24 juillet 2024 |

Ecrit par le 24 juillet 2024

(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

Xavier Charignon le patron de Pizza roll (Avignon, Morières, Villeneuve) a demandé à l’artiste marseillais Stéphane Moscato de signer ses emballages de carton à pizza. Résultat ?  Un dessin qui ne manque pas de mordant !

« J’avais rencontré Stéphane Moscato –street artiste inspiré par la culture punk rock- alors que je m’intéressais à ses œuvres et en avais acquise une. Puis, un jour je me suis réveillé avec le ras le bol de voir ces boîtes à pizza qui ne ressemblent à rien. Je me suis dit : ce serait bien de l’appeler et de voir s’il pourrait me faire quelque chose. Il a accepté. Je lui ai dit : tu fais ce que tu veux. Le résultat ? C’est ce que vous voyez en vidéo !»

Ça a marqué les esprits ?
«On a eu quelques retours positifs. On n’a pas levé les foules mais elles (les pizzas) se vendent plutôt bien. Ma démarche ? S’amuser, en profiter pour sortir de l’ordinaire ! La priorité ? Se dire qu’on avait fait un joli truc. 10 000 exemplaires en tout : 10 000 boîtes collector. Le prix de la boîte à pizza, avec le dessin a triplé mais sans qu’il y ait de hausse de prix pour la pizza. Le but du jeu ? Qu’elles disparaissent le plus rapidement possible. Du coup ça m’a donné envie de contacter d’autres artistes pour leur demander de concevoir d’autres œuvres. Là, je suis en contact avec un artiste avignonnais. Lui aussi s’amusera à faire ce qu’il veut.»

Le principe ?
«Le mec est un street artiste, il travaille dans la rue. La boîte à pizza est vecteur de voyage puisqu’elle voyage dans la rue de l’entreprise au client. Celui-ci ouvre la boîte pour prendre sa pizza et si, en plus, il regarde l’œuvre sur la boîte, c’est magnifique ! D’ailleurs le nom de l’artiste et son site internet y figurent aussi… Alors si le client va sur Internet pour le découvrir… C’est une démarche intéressante. Cela donne plus de visibilité aux artistes.»

Je ne savais pas qu’un jour je deviendrais patron
Xavier Charignon a racheté Pizza Roll rue Carreterie à Avignon, en 2001, société créée en 1986 où il avait, lui-même, été livreur durant 11 ans. «Non, je ne savais pas qu’un jour je serais chef d’entreprise. Ça s’est présenté à moi, c’est tout. Mon patron, Luc Girard, m’a formé. C’était plus qu’un patron, un mentor. Et puis, c’est très simple, je ne sais rien faire d’autre. Le choix ? Evoluer ou rester livreur. Ce qui n’était pas bien grave puisque livreur est un joli métier.»

J’ai occupé tous les postes
«Ça c’est fait naturellement, j’avais 23 ans. J’ai commencé par être livreur, puis à prendre les commandes au téléphone, à être en cuisine, j’ai petit à petit occupé tous les postes et lorsque mon patron m’a trouvé apte dans chaque poste, il m’a proposé de reprendre l’entreprise. Pour la gestion de l’entreprise ? Je l’ai regardé faire et j’y suis allé. J’ai appris sur le tas, au jour le jour et j’apprends encore aujourd’hui.»

10 salariés
«L’entreprise emploie une petite dizaine d’employés, tous en (CDI) Contrat à durée indéterminée. Je travaille tous les jours 7 jours sur 7, midi et soir. Les 35h, les vacances ? Je ne sais pas ce que c’est. Même si j’ai une vie privée, une compagne et deux enfants. J’aimerais les voir plus souvent mais on n’a rien sans rien. Il n’y a pas de secret. A mon tour, j’ai formé d’anciens livreurs devenus mes seconds en place sur les deux autres sites.»

Avignon, Morières, Villeneuve
«Ils s’affairent à Avignon et Morières pendant que je m’occupe de Villeneuve. Est-ce que les gens mangent de plus en plus de pizza ? Ils n’en mangent jamais assez ! Est-ce que je travaille avec des petits producteurs locaux ? Ce serait trop compliqué. Il me faudrait prendre deux jours par semaine pour en faire le tour. Trop compliqué, je n’ai malheureusement pas le temps de le faire. Je ne peux pas me le permettre. Nous travaillons avec un grossiste de Pernes-les-Fontaines et faisons notre pâte à pizza nous-mêmes.»

Les pizzas les plus prisées ?
«Ça reste classique : la 4 fromages et la reine. Le jour où le chiffre explose ? Le vendredi soir. C’est le jour où l’on doit tous être en forme. Vais-je développer l’entreprise ? Je ne sais pas ce que je vais faire demain. Je vis au jour le jour. Je n’ai jamais eu de plan de carrière.»

Un univers hyperconcurrentiel
«Comment je fais pour me démarquer ? En faisant un bon produit. L’entreprise est implantée depuis 1986 c’est un gage de sérieux. Actuellement on essaie de créer des pizzas qui sortent de l’ordinaire comme au boudin, aux pommes, oignons et moutarde. Elle est très bonne.»

Vidéo de la réalisation de l’œuvre de Stéphane Moscato ci-dessous

 


(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

Tiré de sources gouvernementales américaines dont les collections de séquences de guerres de l’US Army, le site américain Criticalpast dispose d’image d’époque d’une partie des dégâts des bombardements américains sur Avignon en août 1944.

Dans ces archives de 26 secondes, on peut y voir des vues de la gare d’Avignon ainsi que celles des installations ferroviaires en partie détruites et des locomotives ensevelies sous des gravats.

Durant ce court extrait filmé par les GI’s ayant débarqué sur le sol de Provence le 15 août lors de l’opération ‘Dragoon’ pendant la seconde guerre mondiale, on découvre également les dégâts provoqués par les bombes sur l’ouvrage suspendu franchissant le Rhône à la place, peu ou prou, de l’actuel pont Daladier qui lui succèdera en 1961.

Du 27 mai au 15 août 1944, Avignon va subir 37 bombardements alliés plus ou moins importants qui visaient les ponts, les infrastructures ferroviaires et les postes de commandement allemands. En tout, on dénombrera près de 600 morts dont 525 pour la seule journée du 27 mai.

Enfin, ce document montre une partie de la rue des Lices désertée par ses habitants ainsi que des FFI (Forces françaises de l’intérieur) postés rue Jean-Henri-Fabre en attendant l’arrivée des premières troupes américaines et françaises.


(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

festival-avignon.com

Le Pôle femmes CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse) propose un atelier sur ‘Prendre conscience de l’écart entre le travail réel et le travail effectué, apprendre à le réduire’. La formation aura lieu mardi 9 mars de 12h30 à 14h30. Les inscriptions sont ouvertes.

L’atelier
L’enjeu de cet atelier est de montrer qu’il existe souvent, dans l’activité du chef d’entreprise, un écart entre le cadre formel (et la facturation) de son produit et le service réellement apporté au client, souvent en marge de la relation commerciale proprement dite.

Concrètement
A travers des exemples concrets et un atelier interactif en sous-groupes, les participantes auront l’occasion d’observer la valeur de ce qu’elles créent avec leurs clients en plus du cadre formel de leur prestation, qu’il s’agisse d’un produit ou d’un service.

Evolution de l’offre et la demande
Cette reconnaissance du travail réel fourni peut avoir une forte incidence sur le sens donné à son activité et au-delà, à celle de ses collaborateurs et partenaires, jusqu’à permettre une évolution de son offre et de sa demande.

Animation de l’atelier
L’atelier sera animé par Anne-Laure Leblanc, consultante en organisation de l’entreprise et dirigeante de Houston 31 et Clémence Laroche, consultante en organisation de l’entreprise par l’optimisation de l’espace de travail ‘Home actions’ et Mélanie Pépin, consultante EFC –Economie de la fonctionnalité et de la coopération- Terres EFC.

Les infos pratiques
Mardi 9 mars 2021 de 12h30 à 14h30. En visioconférence sur zoom. 30 places. Envoi du lien de connexion après inscription à n.elbaroudi@cpme84.org


(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

Le concept ? Une boutique éco-responsable de matières à destination des créatifs et des bricoleurs.

Les amateurs de loisirs créatifs et de petit bricolage peuvent désormais faire leurs courses à l’éco-comptoir des Petites choses, 14 rue Léon Honoré Labande, quartier de Champfleury, à Avignon. Supports à décorer, accessoires décoratifs, beau papier, mercerie, supports graphiques et petit outillage… Une équipe de bénévoles passionnés est même là pour vous conseiller dans vos projets.

Le concept
Les Petites choses-ressources créatives est une association avignonnaise d’éducation et de sensibilisation à l’environnement. Sa raison d’être ? Collecter les déchets des particuliers et des entreprises pour leur donner une seconde vie à travers des activités créatives : objet décoratif, pratique, artistique, pédagogique…

La malle aux trésors
Dans les rayons des supports à décorer comme des boîtes, des paniers, des accessoires décoratifs : bouchons, éléments naturels, plumes, tesselles, du beau papier : blanc, ancien, texturé, autocollant, cadeau, de la mercerie créative : laine, perles, tissus, boutons, galons, rubans, des supports graphiques : cadres, affiches, plastique alvéolé et du petit bricolage : bois, tasseaux, petites planches, vis, écrous. Toutes ces matières sont entièrement issues de la récupération pour s’orienter vers une consommation éco-responsable.

Les horaires
Le mardi de 16h30 à 18h, mercredi de 9h30 à 12h30, jeudi de 16h30 à 18h, vendredi de 9h30 à 15h30 et le 1er samedi du mois de 9h30 à 15h30.

L’asso
Pour faire leurs achats, les clients de l’éco-comptoir adhérent à l’association. Elle est de 10€ si elle est individuelle et de 15€ si familiale. Chaque adhésion donne droit à un bon cadeau de 5€, utilisable en boutique immédiatement. Les matières sont vendues au poids (en vrac) à un prix inférieur à celui de la matière neuve.contact@lpcressources.fr

 


(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

Les Hivernales, grand rendez-vous de la danse contemporaine qui devait avoir lieu du 10 au 27 février 2021 sont annulées. Vive les Hivernales revisitées !

«Nous étions prêts et avons gardé espoir jusqu’au bout de maintenir la 43e édition des Hivernales», confie immédiatement la directrice Isabelle Martin-Bridot, 22 Compagnies étaient attendues ; 36 représentations étaient prévues ; 8 stages représentant plus de 20 séances étaient programmés, mais voici qu’il faut se résoudre à annuler, remanier et proposer malgré tout. Car comme le souligne à son tour la Maire d’Avignon Cécile Helle, «Il est nécessaire à plus de 100 jours sans culture dans la ville de résister en offrant des possibilités artistiques.»

Le traditionnel rendez-vous HiverOmomes est maintenu bien que largement remanié
Il fallait trouver une solution car la mission du Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) est bien au-delà de la diffusion. Tout au long de l’année l’équipe met en place des  mallettes pédagogiques, des rencontres avec les chorégraphes en résidence, des ateliers de pratique, des sorties aux spectacles pour sensibiliser à l’art chorégraphique les publics de la maternelle à l’université. Les enfants et les jeunes ne peuvent pas aller dans les salles de spectacle ? Qu’à cela ne tienne ! Les artistes investiront les établissements scolaires en février. Quinze représentations dans huit établissements sont prévues à ce jour.

La ville d’Avignon diffusera en direct la captation d’une création
La dernière création de Naïf production sera retransmise en direct du Théâtre des Halles à 14h le 24 février. «La grande Cordée» est la suite logique du duo précédent «Des gestes blancs» où le chorégraphe Sylvain Bouillet explorait avec son jeune fils, Charlie, le lien paternel et tentait un essai physique sur la filialité. Ici le projet interrogera le «porté» d’un enfant.

Un spectacle dans l’espace public
Toujours en étroite collaboration avec la ville d’Avignon et les services de la Préfecture de Vaucluse  -qui doivent donner les autorisations nécessaires- , le Collectif «La Ville en feu» proposera un moment collectif qui se veut joyeux autour du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky. Douze artistes devraient investir la Place Pie samedi 27 février à 11h30 et le même jour, parvis du Palais des Papes à 15h pour proposer «Un Sacre» dansé et joué à Capella.

Des journées réservées aux professionnels pour que quatre créations soient vues
Certains spectacles sont issus de partenariat donc il est très difficile de les maintenir. Cependant deux journées vont pouvoir être réservées aux professionnels pour assister à la présentation de 4 créations. Le CDCN joue pleinement son rôle en donnant une visibilité professionnelle aux spectacles des saisons prochaines.

Tous ces projets sont en attente de validation par les services de l’État et peuvent être modifiés en fonction de l’actualité sanitaire nationale. La boutique/billetterie reste ouverte pour des remboursements éventuels. 40, Cours Jean-Jaurès. Avignon. 04 28 70 43 43. www.hivernales-avignon.com

Michèle Périn


(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

A l’occasion de la nouvelle année Grand Delta Habitat dresse son bilan 2020 : 954 nouvelles livraisons-acquisitions et 1 200 logements programmés sur les territoires historiques et les aires métropolitaines de Marseille, Toulon et Nice. Egalement, la coopérative qui compte plus de 21 000 logements, se lance dans logement intermédiaire, segment relai entre le logement social et le parc privé.

Proposition aux élus : Le logement intermédiaire
«Reconstruire la ville sur la ville, optimiser les solutions en zones tendues, apporter une proposition globale aux enjeux d’habitat et de logement telle est l’offre nouvelle que nous proposons en pourvoyant en logement des actifs et des retraités jusqu’alors écartés du secteur résidentiel,» entame Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat.

Le logement intermédiaire
Pour y parvenir, la coopérative créé, avec et pour les collectivités, le logement intermédiaire. Un logement locatif aux loyers plafonnés, facile et rapide d’accès qui propose un segment de niveau de loyer compris entre l’offre sociale et l’offre privée classique. «Le logement intermédiaire s’adresse en priorité aux foyers dont le revenu est légèrement trop élevé pour accéder à un logement social. Ces plafonds sont établis en fonction des zones géographiques, de 15 à 20% moins chers que les logements privés et de 15 à 20% plus chers que les logements HLM (Habitation à loyer modéré) ».

Pas de levier pour le logement neuf
«Notre réponse à la crise ? Conjuguer dynamisation des moyens et innovation de l’offre car l’Etat, partenaire majeur, a négligé le logement neuf comme l’un des leviers du Plan de relance et continue de poursuivre les bailleurs sociaux de ses prélèvements : 8,3 M€ pour Grand Delta Habitat, ce qui constitue une perte à construire de 400 logements, soit 1 200 équivalent emplois BTP sur 1 an.»

La construction en perte de vitesse pour Paca
«Produire repoussera la spirale négative de la construction sociale en Paca car seulement 7 300 agréments (projets) ont été déposés par l’ensemble des organismes HLM pour 13 000 attendus au regard des 20 000 logements nécessaires», relève Michel Gontard. En réponse à ce déficit Grand Delta Habitat a lancé 1 200 ordres de services, sur ses territoires historiques et accentue son offre sur les aires métropolitaines de Marseille, Toulon, Nice avec, en perspective, l’ouverture de sa 9e agence à Nice.

Accompagner les villes et les régions
«Nous avons conforté notre patrimoine de 954 livraisons-acquisitions le portant ainsi à 21 102 logements, entame Michel Gontard, président de la coopérative, ceci grâce à l’arrivée de 10 nouvelles communes partenaires comme Grasse (06), Le Cannet (06), Saint-Laurent-du-Var (06), Carnoules (83), Grimaud (83), Pignans (83), Lançon (13), Peyrolles (13) et Port-de-Bouc (13). Nous avons également ouvert une 8e agence à Salon-de-Provence, 41 allée de Craponne. La coopérative a déposé auprès de l’administration, 889 demandes d’agréments de logements sociaux neufs en région Sud Paca.

«Nous avons décidé de passer un cap en nous lançant dans le logement intermédiaire.»

Les 1ers programmes de l’organisme de foncier solidaire
Deux projets locatifs sont en cours : ‘La Cauquière’ à Six-Fours-les-Plages (83) où seront réalisés 40 logements et ‘Famille Passion II’ à La Valette-du-Var (83) accueillant 42 logements de la Coop Foncière Méditerranée. Cet organisme composé de Grand Delta Habitat, d’Axédia, de Maison Familiale de Provence, et d’Arcansud est destiné à favoriser l’accession sociale sécurisée par un mécanisme de dissociation pérenne entre le foncier et le bâti, sous la forme nouvelle du « bail réel solidaire».

A cette programmation s’adjoint, pour sa 1re année de mise en œuvre, la réalisation de 39 appartements neufs en location-accession à Châteauneuf-de-Gadagne (en cours de commercialisation pour un démarrage des travaux prévus dans l’année). 12 villas à l’Isle-sur-la-Sorgue; 7 autres à Morières-lès-Avignon et 15 appartements à Morières les Avignon – programme d’Axédia – également en cours de construction. La coopérative poursuit ses activités d’aménageur, notamment avec les villes de Châteauneuf-de-Gadagne, l’Isle-sur-la-Sorgue, Châteauneuf-du-Pape et Cuers dans le Var.

Accession sociale & Chaîne de solidarité
Au chapitre de l’accession sociale 115 ventes en lotissement ou en accession sociale sont lancées, ponctuées par la vente 24 logements en accession, 10 terrains et 81 ventes patrimoniales génératrices 10M€ qui seront intégralement réinvestis en constructions nouvelles.
«Enfin, nous avons déployé avec nos salariés, une chaîne de solidarité prodiguant accompagnement et soutien à nos résidents âgés ou vulnérables en maintenant le contact avec tous nos résidents de plus de 70 ans. Les équipes écoutantes avaient pour mission de prendre en compte les inquiétudes des locataires, de les rassurer, d’évaluer la situation en qualifiant les vulnérabilités puis de les transmettre au pôle solidarité pour une prise en charge relai en lien avec nos partenaires …»

«Nous engageons 40M€ dans le patrimoine Avignonnais notamment dans l’accompagnement du NPNRU.»

Une charte de prévention pour les locataires en difficulté
«D’autant qu’avec nos administrateurs-locataires nous avons co-construit une charte Prévention et gestion de l’impayé. Tandis que le Conseil de concertation locative clôturait l’année par la création de l’Aide sur quittance : un dispositif adapté aux résidents en difficultés sociales, doté d’une enveloppe de 50 000€.

Cette aide a été créé en 2020 pour accompagner les locataires en difficulté afin d’étaler leur dette sans date butoir.» Actuellement 735 familles sont accompagnées par les équipes de proximité afin de prévenir les expulsions et ainsi garantir un habitat durable (logement sain et décent).

Les engagements de la charte sont de développer des outils et des dispositifs d’appui facilement accessibles, de mettre en place des possibilités d’étalement du paiement des loyers et des charges ; d’adapter la facturation des charges locatives récupérables ; d’accompagner socialement les locataires en difficulté ; de mobiliser les ressources de solvabilisation de droit commun (familles issues de la demande d’asile avec titre de séjour).»

Réduire les charges
«Construire et habiter durable, c’est sauvegarder la ressource, préserver le cadre de vie, réduire les charges. Ainsi, nous visons le classement de performance énergétique A ou B pour toutes nos constructions neuves. Dans l’existant, au titre des réhabilitations et requalifications, à l’échelle des cinq prochaines années, 50% de notre patrimoine ancien affichera une classification de niveau C, les 50% restant ne dépassant pas D. Pour exemple, nous engageons 40M€ sur le patrimoine Avignonnais notamment dans l’accompagnement du NPNRU de la ville (Nouveau programme national de renouvellement urbain).»

Les chiffres
«Nous affichons au 31 décembre une trésorerie nette de 41,5 M€, souligne Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, associée à un maintien de notre auto financement et de nos plus-values sur ventes, soit plus de 20M€. Au final, un exercice positif que vient illustrer un faible taux de vacance de 1,3 % joint à un exceptionnel taux de recouvrement de 99,4 % de nos loyers.»


(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

Rendez-vous sur la chaîne de l’Orchestre National Avignon-Provence jusqu’au 21 février pour découvrir  «La Femme Samouraï ». Une création du compositeur Pierre Thilloy,  initialement prévue à l’Opéra Grand Avignon en mars 2020. Les productions déjà prévues et abouties méritaient de trouver un public même restreint.

Pour la 4e fois depuis la fermeture des lieux culturels, l’Opéra d’Avignon – encore installé dans la structure de l’Opéra Confluence/gare TGV –  a décidé de faire une captation du spectacle prévu le 5 février dernier devant une dizaine de journalistes. L’émotion déjà dès le parking à retrouver les gestes pas seulement barrières : vérifier l’heure, éteindre son portable, regagner sa place dans une semi-obscurité, échanger avec quelques connaissances (ici professionnelles) mais avoir accès aux coulisses immédiatement puisque le lever de rideau n’a pas lieu.

Sur scène
Sur scène, les musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence sous la direction de Gast Waltzing masquent leur impatience dans la bonne humeur avec force accordage et nous sommes encore dans un univers occidental malgré la place vide du tambour taïkos et plus près de nous, en devant de scène,  les étirements et échauffements du danseur Yon Costes. Une heure et quelques minutes plus tard, l’évidence est là : nous, professionnels avons fait partie des privilégiés ! La partition musicale de Pierre Thilloy est sensible et somptueuse, l’ostinato entêtant magnifie «La Femme», samouraï des temps modernes. La chorégraphie de Yon Costes est fluide, et intense.

La captation d’une très belle création
Certes cette captation n’a pas la puissance et la sensualité ressentie en salle,  certes ce son différé peine à  restituer les nuances d’une force sobre et l’intensité des silences. Le montage également peut imposer un point de vue que le spectacle en salle nous laisse libre. Mais la captation permet  également de découvrir ou de s’attarder sur des détails que la vue d’ensemble ne permet pas toujours : expression lisse de Fabien Kanou aux tambours Kaïnos, concentré, mobilisé telle la pratique d’un art martial. De même les gros plans sur le danseur Yon Costes atténue la fragilité du personnage mais restitue l’émotion intacte de son jeu simple et complexe à la fois.

Rendez-vous sur le youtube de l’Orchestre National Avignon-Provence, pour une soirée au pays du soleil-levant 
S’habituer à des captations ? Défendre à tout prix l’art à distance ?  En ces temps si distendus et curieux il est bon d’apprécier aussi ce qu’on peut nous apporter même si c’est à domicile. Il en va également du respect dû à tous les artistes engagés dans la création d’un spectacle qui ne demande qu’à être vu et partagé.

N’hésitez pas, surmontez vos possibles réticences ;

Jusqu’au 21 février 2021. www.orchestre-avignon.com

Michèle Périn


(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

60 associations viennent de retirer leurs dotations en matériels sportifs fournis gratuitement par le Conseil départemental de Vaucluse. Cette traditionnelle remise de ballons (au total 3 000 de basket-Ball, handball, football, rugby, rugby XIII, volley-Ball) à l’ensemble des clubs vauclusiens de sports collectifs (155 pour 18 100 licenciés) constitue une aide matérielle importante pour ces structures avec un budget global de l’ordre de 40 000 €.

La distribution se poursuit avec trois autres étapes dans le département :

Le 9 février à la salle des Fêtes de Saint-Hyppolite-le-Graveyron : clubs du Canton de Carpentras (Aubignan, Carpentras, Loriol du Comtat), Canton de Monteux (Althen-des-Paluds, Caromb, Entraigues-sur-la-Sorgue, Monteux, Sarrians).

Le 11 février à la salle Frédéric Mistral à La Tour-d’Aigues : clubs des Canton de Cavaillon (Caumont-sur-Durance, Cavaillon), Canton de Cheval-Blanc (Cadenet, Cheval-Blanc, Cucuron, Lagnes, Lauris, Les Taillades, Robion), Canton de Pertuis (La Tour-d’Aigues, Pertuis, Villelaure).

Le 18 février à l’espace Pierre Petit à Jonquières : clubs du Canton d’Orange (Caderousse, Orange, Piolenc), Canton de Sorgues (Bédarrides, Courthézon, Jonquières, Sorgues).

Remise de 418 ballons au Centre départemental de plein air et de loisirs à Rasteau. © DR

(Vidéo) Grand Avignon, Pizza Roll fait sa révolution culturelle

La société Mediterranean Food Solutions basée dans la zone d’Agroparc à Avignon, et le groupe Serpe implanté dans la zone de la Cigalière au Thor figurent dans le 5e palmarès des ‘Champions de la Croissance’ que vient de publier notre confrère Les Echos dans son édition week-end. Réalisé en partenariat avec la plateforme de statistiques sur internet Statista, ce palmarès réunit les 500 entreprises françaises ayant réalisé les croissances* les plus importantes sur la période 2016-2019.

Aux 133e et 421e places
Dans ce ‘hit-parade’ de la croissance, les 2 entreprises vauclusiennes se classent respectivement aux 133e et 421e places.
Entre 2016 et 2019, Mediterranean Food Solutions (MFS) a vu son activité bondir de 202,2% avec un chiffre d’affaires passant de 1,88M€ à 5,68M€.
Créé en 2012 par Massimiliano Martire, l’entreprise avignonnaise, premier importateur de produits alimentaires italiens frais, surgelés ou d’épicerie à avoir été certifié IFS (International food standard) au plus haut niveau en France, emploie 7 personnes.
Pour sa part, le groupe Serpe affiche une augmentation de son activité de 57% durant cette période avec un chiffre d’affaires de 13,7M€ en 2016 et de 21,55M€ en 2019. Depuis, le leader français de l’élagage créé en 1988 et reprit en 2009 par Armand Wiedemann-Goiran a fait l’acquisition du gardois CMEVE (Compagnie méditerranéenne d’espaces verts exploitation).
L’opération soutenue par Rising Sud, l’agence de développement économique de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, a permis à la nouvelle entité de devenir le 4e acteur national dans le secteur du paysage. L’ETI (Entreprises de taille intermédiaire) vauclusienne affiche ainsi maintenant un chiffre d’affaires de 60M€ et compte plus de 800 salariés.

Dynamisme du tissu économique français avant la pandémie
« Ce palmarès révèle le dynamisme du tissu économique français un an avant le déclenchement de la pandémie », expliquent les auteurs de ce palmarès.
Dans ce classement dominé par l’agence d’intérim 100% digitale Gojob basée à Aix-en-Provence, on note également la présence de Fibtel (17e) et Affa.com (139e), toutes 2 à Donzère.
« Cette année, le taux de croissance annuel moyen des 500 lauréats atteint les 39%, poursuivent Les Echos et Statista. Les secteurs ‘Conseil et services aux entreprises’, ‘Informatique, électronique’ et ‘Construction, bâtiment’ rassemblent la moitié des entreprises primées comme l’année précédente. L’Île-de-France accueille toujours le plus grand nombre de primés avec 228 entreprises du classement mais perd 21 champions de la croissance par rapport à 2020 au profit de la région Occitanie (+8), PACA (+8) et Bourgogne Franche-Comté (+6). »

 

*Méthodologie : pour parvenir à ce résultat, plus de 10 000 entreprises de tous secteurs d’activités susceptibles de respecter les critères de participation (avoir généré au moins 100 000 euros de chiffre d’affaires en 2016 et 1,5 million en 2019, être indépendantes, avoir leur siège en France et grandir principalement de façon organique) ont été contactées. Elles s’étaient au préalablement inscrites via le site lesechos.fr ou identifiées par Statista comme des acteurs ayant le potentiel de participer.

 

 

https://echodumardi.com/tag/avignon/page/160/   1/1