22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

Avignon université vient d’inaugurer une nouvelle chaire universitaire. Il s’agit de GeEAUde, une structure unique en France dédiée aux eaux souterraines. Avec le changement climatique, mieux connaître ces ressources constituant la quasi-totalité de nos réserves d’eau douce devient un enjeu indispensable. Encore plus en Vaucluse où cet approvisionnement provient presque exclusivement des eaux souterraines. Objectif : se doter d’outils permettant notamment aux décideurs politiques de mieux gérer cette ressource vitale.

Avec GeEAUde, l’université d’Avignon dispose donc désormais d’une 4e chaire partenariale après celles consacrées à l’IA (étudier l’humain au travers des technologies du langage), la Chimie verte & durable du végétal (labellisée Unesco) et les Gif (Géodata immobilier foncier).
Consacrée aux eaux souterraines, ce nouvel outil unique en France regroupant le monde universitaire et des partenaires socio-économique intervient sur la « Dynamique des ressources en eau souterraine et interactions avec les écosystèmes associés ».
En clair, « il s’agit de savoir ce qu’il y a sous nos pieds », résume Carole De Souza, directrice de l’Institut Agrosciences, environnement et santé d’Avignon université à Agroparc.

« L’eau souterraine, c’est un trésor invisible. »

Konstantinos Chalikakis, porteur de la chaire GeEAUde

L’enjeu est de taille puisque les eaux souterraines représentent près de 99% des réserves d’eau douce liquide de la planète. Actuellement, elles fournissent 25% de toute l’eau douce utilisée par les êtres humains en moyenne dans le monde. En France, elles représentent 53% de l’utilisation totale en eau potable, agriculture et industrie. Et en Vaucluse, les eaux souterraines constituent 96% des sources d’approvisionnement dans le département en matière d’eau potable.

En Vaucluse, 96% des ressources utilisées pour la consommation, l’industrie et l’agriculture proviennent des eaux souterraines.©DR

Un enjeu vital pour notre avenir
« L’eau souterraine, c’est un trésor invisible, explique Konstantinos Chalikakis, enseignant chercheur au sein d’Avignon université et porteur de la chaire GeEAUde. Mais parce qu’on ne la voit pas, on pense parfois qu’elle n’existe pas. Cette méconnaissance, c’est la raison principale pour laquelle cette ressource est souvent mal gérée. »
Présentant l’avantage d’être mieux protégées que les eaux de surface comme les rivières et les lacs, elles constituent pourtant une ressource stratégique pour l’alimentation en eau potable et le maintien des écosystèmes.
« Toutefois, les eaux souterraines, ainsi que les bénéfices directs et indirects qu’elles procurent, passent trop souvent inaperçus ou sont ignorés. Ces ressources naturelles, essentielles pour l’homme et les écosystèmes, restent mal comprises, sous-évaluées, et surexploitées. Cette situation critique s’accentue en contexte méditerranéen », insiste Konstantinos Chalikakis.

Le porteur de la chaire GeEAUde Konstantinos Chalikakis dit ‘Kostas’, également enseignant chercheur au sein d’Avignon université, directeur adjoint de l’UMR-EMMAH (Unité mixte de recherche-Environnement méditerranéen et modélisation des agrohydrosystèmes), directeur du laboratoire d’hydrogéologie et responsable équipe hydro.©DR

Les objectifs de cette chaire universitaire unique en France
L’objectif de la nouvelle chaire est « de développer, tester et promouvoir des outils et des approches globales pour caractériser et modéliser les ressources en eau souterraine, ainsi que proposer des stratégies de gestion durable adaptées au contexte méditerranéen dans le cadre des changements globaux. »
Pour cela, outre Avignon université, GeEAUde s’appuie sur deux autres membres fondateurs de premier plan : le département Aqua de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), organisme de recherche leader mondial dans son domaine, et l’IFP Energies nouvelles, autre acteur mondial majeur dans la recherche de l’énergie et de l’environnement.
Le but étant favoriser la transmission des connaissances et le partage de la collecte des données en fédérant chercheurs, décideurs, politiques, gestionnaires industriels et utilisateurs de l’eau afin de développer des outils d’aide à la décision ainsi que de gestion durable et équitable des ressources en eau souterraine.

De nombreux partenaires locaux
Conscient de l’importance de la démarche, plusieurs acteurs locaux ont, eux aussi, fait le choix de rejoindre GeEAUde comme le Conseil départementale de Vaucluse, la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, le syndicat des eaux Rhône-Ventoux, lele Syndicat mixte du bassin des Sorgues ainsi que les groupes nationaux Suez et Veolia.

Les membres partenaires et associés de GeEAUde.©DR

« Le Département de Vaucluse est particulièrement sensibilisé aux problématiques de l’eau, rappelle Christian Mounier, président de la commission agriculture, eau et alimentation. Nous avons d’ailleurs initié fin 2022 des Etats généraux de l’eau afin de mener une réflexion concrète sur la préservation de la ressource et la sécurisation de l’approvisionnement en eau du Vaucluse. C’est donc une évidence que nous figurions dans cette nouvelle chaire. »
« Le Grand Avignon est directement intéressé par la problématique de l’eau, complète pour sa part Jérôme Gelly, directeur général des services techniques de l’agglomération. Avec nos 173 000 abonnés approvisionnés par 10 millions de m3, la Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), l’irrigation, l’assainissement… l’agglomération est totalement concernée par ces thématiques. »
Même constat auprès des syndicats ayant rejoint GeEAUde : « Nous desservons 180 000 personnes dans 37 communes, indique Julia Brechet, directrice de Rhône-Ventoux. Nous prélevons 13,5 millions de m3 dont plus de 12 millions de m3 proviennent d’eaux souterraines. Nous sommes donc sensibles à cette problématique puisque nous nous sommes déjà engagés dans cette démarche dès 2016 en recrutant un hydrogéologue. »
« On s’intéresse beaucoup aux réseaux des Sorgues en surface, explique Laurent Rhodet, directeur du Syndicat mixte du bassin des sorgues, mais on doit mieux comprendre ce qui se passe en dessous comme à la fontaine de Vaucluse dont le volume baisse de plus en plus. »

A la découverte des hydrosystèmes méditerranéens et vauclusiens
Dans un premier temps, GeEAUde va se concentrer plus spécifiquement sur 3 types d’hydrosystèmes souterrains caractéristiques du pourtour et des îles méditerranéennes. Il s’agit des aquifères karstiques, des aquifères alluvionnaires et des aquifères sédimentaires profonds. Trois types de système que l’on retrouve dans le Vaucluse.

La Fontaine de Vaucluse représente l’unique exutoire d’un hydrosystème particulièrement complexe.©DR

Les aquifères karstiques sont formés principalement au sein de roches carbonatées. Ces hydrosystèmes souterrains présentent plusieurs particularités. Ils ont une importante capacité de stockage d’eau et les écoulements souterrains sont dominés par deux tendances : une dynamique d’écoulement lente et une rapide. La Fontaine de Vaucluse est un exemple d’aquifères karstiques ne présentant qu’un unique exutoire.

L’Hydrosystème de Fontaine de Vaucluse représente un bassin d’alimentation de 1 162 km2 affichant le plus fort débit moyen interannuel de France et l’un des premiers d’Europe. ©DR

Pour leur part, les aquifères alluvionnaires sont des formations géologiques constituées de sédiments (graviers, sables, limons et argiles) qui se sont accumulés au fil du temps dans les lits de rivières et les plaines inondables comme la plaine d’Avignon ou celle de la Crau. Ces aquifères sont souvent situés à faible profondeur sous la surface du sol, et leur eau est généralement plus accessible que celle des aquifères profonds. Ils sont donc largement utilisés pour l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation, l’industrie et la production d’énergie. Ces aquifères alluvionnaires peuvent se recharger rapidement en période de pluie et leur niveau d’eau peut varier considérablement en fonction des conditions climatiques locales.

Depuis le Rhône, il faut 49 jours pour recharger les champs captant de la Barthelasse. Il faut compter 10 000 ans pour l’aquifère sédimentaire profond du Miocène de Carpentras… ©DR

Enfin, les aquifères sédimentaires profonds, comme celui du Miocène de Carpentras, sont des formations géologiques souterraines constituées de couches de sédiments et de roches perméables situées à des profondeurs importantes, souvent plusieurs centaines de mètres sous la surface du sol (ex. aquifère du Miocène de Carpentras). L’eau contenue dans ces aquifères est généralement plus ancienne et ils sont généralement très long à se recharger. Les aquifères sédimentaires profonds représentent des systèmes très fragiles souvent utilisés pour l’approvisionnement en eau potable, l’industrie et la production d’énergie, car ils peuvent contenir des quantités importantes d’eau.

Ainsi en Vaucluse, un hydrosystème aquifère alluvionnaire comme celui d’Avignon pourra mettre 49 jours à se reconstituer, de l’eau du Rhône vers les champs captant de la Barthelasse, contre 10 000 ans pour l’aquifère sédimentaire profond du Miocène de Carpentras. Vu le temps que cela peut prendre, on voit alors mieux l’intérêt de saisir comment ces systèmes fonctionnent. Tout le travail de la chaire va donc consister à comprendre les différentes interactions entre hydrosystèmes souterrains et écosystèmes associés, les processus de remplissage, la vulnérabilité aux risques (contamination par une pollution et surexploitation notamment) ainsi que la pérennisation et l’exploitation durable.

« Il est essentiel d’agir collectivement et de manière coordonnée. »

« GeEAUde va nous permettre de mettre en place des bases de données ainsi que de développer des outils pour étudier les évolutions des ressources en eau souterraine et modéliser le comportement des aquifères », complète Konstantinos Chalikakis.
« L’intérêt est de décloisonner les informations et de renforcer notre capacité à échanger », insiste Alexandre Duzan, directeur général adjoint Sondalp-Hydroforage chez Suez qui rappelle l’urgence à agir « quand on sait que le débit du Rhône a baissé de 15% depuis les années 1970 ».
Même prise de conscience pour Eric Lahaye, directeur régional chez Veolia : « Lors de la tempête Alex en 2020, nous avons constaté des niveaux de moins 5 à moins 7 mètres sur des ressources que l’on croyait presque inépuisables. »

« Pour faire face à cette situation critique qui s’accentue en contexte Méditerranéen, il est donc essentiel d’agir collectivement et de manière coordonnée », poursuit Konstantinos Chalikakis.
Et ce d’autant plus que cet ‘or bleu’ a aussi une valeur économique importante car il est utilisé pour une grande variété d’activités, notamment l’agriculture, l’industrie, la production d’énergie et l’approvisionnement en eau potable. S’il devient plus rare, cela peut entraîner des conflits entre les différents utilisateurs de l’eau.

‘L’or bleu’ constitue un trésor quasi-invisible situé principalement sous le sol de Vaucluse. ©DR

Au final, GeEAUde ambitionne de développer et partager les outils permettant une gestion durable de ces ressources souterraines. « Une nappe, c’est une copropriété qui appartient à tout le monde, confirme Alexandre Duzan. Il y a donc un vrai enjeu de gouvernance. » C’est certainement pour cela que la Ville d’Avignon, la Région Sud ou encore la Maison régionale de l’eau ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de rejoindre cette chaire qui représentera un investissement pour l’Université mobilisant 1,5M€ sur 5 ans.

« Des conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la stabilité politique. »

L’urgence est là puisque le rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) alerte depuis de 2021 sur les conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la stabilité politique d’une mauvaise gestion voir d’un épuisement de ces ressources souterraines. Le rapport souligne également la nécessité de renforcer la gouvernance et la gestion, en s’appuyant sur des pratiques durables et équitables pour répondre aux besoins des populations locales.

« Il est actuellement reconnu que les ressources en eau souterraine en Méditerranée sont soumises à de nombreuses pressions telles que la surexploitation, la contamination et la modification des précipitations, expliquent les équipes de GeEAUde. En effet, le changement climatique engendre des modifications des régimes hydrologiques comme la répartition annuelle des pluies et de leur intensité, ou l’augmentation de l’évaporation. De manière indirecte, en contribuant à la montée du niveau marin, ces changements globaux génèrent des interactions de plus en plus fortes entre eaux douces souterraines et eaux marines. »

 
Les membres fondateurs de GeEAUde (de aguche à droite) : Georges Linarès, président d’Avignon université Konstantinos Chalikakis, porteur de la chaire, André Chanzy, directeur de recherche INRAE et directeur de l’UMR EMMAH, ainsi qu’André Fourno, ingénieur R&D de l’IFPEN.

GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

Pierre Baby, doctorant à Avignon Université, présentera son sujet de thèse lors de la finale nationale du concours de vulgarisation scientifique ‘Ma thèse en 180 secondes’, ce mercredi 5 juin. Il sera possible de regarder cette finale en direct sur Youtube.

Ce mercredi soir, Pierre Baby présentera ses recherches sur l’utilisation de Forficula pubescens, une espèce de perce-oreilles, en tant qu’agent de lutte biologique dans les vergers de pommiers de la région Sud. Son étude se concentre sur les réponses physiologiques et comportementales de ces insectes face aux contraintes liées à la présence d’organismes vivants tels que les interactions avec d’autres ennemis naturels, ainsi qu’à des facteurs non vivants liés au changement climatique et à l’utilisation des produits phytosanitaires. L’objectif pour Pierre Baby sera de synthétiser le sujet de sa thèse en seulement trois minutes.

Les résultats de ses recherches, menées dans le cadre du projet ‘FALBio-Sud’, sous la direction de Magali Rault et Hazem Dib, enseignants-chercheurs à Avignon Université, promettent des retombées directes et positives sur le territoire, en soutenant les pratiques agroécologiques, en réduisant l’utilisation de produits phytosanitaires et en favorisant une approche respectueuse de l’environnement.

Organisé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et France Universités, avec le soutien de l’Université Côte d’Azur, le concours ‘Ma thèse en 180 secondes’ a pour but de mettre en lumière les travaux de doctorants tout en défiant leur capacité à rendre accessibles des sujets de recherche souvent complexes. La finale nationale aura lieu à l’Opéra de Nice et sera retransmise en direct sur Youtube.


GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

Le mardi 14 mai 2024, à 17h se tiendra la première édition d’un nouveau format de rencontres culturelles à l’Université d’Avignon qui s’articulera autour du thème « L’Université, un lieu de création ». Une masterclass qui accueillera trois invités prestigieux : Claire Chazal, Lucie Marinier et Ernest Pignon-Ernest.

L’Université d’Avignon continue de développer et de placer sa politique culturelle au cœur de ses préoccupations en proposant une programmation ouverte sur son territoire. Le mardi 14 mai 2024, un nouveau type de rencontres culturelles sera intronisé sur le campus Hannah Arendt, au centre-ville d’Avignon. Ce premier rendez-vous sera abordé sous le prisme de l’université comme lieu de création. 

Pour cette première édition, la journaliste télévisuelle Claire Chazal, la professeure du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) Lucie Marinier et l’artiste français Ernest Pignon-Ernest seront invités à partager leurs expériences autour de la thématique de l’espace public comme lieu de création et de construction d’une culture commune. Cette masterclass sera également animée par Bertrand Dicale, directeur général de News Tank Culture. Un point presse en présence des invités se tiendra de 16h à 16h45, il précèdera la rencontre qui se tiendra à 17h. 

Trois masterclass pour trois thématiques 

Durant l’après-midi, trois conférences distinctes qui auront des thématiques différentes seront animées par chaque invité à destination des étudiants du territoire. Ernest-Pignon-Ernest, artiste plasticien s’occupera d’une masterclass sur le pouvoir culturel de l’art urbain, Claire Chazal tiendra une conférence qui aura pour thème la force de l’émancipation de la culture quand Lucie Marinier se chargera d’une masterclass sur la vie et la mort des œuvres d’art dans l’espace public. 

Ce nouveau type de rencontres insufflé par Avignon Université permet de renforcer le dialogue et les liens culturels avec les acteurs du territoire. À l’heure des grandes mutations dans le champ de la culture, des arts et des sciences, l’université souhaite rester un lieu d’échanges, de diversité et de création, où les étudiants forgent leur identité intellectuelle et sociale.

Infos pratiques : « L’Université, lieu de création ». Mardi 14 mai à 17h. Université d’Avignon, Campus Hannah Arendt, 74 rue Louis Pasteur, Avignon.


GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

Aurélien Le Goff et Robin Talbot, étudiants en Master ‘Ingénierie de la Production Végétale’ à Avignon Université ont obtenu le 3ᵉ prix de l’innovation en Sciences et techniques francophones décerné par la Conférence internationale des formations d’ingénieurs et techniciens d’expression française (Citef) pour leur projet ‘Aerotechnicoponie’.

Le projet ‘Aerotechnicoponie’ vise à développer un modèle amélioré d’aéroponie (forme de culture hors-sol) pour répondre aux défis actuels de l’agriculture tels que le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources en eau, le bannissement des pesticides et la nécessité d’une production alimentaire plus durable. Les deux étudiants se sont donc engagés dans une démarche visant à optimiser les installations d’aéroponie, à étudier leur impact énergétique et environnemental, et à les comparer aux techniques actuelles. Leur objectif est de développer une culture plus performante basée sur ces connaissances.

Leur projet a reçu un soutien financier l’unité de formation et de recherche Sciences, Technologie, Santé d’Avignon Université, permettant l’acquisition de matériel d’aéroponie. Dans la serre de l’université, Aurélien et Robin effectuent des tests prometteurs, avec pour objectif de perfectionner le matériel, développer leurs propres installations, et éventuellement les commercialiser.


GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

Georges Linarès, président d’Avignon Université, et Christine Bord-Le Tallec, déléguée régionale du groupe La Poste Provence-Alpes-Côte d’Azur, viennent de signer une convention de partenariat dont le but est de favoriser ensemble l’insertion professionnelle des étudiants. 

Cette alliance s’inscrit dans le cadre du développement des partenariats de la Villa Créative, consacrée à la culture et aux industries créatives, qui se veut un lieu de rencontres, de partages et de collaborations, qui permettra un rapprochement des mondes académique, de recherche et de l’entrepreneuriat autour de l’axe de spécialisation ‘Culture, Patrimoine, Sociétés numériques’ de l’université.

Ce partenariat prévoit entre autres des stages et emplois saisonniers proposés aux étudiants de l’université par le groupe La Poste, le don de matériel informatique, des actions d’inclusion via l’écriture par le biais de la Fondation La Poste, ou la mise en place de services visant à faciliter la vie des étudiants sur le campus.

V.A.


GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

Avignon Université organise deux journées portes ouvertes. Le campus Hannah Arendt, situé en centre-ville, accueillera lycéens, étudiants et adultes en reprise d’études ce samedi 27 janvier. Pour visiter le campus Jean-Henri Fabre, situé à Agroparc, il faudra attendre le samedi 3 février.

Les deux campus d’Avignon Université ouvrent leurs portes les samedis 27 janvier et 3 février. L’occasion d’être en immersion complète dans le monde des études supérieures, d’en apprendre plus sur les différentes filières proposées, mais aussi d’aller à la rencontre de professeurs et d’étudiants.

Le samedi 27 janvier, en plus d’ouvrir ses portes, le campus Hannah Arendt va accueillir la 3ᵉ édition du Forum des Études Supérieures d’Avignon Université. Plus de 140 stands d’information seront installés, avec la participation de 70 établissements (publics et privés). Il y aura également 6 conférences thématiques, et une représentation variée des secteurs professionnels et des structures d’orientation et d’accompagnement du territoire.

Forum des études supérieures. Samedi 27 janvier. De 9h à 17h. Inscription obligatoire via le formulaire en ligne. Campus Hannah Arendt. 74 rue Louis Pasteur. Avignon.
Journées portes ouvertes. Samedis 27 janvier et 3 février. De 9h à 16h30. Campus Hannah Arendt. 74 rue Louis Pasteur. Avignon. Campus Jean-Henri Fabre. 301 Rue Baruch de Spinoza. Avignon.

V.A.


GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

Ce jeudi 2 novembre, l’organisme vauclusien de formations et conseil IFI organise une conférence ‘Ressources en eau et alimentation durable : comment relever ces défis collectifs pour nos territoires ?’ sur le campus Jean-Henri Fabre de l’Université d’Avignon à destination des collectivités et des élus.

Cette matinée dédiée aux ressources en eau et à l’alimentation durable sera rythmée par une table ronde animée par des experts, mais aussi par des témoignages dévoilant des actions concrètes mises en place pour faire face à ces deux enjeux.

Il y aura aussi de nombreux stands installés, où divers acteurs engagés sur le territoire vauclusien présenteront leurs actions, ou encore leur programme d’accompagnement. L’objectif de cet événement est d’apporter une vision plus claire sur les enjeux cruciaux que sont les ressources en eau et l’alimentation durable, mais aussi d’évoquer des pistes de solutions concrètes au niveau local.

Des experts autour d’une table ronde

L’objectif de la table ronde, qui aura lieu de 9h à 10h30, est de mieux comprendre les enjeux de nos ressources en eau et de notre système alimentaire. Pour ce faire, plusieurs invités viendront partager leur expertise :

Des témoignages

La table ronde sera suivie d’une série de témoignages de 10h45 à 12h30 qui mettra en lumière les initiatives et projets qui fonctionnent, les actions possibles :

  • Gilles Perole, adjoint au maire de Mouans-Sartoux et délégué à l’alimentation, apportera son témoignage sur la mise en place d’une régie agricole pour approvisionner les cantines de la commune en légumes bio.
  • Olivier Bonneaud, directeur de la plateforme Manger Bio en Provence, évoquera les pistes d’approvisionnements données aux cantines des collectivités pour contribuer à l’autonomie alimentaire des territoires.
  • Pauline Ricard, chargée de mission agriculture et alimentation durable au Département de Vaucluse et Christian Mounier, vice-président du Département, président de la commission Agriculture, Eau, Alimentation, parleront des outils innovants utilisés pour les diagnostics en amont de la construction de leur PAT.
  • Frédéric Marchand, ancien sénateur et expert en PAT apportera son témoignage sur la mise en place et l’évaluation des projets alimentaires territoriaux.
  • Naomie Mazzilli et Georges Linares, vice-présidente déléguée à la Transition environnementale et vice président à la Recherche à Avignon Université dévoileront les possibilités de stages dans les collectivités pour travailler sur des projets par les étudiants chercheurs.
  • Zéhor Durand, avocate au Barreau d’Avignon, présentera les conflits liés à la gestion publique de l’eau.
  • Natacha Sire, présidente d’ECO-Lab’ Environnement et Pauline Olivier, chargée de mission éducation à l’environnement chez Semailles, apporteront leurs témoignages sur les actions de sensibilisation à l’environnement qu’elles proposent aux collectivités, écoles et entreprises.

Des stands

Toute la matinée, des stands des acteurs engagés sur le territoire vauclusien seront installés pour informer :

  • ECO Lab’Environnement, accompagnement vers la transition écologique, par l’éducation et la sensibilisation à l’environnement et au développement durable.
  • IFI Formations et Conseil, accompagner les élus dans leur fonction et face aux enjeux de transition écologique et résilience des territoires.
  • Manger bio en Provence, approvisionnement bio, local et équitable pour la restauration collective et commerciale en Provence.
  • Semailles, accompagner des personnes en situation de vulnérabilité vers l’emploi durable grâce à l’exploitation de terres en maraîchage bio et la mise en œuvre d’actions de sensibilisation à l’écologie et au développement durable.
  • Terre de liens, dynamique associative et citoyenne qui permet d’acquérir des terres agricoles, d’installer une nouvelle génération paysanne sur des fermes en agriculture biologique.
  • Agrilocal84, mettre en relation les agriculteurs du département du Vaucluse et la restauration collective pour contribuer à une alimentation saine et au maintien de l’agriculture diversifiée, favorable à la préservation des paysages, la biodiversité, l’attractivité touristique.
  • Volubilis, œuvre à tisser des liens de culture, de connaissances entre les hommes et les territoires d’Europe et de Méditerranée sur les questions de la ville et des paysages contemporains.
  • Les jardins du colibri, assurer la création, la mise en œuvre, la gestion et l’animation de Jardins Partagés, pour le compte de communes bailleurs, écoles, entreprises, maisons de retraites et EHPADs.
  • Civam, mettre en lien les agriculteurs, les ruraux et la société civile pour promouvoir une agriculture plus économe, autonome et solidaire visant à nourrir, préserver et employer dans les territoires.

Jeudi 2 novembre. De 8h45 à 13h30. Inscription gratuite au 09 71 20 97 32. Université d’Avignon – Campus Jean-Henri Fabre. 105 Rue Michel de Montaigne, Montfavet. Avignon.

V.A.


GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

La Ville d’Avignon et l’Université d’Avignon viennent de signer une convention de partenariat dans le but d’améliorer le cadre de vie des étudiants, de transformer définitivement la Cité des papes en ville campus et d’intégrer davantage l’université dans la ville.

Cette convention cadre, d’une durée de trois ans et renouvelable, engage plusieurs missions, telles que :

  • Valoriser l’image d’Avignon comme ville campus en créant une plus forte synergie Ville-Université avec la création d’un quartier-campus, ou encore un accueil renforcé des étudiants en stage ou en alternance dans les services de la Ville.
  • Faciliter la vie étudiante avec des actions concrètes contre la précarité, ou bien un accès facilité aux soins et à la mobilité.
  • Soutenir le rayonnement régional, national et international de l’université en matière d’enseignement supérieur, d’insertion professionnelle, de recherche et de développement.

L’Université d’Avignon, qui comptabilise deux campus, environ 7 500 étudiants et 700 enseignants-chercheurs et personnels administratifs et techniques, est au cœur des préoccupations de la Ville, de par son rayonnement, mais aussi pour la qualité de vie de ses étudiants. En témoigne la création du 104 Agoraé, l’épicerie sociale et solidaire pour et par les étudiants, qui vient d’ouvrir ses portes et permet aux étudiants de se procurer, à des tarifs préférentiels, des denrées alimentaires, des produits frais et de première nécessité.

Le projet de Villa Créative est également la preuve d’un partenariat déjà fort entre la Ville d’Avignon et son université. Ce projet, dont le coût s’élève à 16,5M€ et pour lequel la Ville a participé à hauteur de 700 000€, sera dédié à la culture, au patrimoine, et à la société numérique. De grands acteurs du territoire devraient y prendre leurs quartiers à partir de l’été 2024 comme l’École des Nouvelles Images, le Conservatoire national des Arts et Métiers, le Festival d’Avignon, la French Tech Grande Provence, Frames et bien évidemment l’Université d’Avignon avec son service de formation tout au long de l’année.

V.A.


GeEAUde : l’Histoire d’eau bien en chaire de l’université d’Avignon

Plus que quelques jours avant la rentrée des étudiants à Avignon Université. Pour la 9ᵉ année consécutive, Inter’asso Avignon, première organisation étudiante et de jeunesse du Vaucluse, relève le coût de la rentrée pour un étudiant avignonnais.

3 032,31€. C’est le coût moyen de la rentrée pour un étudiant de 20 ans en Licence à l’université d’Avignon, sans double inscription, non boursier et ne vivant plus au domicile familial. L’année dernière, ce coût s’élevait à 2 354,35€, il observe donc une augmentation de 9,15%. Le coût de la rentrée universitaire se divise en deux grandes catégories : les frais spécifiques à la rentrée et les frais de vie courante.

La première catégorie comprend les frais d’inscription à l’université, l’assurance, la Contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC), le matériel pédagogique, le dépôt de garantie, la complémentaire santé et les frais d’agence. La seconde catégorie, quant à elle, comprend le loyer et les charges, la consommation (les courses), la restauration, la téléphonie et internet, les loisirs et les transports.

Un coût en constante augmentation

L’augmentation du coût de la rentrée universitaire s’explique par plusieurs facteurs, notamment l’inflation. Si Avignon reste la ville la moins chère de la région concernant les logements étudiants, le loyer (charges comprises) observe tout de même une augmentation de +1,01%, avec un coût moyen de 447€. La consommation, la téléphonie et internet, et les transports, eux aussi, subissent une augmentation. Tout comme l’assurance, les frais d’inscription et la CVEC, le dépôt de garantie, ainsi que la complémentaire santé.

Inter’Asso Avignon appelle à davantage de solutions concrètes et pérennes telles qu’une réforme des bourses sur critères sociaux, une allocation de rentrée ou encore une augmentation des logements Crous à Avignon afin de lutter contre la précarité étudiante.

DR

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