28 juillet 2024 |

Ecrit par le 28 juillet 2024

Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

Le voilà revu de pied en cap, le Mercure Avignon TGV. 115 chambres 4 étoiles, un restaurant bistronomique, des salons séminaires, un espace co-working, 1 spa de 230m2 avec sa piscine intérieure chauffée, une autre en extérieur et, enfin, un boulodrome finissent de planter le décor. Il aura fallu 15M€ et deux ans de travaux pour métamorphoser l’ancien bâtiment Kyriad en un établissement ‘pilote’ du groupe Accor.

Il se trouve juste à côté de la salle des ventes tenue par Patrick Armengau… L’hôtel Mercure Avignon TGV. Sa clientèle ? Des familles européennes et Françaises, en transit où venues visiter la région qui fait le plein du lieu en juillet et août dernier, en même temps qu’elle se gorge de soleil et de bonne humeur. Un usage que Nicolas Inglese, directeur de l’établissement, verrait bien s’installer tout au long de l’année parce qu’ici le temps est souvent plus doux et ensoleillé qu’ailleurs. Ambition ? Proposer un véritable lieu de vie pour télé-travailler mais aussi se distraire, nager, se faire masser et, bien sûr se restaurer.

Au plan gourmand ?
Il y a ‘Les Gustaves’ le restaurant avec, au piano, Julien Valente, un ancien de l’école hôtelière et de chez Cuisine & Comptoir de la place des Corps Saints de l’intramuros d’Avignon et aussi chef du Domaine de la Petit Isle à l’Isle-sur-la-Sorgue. Au menu ? Des plat régionaux (de 22,52€ à 27,50€) ainsi que des canailleries proposées toute la journée sur place ou à emporter (de 7€ à 12€) dans la rue commerçante. Concrètement ? Il s’agit d’entrées, viandes à l’ardoise et garnitures.
Le restaurant ‘Les Gustaves’ est ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30. Réservation 04 32 76 89 07.

Julien Valente au piano des ‘Gustaves’

Pour les becs sucrés
C’est à Arnaud Dupuy de la Badonnière qu’il faudra s’adresser, également un ancien de Cuisine et Comptoir et de la Baking Company rue de Lices, toujours à Avignon intramuros, pour les desserts et les ‘Afternoon tea’ ( partir de 9,90€) ouverts les vendredis, samedis et dimanches de 15h à 18h.

Les After work
Parce que les Avignonnais et leurs amis aiment se retrouver lors de soirées festives, le Mercure propose des soirées thématiques avec des cocktails signature tous les derniers vendredis du mois de 17h30 à 19h.

Une épicerie fine
Les Gustaves c’est aussi une épicerie fine avec ‘une rue commerçante’ ouverte à tous proposant des plats salés, sucrés ainsi que des vins depuis la Bourgogne jusqu’à la Provence, en passant par le Beaujolais et les Côtes-du-Rhône.

Les desserts d’Arnaud Dupuy de la Badonnière

Le Mercure en chiffres
115 chambres business ou familiales. 100m2 d’espace coworking équipé. 31 salariés permanents. 15M€ d’investissement. 7 salles de réunion et de banquetting modulables. 2 ans de travaux. 1 restaurant bistronomique et locavore. 1 salon VIP avec cheminée. 1 espace fitness. Salles de séminaires high tech climatisées et équipées de vidéo-projecteurs, écrans, paper-board, boissons chaudes et softs en permanence en salle, wifi haut débit.1 espace Spa de 230m avec piscine intérieure chauffée ainsi qu’une autre piscine extérieure également chauffée et, enfin, 1 boulodrome.

On ‘lunche’ à la piscine en été !

Accès au Spa
Le Spa propose sauna, hammam, jacuzzi, douche sensorielle, produits Phytomer et piscine intérieure chauffée. Le lieu propose des cartes d’abonnement, des formules lunch et Spa. Celui-ci est accessible aux personnes de l’extérieur. Les massages, de 30 min à 1 h 30 sont facturés de 49 à 119€ ; Les rituels Corps & Visages 2 h à partir de 99€ ; Les soins du Corps 30 min à partir de 49€ ; Les soins du Visage à partir de 30 min à 1h30 à partir de 49€ ; Prestations d’esthétique (épilation, manucure, pédicure). Accès au Spa de 1h ou 1h30 en solo ou en duo de 30 à 80€ ; Du lundi au dimanche de 10h à 19h. Toutes les offres sont réservables en ligne sur www.spa-avignon.fr

Au Spa

L’équipe
Olivier Niveau, Directeur Général Pôle hôtelier Boisset ; Nicolas Inglese, Directeur hôtel Mercure Avignon TGV ; Mélodie Fillinger, Responsable commerciale ; Julien Valente, Chef de Cuisine ; Lionel Le Louedec, Responsable hébergement ; Candice Balland, Chef de réception ; Khadija Malvy, Responsable restauration ; Christophe Malvy, Responsable administratif.

Les infos pratiques
Mercure Hôtels Avignon TGV. 2, rue Mère Teresa, Confluence, à Avignon. 04 32 76 88 00. Courriel HB6F6@accor.com

Les salles de séminaires sont High tech

Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat et d’Axédia devient président de l’Arecoop (Association pour la révision, l’assistance, la formation des sociétés coopératives d’HLM) et filiale de la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM.

L’ARECOOP avec Michel Gontard à sa présidence, a pour tâche de vérifier la conformité d’organisation et de fonctionnement des coopératives, de dispenser la formation continue et d’assurer la diffusion d’outils pédagogiques labellisés auprès des collaborateurs, des dirigeants et des administrateurs des coopératives HLM. Michel Gontard est également conseiller Fédéral pour les Coop’ HLM.
MH


Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

«L’année dernière, au lycée Louis Pasteur d’Avignon, avec cinq de mes camarades, j’ai créé une association ‘Un Noël pour tous les enfants’ relate Charlotte Rogne en classe de terminale scientifique. Nous avons ainsi récolté, de septembre à décembre, des jouets, jeux, peluches pour enfants de la naissance à 12 ans, destinés aux familles des Restos du cœur qui n’ont pas ou très peu de jouets à Noël.

300 jouets récoltés
« Nous avons ainsi pu récolter plus de 300 jouets donnés par des lycéens, professeurs, amis et familles. La plupart étaient en très bon état tandis que certains ne réclamaient que d’être un peu nettoyés ou mis en forme. Après une inspection rigoureuse et un peu de remise en état, nous les avons remis au Resto du cœur qui s’est chargé de les distribuer. Nous avons procédé de la même façon cette année et les remettrons à l’association de Coluche ce jeudi 16 décembre. »  

Une partie des lycéennes impliquées pour ‘Un Noël pour les enfants’

Après Avignon, Caumont-sur-Durance
« Cette année j’ai œuvré de la même façon dans ma ville, à Caumont-sur-Durance, avec l’aval du maire Claude Morel et Nancy Saura détachée à La Maison des associations. L’initiative a débuté la semaine dernière -lundi 6 décembre- ou une caisse a été mise à  disposition, à l’accueil de la Maison des associations, afin d’inviter les habitants à y déposer les jouets qui ne sont plus utilisés par leurs enfants ou connaissances. Le contenu de la caisse, une fois inspecté et les jouets nettoyés, sera remis au Resto du cœur courant février. Ainsi les gens ont encore plus de temps pour faire du tri dans les jouets et redonner le sourire aux enfants. »

Communication
« L’opération s’est très bien déroulée et continue sur sa lancée pour la 2e année. Nos moyens de communication ? Nous avons créé un compte Instagram pour le lycée : Un_Noël_pour_Tous_Les_Enfants ainsi que des affiches à l’intérieur de l’établissement. Nous avons procédé de même pour Caumont-sur-Durance, en précisant que le dépôt de jouets se faisait à la Maison des associations et en apposant des affiches dans les commerces du village, puis en relayant l’information par le bouche à oreille. » 

Les infos pratiques
‘Un Noël pour les enfants’, association pour collecter des jouets à destination des enfants de zéro à 12 ans, via les restos du cœur de Fontcouverte à Avignon. La collecte continue jusqu’au mois de février. Contact : Charlotte Rogne 07 52 03 12 52 rognecharlotte@gmail.com Maison des associations, Impasse du Deyme, au-dessus de la Police municipale, à Caumont-sur-Durance. Autre article sur ce sujet ici.

L’affiche a été conçue et réalisée par deux lycéennes

Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

Julien Gélas, le directeur du Théâtre du Chêne noir propose ‘Le jeu du président’. Entre Machiavel et la Boétie, une pièce inspirée par le mandat du président de la République, Emmanuel Macron. Six acteurs au jeu affûté déroulent au jour le jour la féroce subtilité de l’exercice du pouvoir. Tout le talent ici est de faire de la philosophie politique un moment de gourmandise étonnant et réjouissant. On a adoré.

Un président (Alain Leempoel), sympathique qui se nourrit de pouvoir autant que de son image. Un conseiller, Vicien (Didier Brice), enveloppant de bienveillance, flatteur à souhait qui enjoint le président à s’amuser en toute circonstance. Un secrétaire d’Etat (David Talbot) amoureux de Rimbaud et titillé par Verlaine, un directeur de cabinet qui se serait bien rêvé en chef cuisinier (Emmanuel Lemire) et un chargé de communication (François Brett) invité à… surtout ne rien faire.

Vicien (Didier Brice), le plus proche conseiller du président (Alain Leempoel)

L’élément perturbateur
Voilà, le décor est planté qui ne serait pas complet sans l’arrivée de l’élément perturbateur, Eléonore, la fille de Vicien, qui vient d’entrer à HEC (Haute école commerciale) en réalité ‘Miss Balaise’ influenceuse de gauche et dissidente notoire du pouvoir au million de followers. Le début de l’intrigue ? Le président lui propose de faire un stage à l’Elysée. Dès lors la mécanique du pouvoir s’infiltre dans le giron familial faisant exploser toutes les certitudes.

Jeu de pouvoir et Je du président
Dans ‘Le Jeu du Président’, Julien Gélas, propose d’infiltrer la mécanique du pouvoir. En un mot, le président est Machiavel et le jeu du pouvoir une partie d’échecs. La plus puissante de ses armes ? La rhétorique ou le pouvoir de convaincre et tout devient possible lorsque l’on distingue faits politiques et valeurs morales. Dans ses rets ? Un père, Vicien, conseiller à l’Elysée et sa fille Eléonore, l’homme d’expérience et la candeur de la jeunesse, au cœur d’un palais –royal ?- où se jouent les ambitions concurrentes.

Douce tyrannie
Le décor (Thierry Flamand) infuse une ambiance posée et sereine mais les apartés, les réflexions, les coulisses des discours officiels donnent à voir et à comprendre un monde autrement plus complexe. En pleine période des gilets jaunes le Président improvise : «Je passe à l’antenne dans une heure. La situation devenait explosive. Votre attentisme, Vicien, était devenu ma passivité.» «Vous avez fait des annonces ?» interroge Vicien. «Plus que çà, j’ai pris des engagements, ça nous coûtera quelques milliards mais la paix civile est à ce prix. Je suis un homme de l’urgence, à la guerre les héros naissent lors d’un coup d’éclat. On ne réfléchit pas lorsqu’il faut sauver la France ! On a beau être un Béotien en politique, ça n’empêche pas d’avoir de l’intuition !»

De gauche à droite Eléonore (Andréa Brusque) fille de Vicien, Vicien (Didier Brice) le conseiller , le président (Alain Leempoel), le directeur de cabinet (Emmanuel Lemire), le secrétaire d’Etat (David talbot).

Incisive écriture
L’écriture de Julien Gélas est fine et rôdée comme une chanson. Elle puise les faits dans le quinquennat d’Emmanuel Macron, emprunte à Louis XVI et à François Hollande avec ses fameux ‘sans dents’ avec autant de gourmandise que de saine stupéfaction. «Le pouvoir en France depuis 5 ans est éminemment théâtral, analyse l’auteur et directeur de théâtre. Il me semblait nécessaire de se frotter à ce pouvoir éternel dans les intrigues, répété depuis les premiers empereurs antiques, et tout à la fois si particulier à notre époque technologique et spectaculaire.»

Références
Estienne de La Boétie, le nom est lâché, un jeune homme d’à peine 18 ans lorsqu’il écrit le ‘Discours de la servitude volontaire ou le contr’un’… où l’art de dominer les ignorants. Nous voici nous délectant de philosophie politique sous la plume Julien Gélas sans doute très inspiré du grand auteur mort avant ses 33 ans. On se remémore cette phrase de lui : « Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent point avoir d’autres biens ni d’autres droits que ceux qu’ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l’état de leur naissance ». Oui, sans doute, à condition, de maintenir le pouvoir d’achat, ce qui est d’ailleurs le souci du président depuis le 17 novembre 2018, date des premières manifestations et blocages des ronds-points partout en France. «Je me désole de la façon dont les artistes ont déserté le terrain de la politique, soupire Julien Gélas, il me semblait nécessaire d’aller me frotter à ce pouvoir.»

De gauche à droite le directeur de cabinet, Eléonore, le chargé de communication (François Brett), le président, le secrétaire d’Etat et Vicien

Une grande claque !
Alors, dans la chapelle désacralisée du XIIIe siècle du 8 bis, rue Sainte Catherine à Avignon, on se prend une grande claque. Le décor, la mise en scène (de Gérard Gélas avec l’assistance de Mouloud Belaïdi) qui tient plus à une chorégraphie bien huilée, l’écriture, le jeu des acteurs, les lumières (création Florian Derval), la musique avec, notamment, les Cavaliers de l’apocalypse, tout y est fluide. Ah, j’oubliais, au creux de l’intrigue s’est glissée une scène d’anthologie, plus affolante que Sharon Stone dans Basic instinct. La salle, pensant vivre une hallucination collective, est restée scotchée ! Parce que cette pièce est une réussite tant sur le fond que la forme, courrez la voir.

Les infos pratiques
Le jeu du président. Création du Théâtre du Chêne noir. Jusqu’au 12 décembre puis du 16 au 19 décembre. De 21 à 30€. Location 04 90 86 74 87. 8 bis, rue Sainte-Catherine à Avignon. www.chenenoir.fr

Eléonore et le président

Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

L’association 4A (Association avignonnaise automobiles anciennes) propose, ce dimanche 12 décembre, l’opération ‘L’Espoir sur 4 roues’ : des baptêmes dans des automobiles de collection. Pour 5€, il sera possible de circuler dans l’un des nombreux modèles de voitures mis à disposition par les 160 membres de cette association présidée depuis peu par François Cardineau qui succède à Claude Broquier après 7 ans de mandat. L’intégralité de la somme récoltée sera reversée à l’AFM-Téléthon. Etant donné les conditions sanitaires, le port du masque sera obligatoire.

Dimanche 12 décembre. Dès 9h. Allées de l’Oulle. Le carré des célébrités. Avignon. Contact : 06 13 79 86 05


Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

Les Editions universitaires d’Avignon proposent une deuxième édition de l’ouvrage de Paul Payan À l’assaut du Palais : Avignon et son passé pontifical’. Une nouvelle version où l’auteur, Maître de conférences en histoire médiévale à l’université d’Avignon depuis 2003 et membre du CIHAM (Histoire, Archéologie, Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux, UMR 5648), présente une sélection de 26 documents iconographiques, qu’il commente dans un cahier inédit. Le tout agrémenté d’une nouvelle préface de Guido Castelnuovo, professeur d’histoire du Moyen Âge.

Ce livre doit son succès au délicat mariage entre savoir scientifique et qualité de conteur propre à l’auteur. Sur un ton proche du roman, il permet d’approcher la réalité diversifiée de la ville d’Avignon au temps des papes.
« Avignon et les papes : le binôme paraît évident depuis le début du XIVe siècle, lorsque la papauté, délaissant Rome pendant quelques décennies, s’était installée après moult hésitations dans la cité avignonnaise. Avignon, altera Roma : cette devise est profondément ancrée dans l’imaginaire européen, explique Guido Castelnuovo dans la préface de ce livre de 140 pages.
Avignon et ses papes : irrécusable, ce doublet semble corroboré, aujourd’hui encore, par les formes, imposantes et fastueuses, du palais pontifical dominant la ville.
Avignon sans les papes : impossible de concevoir la scène tant l’empreinte pontificale se révèle à chaque coin de rue, au gré des églises rénovées, des palais-livrées cardinalices, ou encore des remparts urbains dont la nouvelle enceinte, datant de la seconde moitié du XIVe siècle, dédouble le bâti intramuros d’une ville dont la population a décuplé en moins de 50 ans. »

Avignon change de dimension
« Une mutation plurielle semble donc en marche, une révolution pontificale avant tout, qui bouleverse la topographie urbaine et métamorphose la société avignonnaise. Imaginons : au-delà de l’éblouissant double Palais où s’affairent des centaines de curiaux au service du pape, voici les somptueuses demeures des cardinaux qui accompagnent le souverain pontife sur les rives du Rhône. Avignon change vraiment de dimension. La ville devient une cité cosmopolite, où l’on rencontre aussi bien des myriades d’ecclésiastiques et d’officiers pontificaux que de riches marchands et de puissants banquiers venus d’ailleurs. Avignon s’accroît, s’enrichit et rayonne sur toute l’Europe et ce, grâce à la papauté et à ses innombrables réussites, religieuses et politiques, culturelles et artistiques. Tout cela est vrai, mais ce n’est qu’une partie de la vérité, celle que l’on connaît le mieux et sur laquelle on a le plus écrit. De fait, Avignon, devenue au XIVe siècle une ville des papes, tend presque à se dissimuler derrière les ornements et les triomphes pontificaux. Hier comme aujourd’hui, dans l’imaginaire français et européen – y compris auprès des historiens –, la papauté prime sur la cité, et ses papes règnent sur Avignon, son Palais et son pont. Les pages qui suivent nous racontent, dans le texte et en images, une autre histoire, altera Avenio. C’est l’histoire d’une autre Avignon, celle d’une cité qui ne vit pas qu’à l’aune des pontifes bâtisseurs de palais ou de leurs cardinaux calfeutrés au cœur d’autant de livrées cossues. Non, cette Avignon-là vit, tout à la fois et tour à tour, avec les papes, face aux papes, et malgré les papes. »

Un récit souvent méconnu
« Ce récit passionnant d’une Avignon méconnue et souvent surprenante nous est ici conté par un maître auteur, médiéviste de renom, spécialiste tant du Grand Schisme d’Occident (et, donc, de la fin des papes avignonnais) que des formes de la parenté au Moyen Âge et des usages culturels de l’iconographie religieuse. Ces pages sont à lire, à contempler pour certaines et toujours à méditer : par le biais des rapports complexes qui se nouent entre Avignon, avec ses habitants, ses institutions, ses intellectuels, et la papauté, avec ses clercs, ses officiers, ses artistes, elles nous parlent aussi de ce que signifie vivre une ville et dominer une cité ; elles nous permettent de dialoguer avec certains des esprits les plus singuliers de cette époque faste que fut le XIVe siècle renaissant ; elles nous poussent, enfin, à réfléchir à comment et pourquoi se construit une mémoire du passé, d’un passé qui est, bien sûr, aussi le nôtre. »

‘À l’assaut du Palais : Avignon et son passé pontifical’. Paul Payan. Préface de Guido Castelnuovo.Collection Passion du patrimoine. 140 pages-Illustrations, bibliographie mise à jour 20 X 15 cm. 15€. Editions universitaires d’Avignon


Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

Après avoir été ‘planté’ au dernier moment par le prestataire devant installer un manège en forme de sapin sur la place Pie, la commune d’Avignon a pu trouver une solution d’urgence pour décorer la place à partir de samedi.

« Je vous confirme l’impossibilité d’assurer la prestation de location du manège-sapin géant cette année. En effet nous rencontrons un problème technique majeur ne permettant pas de faire fonctionner le manège et les délais de livraison des pièces concernées sont de 6 à 10 semaines en raison de problèmes d’approvisionnement de nos fournisseurs. » C’est en ces termes que la société qui devait louer le manège-sapin géant vient de prévenir la Ville d’Avignon qui avait prévu de l’installer ce samedi sur la place Pie.
Branle-bas de combat ! La municipalité de la cité des papes qui souhaite que la place puisse être tout de même décorée pour les festivités de Noël a donc contacté en urgence les aptésiens de Blachère illuminations pour trouver une solution de secours (ndlr : il est tout même pratique d’avoir des fournisseurs locaux plutôt que des fabricants plus ‘exotiques’ dont les délais de livraison peuvent être à géométrie variable).
Ainsi, malgré les délais resserrés, la commune a réussi à se procurer un sapin lumineux de 9 mètres de haut auprès de la société vauclusienne qui illumine les Champs Elysées, la Tour Eiffel ou bien encore la 5e avenue à New-York.
« Il scintillera de tous ses éclats sur la Place Pie dès samedi prochain, se félicite la Ville. Les enfants, quant à eux, pourront s’en donner à cœur joie dans le Village des Lutins, la patinoire ou encore sur les carrousels installés sur le parvis des Halles et devant l’église des Célestins. »


Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

Grand Delta Habitat et EDF ont signé une 2e convention ‘de la maîtrise de la demande d’énergie’ courant jusqu’à fin décembre 2025. Ambition ?  Réduire les consommations énergétiques des résidences. La coopérative s’est, dans un même temps, associée à 14 autres bailleurs de l’arc méditerranéen. Objectif ? Utiliser le levier des économies d’énergie via EDF pour développer les rénovations et réhabilitations dans le logement social.

La 1re convention avait été signée avec EDF en 2018 appuyée par Promotelec –association pour la promotion des usages de l’électricité dans le bâtiment résidentiel et le tertiaire- en charge du contrôle des dossiers de GDH.

Conseil d’administration
En mars 2021, Le Conseil d’administration de Grand Delta Habitat a décidé que d’ici 5 ans, 50% du patrimoine serait classé en A, B, C et 50% en D. En juin 2021, l’enveloppe pour les réhabilitations a été portée de 15 à 18M€.

5 000 logements revus
GDH est principalement intervenu sur 5 000 logements revoyant l’isolation des murs et des combles, l’isolation thermique par l’extérieur et des façades (ITE), le remplacement de chaudières par des dispositifs plus performants et l’isolation des toitures et terrasses, annihilant 60 000 tonnes de CO2 sur la période 2018-2021. Dans un même temps, l’étude des dossiers de travaux et le contrôle des travaux a permis à GDH d’obtenir presque 3M€ de la part d’EDF pour la période 2018-2020 via les Certificats d’économie d’énergie et de bénéficier de presque 1,4M€ pour l’année 2020.

Accompagnement avec EDF
«EDF accompagne le bailleur social dans cette démarche au moyen de la vente par GDH à EDF de Certificats économies d’énergies (CEE, anciennes primes d’économie d’énergie initié par le Gouvernement en 2005 via la Loi de programmation des orientations de la politique énergétique) », explique Yann des Longchamps, directeur EDF Commerce Méditerranée.

En clair ?
La coopérative GDH montre patte blanche pour les travaux envisagés puis réalisés obtenant la validation d’EDF puis son soutien sous la forme de primes délivrées après instruction et vérification des travaux relevant de l’économie d’énergie qui intervient sur les menuiseries, l’isolation, le chauffage et la régulation et les énergies renouvelables.

Dans le détail, pour passer de D à C et bien mieux encore
Grand Delta Habitat est intervenu sur 78 logements à la résidence Saint-Chamand, à Avignon, dont la construction date de 1972. Le bâtiment est ainsi passé de D à C après  plus d’1,7M€ de travaux dont 135 747€ de prise en charge EDF. Même mode opératoire pour la résidence de l’Oseraie construite en 1968, toujours à Avignon, pour 233 logements et l’investissement de presque 3M€ de la part de GDH et une aide EDF de 633 780€ pour un passage de D à C. Ça aussi été le cas de la résidence Portail Lançon à Orange pour 96 logements construits en 1963 un coût d’investissement des travaux de 1 316 707€ amoindris de 269 891€ d’aides et un passage de D à C. La résidence des Acacias construite en 1960 et accueillant 39 logements a été revue à hauteur de 702 000€ en bénéficiant d’un certificat d’économie d’énergie de 94 500€ et un  passage de D à C. Une belle réussite pour la résidence Le Ramadou, toujours à Orange, datant de 1982 composée de 35 logements dont les travaux à plus de 2,3M€ et 55 000€ d’aide ont permis le passage du bâtiment de E à B. Il faut dire que la résidence n’était plus habitée depuis plusieurs années ce qui a sans doute facilité grandement les travaux. La résidence Domaine Julian à Lapalud construite en 1963 et proposant 48 logements a bénéficié de 700 496€ dont presque 82 000€ d’aide, permettant le passage en DPE de E à C. Mention spéciale pour la résidence Mas Mathieu à Nîmes construite en 1955 pour un coût des travaux de plus de 1,4M€, dont 182 151€ d’aide et un passage de la lettre D à B. Enfin, la résidence La Source à Marseille construite en 1959 et proposant 193 logements a été revue à hauteur de plus de 7M€ ! Pour une aide de 250 485€ et un passage de D à C.

Diagnostic du patrimoine
Pour se faire une petite idée ? Au 30 septembre 2021, le patrimoine de GDH comprend 36,10% de son patrimoine en D ; 29,05% en C, 15,64% en A ; 10,55% en E ; 5,58% en B ;; 0,71% sont en F ; 0,01% sont en G tandis que 2,35% des bâtiments ne possèdent pas encore d’étiquettes.

En savoir plus

Changement de classification du DPE
La réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), passée en juillet 2021 a considérablement changé la donne d’une part sur le prix de vente mais également sur la location du bien puisque le dispositif évalue dorénavant la consommation énergétique du lieu et le taux d’émission de CO2 du logement.

Consommation primaire d’énergie et empreinte carbone
Le mode de calcul prend en compte le type d’énergie alimentant le logement –gaz, électricité, bois, fioul- (Ndlr : un logement chauffé au gaz ou au fioul est actuellement classé en F) ainsi que désormais l’isolation et le mode de chauffage. Cela induit un changement de classification qui, selon la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) devrait bousculer le classement de 40% des biens, dans le privé. A l’étude ? La consommation primaire d’énergie qui dépend principalement de l’isolation et son empreinte carbone déterminée par les émissions de gaz à effet de serre calculées par rapport aux types d’énergie utilisée. Pour ces deux critères c’est la moins bonne note qui déterminera l’étiquette finale.

A compter de janvier 2022
A compter du 1er janvier 2022, l’affichage des deux étiquettes et de l’estimation du montant moyen des factures énergétiques du logement (une nouveauté du DPE) sera rendu obligatoire sur toutes les annonces immobilières. Également, alors qu’auparavant le DPE examinait 3 postes de dépenses : le chauffage, le refroidissement et la production d’eau chaude sanitaire, le nouveau DPE prend également en compte l’éclairage et la ventilation du bien.

Valeur verte
Pour les logements les moins performants F et G, un pictogramme ‘passoires énergétique’ apparaîtra en rouge rappelant que ces logements deviendront interdits à la location d’ici 2023, mesure introduite par le projet de loi Climat et résilience.

Changement de classification ?
Pour les particuliers, le Gouvernement les invite à se rapprocher du Comité français d’accréditation (Cofrac) permettant un diagnostic délivrant un DPE valable 10 ans et la recommandation de travaux énergétiques.


Hôtel Mercure Avignon TGV, un havre de paix au cœur de Confluence

La 2e édition du concours de bières artisanales d’Avignon aura lieu samedi 5 février à 11heures, dans la halle de technologie de l’IUT d’Avignon au Campus Henri Fabre, 337 chemin des Meinajaries à Agroparc.

La première édition de ce concours, organisée par l’équipe du Concours des vins d’Avignon, s’est tenue le 29 mai dernier dans les conditions particulières liées à la pandémie. Malgré des reports de dates et des contraintes sanitaires strictes, le succès fut au rendez-vous avec 121 échantillons provenant de 25 brasseurs de diverses régions de France et même de Belgique.

En préparation de la 2e édition
Pour cette 2e édition programmée samedi 5 février 2022, un nouveau partenaire, l’IUT d’Avignon-Agroparc (Institut universitaire de technologie d’Avignon), qui propose, entre autres, des formations de brasseurs et dispose même d’une brasserie, présentera sa formation brassicole mais sans dégustation des bières produites par les étudiants à cause du contexte sanitaire de la 5e vague de la pandémie. Des kits de bières seront proposés pour une dégustation chez soi. Ce concours de bières artisanales est organisé en partenariat avec l’association Pumba Prod, organisatrice du salon « Un Amour de Brasseur » à Carpentras et du lycée François Pétrarque à Avignon.

Ils seront là
José Gonzalvez, président de l’association Avignon Foire et Expos du Grand Delta, Céline Bourgeois, responsable du département Génie biologique à l’IUT d’Avignon, et Michel Jobin, responsable de la micro-brasserie « Efferv et Sciences » seront aux côtés des étudiants, des communicants et des journalistes pour cette présentation.
MH

https://echodumardi.com/tag/avignon/page/127/   1/1