25 juillet 2024 |

Ecrit par le 25 juillet 2024

(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

ElectrOrgue’, c’est le mélange détonnant de la musique mécanique et de la musique électronique. Batteur, multi-instrumentiste, sonorisateur, noteur de musique mécanique, dj, bidouilleur de sons… dans ce projet, Brice Dudouet exploite toutes ses compétences.
Avec une furieuse envie de renouveler le genre et de sortir l’orgue de barbarie de son carcan de musique has-been, il dépoussière et modernise cet instrument qui s’accorde à la perfection avec des sons électros… Entre compositions originales, morceaux revisités et improvisations live, ce set surprenant est une véritable performance.

Mercredi 21 et samedi 31 juillet. 20h. La Cour du spectateur. 5, place Louis-Gastin. Avignon. Réservation : 04 75 42 78 33 vocal26@wanadoo.fr


(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

Trainline, plateforme leader en Europe pour les voyages en train et en bus, vient de dévoiler son top 10 des destinations préférées des Français pour cet été.
Pour cela, la plateforme, qui regroupe les offres de 270 transporteurs ferroviaires et bus dans 45 pays, a rassemblé étudié l’ensemble de ses données de réservations les plus prisées du 3 juillet au 29 août 2021.
« Dans un contexte sanitaire encore incertain, de nombreux voyageurs français font le choix de rester dans l’Hexagone (87%), explique Trainline. Les grandes métropoles Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille restent en tête du classement. »
Derrière ce quatuor, on retrouve Nantes (5e) et surtout Avignon (6e) qui, avec +47% est la destination française à connaitre la plus forte augmentation du nombre de réservations par rapport à l’année précédente devant Nantes (+31%) et Bordeaux (+21%). Ce top 10 est ensuite complété par Montpellier, Rennes, Toulouse et Toulon.
« Sur la totalité des aller-retours réservés, plus d’un tiers (36%) des Français ont prévu des séjours de 4 à 7 jours cet été, mais nombreux sont ceux qui ont également choisi de faire de courts week-ends, ou ‘city breaks’. Ainsi, 31% des Français ont réservé des séjours de 1 à 3 jours »’, constate Trainline.

L.G.


(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

On prête à Baruch de Spinoza (1632-1677 à 44 ans), philosophe juif, un amour-passion pour Clara Maria, fille du Maître et médecin Franciscus Van Den Enden, qui livre son enseignement dans sa propre école, iconoclaste et hétérodoxe aux esprits neufs d’Amsterdam. Ce dernier a, dit-on, influencé, le grand philosophe portugais-hollandais, Baruch de Spinoza. En l’absence de son père, Clara Maria, très jeune fille de 16 ans, cultivée, latiniste accomplie et musicienne, enseigne le latin aux amis et disciples de son géniteur. Ce sera le cas de Spinoza qui enseignera lui-même dans cette école. Une relation teintée de confrontations philosophiques et de passion amoureuse se noue entre la jeune enseignante et le grand esprit du  siècle.

Fougue et sagesse

Une réalisation inédite d’un texte élaboré par Avner Camus Perez, dans lequel raison et passion s’entremêlent pour un moment théâtral plein de fougue et de sagesse. Le propos philosophique nous entraîne sur les chemins philosophiques de la liberté, de l’imagination et de Dieu.

Grâce à eux

Spinoza ou l’insaisissable Clara Maria. de et mis en scène par Avner Camus Perez avec Raphaël Plutino, Manon Palacios et Avner Camus Perez. Compagnie du visage.

Les infos pratiques

Spinoza ou l’insaisissable Clara Maria. 16h. Les jours impairs jusqu’au 31 juillet à 16h. 19,50€. Tout public. Théâtre de la Carreterie. 101, rue de la Carreterie à Avignon. Réservation 04 90 87 39 58 et 07 69 71 98 12.
M.H.


(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

L’Echo du mardi s’associe à hôtel restaurant 3 étoiles ‘La ferme’ à Avignon pour offrir à ses lecteurs une nuit pour deux personnes avec petit-déjeuner inclus. Les chanceux pourront également barboter dans la jolie piscine de l’établissement.

Hôtel restaurant 3*** en pleine campagne, à 4 km du cœur d’Avignon, cette ferme de près de 400 ans vous accueille dans ses 22 chambres et son restaurant. Le cœur de La Ferme a été construit au début du 17ème siècle sur un des points hauts de l’Ile de la Barthelasse, plus grande ile fluviale d’Europe avec ses 700 hectares.

Inondable, l’ile a régulièrement subi les montées du Rhône faisant de ‘La Ferme’ un refuge au fil des siècles pour cuire son pain dans l’énorme four à pain installé vers 1850 dans la cheminée d’origine. De refuge à café, table d’hôte, restaurant puis hôtel restaurant, La Ferme a toujours été un lieu de vie et d’accueil au fond de l’Ile, dans ce quartier si particulier d’Avignon en pleine campagne. « Reprise depuis 2,5 ans, nous lui avons prodigué tous les soins nécessaires pour lui redonner le lustre mérité, un confort moderne et une carte traditionnelle de produits faits maison. Vos papilles se régaleront de notre cuisine traditionnelle et provençale, entièrement faite maison. Avec des formules de 25€ à 42€, librement choisis à notre carte vous apprécierez nos assiettes imaginées par des gourmands. »

Nathalie et toute l’équipe vous reçoivent au restaurant au mois d’août, 7/7, de 19h30 à 21h. Déjeuner au restaurant puis piscine les vendredi, samedi et dimanche pour admirer la magnifique fresque (le déjeuner n’est pas inclus dans le jeu). Adresse: 110 chemin des bois, 84000 Avignon. Réservation obligatoire : 04 90 82 57 53. Site internet: https://www.hotel-laferme.com/

Modalités de participation

Le ou la gagnant(e) sera désigné(e) au sort le lundi 26 juillet 2021 !

Photo: hôtel restaurant 3 étoiles ‘La ferme’
Photo: hôtel restaurant 3 étoiles ‘La ferme’
Photo: hôtel restaurant 3 étoiles ‘La ferme’

(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

Avec ‘Un été à Avignon’, la ville vous propose des animations, sorties à la mer, stages, soirées cinéma et concerts, ateliers créatifs… Découvrez les principales animations à venir !

  • Séance de cinéma sous les étoiles à 21h30 au parc du Château de la Barbière.
  • Les ‘J’eux de quartiers’, parce qu’il n’y pas qu’au Japon que les JO se déroulent – parc de l’Abbaye St Ruf.
  • Cette semaine, rendez-vous mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi pour de la gym douce de 9h30 à 10h30. Parc Chico Mendès- plaine des sport- parc de l’Abbaye Saint Ruf.
  • En famille, de 16h30 à 20h30 avec des arts, de la magie, des jeux d’eau et jeux du monde à la plaine des Sports et au parc Chico Mendès.
  • Profitez des ‘vacances apprenantes’ de 9h30 à 13h. Plaine des Sports- Clos de la murette- Parc de l’Abbaye Saint Ruf,- Square Anne Franck – City Sport de la Reine Jeanne avec des ateliers de jeux en bois et de dessins. – Parc de la Cantonne. Et du 16h30 à 20h30 : Plaine des sports- Parc Chico Mendès.
  • Une nouvelle édition des conteurs dans les parcs à 10h30 au Parc de l’Abbaye St Ruf.
  • Ce jeudi 22 juillet, découvrez les sites remarquables d’Avignon. Rendez-vous devant l’Église des Célestins.
  • Également ce jeudi 22 juillet, à 20h30, rêves d’Australie, un spectacle autour de contes aborigènes.
  • Envie de musique ? Venez découvrir le son Trip Hop avec Sacha et Resh à partir de 20h30 – Parc de la Cantonne.
  • Et les dimanches, c’est Avignon plage au Stade Nautique pour 4 euros par personne.

Plus d’informations en cliquant ici. Bel été à toutes et à tous !

L.M.


(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

Un Calligula magistral

Le texte de Camus est fort et d’une actualité brûlante, la mise en scène très subtile et le jeu des six comédiens saisissant. On ne peut que frémir d’être un jour asservi à un tel tyran cynique mais néanmoins risible.
Jusqu’au 31 juillet. Relâche le 26. 18h10.  15 et 22€. Salle Tomasi. 4, rue Bertrand. 09 74 74 64 90. www.lafactory.org

Ven, Une fantaisie circassienne

Sous un grand chapiteau, un petit espace d’humanité, où la confiance règne, se dévoile. Ils sont deux, jongleur, acrobate à nous entraîner dans une déambulation poétique et complice.
Jusqu’au 25 juillet. 11 et 16€. Le Kabarouf. Chemin des Canotiers. Ile de la Barthelasse. 06 31 38 39 56.

Un féminisme  déjanté et juste avec ‘Acid Cyprine’

Ces quatre belles princesses ne se prennent pas au sérieux d’où la réussite des propos qui font mouche. La mise en scène est alerte comme nos sens qui attendent les chutes tantôt graves (viol, inceste) ou des clichés plus légers. Une belle réussite !
Jusqu’au 31 juillet. 16h25. 10 et 15€. Théâtre de l’Oulle. 19, place Crillon. 09 74 74 64 90.

Une comédie efficace avec ‘Insatiables’

Quand on a tout, quand on veut tout, quand on consomme trop, quand on vit dans un monde virtuel… Une réflexion sur notre monde moderne qui se fait sans parole, par écran et musique interposé. On n’en sort pas indemne !
Jusqu’au 31 juillet. 15h30. 14 et 20€. Théâtre des Lucioles. 10, rue des Remparts Saint-Lazare. 04 90 14 05 51.


(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

Cabane dans les arbres, tipi, yourte, tente suspendue, dôme, qui n’a jamais rêvé d’évasion le temps d’une nuit, en communion avec la nature et ses secrets ? Nicolas Sartorius à la tête de la société ‘Unic stay’ a eu écho de vos désirs.

L’aventure ? 3,4M€ de volume d’affaires généré pour les hébergeurs en 2019 et pas moins de 15 500 réservations. « Dormir dans une cabane dans les arbres a toujours été un rêve de gosse ! », nous glisse le fondateur. En 2012, Nicolas Sartorius en activité dans l’industrie du tourisme et du web marketing fait une rencontre décisive : un client qui propose des cabanes dans les arbres. Il identifie immédiatement l’intérêt de développer l’offre et la demande autour de l’hébergement insolite. Il créé ‘Unic stay’ en 2014 avec le développement de deux marketplaces : la Cabane en l’air, réseau de cabanes dans les arbres et sur l’eau, et Abracadaroom, la première plateforme de réservation en ligne dédiée uniquement aux hébergements insolites.

Quand un client change la donne

« Au bout de 5 ans en tant que responsable marketing, j’en ai eu marre, je voulais créer ma propre entreprise et la gérer comme je l’entendais. Je me suis donc mis en auto-entrepreneur à Paris, puis je suis redescendu à Avignon, ville où je suis né », nous raconte Nicolas Sartorius. L’entrepreneur développe alors sa clientèle et conçoit un jour un site pour un client propriétaire de cabanes dans les arbres. « J’ai trouvé l’idée rigolote. J’ai toujours été attiré par ces hébergements d’un nouveau genre. J’aime le côté magique, ça a fait remonter en moi des souvenirs d’enfance avec le tipi dans la chambre et la cabane en bois dans le jardin », se remémore le fondateur.

Nicolas s’amuse alors à créer un annuaire en ligne pour référencer les hébergements insolites en France. Il contacte un par un les domaines pour leur proposer d’intégrer son annuaire. « Très vite, j’ai découvert un véritable engouement autour de ce nouveau mode de vacance, aussi bien du côté des voyageurs en quête d’expériences atypiques, que du côté des hébergeurs, à la recherche d’un site spécialisé qui leur offrirait un peu de visibilité », explique-t-il.

Bulle de cristal ©Abracadaroom

Une centrale de réservation en temps réel

La marketplace ‘Abracadaroom’ se dote d’une vraie centrale de réservation. « C’était hyper décevant de payer pour au final ne pas être assuré d’avoir une chambre disponible sur d’autres plateformes. Avec notre solution, les réservations se font de manière instantanée et non sur le système ‘on request’ (à la demande). Pas de mauvaise surprise ni de frustration donc, toute l’offre est en réservation instantanée », poursuit le fondateur. Une solution qui implique de facto une architecture technologique fiable, en lien avec tous les partenaires hébergeurs pour la bonne transmission de l’information. L’objectif de la société ‘Unic stay’ ? Permettre de vivre une expérience d’hébergement différente grâce un réseau de propriétaires prêts à montrer les coins cachés de leur région.

9 salariés, 3,4M€

L’entreprise, dont le siège est à Avignon, compte désormais neuf salariés. « Nous avons fait deux recrutements pour la centrale de réservation, dédiés au service client, précise-t-il. Nous avons en moyenne deux recrutements par an. Quatre chargés de compte accompagnent l’hébergeur, de la prospection jusqu’à la mise en place de la collaboration. Chacun des chargés de compte gère un portefeuille produits. » ‘Unic stay’ se développe afin de devenir leader sur le marché de l’insolite en Europe avant de se déployer à l’international. « Nous sommes leader sur le marché de l’hébergement insolite. Booking.com et Airbnb ne sont pas des acteurs spécialisés comme nous le sommes », précise le CEO.

Spa cabane flottante ©Abracadaroom

1 400 hébergements en France, 400 destinations

Les chiffres donnent le tournis. Plus de 1 400 hébergements insolites proposés partout en France, 400 destinations, plus de 30 typologies d’hébergements insolites, et un site traduit en 4 langues. Ce n’est pas tout : 17 millions de pages vues en 2019 pour 4 millions de visiteurs uniques. La notoriété ? C’est simple, ‘Unic stay’ est chouchou de la presse : plus de 100 parutions médiatiques en 2019. « Le top 3 ? Je dirais que la cabane dans les arbres fonctionne le mieux, la cabane sur l’eau également, la bulle transparente fait son effet. Les nouvelles tendances mettent au goût du jour la tiny house », explique-t-il.

C’est quoi un hébergement insolite ?

Le terme ‘insolite’, est propre au marché français. Il n’est pas encadré par la loi et, par conséquent, qualifier un hébergement d’insolite reste quelque chose de très subjectif. Pour limiter cette subjectivité, ils ont créé leur propre définition : « Un hébergement insolite est un hébergement qui surprend, qui étonne, qui sort de l’ordinaire, qui donne envie de tenter l’aventure. C’est en général un logement que l’on découvre pour la première fois, et qui amène de l’excitation avant même d’y aller. »

Cabane flottante ©Abracadaroom

Le caractère insolite peut provenir de différents aspects : la nature de l’hébergement (une yourte, dans un arbre, sur un bateau, dans un château, dans une roulotte, dans une grange, dans un train), le lieu de l’hébergement (en haute montagne, à la ferme, sur une île, sous terre, dans les airs, sur l’eau, en mouvement), la qualité des hôtes de par leur profession (agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, vignerons), leur culture (musique, poésie), leur langue ou leurs traditions. Également parmi les critères, les activités proposées (artisanat, activités à la ferme, élevage, pêche, découverte d’une civilisation).

Un tas de facteurs entrent en ligne de mire pour sélectionner le partenaire. Le caractère insolite de l’hébergement, la dimension expérientielle du séjour, le site internet du propriétaire, les photos de l’hébergement, les avis voyageurs, le contact téléphonique avec le propriétaire, la visite physique du domaine, pour ne citer que ceux-ci.

‘Abracadaroom’ : première plateforme de réservation dédiée aux hébergements insolites

Pour étayer ses propos, Nicolas Sartorius avance une statistique : « un français sur deux aurait déjà séjourné dans un hébergement insolite ». Avec ‘Abracadaroom’, l’objectif est de rompre avec le quotidien, se laisser surprendre. Ici, on peut défier le vertige dans une cabane à 13m de hauteur. On peut se lancer dans le vide au bout d’une tyrolienne, ou se laisser flotter au milieu d’un lac. On peut observer les étoiles depuis son lit dans une bulle ou une pyramide de verre. On peut vivre comme un indien le temps d’un séjour dans un tipi, braver le froid dans un igloo, se prendre pour un trappeur dans une cabane en rondins ou encore partir sur les traces de l’anneau dans un trou de Hobbit.

Cabane grands chênes ©Abracadaroom

1er réseau de cabanes dans les arbres et sur l’eau en France

Chaque cabane est unique et est construite en fonction de l’arbre et de son environnement, ainsi arbre et cabane continuent de grandir ensemble. « Notre force vient des hommes qui se rassemblent autour de ce concept et qui font de notre réseau un lieu d’échange, de partage d’expérience, de savoir-faire et de savoir-être. Nos partenaires accueillent chaque nuit de nombreux « cabaneurs » réalisant ainsi le rêve de chacun d’entre nous », se réjouit Nicolas Sartorius. Passer une nuit dans les arbres est désormais accessible à tous de 2 ans à 99 ans, en couple, en famille ou entre amis.

« De manière générale, il y a un énorme potentiel de développement d’hébergements insolites, qui se heurte quelques fois aux contraintes. Je pense à la règlementation relative à la protection des parcs naturels régionaux, qui rend les démarches plus compliquées », souligne-t-il. Les villes plébiscitées ? « Les milieux ruraux, tout ce qui se situe à 3h des grandes villes fonctionne très bien. Si vous tenez à avoir quelques exemples, la Bretagne et l’Aquitaine recensent beaucoup d’hébergements. Mais il en existe absolument partout en France, même si dans le Vaucluse, on n’en compte un peu moins. Il y en a dans la Drôme également. »

Lit bulle perchée ©Abracadaroom

Une commission ponctionnée seulement du côté de l’hébergeur

‘Unic stay’ prélève une commission sur les réservations, du côté de l’hébergeur uniquement. « Nous n’opérons pas comme d’autres modèles qui prennent une partie des frais de dossier du côté de l’hébergeur mais aussi du client. » ‘Unic stay’, c’est avant un tout un lien privilégié avec l’hébergeur. « Notre combat de tous les jours, c’est de déployer un large panel de services, de créer énormément de lien, jusqu’à conseiller sur la stratégie tarifaire du partenaire. Nous nous différencions des gros acteurs par les valeurs que nous véhiculons. La commission que nous prélevons se justifie par l’accompagnement global, ce n’est pas uniquement un référencement web. » A titre d’exemple, la société met à disposition des reportages photos gratuits, une expertise marketing à travers les réseaux sociaux, une présence dans les communiqués de presse, etc. « Une plateforme comme Airbnb et ses milliers d’annonceurs n’a pas le temps de construire ce type de relation. »

Chez ‘Abracadaroom’, le référencement est fait par tout le monde, à travers la création régulière de contenu sur le blog par exemple. « Nous nous sommes aperçus que sans la publicité Google Adwords, le trafic marketing était plus que satisfaisant. Nous avons donc coupé ces dépenses marketing », explique-t-il. Ce qui fonctionne bien ? Les cartes cadeaux. Facile à offrir et à utiliser. « Nous ne sommes pas dans une logique Smartbox ou Wonderbox par exemple. Nous sommes au tarif de l’hébergeur pour une réservation classique », ponctue le fondateur.

©Abracadaroom

Bpi France, PGE, aide régionale

Pour lui permettre le meilleur démarrage, la société s’ancre très tôt localement. Levée de fonds auprès de Bpi France et aide régionale ‘Paca émergence’ de 50 000€ pour le projet innovant touristique. « Nous venons de bénéficier d’une assurance à la prospection de Bpi France pour aller sur les marchés anglais et espagnol, confie le chef d’entreprise. Notre plateforme Treego.nl est bien implantée au Pays-Bas par exemple. L’objectif est multiple, faire venir les touristes étrangers dans nos domaines en France mais également développer le tourisme local de proximité. La France reste un pays attractif, le touriste néerlandais s’arrête dans deux ou trois cabanes en Franche-Comté, le touriste anglais lui aime aller du côté de la Dordogne. »

+15% de croissance en 2020 malgré la crise

2020, année noire pour le tourisme mondial. L’année 2020 débutait bien, avec un chiffre d’affaires en croissance sur les mois de janvier (+18% par rapport à 2019) et février (+32%) avant que tout ne bascule lors du premier confinement. Le site connaît alors une chute de 95% de son chiffre d’affaires par rapport à mars 2019. « Nous avions du en plus rembourser les clients, c’était très compliqué », se remémore le fondateur.

En mai, lorsque nous avons enfin pu sortir de chez nous, mais dans un rayon de 100 km, ‘Abracadaroom’ a rapidement proposé un filtre de recherche d’hébergement à moins de 100 km. Les français ont ainsi pu répondre à leurs envies de dépaysement, de nature et de déconnexion, en toute sécurité dans des hébergements le plus souvent isolés.

Cette réactivité de la part du leader français de l’hébergement insolite lui a permis de connaître une explosion des réservations au printemps et à l’été. « Nous avions fait deux fois et demie le chiffre d’affaires de l’année précédente. Nous avions quasiment rattrapé notre retard, tout s’est concentré sur quelques mois », poursuit le fondateur. Le panier moyen quant à lui connaît une croissance de 4% en 2020. L’impact du deuxième confinement a, lui, été sauvé par la vente de bons et cartes cadeaux pour Noël.

La Bienveilleuse, Lavau-Sur-Loire ©Abracadaroom

L’insolite écoresponsable

La société a choisi de candidater au dispositif Cedre mis en place par la région Sud Provence Alpes Côte d’Azur pour soutenir les entreprises en développement qui s’engagent dans la transition écologique et la responsabilité sociale et environnementale. Ce contrat pour l’emploi et le développement responsable des entreprises vise à soutenir la création d’emplois de qualité, favoriser la structuration des entreprises en croissance au travers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), accélérer leur transition écologique et favoriser les échanges de bonnes pratiques en matière d’économie circulaire et de RSE. ‘Abracadaroom’ vient donc d’obtenir une subvention soumise à la création nette de 2 postes minimum et la mise en œuvre d’au moins trois actions de son plan d’actions RSE. Et ce n’est que le début de l’aventure…

Photo: Nicolas Sartorius

(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

La ‘Boat party’, ça vous parle ? Les Grands bateaux de Provence vous concocte une évadée succulente. Une fête dans un cadre idyllique, sur les flots du Rhône avec la brise qui vous caresse. Aux platines ? Le DJ Luca Smile saura vous mettre rapidement dans le tempo pour une soirée mouvementée. Cocktails, coucher de soleil et DJ set pour un rendez-vous incontournable à Avignon. Pour réserver, contacter le 04.90.85.62.25 ou par mail :bateauxdeprovence.fr. Horaires: 20:00, tout le monde à bord, 20:30 c’est parti, 23:00 retour à quai ! L’entrée est à 25 € par personne. Vous trouverez sur place cocktails et petite restauration.

L.M.


(Vidéo) Quand l’électro rencontre l’orgue de barbarie

A l’occasion de la 75ème édition du Festival d’Avignon, le Grenier à sel propose une programmation dédiée aux formes immersives et numériques dans le spectacle vivant. A travers des spectacles, des rencontres et une exposition, ‘Aires numériques 2‘ vous invite à découvrir des artistes exceptionnels jusqu’à la fin juillet. L’Echo du mardi a testé pour vous L’Écume des jours XR, une plongée succulente dans l’univers de Boris Vian.

Deux journées d’échanges viennent de prendre fin autour du spectacle vivant et des scènes numériques. Une rencontre organisée par la French Tech Grande Provence, avec le Festival d’Avignon, en partenariat avec Dark Euphoria et le Grenier à sel. La Région Sud et la ville d’Avignon ont également tenu à soutenir l’événement. La thématique ? La conjugaison de la technologie et de la culture. « Il s’agissait de la 3e session et le Festival d’Avignon est membre fondateur. Chaque année, la French Tech Grande Provence investit dans le champ des actions culturelles », explique Laure Baudouin, responsable communication au sein de la French Tech. Durant deux jours se sont succédés tables rondes, ateliers, conférences, échanges et débats.

Comment et pourquoi articuler innovation technologique et spectacle vivant ? « Peu de lieux travaillent sur cette transdisciplinarité. L’objectif était de s’interroger sur la façon dont le monde numérique s’invente chaque jour et comment travailler en collaboration pour faire naître des projets expérientiels. Mais aussi, quels sont les a priori concernant la digitalisation et comment y faire face, explique Véronique Baton, directrice du Grenier à sel.

Carton plein pour les rencontres de la French Tech Grande Provence.

Expérience hybride

« Ces deux jours étaient aussi rythmés par des échanges plus informels à la cafétéria afin de multiplier les interactions, échanger les bonnes pratiques et aborder des problématiques, explique Marie Albert, de l’agence Dark Euphoria. Les intervenants ? Ils étaient multiples: programmateurs, producteurs, artistes, metteurs en scène, institutionnels… L’objectif de ces deux jours: montrer comment créer des projets en commun et s’appuyer sur cette pluridisciplinarité, tout en considérant la complexité du montage induit par le numérique. « C’est un vrai projet mixant l’art et la technologie. Nous travaillons sur des expériences hybrides et collectives. Il ne s’agit pas que de hors sol. Les nouvelles technologies que nous proposons sont transparentes, pas de casque, ni de lunettes. »

Dans le cylindre, la production vous emporte. Photo: Linda Mansouri
L’expérience XR L’Écume des jours

Rapidement, nous faisons la rencontre d’une femme pétillante et passionnée. Julie Desmet Weaver, autrice et metteuse en scène du spectacle L’Écume des Jours XR. L’originalité ? Une expérience immersive et interactive de 15 minutes dans une structure à 360°, le Cube. Une fois à l’intérieur d’un cylindre intrigant, nous voilà emportés par les personnages chers à Vian qui défilent, les animations vertigineuses nous transportent et nous désorientent quelques fois. Colin nous parle, il nous lance un défi. A l’aide de notre corps, dont chaque mouvement est capté par la technologie, nous voici imitant le danseur, jouant au pianocktail ou faisant apparaître des nénuphars. L’équipe derrière cette belle échappée ? Julie, mais pas seulement ! Vincent Borrel et Nicolas Gambini sont les directeurs techniques Inlum.in. Mathieu Rozières est le producteur (Dark Euphoria), Alain Lagarde est responsable de la création visuelle.

Le pianocktail vous attend au Grenier à sel. Photo: Linda Mansouri

A l’origine ? Une idée en or, une référence littéraire sacrée de notre répertoire et un univers à part entière. Mais des financements manquants. Très vite, Julie Desmet Weaver tape aux portes et la situation se dénoue. L’Europe salue l’innovation et l’expérience et abonde en 2018 d’une subvention de 15 000€. L’Adami (administration des droits des artistes et musiciens interprètes) irriguera de 5 000€. « C’est un format expérimental, on ne part pas d’un théâtre classique avec un cadre prédéfini, il y a tout à inventer, des idées à trouver, des expériences à tester. Je suis heureuse car c’est la concrétisation de mon projet. Nous sommes au croisement de plusieurs genres: littérature, art vivant, cinéma et innovation, les passerelles prennent vie, c’est extraordinaire. » Et pour cause, être soutenue par les éditions Vian, la French Tech et tant d’autres acteurs, un accompagnement digne de ce nom. Le projet voit le jour et suscite rapidement l’adhésion. Les retours positifs se multiplient.

Le matériel ? Un cube que l’on peut installer n’importe où. « Une gare, un aéroport, partout ou une connexion existe. » Ce type de projet soulève toutefois une complexité : des investissements financiers conséquents pour une génération de ressources assez faible. Laure Baudouin flèche alors une seconde difficulté : « ce genre de projet nécessite la contribution de développeurs et ces derniers se font rares car la discipline n’est pas suffisamment enseignée. » Des propos appuyés par Julie : « ces métiers sont primordiaux. Nous nourrissons constamment la narration de la recherche des développeurs. »

Quid de l’humain ?

« Pour les jeunes qui n’ont pas l’habitude de lire, la technologie est une porte d’entrée. Les personnes âgées un peu suspicieuses au départ ressortent ravies. Cette expérience donne lieu à des échanges intergénérationnels très intéressants. » La relation à l’humain ? Rien ne saura la faire disparaitre selon Julie. « Elle est conservée puisque le XR permet ensuite d’assister au spectacle vivant. » Véronique s’empresse d’ajouter : « je dirais même que le numérique est un cheminement vers le vivant. » Plus une minute à attendre, réservez votre voyage immersif et faites la rencontre du célèbre Colin… Découvrez la programmation en cliquant ici

Le cube se dresse et vous appel à l’évasion. Photo: Linda Mansouri

https://echodumardi.com/tag/avignon/page/147/   1/1