23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

Une chorale de 20 femmes dirigée par Lilia Ruocco

Ce groupe vocal polyphonique de 20 femmes, aborde un répertoire polyphonique traditionnel provenant de différents pays du monde, un répertoire de chants traditionnels à travers différents pays et langues : italien, napolitain, bulgare, géorgien, malgache, occitan, espagnol, portugais, arabe, hébreux, marocain, crétois… Pour ses 10 ans d’existence, on découvrira 10 nouveaux chants.

Arteteca ? Du napolitain Arteteca : impossibilité de rester immobile
Autant d’histoires à raconter au travers d’un groupe qui bouge et vibre, interprétant avec passion des histoires d’ailleurs qui nous sont finalement bien proches. Sans partition, elles bougent, elles chantent, elles respirent la vie et leur énergie est communicative. Elles sont formidables et il sera difficile de rester immobile. Réservation conseillée.

Samedi 4 mai. 20h. 10€. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. Avignon. 04 90 82 20 47.


La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

C’est ce samedi 27 avril 2024 à partir de 12h sur l’application Shotgun.fr que les premières places pour le concert gratuit de Bob Sinclar, à Avignon seront disponibles. C’est une première vague de plus de 3 300 billets qui sera offerte pour cet évènement qui se déroulera le 19 juin, le long des remparts de l’Oulle à l’occasion du passage de la flamme olympique dans le département du Vaucluse.

« On veut que les vauclusiens puissent dire avec cet évènement, j’y étais ! ». C’est par ces mots très enthousiastes que Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse a officiellement lancé le concert de Bob Sinclar à Avignon.
Accompagnée de la maire d’Avignon, Cécile Helle, la présidente du Conseil départemental a ainsi annoncé l’ouverture de la billetterie pour le concert gratuit de Bob Sinclar qui se tiendra le mercredi 19 juin 2024, dès 20h30 sur le parking des allées de l’Oulle.

Un évènement par et pour les vauclusiens
Cet évènement est le fruit d’une véritable collaboration entre le Département du Vaucluse et la Ville d’Avignon qui en plus d’avoir organisé ce concert conjointement, ont partagé de manière équitable le cout total de cette opération « Avec Cécile, on joue en équipe, il était donc normal dans notre objectif de faire rayonner notre territoire que l’on partage à part égale le coût de cet évènement qui s’élève à 190 000€ » tient à souligner Dominique Santoni qui rappelle également que le DJ français mondialement connu avait très envie de venir à Avignon. « Il a dit oui tout de suite et a fait un effort sur son tarif pour que nous puissions offrir cet événement aux Vauclusiens ».

3 333 places gratuites seront d’ores et déjà disponibles dès ce samedi 27 avril à 12h sur l’application shotgun.fr. Il ne sera possible de réserver que 2 places par adresse mail. L’âge minimum pour réserver une place est de 12 ans et les mineurs de 12 à 17 ans doivent impérativement être accompagnés d’un adulte.

C’est seulement la première vague de billets qui sera mise à disposition sur les 10 000 places prévues à l’occasion de ce concert évènement qui viendra célébrer le passage de la flamme olympique au sein du territoire vauclusien « on avait réellement à cœur de proposer à notre large public un concert qui rassemble, festif, qualitatif tout en restant en libre accès, donc en gratuité » a insisté Cécile Helle. Deux autres vagues de 3 333 places, dont les dates n’ont pas été encore dévoilées, seront mises en ligne d’ici l’événement.

Les allées de l’Oulle en scène principale
C’est sur le parking de l’Oulle, point de stationnement bien connu des avignonnais, que le célèbre DJ français Bob Sinclar donnera son concert avec une prise des platines dès 21h30. La première partie qui commencera dès 20h30 sera assurée par le DJ local Meloko, (Guillaume Heredia de son vrai nom) originaire de Bédoin qui proposera un mix entre sonorités techno et deep house.

Originaire de Bédoin, c’est le DJ Meloko (alias Guillaume Heredia) qui assurera la première partie du concert de Bob Sinclar.

D’abord imaginé devant le Palais des Papes où la jauge n’est que de 6 000 places, ce concert se tiendra finalement sur le terre-plein qui longe les remparts de l’Oulle, face au Rhône « c’est le lieu idéal pour accueillir les 10 000 personnes en toute sécurité et avec un accès plus simple qui se fera par l’esplanade des Lavandes, là où le chaudron olympique sera embrasé après le passage de la flamme » précise Cécile Helle.

Des transports gratuits et un dispositif de adapté
La partie logistique et organisationnel de ce concert sera assurée par l’agence avignonnaise Effervescence spécialisée dans l’événementiel et les concerts en plein air qui déploiera plus d’une centaine de personnes dans différents corps de métiers (accueil, sécurité, techniciens etc).
Pour accueillir les 10 000 spectateurs de la meilleure façon possible, certains accès seront modifiés notamment ceux qui seront aux alentours des allées de l’Oulle afin de permettre la mise en place de la scène. Le parking sera donc fermé dès le dimanche 16 juin tout comme le pont Daladier qui sera interdit à la circulation des véhicules (les vélos et les piétons auront un laisser passer) le mercredi à partir de 14h.

A noter que la circulation sera également modifiée avec un passage aux bords des allées de l’oulle fermé dès 9h du matin dans le sens le Pontet/Courtine puis dans les deux sens à partir de 14h. Le pont de l’Europe ne subira aucun changement et demeurera empruntable toute la journée.

Pour ce qui est de l’accessibilité qui sera offerte aux participants du concert, la Ville et le Département ont souhaité mettre en place des mesures claires qui seront précisées dans le détail à partir du 13 juin prochain. Ce qui est néanmoins acquis, c’est que plusieurs points de stationnements seront toujours disponibles et les transports en commun devraient être gratuit « les accès au parking des Italiens et de l’Ile Piot sont maintenus et l’ensemble des transports seront effectivement gratuits ce jour-là » précise Dominique Santoni. Par ailleurs, la SNCF devrait également programmer des trains plus tard le soir du concert, sur le modèle de ce qui va être mis en place à l’occasion du prochain festival, afin que les usagers du TER puissent rentrer plus tardivement.

Infos pratiques : Concert Bob Sinclar. Mercredi 19 juin 2024, à parti de 20h30. Parking des allées de l’Oulle, Boulevard de l’Oulle. 1ère vague de billets gratuits disponibles dès le samedi 27 avril, 12h sur l’application Shotgun.fr  


La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

Philippe Le Roy, commissaire-priseur de Res Mobilis, Maison de vente aux enchères propose une  vente aux enchères publiques consacrée à l’art contemporain et aux tableaux modernes. Seront dispersées affiches, lithographies et, notamment, une œuvre majeure du peintre Hervé di Rosa, une acrylique de 100x200cm estimée à 30 000€. La vente se déroule en salle et en live sur drouot.com

Les infos pratiques
Maison de vente aux enchères. Hôtel des ventes Raspail. Avignon intramuros. Exposition des œuvres vendredi 26 de 9h30 à 18h et le samedi 27 avril de 9h à 12h. Consultation du catalogue ici. 32, boulevard Raspail à Avignon. 04 90 94 52 30. www.resmobilis.info


La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

Pour la 78e édition du Festival d’Avignon, le chorégraphe et danseur Boris Charmatz, directeur du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch et de Terrain, propose le projet CERCLES : un atelier immersif de danse qui mêlera danseurs professionnels et amateurs du 26 juin au 1er juillet, sur la pelouse du Stade de Bagatelle sur l’île de la Barthelasse.

Boris Charmatz donne rendez-vous au public du Festival dans un stade pour assister à un atelier à ciel ouvert, entre passé et présent. Le chorégraphe s’intéresse au cercle, forme qui a toujours hanté la mémoire de la danse – qu’elle soit traditionnelle ou moderne, classique ou contemporaine. En puisant dans une infinie variété de répertoires, convoquant danses traditionnelles, ballet classique ou chorégraphies contemporaines, Boris Charmatz invite les participants et participantes à construire une collection de danses en cercles.Comment donner à nos rondes de nouvelles dimensions ? Conçu comme un surgissement chorégraphique travaillé au fil des jours par 200 personnes amatrices ou professionnelles, CERCLES inaugure un espace de recherche inédit. Souhaitant autant bousculer notre héritage que se laisser déplacer lui-même, le chorégraphe rêve d’étendre notre perception de la danse en la sortant des formats habituels. Il nous convie au cœur de l’élaboration de ce projet. 

180 participants et participantes sont recherchés

La pratique de la danse n’est pas une condition préalable pour participer. Le projet est ouvert à toute personne âgée de 16 ans et plus, quelle que soit sa condition physique. A noter toutefois que chaque atelier dure 3 heures et se déroule en plein air, pendant 6 jours d’affilée.

Les jours d’ateliers participatifs sont les suivants :Mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28, samedi 29, dimanche 30 juin et lundi 1 juillet 2024 de 18h à 21h sur la pelouse du Stade de Bagatelle sur l’île de la Barthelasse. Les inscrits s’engagent nécessairement pour les 6 dates et doivent se loger de manière autonome. Les trois dernières soirées d’atelier seront ouvertes au public en entrée libre dans le cadre de la 78e édition du Festival d’Avignon. Pour candidater il faut impérativement être disponible du mercredi 26 juin 17h au lundi 1er juillet 2024 inclus de 18h à 21h pour l’atelier.

Inscriptions jusqu’au 28 avril

Pour candidater, remplir le formulaire ci-dessous et le renvoyer pour le 28 avril. La sélection des participantes et participants aura lieu la semaine du 13 mai.
Clôture des candidatures le dimanche 28 avril. L’inscription vaut pour l’ensemble des 6 jours. Les inscrits doivent se loger de manière autonome.
Des questions ? projetcercles@festival-avignon.com

Formulaire pour candidater: https://form.jotform.com/240863426312048


La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

L’établissement du Crédit Municipal d’Avignon a accueilli le jeudi 28 mars, 35 étudiants en BTS Economie Sociale et Familiale du lycée Philippe de Girard d’Avignon. Ces jeunes élèves, formés en tant que futurs techniciens en économie sociale et familiale, sont appelés à exercer des professions liées à l’accompagnement des familles ou personnes en difficulté (travailleurs sociaux).

Le Crédit Municipal d’Avignon a reçu 35 étudiants en BTS Economie Sociale et Familiale du lycée Philippe de Girard. L’objectif de cette journée était de sensibiliser ces futurs travailleurs sociaux aux moyens et dispositifs mis en place par les Caisses de Crédit Municipal et aborder l’engagement social historique de cette structure qui agit depuis 1610.

La Caisse de Crédit Municipal est un établissement public local rattaché à la ville d’Avignon qui s’engage depuis plusieurs années sur les thématiques sociale. Cela se traduit par une intervention auprès des partenaires et accorde des crédits et des services bancaires. On compte notamment des activités en prêt sur gage, des prêts personnels, des rachats de crédits, prêt immobilier ou des placements.

Une action sociale avant tout

Cette action s’est faite en présence de David Fournier, adjoint au maire d’Avignon et vice-président du Crédit municipal d’Avignon qui a activement soutenu cette initiative, insufflée par Gwenola Calves, professeure en économie et gestion au lycée Philippe de Girard. L’élu a présenté aux côtés de Jean-Dominique Faedda, directeur général, le dispositif de microcrédit personnel accompagné proposé par l’établissement.

Une action rendue possible grâce au soutien des nombreux partenaires sociaux de l’institution vauclusienne. Cela offre la possibilité de l’octroi de petits prêts de 300 à 8 000 € aux personnes n’ayant pas accès au crédit classique. Les élèves ont pu également visiter cette institution qui a plus de 400 ans et découvrir le service des prêts sur gages, autre forme de microcrédit.


La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

Du lundi 22 au vendredi 26 avril, le premier Congrès International sur l’abricot et la prune est organisé à Avignon par l’Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) et l’International Society for Horticultural Science (ISHS), en collaboration avec le Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL).

Un symposium international au Palais des Papes, 104 participants des 5 continents et de 22 pays, dont la Chine, le Sultanat d’Oman, le Chili, l’Australie, l’Afrique du Sud, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Canada, la Hongrie, la Grèce, l’Espagne, l’Italie, la Tunisie, la Suisse, la Turquie, l’Allemagne, la République Tchèque et bien sûr la France avec des chercheurs de l’INRAE d’Avignon-Montfavet, de Montpellier et d’Auvergne (Clermont-Ferrand et Lempdes).

Dans l’Hexagone, l’Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), ce sont 2020 unités de recherche, 43 d’expérimentation, 2 005 chercheurs, 3179 ingénieurs et 3045 techniciens. Et dans la Région Sud, 5ᵉ pôle le plus important sur le territoire 1 400 scientifiques sur les sites d’Avignon, Aix-en-Provence, Marseille, Sophia-Antipolis et Nice.

Pendant 5 jours, du lundi 22 au vendredi 26 avril, ils vont se rencontrer, échanger, s’enrichir de toutes leurs connaissances sur l’abricot et la prune pour aider les agriculteurs du monde entier à anticiper sur les nouveaux défis induits par le changement climatique, le respect de l’environnement et les attentes des consommateurs. Avec en filigrane, à terme, l’obligation de réduire l’utilisation d’eau et de pesticides et d’améliorer la robustesse et la résilience des végétaux.

Christian Huyghe, directeur scientifique en agriculture à Avignon, insiste sur la scène de la Salle Benoît XII : « Il nous faut absolument changer, innover, protéger les récoltes pour qu’elles gagnent en qualité et en quantité, sans intrants qui nuisent à la santé des agriculteurs. En quelques décennies, le climat a bien plus changé qu’en milliers d’années, 2023 a enregistré les températures les plus extrêmes depuis qu’existent les archives météo. Il n’y a plus assez d’eau à Barcelone, il faut dessaler la Méditerranée pendant que dans le même temps, ailleurs, on assiste à de dramatiques inondations. L’immobilité n’est absolument pas une option. Ensemble, nous devons penser autrement pour aider les nouvelles générations. »

Il continue : « On n’a jamais expérimenté un changement climatique à une telle vitesse. On a eu un hiver plutôt doux qui a bouleversé la phénologie, les feuilles, les fleurs puis les bourgeons ont poussé et cette nuit, il a fait -7° dans le Luberon. On a un air froid qui vient du Pôle Nord et qui stagne sur nos têtes, d’où ce gel tardif qui touche les vergers comme les vignes. Mais ce sont toujours les mêmes, les agriculteurs qui sont les plus impactés, qui encaissent les caprices de la météo, les écarts de température, qui trinquent pour tout le monde. Les assureurs ne les aident pas, donc nous tous, nous devons partager nos efforts pour les soutenir, pour que leur système soit résilient. »

Christian Huyghe.

Mathieu Serrurier du CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) évoque la production de l’abricot : 3,7M de tonnes (+ 1,8% en 10 ans), qui provient majoritairement de Turquie quand il est importé même s’il est aussi récolté en France, Italie, Espagne, Grèce et Algérie. Quant à la prune, Reine-Claude, Mirabelle ou Quetsche, elle est à 50% importée de Chine et sa production a grimpé de 13% en 10 ans (12,3M de tonnes). « Les consommateurs sont prêts à payer le juste prix à conditions que les fruits répondent à trois critères : la couleur, l’origine et la fermeté ou la maturité au toucher. »

Bénédicte Quilot, directrice de recherche et de l’Unité ‘Génétique et Amélioration des Fruits & Légumes’ à l’INRAE d’Avignon complète : « Ensemble, tous les chercheurs réunis ici — ce qui ne s’était pas fait depuis les Covid et les visioconférences à répétition — criblent les ressources génétiques. Nous devons avancer pour que les paysans ne subissent pas tous les aléas de la planète. Nous avons des collections de plantes sauvages, anciennes, parfois oubliées que nous pouvons sélectionner, cloner, croiser. Ces expérimentations pourraient déboucher sur du matériel végétal résistant aux maladies, au stress hydrique. On voit des arboriculteurs qui sont obligés de dépenser 2 500€ à l’hectare au pied du Ventoux pour installer des braséros qui empêchent les arbres de geler. Nous devons partager les enjeux et mettre le paquet pour créer des variétés qui résistent à la fois au gel l’hiver et à la canicule l’été, ce n’est pas simple. Il faut jouer sur les deux tableaux, le moyen et le long terme pour innover. Dans le meilleur des cas, cela demande une dizaine d’années…

Bénédicte Quilot.

Ce colloque international se déroule à Avignon, mais aussi sur le terrain, dans le Gard et la Drôme avec des sites expérimentaux de l’INRAE que visiteront les scientifiques venus du monde entier.

Contact : ishs-plum-apricot-2024.colloque.inrae.fr


La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

Un programme «  Tout en nuances » proposé par Charlotte et Chloé Pigaglio

Avec un enthousiasme communicatif, les sœurs Pigaglio ont l’art de partager la musique classique. Charlotte et Chloé, vraies jumelles nées sous le signe des Gémeaux comme le dit la chanson, mêlent avec fraîcheur leurs instruments : la harpe et de la flûte traversière. Ensemble, elles proposent un programme musical « Tout en Nuances ».

Chloé Pigaglio : Flûte traversière
Charlotte Pigaglio : Harpe

« Midi à l’Opéra »
Le principe ? Programmé à l’heure du déjeuner, un vendredi par mois, à l’attention de tous les publics, le concert est gratuit et les sandwichs sont acceptés dans la Salle des Préludes ! Il est cependant prudent de venir retirer un billet en avance car la jauge est limitée. 

Vendredi 26 avril. 12h30. Entrée libre. Salle des Préludes. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

Le Rotary Avignon Avenir vient de remettre un chèque de 1 000€ en soutien à la Maison Mazarine de l’Hôpital Henri Duffaut à Avignon. Il s’agit d’un lieu d’accueil et de prise en charge des femmes et des enfants victimes de violence en Vaucluse.

La mission de la Maison Mazarine ? Protéger les plus vulnérables –le plus souvent des femmes et des enfants- pour leur offrir un endroit sûr et adapté, également lieu de recueil de la parole et de rétablissement. Cet espace est adossé au Centre hospitalier d’Avignon et s’inscrit dans le parcours Justice-Santé du territoire. La Maison Mazarine est ainsi soutenue par les équipes hospitalières, les services de l’Agence régionale de Santé (ARS), la Justice, la Préfecture, la Médecine légale et celle de Ville ainsi que des associations vauclusiennes.

«Pourquoi un nouveau Rotary ?
La création d’un nouveau Rotary se fait en fonction de la densité de la population, explique Grégory Verdier, actuel président du Rotary Avignon Avenir et photographe de profession à Villeneuve-lès-Avignon. Avant la création de ce club existaient déjà ceux d’Avignon et Avignon-Villeneuve. La création d’un nouveau Rotary répond au nombre d’habitants. Ainsi, nous avons créé le club officiellement le 22 septembre 2022 et accueillons, actuellement, 16 membres.»

«Notre mission ?
Comme tous les Rotary est de participer à rendre le monde meilleur et en paix. Cela peut faire sourire, notamment comparé aux autres clubs services comme ‘Les restos du cœur’, ‘Médecins sans frontière’ ou ‘La croix rouge’, mais chacun a son propre rôle à jouer. Notre axe, lui, ne se limite pas à des actions spécifiques. Cela peut être d’aider les entrepreneurs à faire prospérer l’économie locale, faciliter l’accès aux soins, nous œuvrons également en faveur de l’environnement, de l’alphabétisation…»

Une feuille de route novatrice
«Je fais partie des membres fondateurs de ce très jeune club, et en cela, nous nous sommes réunis autour de l’idée de créer des manifestations à notre dimension, sur Avignon et ses proches alentours. Nous avons décidé d’être disruptifs en créant des manifestations vers des tranches d’âges qui ne connaissent pas le Rotary. Nous avons ainsi organisé au Cinéma Capitole my Cinewest, au Pontet, la projection de Chœur de rocker précédée d’une animation avec une chorale locale ‘Fréquence et vibrations’ des Angles. 50 personnes sont venues soutenir cette initiative complétée par du sponsoring.»

La découverte de nouveaux publics
«La 2e et 3e opérations ont consisté à faire du e-sport, des tournois de jeu vidéo avec Smash Bros tournament, tout l’univers Nitendo réuni dans des jeux de combats. Les gamers (joueurs) s’inscrivaient au tournoi pour 5€ et des food trucks proposaient la petite restauration dans un cyber café situé à côté des Halles. Cette opération a été suivie par notre présence à la Geek expo qui draine 22 000 personnes sur le 2e week-end de février, au Parc des expos d’Avignon.»

Notre organisation
«Le président du Rotary est élu pour 1 an et les président suivants sont connus 2 ans à l’avance, précise Marie-Christine Pessiot, membre fondateur du Rotary Avenir Avignon et accompagnatrice de jeunes dirigeants dans l’innovation managériale et organisationnelle via son entreprise Serene. Cela nourrit l’engagement. » «D’ailleurs, le Rotary nous conseille toujours de faire un plan de leadership, précise Grégory Verdier, car un an c’est à la fois court et long puisque nous sommes tous des bénévoles et que nous œuvrons en plus de tout ce que nous avons à faire dans notre vie.»   

Comment recrutons-nous ?
«Lors de soirées spécifiques. Nous invitons des personnes à découvrir le club lors de manifestations que nous organisons. Typiquement la Geek expo démontrait ainsi que le Rotary pouvait s’inscrire dans une démarche fun, ou lors de soirées de type cinéma avec animation. Qui sont les personnes invitées ? Souvent des proches ou de personnes ayant manifesté un intérêt pour le Rotary.»

Les futurs membres que nous souhaiterions accueillir ?
«Des entrepreneurs, des professionnels qui travaillent et ont envie de s’investir. La moyenne d’âge du club ? Elle est en dessous de 40 ans. Mais nous préférons privilégier, au critère de l’âge, un esprit jeune, de type entrepreneur, car ce que nous recherchons avant tout est le dynamisme et la force de proposition.» 

Travailler à la marge
«J’ai intégré le Rotary en 2008, relate Marie-Christine Pessiot. Ce tout jeune club est totalement atypique de par la diversité de ses membres, la dynamique exercée, ses actions se font dans des domaines jusqu’alors inconnus comme la Geek expo. C’est tout l’argument de ce club pour attirer des personnes jeunes d’esprit, éprises des nouvelles technologies.»

Comment trouver le temps ?
«Le bénévolat réclame de l’investissement et du temps. Comment dans ces conditions, vous libérer alors que vous êtes en charge de vos jeunes familles et de vos carrières ? » « Le temps est relatif disait Einstein. Et les personnes qui nous rejoignent ont cette envie. D’ailleurs aucun d’entre nous n’a que très peu de temps, mais nous faisons partie de ces personnes qui trouvent toujours le temps de caser, dans son agenda, une chose en plus. Tout, n’est finalement qu’organisation.»

Les futurs projets
«Le District Rotary business connexion, qui chapeaute l’ensemble des Rotary, propose divers outils dont nous nous emparons. Ainsi, comme sur Aix en Provence et Marseille, Avignon va développer un réseau d’entrepreneurs, interne au Rotary, pour développer le tissu économique autour d’Avignon. Nous pérennisons également notre partenariat avec la Geek expo, nous organiserons une soirée Karaoké. » « Ce qui prime ? Interpelle Marie-Christine Pessiot : Etre novateur et travailler ensemble avec plaisir des propositions en corrélation avec ses propres affinités. » « Notre philosophie ? Sourit Grégory Verdier L’ouverture d’esprit.»

Proposer sa candidature
«Les personnes peuvent me contacter dès maintenant. Notre ambition ? Nous développer sur Avignon, nationalement et internationalement puisque notre structure nous permet et le Rotary international nous le suggère très fortement. Nous organisons également des opérations conjointes avec d’autres Rotary comme avec Avignon-Villeneuve, le 12 mars dernier, lors d’une opération menée par le district avec la diffusion d’un film en avant-première, Louise Violet, interprétée par Alexandra Lamy, qui sortira en novembre prochain. Nous vendons des places dont une partie du montant ira nourrir la recherche contre les maladies du cerveau. Nos actions sont très concrètes. »

Rénover et rajeunir le Rotary
«J’ajouterai que ce Club Rotary Avignon Avenir est là pour rénover, rajeunir et dynamiser l’image assez conservatrice du le Rotary », conclut Marie-Christine Pessiot.
Contact : contact@imaginezvosreves.fr Rotary Avignon Avenir Grégory Verdier 06 67 06 84 12


La chorale Arteteca fête ses 10 ans au théâtre des Carmes ce samedi

Près de 300 participants ont répondu à l’invitation de Cécile Helle, maire d’Avignon, pour la deuxième édition des Etats Généraux de la Culture qui se tenait vendredi 19 avril dans la belle salle du Conclave du Palais des Papes

A cette occasion, Yannick Bedin, adjoint à la culture de Bourges – qui sera capitale de la culture en 2028- était aux côtés de Madame Le Maire d’Avignon afin d’ouvrir ce temps d’échange sur le thème «  La culture, comme moteur d’attractivité au cœur des projets de villes à taille humaine » . L’occasion pour les deux édiles de rappeler les atouts respectifs de leurs villes en terme de patrimoine, de situation et de festivals. La géographe de formation qu’est Cécile Helle a développé son projet de remettre la culture, les artistes, les équipements culturels au cœur de la ville, dans tous les quartiers. avec la participation de tous. La question de « avec qui et comment ? » était l’objet des ateliers de l’après-midi.

Après «  La Beauté » en 2020, c’est le thème Curiosité(s) qui fédérera les acteurs culturels et les citoyens en 2025 pour Avignon Terre de culture
Après la projection d’une vidéo sans grand intérêt sensée questionner des Avignonnais «  Si je vous dis curiosités à Avignon, ça vous évoque quoi ? » et une définition sèche issue du dictionnaire du mot curiosité l’heure était à l’approche du concept avec une table ronde de quatre participants qui a eu le mérite d’être intéressante et d’attiser justement notre curiosité. Qu’est ce qu’être curieux ? Comment créer les conditions du désir de la découverte ? La curiosité est elle un vilain défaut ?

© DR-Ville d’Avignon

La preuve par 4 : la curiosité n’est pas un vilain défaut
Morgan Labar, directeur de l’Ecole supérieure d’Art d’Avignon a choisi de nous présenter une petite histoire de la curiosité à travers les iconographies des cabinets de curiosité apparus dès le XVI ième siècle. Le chorégraphe Massimo Fusco nous a présenté « un projet qui fait du bien », son installation Corps sonores que nous avons pu découvrir lors du festival des Hivernales 2024. Elisha Karmitz, directeur général du groupe MK2 bien connu des cinéphiles nous a rappelé qu’envers et contre tout ( et tous) le cinéma n’est pas mort, «  car il crée les conditions de la curiosité pour se confronter à l’altérité loin des algorithmes des plateformes et réseaux sociaux qui décident à notre place. » Enfin l’archéologue Emilie Gauthier nous a agréablement surpris par son approche scientifique de la curiosité du chercheur en s’appuyant sur ses travaux au Groendland.

La plupart des projets qui doivent aboutir en 2025 sont déjà ficelés et annoncés
Un spectacle d’ouverture sur le Rhône en janvier, la réouverture des Bains Pommer en musée, la création de Maisons-folies dans chaque quartier, la rénovation de la Bibliothèque Barrault,( qu’on espère Médiathèque?) la finalisation du projet Le Louvre en Avignon, l’ouverture de L’Hôtel de Beaumont , maison de l’artiste Yvon Taillandier….

© DR-Ville d’Avignon

Ce n’est pas tous les jours qu’une municipalité met la culture à l’honneur et ce pendant un an, MAIS….
On ne va certes pas bouder son plaisir. Le temps était aux retrouvailles, entre acteurs locaux de la culture : joie de se retrouver, d’échanger, de se projeter ou de déplorer. Beaucoup de doutes cependant dans les coulisses et lors des ateliers de l’après-midi sur cette capacité voulue de se mobiliser et de co-construire un événement sans grand moyens supplémentaires et avec des directives trop précises. Cependant personne ne voudrait manquer cet événement qui pourrait ne pas en être un ….. sans eux. Reste à savoir comment tous les acteurs de la culture déjà pressurés, et quelquefois exsangues, y répondront. Il y aura ceux qui se démèneront au nom de la passion ou de l’intérêt collectif et ceux qui traîneront des pieds car déjà vu, déjà entendu et à quoi bon ? La restitution en fin d’après-midi des trois ateliers ( comment susciter la curiosité et l’engagement des non encore publics, comment découvrir la ville, comment investir l’espace public?) montre la limite de l’exercice. Malgré les mises en garde des animateurs, on n’a pas pu éviter la publicité d’ événements de chaque association ou des interventions proposant un catalogue de propositions.Travailler ensemble en effet ne décrète pas mais se construit. La suite à l’acte III ?

https://echodumardi.com/tag/avignon/page/17/   1/1