23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

Après avoir installé 6 ruches sur les toits du Palais des papes en 2019, Avignon Tourisme présente une ruche à vocation pédagogique pour observer les abeilles.

C’est une drôle de ruche que les visiteurs du Palais des papes vont pouvoir découvrir dans le circuit de visite du monument. Revêtant la forme d’une cheminée en sapin blanc de 40 kg pour 2,40 mètres de haut, la ruche, fixée sur une pierre de taille pour ne pas dénaturer les jardins surplombant le verger urbain V, dispose d’une vitre au niveau de la planche d’envol permettant d’observer les allées et venues des abeilles. Une ruche à vocation pédagogique qui accueille un nouvel essaim de 40 000 abeilles, donnant ainsi la possibilité aux visiteurs d’étudier leur comportement.

15 kg de miel récoltés cette année
La future production de miel de cette nouvelle ruche viendra compléter celle des ruches déjà installées au printemps 2019 en haut de la tour Saint-Laurent. A ce sujet, la récolte effectuée début octobre a permis de recueillir 15 kg de miel polyfloral, ambré, doré clair. Le surplus a été laissé aux abeilles sur les cadres pour qu’elles puissent rester en bonne santé tout l’hiver. Le travail de récolte et de mise en pot est mené par Thierry Azzolin, apiculteur professionnel installé à Eyguières qui possède 600 ruches. Dans une volonté de valoriser le local et les circuits courts, les pots proviennent d’une entreprise spécialisée à Bollène tandis que L’entreprise sorguaise Rossi a accepté de réaliser la sérigraphie des pots. Quant à une éventuelle commercialisation du miel du Palais des papes, celle-ci pourrait voir le jour d’ici la fin de l’année.

Présentation en vidéo à découvrir ici


Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

Depuis aujourd’hui, Avignon-Université a pris la décision, en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19, de réduire de 50 % les nombres de places dans ses amphis et ses salles de cours.

« Cette nouvelle mesure est à caractère préventif, explique le président de l’université, Philippe Ellerkamp. Aucun cluster n’a été identifié au sein de l’établissement depuis la rentrée universitaire : 21 personnes ont été signalées positives, étudiants et personnels confondus. La cellule de crise, toujours disponible 24h/24, 7j/7, poursuit la gestion de la procédure de signalement de cas contact avéré ou de cas positif (chaîne d’information, traçabilité, communication auprès de l’ARS). »

Pour autant, cela ne signifie pas une diminution systématique de moitié de l’effectif étudiant mais une adaptation des jauges des salles permettant la distanciation sociale. Par exemple, une promotion à faible effectif dans une grande salle continuera ses cours dans les mêmes conditions. Ces mesures font suite aux demandes du préfet de Vaucluse afin de faire face à l’aggravation de l’épidémie dans notre département.


Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

Dans le cadre de Chroniques – Biennale des imaginaires numériques, Edis présente à l’Ardenome (Ancien Grenier à Sel, Avignon) une grande exposition consacrée à l’artiste Jeanne Susplugas et intitulée ‘J’ai fait ta maison dans ma boite crânienne’.

Un art protéiforme
Du dessin à la vidéo en passant par la réalité virtuelle, la photographie ou la céramique, cette artiste de renommée internationale explore avec poésie notre monde intérieur, qu’elle conçoit comme un espace habité.

Le fil rouge de l’exposition
L’exposition présentée à l’Ardenome a pour fil rouge notre monde intérieur, physique ou psychique, que l’artiste conçoit comme un espace habité et qu’elle symbolise par une maison surdimensionnée. Suspendue au plafond du Grenier à sel, cette gigantesque sculpture, archétype de la maison individuelle dans les dessins d’enfants, semble vouloir s’élever vers le ciel comme un ballon, mais reste lestée par un attirail d’objets. De la maison au cerveau, Jeanne Susplugas tisse de fines correspondances que l’on retrouve d’une œuvre à une autre: dans les dessins (In my Brain), dans la cage de lumière (Light House), ou encore dans l’installation immersive que le visiteur est invité à expérimenter (I’ll sleep when I am dead), la maison-cerveau est notre espace intime, à la fois refuge apaisant et lieu de toutes les tensions cachées de notre relation aux autres ». Grâce à la magie de la réalité virtuelle, le visiteur pourra d’ailleurs plonger physiquement dans un labyrinthe de synapses et de neurones et cheminer au cœur des « pensées humaines matérialisées par des dessins à l’allure de pictogrammes.

Autour de l’exposition des conférences et des workshops
Autour de l’exposition de Jeanne Susplugas, la French Tech Grande Provence et le Festival ON proposent à l’Ardenome une série de workshops et de conférences dans le cadre du programme européen S+T+ARTS (Art, Science, Technologie).

Table ronde
Dans la boîte : regards sur le cerveau Samedi 24 octobre à 17h. En faisant dialoguer des approches artistiques, scientifiques, psychologiques, explorons notre cerveau avec un nouveau regard. Avec : Jeanne Susplugas (artiste), Mario Blaise (psychiatre addictologue), Perrine Ruby (chercheuse en neurosciences). Modération : Maxence Grugier.

Workshops
Dessin & réalité virtuelle. Matérialisez vos pensées en 2D et 3D et plongez dans le labyrinthe de votre cerveau et des mondes cachés à l’aide de la réalité virtuelle. In your Brain,  avec Jeanne Susplugas. Samedi 24 octobre à 14h30 (durée 2h.) Public : 11 à 14 ans•. Les Mondes cachés – avec Christophe Monchalin (artiste VR).

Hors les murs
Prolongez la découverte des œuvres de Jeanne Susplugas au sein de l’espace ÔA de l’entreprise CBA, mécène de l’exposition. Du 23 octobre au 20 novembre Du lundi au vendredi : 10h-12h et 14h-16h, sur réservation (accueil@cbainfo.fr)Adresse : CBA – 15 allée Camille Claudel – Bât A, Avignon-Agroparc.

Les infos pratiques
Jeanne Susplugas expose chez l’Ardénome. Du 24 octobre au 19 décembre Ardenome, ancien Grenier à sel. Ouverture au public du mercredi au dimanche de 14h à 18h, sauf jours fériés. Accueil des groupes tous les jours sur réservation. 2, rue du Rempart Saint Lazare à Avignon. 04 32 74 05 31 accueil@ardenome.fr  



Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

Il est ici question d’un gorille, un gorille de pierre, un gorille du pape ! Alexandre Brétinière, photographe, a suivi toutes les étapes de la création de la sculpture «Coeur de primate» de Matthieu Faury. Celle-ci ressuscite pour l’été, l’ancienne ménagerie des papes en s’exposant à Avignon, dans le jardin du palais nouvellement réhabilité. Ce livre raconte cette histoire et montre les photos N/B qui en sont issues. L’historien de l’art Paul Ardenne a été invité à nous parler de la figure du gorille dans l’art contemporain, et c’est passionnant !

Les grands singes sont un thème récurrent dans le travail de Matthieu Faury. Leur morphologie, leur comportement, leur humanité, le fascinent. Ils interrogent notre propre identité, mélange d’humanité proclamée et d’animalité refoulée, ainsi que la responsabilité collective des humains dans les atteintes innombrables à la biodiversité. 

Les différents angles de la sculpture montrent les différentes facettes de la personnalité de ce ‘dos argenté’ : puissant, intimidant, prêt à bondir, ou encore rassurant, calme et sensuel. 

Cette sculpture, taillée dans une pierre marbrière appelée ‘Bleu de Tavel’, provenant d’une carrière située à une quinzaine de kilomètres d’Avignon, a été exposée dans le jardin du Palais des Papes de juin à août 2020, pour faire revivre symboliquement l’ancienne ménagerie des papes qui, durant la période pontificale, fut occupée par diverses espèces d’animaux et d’oiseaux exotiques.

Matthieu Faury est un artiste plasticien principalement connu pour ses sculptures, dessins et installations. Il a réalisé de nombreuses expositions dans le sud de la France, notamment au Pont-du-Gard en 2010, à Tarascon lors de l’exposition ‘Si les châteaux m’étaient contés en 2015’ et à Avignon ‘Cœur de primate, dans le jardin du Palais des papes en 2020’.

Alexandre Brétinière est photographe. Il est l’auteur de deux livres de photos, Avignon, mon amour édité en 2018 aux éditions du Chassel et ‘Douces cadences’ paru en 2019, éditions Marion Charlet.

Paul Ardenne est écrivain et historien de l’art. Il est notamment l’auteur de ‘Art, le présent’ paru en 2009 aux éditions Regard et de ‘Un Art écologique’ en  2018, chez BDL. Il a été le commissaire de l’exposition ‘Humanimalismes’, en 2020 à Paris. https://www.franceculture.fr/personne-paul-ardenne.html

Ecce gorilla de Mathieu Faury et Alexandre Brétinière. Texte de l’historien de l’art Paul Ardenne. 25€. 24,5x22cm. 120 pages brochées. Photos noir et blanc. Editions Marions Charlet. Ouvrage sorti en juillet 2020.


Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

Fermée depuis janvier 2019, le parking ‘tarif réduit P7’ de la gare TGV d’Avignon en Courtine devrait rouvrir ses portes début 2021. Ce dernier, réalisé par la Grand Avignon pour un montant de 1,9 M€ et dont la gestion a été confiée à Effia, avait vu plusieurs modules de toiture en tôle supportant des panneaux photovoltaïques être emportés par le Mistral (lors de cette épisode des rafales avaient été enregistré jusqu’à 162 km/heure au sommet du mont Ventoux et le département de Vaucluse avait alors été classé en ‘vigilance jaune vent violent’). Cet effondrement avait menacé une douzaine de voiture et le parking avait été alors fermé jusqu’à nouvel ordre.

Lutter contre le stationnement anarchique

D’une capacité de 835, cet espace de stationnement inauguré en mars 2016 avait pris le relais du parking provisoire du Clos des Crillones situé juste devant la gare. Destiné à lutter contre le stationnement anarchique autour de la cette gare accueillant 3,6 millions de voyageurs par an, le parking P7 était le moins cher de la zone puisque les tarifs avaient été aligné sur ceux du Clos des Crillones. Si les abonnés ont pu être à nouveau accueillis provisoirement sur l’ancien parking d’une capacité de 300 places, la fermeture du P7, idéalement situé au droit de l’échangeur de la LEO (Liaison Est-Ouest), a cependant engendré des difficultés pour les usagers ainsi que le retour du stationnement anarchique.

Plus grande offre de stationnement pour une gare en France

Bloqué durant tout ce temps par la sécurisation des installations existantes et les nombreuses expertises à réaliser suite au sinistre, le Grand Avignon va donc pouvoir enfin rouvrir le parking d’ici moins de 3 mois. Pour l’occasion, l’agglomération en a profité pour augmenter sa capacité de 365 places supplémentaires. De quoi renforcer la capacité totale de stationnement de la gare TGV d’Avignon, qui avec près de 5 000 places, dispose du plus important parc de stationnement pour une gare TGV en France.


Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

Dans le cadre de la ‘Semaine Italienne’ initiée par la Ville d’Avignon, le Théâtre du Balcon-Compagnie Serge Barbuscia- Scène d’Avignon propose une lecture théâtrale autour de Victor Hugo et de Garibaldi, symbole d’un lien fort entre la France et l’Italie.

Giuseppe Garibaldi et Victor Hugo entretenaient une estime mutuelle. C’est ce qui a poussé Hugo à nommer l’une des pièces de sa maison d’exil « Garibaldi », à lui dédier un poème et même, à démissionner du parlement ! Ensemble, ils ont organisé à Genève le colloque ‘États Unis d’Europe’… Matière incandescente et terriblement actuelle à laquelle il manque cependant un élément indispensable au théâtre : le conflit, la confrontation, la lutte entre ces deux personnages qui se respectent au plus haut point malgré leurs différences manifestes. Comment faire descendre ces deux héros de leur piédestal ?
De la manière la plus théâtrale possible, amusante, intrigante, parfois même émouvante tout en restant fidèle aux sources historiques, aux écrits, aux lettres et ce, même dans leurs aspects les plus comiques et paradoxaux.

‘Le poète et le guerrier’ Victor Hugo et Garibaldi. Une comédie d’Alberto Bassetti. Traduction française de Pierre Santini. Lecture dirigée par Serge Barbuscia. Dans le cadre de la ‘Bella Italia’. Théâtre du Balcon. Dimanche 18 octobre. 15h. De 5 à 12€. 38, rue Guillaume Puy à Avignon. Réservation : contact@theatredubalcon.org. 04 90 85 00 80 www.theatredubalcon.org


Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

Initialement prévues à Avignon les 26 et 27 novembre sur le thème de l’eau dans la ville et les paysages méditerranéens face aux enjeux du changement climatique, Volubilis a annoncé reporter ses Rencontres les 25, 26 et 27 novembre 2021, en raison de la Covid-19, les règles sanitaires mettant à mal les déplacements et la tenue d’assemblées. Cependant, la table-ronde dans le cadre du ‘workshop pour un éco-festival’ aura bien lieu le 28 octobre de 9h à 12h et rassemblera les responsables des festivals engagés et des étudiants. Seront présents : Isabeau Gaillard pour Cyclo’compost, Claire Godiard pour les Petites choses, Agnès Gerbe du Festival de Thau,Yannick Hascoët maître de conférence et chercheur à l’Université d’Avignon, Jean Perrissin pour le Cabaret vert et Martin Véricel étudiant à Avignon. La table ronde est ouverte au grand public dans la limite des places disponibles. Volubilis est un centre de ressources régional pour le paysage, l’environnement et l’aménagement des territoires.

Table ronde pour un éco-festival. Le 28 octobre. De 9h à 12h. Cloître Saint-Louis. Avignon. www.volubilis.org


Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

Alors que le débat sur le déploiement de la 5G en France s’intensifie, Cécile Helle, maire d’Avignon vient d’annoncer qu’elle était favorable à la mise en place d’un moratoire sur ce sujet.

« Je m’interroge sur la précipitation qui semble entourer ce projet qui, en l’état actuel, m’apparaît prématuré tant que n’ont pas eu lieu une étude d’impact environnemental et une analyse sanitaire plus précises, explique-t-elle. Je souscris, en ce qui me concerne, à l’idée d’un moratoire au moins jusqu’au rendu de ce rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) qui porte sur l’impact sanitaire, écologique et social du réseau et qui ne sera connu qu’au premier trimestre 2021. Il ne s’agit évidemment pas de s’opposer par principe au développement des nouvelles technologies mais tout simplement de respecter un principe de précaution qui, plus que jamais, s’impose à tous concernant le déploiement immédiat de la technologie 5G sur le territoire d’Avignon. »

La maire de la cité des papes n’est pas la seule dans cette démarche. Des villes comme Marseille, Lille, Nantes, Lyon, Bordeaux, Grenoble, Bourg-en-Bresse, Besançon ou Strasbourg souhaite ce type de moratoire. En tout, une quarantaine de maires et une trentaine de députés, sénateurs et parlementaires européens (essentiellement des élus de gauche ou écologiste), soutiennent cette initiative.

En France, les premiers forfaits 5G, utilisables dans une dizaine de villes pour commencer, pourraient être proposés dès la fin de cette année. Ensuite, la 5G, qui doit permettre de faire face à l’explosion du volume des données numériques, pourrait être la technologie dont l’adoption par le grand public dans le monde serait la plus rapide dans l’histoire de l’Humanité. Il est ainsi prévu qu’elle atteigne le cap du milliard d’utilisateurs au bout de 3 ans et demi, contre 14 pour internet, 16 ans pour les smartphones ou bien encore 41 ans pour les cartes de crédit.


Avignon : une ruche pédagogique dans les jardins des papes

L’Atelier florentin
L’Atelier florentin  nous propose une lecture scénographiée et théâtralisée de «Bar» de Spiro Scimone, auteur sicilien contemporain. Deux personnages, un barman et un chômeur attendent, dans ce lieu public qu’est un bar le tournant de leur vie qui n’arrivera peut-être jamais….. Mardi 13 octobre. 20h. 7€. Théâtre l’atelier Florentin. 28, rue Guillaume Puy. 04 84 51 07 00.

La Factory
LaFactory/théâtre de l’Oulle nous convie à une lecture-spectacle «un métier de vivre» d’un montage de textes de Cesare Pavese : journal, correspondance, poèmes. Une mise en sons et en musique de la résistance de l’Italie du Nord au fascisme. Mercredi 14 octobre. 20h. 10€. La Factory/Théâtre de l’Oulle. Rue de la Plaisance. Avignon. 09 74 74 64 90. programmation@theatredeloulle.com

Le théâtre du Chien qui fume
Le théâtre le Chien qui Fume accueille la Compagnie Prisma avec son spectacle ‘Medinitali’. Seul en scène, le comédien Cesare Capitani laisse son esprit vagabonder entre ses rêves, ses souvenirs, ses réflexions et ses fantasmes. Il tente de se trouver, tiraillé entre deux Pays, deux cultures, entre ici et ailleurs ; ce qui fait son bonheur, sa richesse et peut-être aussi son grain de folie ! Le spectacle est en français. Vendredi 16 octobre. 19h30. 5 à 22€. Théâtre du Chien Qui Fume / Compagnie Gérard Vantaggioli. 75, Rue des Teinturiers. Avignon. 04 84 51 07 48. www.chienquifume.com

Le Théâtre du balcon
Serge Barbuscia du Théâtre du balcon dirigera Guillaume Lanson et Salvatore Caltabiano pour une lecture-spectacle de la comédie de Alberto Bassetti ‘le poète et le guerrier. Victor Hugo. Garibaldi’ : la confrontation de deux personnages qui se respectent au plus haut point malgré leurs différences manifestes. Dimanche 18 octobre. 15h. à partir de 5€. Théâtre du Balcon. 38 Rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 www.theatredubalcon.org

https://echodumardi.com/tag/avignon/page/170/   1/1