un hôtel de luxe’. Je me rappelle aussi que la société avait en charge, tous les jeudis après la représentation, les 100 bouquets de 10 roses rouges dévolus aux petits rats de l’opéra. La première fois je n’ai pas réussi à les faire en une journée. Au bout de 6 mois, je les faisais en une matinée.’ Puis je suis partie à Melbourne en Australie, pour un Working Holiday, où j’ai pu travailler chez Flowers Vasette.
« Au fil de ces voyages j’ai pu assimiler les langues, les us et coutumes, la façon d’aborder les clients qui n’est pas la même selon les pays, et leur goût pour les fleurs, leur façon de mélanger les couleurs. Par exemple, les œillets et les chrysanthèmes sont les fleurs les plus recherchées à Amsterdam comme à Melbourne, notamment pour les mariages. Je suis très curieuse de l’art floral dans tous les pays du monde et j’ai besoin d’innover, chaque jour, dans la présentation de mes bouquets. »
Les fleurs séchées de Lara Hollebecq Copyright MMH
Mon projet «Je suis écolo dans l’âme avec le recyclage, le réemploi, la récupération, le compost. Mais le métier de fleuriste est aux antipodes de cette façon d’agir avec ses centrales d’achat, des fleurs qui proviennent de tous les pays du monde et où les fleurs de saison ne viennent pas du pays où justement elles s’épanouissent… Et puis le déballage des plastiques qui protègent les fleurs remplissent des poubelles entières… Sans compter la moitié du stock de fleurs et autres végétaux qui finissent à la poubelle. Tout cela ne me convient pas.»
«J’ai donc monté un dossier avec Initiative Terres de Vaucluse, en expliquant ce que je voulais faire. Une boutique écologiquement engagée avec des fleurs qui proviennent du Var en hiver et du Vaucluse, du Gard, des Cévennes, de Montpellier à partir de mars. J’ai contacté deux banques qui ont été enthousiastes et j’ai choisi la meilleure proposition de prêt. En fait, je me rends compte que je ne travaille qu’avec des femmes et qu’elles sont toutes à la fois bienveillantes et talentueuses : banquières, maraichères en fleurs, en fleurs comestibles, en tisane, en légumes, le Tipi… J »ai l’impression que notre génération porte une nouvelle sororité. »
Lara Hollebecq propose des fleurs coupées, séchées, des plantes en pot, des récipients et céramiques chinés ou fabriqués localement. Un espace vrac proposera prochainement de la terre, du terreau, des substrats pour répondre aux besoin des habitants de la rue qui se compose de très belles propriétés et d’appartements. Les fleurs sont emballées dans du papier kraft ou dans d’anciennes gazettes du cinéma Utopia. Le magasin propose des objets de créateurs laissé en dépôt comme des vases, des œuvres en collages, des cartes, du bois tourné et recyclé, des luminaires, et bientôt une belle vasque en céramique ornera l’un des murs . « Je veux revenir à la fleur d’avant la mondialisation », synthétise Lara. Prochainement ? « Je vais ouvrir des ateliers floraux pour enseigner l’art du bouquet. Mon objectif de vie ? Vivre de ma passion.»
Les infos pratiques L’Atelier Floral. Lara Hollebecq. 18, rue Carreterie, en face de la Place des Carmes. Ouvert les mercredi et jeudi après-midi. Les vendredi et le samedi en continu jusqu’à 20h et le dimanche matin.
Composition dans une céramique de créateur de Lara Hollebecq Copyright MMH
La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
Alexandre Pierre Nicolas, ancien basketteur professionnel (STB Le Havre), a su réinventer sa carrière en devenant coiffeur barbier. En 2018, il a ouvert les portes de ‘H salon’, un espace dédié à la coiffure et à la taille de la barbe ainsi qu’à la formation des futurs coiffeurs barbiers, avant de lancer un second établissement, ‘HADN’ en 2024, orienté vers une clientèle VIP (Very Important Personality) pour des soins sur mesure.
Dans le chaleureux cocon de ‘H salon’, les clients viennent se faire coiffer et tailler la barbe, tandis que de futurs professionnels bénéficient d’un apprentissage rigoureux, guidé par une exigence nouvelle : celle de devenir des initiateurs du style. Chaque visite se transforme en une expérience complète, où des soins et des conseils sont prodigués pour garantir une coupe et une taille impeccables en un temps record.
Mais Alexandre ne s’arrête pas là. Avec HADN, il propose un écrin raffiné, conçu avec l’aide d’un ami décorateur, où l’atmosphère très masculine fait la part belle aux matières nobles et à un minimalisme du meilleur goût. Ce lieu intimiste invite à la détente tout autant qu’à la confidence, offrant des soins cocooning tels que le diagnostic du cuir chevelu, des propositions de soins personnalisés, ainsi que des conseils sur les tendances look actuelles. Ainsi, chaque moment passé chez HADN semble s’inscrire hors du temps, résolument dédiée au bien-être et à l’élégance.
Passionné par son métier, Alexandre Pierre Nicolas aspire à donner ses lettres de noblesse à la profession de coiffeur-barbier. Il plaide pour la création d’une formation reconnue et d’un diplôme qui élèverait cette activité à un nouveau niveau d’ambition.
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En interview, il explique la distinction entre ses deux établissements : ‘H salon’ se concentre sur la formation des apprentis et l’accessibilité des prix, tandis que ‘HADN’ se veut un temple de l’excellence, où chaque détail compte. Bien que ces salons soient principalement destinés aux hommes, il accueille également des clientes en quête de coupes masculines, convaincu que le style mixte enrichit l’expérience.
Le parcours d’Alexandre Pierre Nicolas est marqué par son éducation au sein d’une famille modeste en région parisienne. Enfant, il ne se projetait pas dans une profession définie, mais sa créativité et son goût pour l’échange l’ont toujours guidé. Son bac littéraire en poche, il part en sac à dos pour 3 mois aux États-Unis où il côtoie des équipes et s’affirme au basket pour ensuite intégrer des équipes en France. Suite à une déchirure des ligaments croisés, il réalise que sa carrière sportive ne suffira pas à assurer son avenir. C’est lors d’un rendez-vous chez un barbier coiffeur qu’il entrevoit une possible nouvelle vocation.
Il se forme pendant six à huit mois avant d’ouvrir son premier salon, tout en poursuivant des études en gestion d’entreprise à l’EmLyon. Ce nouveau diplôme, -un master de gestion en entreprise-, lui permet d’acquérir une vision élargie de son activité, mêlant études de marché et prévisions financières. Grâce à de nombreux échanges avec son groupe d’amis entrepreneurs et créatifs, il développe réflexions et outils précieux pour sa carrière, mais pour lui, le véritable succès réside dans la passion de faire ce que l’on aime et d’acquérir de nouvelles compétences.
A seulement 28 ans, cet ancien pro du Basket aura ouvert son premier salon à 22 ans puis repris ses études et lancé un deuxième établissement. Son futur projet ? Créer sa propre marque de soins, comprenant shampooings, cires, brumes et parfums, déclinés selon les saisons. Alexandre Pierre Nicolas est convaincu que la créativité est le moteur de l’art de vivre, et il continue de l’incarner à travers chaque coupe, chaque soin, et chaque moment partagé avec ses clients. ‘H salon et HADN aux 11 et au 13, rue Petite Fusterie à Avignon intramuros.
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La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
Auteur, adaptateur, interprète, metteur en scène, Président des Scènes d’Avignon, membre du comité stratégique Avignon Terre de Culture 2025, le marathonien Serge Barbuscia s’exerce au pas de course.
Ne nous y trompons pas ! La dernière création de Serge Barbuscia « Au pas de course » n’a pas été conçue au pas de course et le directeur du Théâtre du Balcon, malgré ses diverses casquettes n’a pas encore couru un marathon. Mais cet homme de théâtre au parcours impressionnant – depuis qu’il a créé sa Compagnie en 1983 au Théâtre du Balcon à Avignon – aime saisir l’inspiration et la création et même se laisser porter par elle. Point de précipitation donc dans cette dernière proposition mais au contraire le travail d’un long mûrissement grâce aux rencontres faites dans les Centres Sociaux du Grand Avignon, les échanges lors d’ateliers menés avec les habitantes dans le cadre de la Politique de la ville, et ce depuis 2017.
Genèse de la création de ‘Au pas de course’ Ce texte a trouvé son inspiration à partir des ateliers organisés dans les quartiers et les centres sociaux d’Avignon depuis janvier 2024 et regroupant les artistes complices Aïni Iften, Jean-Baptiste Barbuscia, Fabrice Lebert, Gilbert Scotti. Avec la participation, sous forme d’enregistrement sonore, d’élèves de la classe de 3° option théâtre du collège La Salle : Lyna, Elora, Juliette, Emmy, Elena, Charlotte, Aziliz, Elsa, Mélissa, Baptiste, Suzanne, Julie, Cloé, Loris, Waël, Louise, Léa, Amine et Noanne.
De Farida Abaroge à Camille Carraz en passant par Djamila, Sophie, Garance, Emilie, Franscesca : 7 instantanées de femmes abordant 7 grandes thématiques
• Les réseaux sociaux, lien ou solitude ? • La vision humanitaire des Jeux Olympiques. • La pulsion de violence et le terrorisme dans la société civilisée. • L’obligation d’excellence dans nos sociétés modernes et volonté de puissance. • Violence conjugale ou l’amour qui détruit. • Le harcèlement. • La place de l’humain dans le cosmos.
L’extraordinaire destin de Farida Abaroge, l’athlète éthiopienne de ‘Au pas de course’ Originaire d’Éthiopie, Farida Abaroge a fui son pays en 2016, demandé l’asile en France, obtenu son statut de réfugié en 2017 et s’installe à Strasbourg. Elle avait toujours rêvé de participer à des Jeux Olympiques étant très sportive dans son pays mais ne pratiquait pas du tout l’athlétisme. Elle sera pourtant sélectionnée en mai 2024 pour courir les 1500m au sein de l’Equipe Olympique des Réfugiés (EOR) lors des Jeux olympiques de Paris. Un travail écharné, un solide mental et une volonté hors du commun lui a permis de réaliser ce rêve fou. Lors d’une lecture, ce récit a ému aux larmes Djamila, une des habitantes d’un quartier d’Avignon. Farida est devenue Djamila sous la plume de Barbuscia.
Serge Barbuscia. DR
Rencontre avec Serge Barbuscia à quelques jours de la première
Ateliers dans les quartiers de l’extra-muros « En janvier 2024, nous avons entamé des ateliers dans les quartiers extra-muros d’Avignon en posant la question – année d’olympisme oblige – « Qu’est-ce que le sport dans nos vies ». Une petite forme théâtrale a pu voir le jour avec une sortie de résidence au théâtre du Balcon dans le cadre du Festival Tous Artistes en juin 2024. Fort de cela, j’ai eu envie d’écrire des textes abordant des thèmes plus larges témoignant du monde actuel.
Décryptage d’une création « Le travail dans les quartiers a été pour moi un lieu d’inspiration pour les 7 thématiques qui vont être présentées à travers 7 personnages féminins. J’ai pu poser des mots sur tous ces échanges, ces rêves, ces anecdotes que m’ont livrés ces femmes. J’ai voulu parler de toutes les femmes à travers le prisme d’une seule comédienne. Mon souci est donc que les spectateurs la reconnaissent dans sa simplicité et son universalité. Nadia (Camille Carraz) vient pour interpréter une femme, évoquer une rencontre avec très peu d’accessoires. Ce n’est pas un stand-up, juste un instantané sensible d’une situation.
Un théâtre d’intervention Ce spectacle m’a dépassé. Au départ je comptais créer quelques personnages qui iraient dans les classes pour aborder des thèmes et parler avec cette jeunesse que je trouve un peu dans l’impasse. Il me semble que les jeunes d’aujourd’hui ont l’impression que l’on est à la fin de quelque chose, ils n’espèrent plus rien. Nous, on n’avait rien mais on espérait tout ! La jeunesse actuelle c’est l’inverse. J’ai eu envie de créer ces personnages pour créer du théâtre d’intervention, qu’un débat émerge après les textes. La salle de classe va devenir espace scénique, le spectacle durera 30 minutes et sera suivi d’un temps d’échange et de débat d’une durée de 25 minutes.
A pas de course Les textes ont pris peu à peu de l’importance et cette idée de chaussures m’a fait trouver le lien. Nadia est la maîtresse de cérémonie qui est obsédée par les chaussures : pantoufles, talon haut, vernis rouge, bottes. Chacune de ces figures féminines trouvera chaussure à son pied. Les chaussures étaient aussi très présentes dans le thème du sport avec le personnage de Djamila qui évoque la vie de Farida Abaroge, l’athlète éthiopienne dont nous avions lu le récit ‘ au pas de course » dans les quartiers.
Sébastien Benedetto et Camille Carraz. DR
De Malher à Sébastien Bénedetto Il y aura du Malher mais aussi du Sébastien Benedetto ! On connaît bien le visage avenant et sympathique de Sébastien Benedetto, directeur du Théâtre des Carmes depuis 2014. On connaît peut-être moins le musicien, DJ et producteur de musique électronique et ses tournées de Benedetto & Farina. « Cela fait longtemps que je voulais travailler avec Sébastien car on s’aime beaucoup et j’ai trouvé que Sébastien était une évidence dans ce spectacle. Je lui ai donné les textes qui l’ont inspiré. Il a fait des propositions musicales qui apportent beaucoup. Elles apportent la jeunesse à des textes classiquement très écrits et très joués. La lumière aussi apportera cet éclat de jeunesse avec les éclairages laser de Sébastien Lebert qui me fascinent.
La comédienne Camille Carraz comme une évidence « Il est important d’exister là où on habite. On ne peut pas se proclamer capitale de la culture si on fait tout venir de l’extérieur sinon ça voudrait dire que Avignon est une ville colonisée. Or Avignon a des ressources locales avec des gens exceptionnels dont la comédienne avignonnaise Camille Carraz que je connais bien , qui joue dans « Pompiers » que j’ai mis en scène et plus récemment dans « J’entrerai dans ton silence »adaptation à partir des livres de Françoise Lefèvre et Hugo Horiot. Je suis ouvert au monde, mais je voulais donner la parole aux gens qui sont ici. Les gens d’ici ont besoin de travailler, pas seulement d’un point de vue économique mais parce que quand tu travailles, tu grandis. »
Côté pratique
En ouverture du festival Fest’hiver qui a lieu du 18 janvier au 2 février 2025 La pièce « Au pas de course » est à l’affiche du Théâtre du Balcon les samedi 18 et dimanche 19 janvier à 17h en format intégral.
Dans le cadre des « Nuits de la lecture 2025 » Dans le cadre des « Nuits de la lecture 2025 »,la bibliothèque Renaud-Barrault, à Avignon, accueillera aussi ce spectacle en entrée libre le Jeudi 23 janvier. 20h. Bibliothèque Renaud-Barrault Réservation conseillée. 04 90 85 00 80. contact@theatredubalcon.org
Exposition photographique Le photographe Gilbert Scotti a suivi, boîtier en main, l’évolution de ce projet « Au pas de course » de décembre 2023 à décembre 2024. Ses clichés seront exposés à partir du 23 janvier à la bibliothèque Renaud-Barrault pour les Nuits de la Lecture 2025. L’occasion de découvrir, en image, le travail de la compagnie Serge Barbuscia autour de la création de ce nouveau spectacle.
Le théâtre s’invite dans la classe Ce spectacle brise les codes de la « boite noire » habituelle pour aller s’inscrire dans des lieux concrets tels que des salles de classe. A partir du 13 janvier « Au pas de course » sera joué devant plusieurs classes du Collège La Salle d’Avignon, du Collège Alphonse Silve de Monteux et du Lycée professionnel Robert Schuman d’Avignon. Il y aura 3 des thématiques jouées – vraisemblablement celles abordant les réseaux sociaux, le sport et le cosmos – avec comme seul plateau la salle de classe. Un temps d’échange sera ensuite proposé avec les élèves.
La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
Les agences de service à la personne O2 ouvrent leurs portes aux chercheurs d’emploi à l’occasion d’un Job Café le jeudi 16 janvier. 3 500 postes sont à pourvoir sur tout le territoire français. Une opération à laquelle participent les agences d’Orange et d’Avignon.
Le jeudi 16 janvier prochain, les agences O2 d’Avignon et d’Orange accueilleront les Vauclusiens en recherche d’emploi à l’occasion d’un Job Café, un concept de recrutement avec une approche plus décontractée et rassurante. Les candidats découvriront les opportunités professionnelles proposées dans un cadre chaleureux, sans l’appréhension des entretiens classiques et des processus habituels. « L’humain est au cœur de notre métier, il est donc naturel qu’il se trouve également au centre de notre processus de recrutement », a indiqué Tasha Teguia, directrice Ressources Humaines pour O2.
Les agences O2 sont à la recherche d’experts ménagers, garde d’enfants et auxiliaires de vie. Des contrats à durée indéterminée et déterminée seront proposés aux candidats. Les postes proposés par O2 se veulent avantageux avec une proximité géographique, des horaires flexibles, des formations dès l’embauche, une perspective d’évolution ainsi que des équipements professionnels fournis comme les smartphones et des véhicules de fonction.
Jeudi 16 janvier. De 9h à 18h. 161 Route de Tarascon. Avignon. 21 Place Georges Clemenceau. Orange.
La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
Après deux premières éditions couronnées de succès, l’événement ‘Ose ! Le Cercle Business des Entrepreneures‘, organisée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse en faveur de l’entrepreneuriat au féminin, revient ce jeudi 16 janvier.
Ce jeudi 16 janvier, les femmes qui hésitent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et/ou qui se posent de nombreuses questions sur le sujet sont invitées à participer à l’événement ‘Ose ! Le Cercle Business des Entrepreneures’ dans les locaux de la CCI de Vaucluse où l’entrepreneuriat au féminin sera mis à l’honneur.
Deux ateliers seront organisés : ‘Quels choix pour le statut juridique, fiscal et social de son entreprise ?’ animé par l’Ordre des Avocats du Barreau d’Avignon, l’Ordre des Avocats du Barreau de Carpentras, et l’Ordre des Experts-Comptables à 9h30, et ‘Transition écologique et durabilité des entreprises, tous concernés’ animé par Nathalie Duchozal, responsable filière Développement Durable à la CCI de Vaucluse et Sophie Husson, gérante de l’entreprise à mission Ethikonseil, à 11h.
À 14h, Amandine Chaabi, gérante d’Escape Game Gourmand à Sorgues, Charlène Estevao, présidente de Lumamy à Pernes-les-Fontaines, Gaëlle Maheo, fondatrice de Prizius à Avignon, et Elodie Forat, directrice générale de Reatech à Sorgues, livreront leurs témoignages inspirants. La journée se poursuivra avec un concours de pitch pour les porteuses de projet à 15h30 durant lequel ces dernières auront 3 min pour valoriser leur projet de création ou reprise d’entreprise auprès de l’écosystème entrepreneurial. La remise des prix aura lieu à 16h30.
Toute la journée, les participantes auront accès à des conseils et informations auprès de structures d’accompagnement, d’experts, de banquiers et financeurs et de réseaux féminins qui prendront des rendez-vous libres de 9h à 12h et de 14h à 17h au sein du village des partenaires.
La comédie ‘Avignon’ triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez
En janvier, le club de jazz avignonnais ouvre ses portes le dimanche après-midi à l’heure du thé pour un concert en toute intimité.
Souvent des solos, des petites parenthèses douces et musicales, le dimanche après-midi de janvier est l’occasion de partager un tea-time convivial et de se retrouver à l’AJMI pour des propositions inédites !
Piano Solo de Sophie Agnel pour ce premier tea-jazz
Sophie Agnel est une pianiste dont le travail s’inscrit rigoureusement dans l’improvisation européenne, les traditions de la musique expérimentale et le piano post-Cecil Taylor. Elle est aujourd’hui une des plus grandes représentantes françaises de l’univers de l’improvisation libre. Sophie Agnel approche le piano avec une certaine désinvolture, son solo est une expérience sonore où elle tente de trouver ce son insaisissable et translucide. Son jeu unique transforme le piano en une véritable chambre de résonance.
Piano préparé
Ce solo de piano préparé nous conduit dans une aventure emplie de soubresauts et d’agitation, où l’on sent l’instinct de la pianiste à l’œuvre. Chaque passage évolue avec sa propre couleur et ses harmonies.
La presse écrit que « Sophie Agnel ne joue pas du piano »
La presse écrit que « Sophie Agnel ne joue pas du piano. Elle le transporte dans une autre dimension. Souvent debout, tournant suffisamment le dos au public pour n’être qu’avec son instrument. Elle avance dans les paysages ravinés d’une musique en perpétuelle évolution, méditative et imaginative, parfois violente. »
Un moment partagé
Un tea time partagé est proposé en amont du concert. à vos pâtisseries et spécialités de douceur ! Vous pourrez aussi profiter de thés et cafés offerts sur place. Ouvertures des portes à 16h30.
Dimanche 12 janvier 17h. 12€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.