Les mercredi 30 et jeudi 31 octobre, à l’occasion d’Halloween, le Palais des Papes va devenir le Palais hanté. Avignon Tourisme ouvre les portes du monument avignonnais pour une déambulation nocturne terrifiante.
Un cloître funèbre, un étrange laboratoire, un banquet très particulier, des phénomènes inexpliqués, une demeure occupée par de nombreux esprits… Êtes-vous prêts à pénétrer dans la maison du pape, à la nuit tombée, et à croiser ses nombreux fantômes ?
Tel est le synopsis des déambulations nocturnes du Palais des Papes, transformé en Palais hanté, proposées par Avignon Tourisme pour Halloween. Citrouilles, chauves-souris, toiles d’araignée et fantômes vont envahir le monument à cette occasion et vont vous faire frissonner.
Les visites, qui durent 45 minutes, sont conseillées à partir de 6 ans, selon la sensibilité de l’enfant. En tout, il y aura 16 départs de groupe toutes les 15 minutes à partir de 18h30.
Réservations en ligne ou au 04 32 74 32 74. Réservation possible sur place, sous réserve de disponibilité. Tarifs : Adulte 19,50€, Adolescent 12-18 ans 12€, Enfant 6-11 ans 10€, 2 adultes + 1 enfant : 40€ (Enfant supplémentaire : 6,50€).
Mercredi 30 et jeudi 31 octobre. À partir de 18h30. Palais des Papes. Place du Palais. Avignon.
Halloween s’invite au Palais des Papes
Lors du dernier Conseil municipal, Ville d’Avignon a dénoncé le bail emphytéotique qui liait l’exploitation du Parc des expositions à Avignon Tourisme, rompant la promesse qui s’étendait jusqu’en 2041. L’utilisation du lieu pourrait cesser le 31 décembre 2024.
Dans le détail Le parc des expositions, géré par Avignon Tourisme, émanation (Société Publique Locale) de la Ville d’Avignon, accueille chaque année une trentaine de manifestations et événements. Le hic ? « Le caractère structurellement déficitaire de la gestion de cet équipement.» Pour faire clair ? Le modèle économique du lieu n’est pas au rendez-vous et son exploitation coûte.
Dommage, car l’ambition est de faire du lieu, idéalement situé, un phare qui en plus d’être beau et utile, pourrait rapporter. Car la Ville est propriétaire de l’ensemble du parc à hauteur de 54 821m2 jouxtant deux zones respectivement de plus de 68 000m2 et 65 000m2, appartenant à la Région Sud et relevant en partie du domaine public aéroportuaire, dévolus à l’exploitation de hangars pour le parc des expos ainsi qu’à des parkings.
L’ambition ? Plus que la réhabilitation et l’exploitation du parc des expos, il s’agit là d’appréhender une vision renouvelée et ambitieuse de cet espace de plus de 18 hectares idéalement situé «Une entrée de ville, un marqueur de l’agglomération d’Avignon (…/…), un élément essentiel du pôle technologique d’Agroparc qui concourt à l’attractivité économique du territoire.» est-il précisé dans le descriptif du point N°10 à l’ordre du jour de la séance du 18 juillet 2024.
Protocole de coopération La Région Sud, la Caisse des dépôts, le Conseil départemental, Le Grand Avignon, la CCI de Vaucluse et la Ville –dont Citadis et Avignon Tourisme- font alliance pour ce projet où chacun évoque : une optimisation du foncier, le maintien de la vocation économique du site. La Ville précise prévoir la gestion intermédiaire du site, ainsi que la préservation des usages actuels permettant une exploitation à minima de l’équipement.
A l’étude? Les scénarii de modèles économiques et juridiques ; un schéma de développement économique et urbain à l’échelle de la ville et de l’agglo ; L’optimisation du foncier ; L’évolution du site ; Faisabilité et équilibre financier ; Les pistes de réversibilité, transformations, modalités de gestion, développement du foncier pour la partie non bâtie et attenante ; le diagnostic économique, les cibles des usages…
La date La Ville d’Avignon souhaite la liquidation de la SCI (Société civile immobilière) du parc des expositions et la résiliation du Bail emphytéotique administratif (BEA) et de la convention d’exploitation non détachable une prise d’effet pour la résiliation anticipée au 31 décembre 2024.
Voir ci-dessous les votes et les débats de la délibération n°10 lors du conseil municipal du jeudi 18 juillet 2024
Halloween s’invite au Palais des Papes
Cet homme-là est le couteau suisse du Parc des Expositions de Châteaublanc, avec un portable ou un talkie-walkie constamment greffé à la main. Qui passe d’un hall à l’autre, d’un stand à l’autre, qui répond à une question de la préfecture sur la sécurité ou qui solutionne un problème à tout bout de champ.
Fin janvier, Dominique Méjean a tiré sa révérence, elle qui avait participé au premier Cheval Passion de l’histoire, en 1986. Et logiquement, Patrick Ribolla, en poste à ses côtés depuis 2011, lui a succédé, sur le site qui accueille 250 000 visiteurs par an et une quarantaine de salons dont Avignon Motor Passion, il y a quelques jours, qui a attiré plus de 30 000 spectateurs au milieu des voitures de prestige et de collection comme les Mustang, SM, Rolls Royce, MG ou Lancia mais aussi les populaires 4 CV, Simca 1000 ou Estafette vintage des années 60.
Malgré son large sourire et son regard bleu bienveillant, cet homme-là cache une souffrance originelle : il a perdu son papa quand il avait 13 ans. Yves Ribolla tenait un bar à Monteux, quand il a disparu, Patrick, l’ aîné de deux soeurs a pris la suite pour aider sa maman et faisait la fermeture à 21h, du coup, à l’école, les résultats n’étaient pas flamboyants. « Tu es bon à rien » ricanaient certains… En 1979, il entre à l’Ecole hôtelière des Fenaisons où Michel Receveur, le formateur de dizaines de chefs étoilés, le prend sous son aile.
Il trouve d’abord du travail chez « Meffre Traiteur » à l’Isle-sur-la Sorgue, puis dans un hôtel d’Avignon et en 1999, Didier Auzet, directeur de RMG l’embauche au Palais des Congrès du Palais des Papes où il gère l’organisation des réunions régionales, nationales et internationales avec maestria. Jean-Christophe Ozil prend ensuite la tête de RMG, Patrick Ribolla continue à donner satisfaction. Sauf que, révolution de palais oblige, un militaire succède à Jean-Christophe Ozil. Après un budget en déficit de 200 000€, il décide de restructurer la société d’économie mixte et de supprimer le service traiteur à l’époque où le chef Christian Etienne était adjoint au Tourisme, aux côtés de Marie-Josée Roig.
Patrick Ribolla se retrouve au Parc des Expositions, géré comme les parkings des Halles et du Palais des Papes, le Pont Saint-Bénézet, le Palais des Congrès et Châteaublanc par « Avignon Tourisme », en 2011, aux côtés de Michel Paqueu puis d’Arnaud Pignol, qui, en février dernier, avec l’accord de la maire d’Avignon, le nomme directeur du « Pôle Evénements » du Parc des Expositions.
il est vrai que pendant la crise sanitaire, il n’a pas chômé Patrick Ribolla. « Après la Salle polyvalente de Montfavet, le centre de vaccination anti-Covid a été transféré à Châteaublanc, qui s’est ensuite transformé en centre de tests où défilaient des dizaines de personnes toutes les heures. »
Aujourd’hui avec la casquette de « Directeur du Pôle Evènements », Il gère les salons, l’administration et les services techniques du Parc des expositions, soit environ 18 agents et il en fait des kilomètres à pied entre les 18 hectares de superficie du site à la sortie de l’autoroute, ses allées, ses 1000 places de parkings gratuites, ses 12 830 m2 de bâtiments couverts, dont le fameux hall A avec son étonnante architecture ronde de poutres de bois en lamellé-collé, ses 6 000m2 qui peuvent accueillir Les Crinières d’Or, 7 800 personnes pour un cocktail ou 4 600 places assises. « Chaque espace est modulable à volonté selon le type d’évènement, foire, salon , exposition ou spectacle » ajoute Patrick Ribolla.
Aujourd’hui c’est un homme qui remercie tous ceux qui lui ont tendu la main, ceux qui lui ont fait confiance, tous ces « papas » de substitution, comme Michel Receveur, Guy Meffre, Christian Etienne, Didier Auzet, aujourd’hui Arnaud Pignol dont il est l’adjoint. « J’ai grandi grâce à eux, et j’apprends tous les jours, mais là j’ai franchi une autre dimension , un pallier où le relationnel est encore plus important. La façon de se comporter, d’être à l’écoute de chacun, de le respecter, de faire confiance, d’être disponible, de faire preuve de patience, d’être mesuré dans ses propos, de faciliter le travail entre tous les collaborateurs ».
Ça, c’est pour le côté professionnel. Mais Patrick Ribolla a aussi su construire une famille avec deux garçons et une fille, un petit-fils et un 2ème à naître en juillet. Et surtout une épouse, Nathalie qui l’a toujours encouragé quand il rentrait le soir pour prendre une douche et repartir travailler comme « extra », qui lui a apporté un soutien sans faille pendant des décennies. « Sans elle, ma carrière, ce serait zéro. Elle a toujours été là pour moi, dans les bons moments comme les moins bons et surtout elle m’a toujours donné les meilleurs conseils ».
Halloween s’invite au Palais des Papes
Le Centre des Congrès d’Avignon tourisme vient de créer son Club affaires. Placée sous la houlette de Nicolas Toulouzan, également responsable développement commercial Congrès et Salons, la nouvelle structure vise à « renforcer et accompagner le réseau des partenaires de l’office de tourisme qui répondent à l’offre événementielle du territoire ».
« Il s’agit aussi d’échanger sur les bonnes pratiques et de monter un réseau structuré ouvert aux organisateurs potentiels, » indique Marc Simelière, conseiller municipal de la ville d’Avignon délégué au tourisme et président d’Avignon tourisme.
« Le Club offrira davantage de visibilité à notre offres sur ce territoire qui constitue déjà une terre d’excellence pour l’événementiel »,
Nicolas Toulouzan, responsable du Club Affaires
Une démarche confirmée par Arnaud Pignol, directeur général d’Avignon tourisme pour qui ce Club « doit mettre en synergie tous les acteurs du tourisme d’affaires de notre territoire ». L’initiative a ainsi déjà permis de regrouper près d’une quarantaine d’adhérents provenant d’une vingtaine de kilomètres autour d’Avignon dans les secteurs des lieux réceptifs, des agences d’événementiel, des agences incentives, de l’hôtellerie, de la restauration, des traiteurs, des prestations audiovisuelles, des traducteurs… « Le Club offrira davantage de visibilité à notre offres sur ce territoire qui constitue déjà une terre d’excellence pour l’événementiel », explique Nicolas Toulouzan.
« Le Club affaires va nous permettre de faire rayonner la destination Avignon. »
Mélodie Fillinger de l’hôtel Mercure Avignon-gare TGV
Un lancement qui a été notamment l’occasion de présenter plusieurs adhérents dont Mélodie Fillinger de l’hôtel Mercure Avignon-gare TGV pour qui le club va permettre « d’échanger nos expériences pour faire rayonner le destination Avignon ». Pour sa part, Frédéric Malosse, de RT Events y voit aussi l’opportunité « de rencontrer de nouveaux partenaires ». Enfin, pour Sonia Prudhomme, de Pulsar Events c’est aussi « l’occasion de rencontrer les acteurs locaux du tourisme d’affaires pour proposer une offre plus étoffée à nos clients. »
Halloween s’invite au Palais des Papes
La Ville d’Avignon et Avignon Tourisme, en partenariat avec le Parc du Cosmos, proposent d’observer les étoiles depuis le pont d’Avignon ce lundi 14 août à 21h30.
Confortablement installés sur des chaises longues, le clapotis du Rhône en fond sonore, les spectateurs se feront conter et présenter à l’œil nu, avec un pointeur laser, les principales étoiles et constellations avec leurs légendes :
Les sept étoiles de « casserole » de la Grande Ourse
La Petite Ourse et son étoile polaire
La reine Cassiopée et son époux Céphée accompagnés de leur fille Andromède et de son sauveur Persée (point d’origine de la célèbre pluie d’étoiles filantes d’été).
Le redoutable Dragon face au héros Hercule
Les trois belles d’été avec Véga de la Lyre, Altaïr de l’Aigle et Deneb du Cygne
Les rougeoyantes Arcturus du Bouvier et Antarès du Scorpion
En deuxième partie de soirée, les observations se feront avec des télescopes :
Le fourmillement d’étoiles de l’amas d’Hercule
L’émouvante fin d’une étoile dans la nébuleuse de l’Anneau ou la nébuleuse du Trognon de Pomme
Le duo coloré Albiréo
La splendide Saturne et ses anneaux
L’étonnante galaxie d’Andromède
Lundi 14 août à 21h30 sur le pont d’Avignon. Durée : 3h. Tarif unique : 14,50€. Information et réservation ici. Evènement accessible aux personnes en mobilité réduite.
Halloween s’invite au Palais des Papes
Tous les jeudis de 18h30 à 20h30, jusqu’au 24 août, la Ville d’Avignon et Avignon tourisme proposent de (re)découvrir les vins de la région dans les jardins Benoît XII du Palais des Papes.
Servis par les vignerons eux-mêmes, trois domaines seront présents chaque soir :
Jeudi 10 août : Château Gigognan, Domaine St Pierre d’Escarvaillac, Château des Coccinelles.
Jeudi 17 août : Xavier Vignon, Domaine St Pierre d’Escarvaillac, Château Bois d’Arlène.
Jeudi 24 août : Xavier Vignon, Domaine St Pierre d’Escarvaillac, Château Gigognan.
Tous les jeudis de 18h30 à 20h30, jusqu’au 24 août dans les jardins Benoît XII du Palais des Papes, entrée Cour Maria Casarès – Manutention. Tarif plein : 12€. Tarif réduit/avignonnais : 10€. Information et réservation ici. Evènement accessible aux personnes en mobilité réduite.
Halloween s’invite au Palais des Papes
Le sur-tourisme, c’est la nouvelle expression crée pour désigner les situations où trop de touristes se trouvent au même endroit au même moment. Ce phénomène est mondial. Il est également observable sur plusieurs sites du Vaucluse. Faudra-t-il bientôt aussi réguler les flux de visiteurs et limiter l’accès de quelques-unes de nos pépites touristiques ?
« On est plus chez soi », c’est la première réaction des autochtones qui se sentent envahis, comme dépossédés. Ce sont les premières victimes de ces zones sur fréquentées. L’idée de vivre au cœur d’un parc d’attraction et de faire partie intégrante des curiosités à y découvrir n’est pas forcément réjouissant. Reconnaissons que le quotidien de ces indigènes peut vite devenir compliqué et pénible. Ensuite, ces flux de population, pas toujours très disciplinés, que certains n’hésiteront pas à qualifier de hordes touristiques, peuvent provoquer des dégradations des lieux ou de leur environnement. Ça c’est cadeau !
Dans le Luberon, Gordes est, en été, dans une situation de sur fréquentation qui n’est pas sans poser beaucoup de difficultés pour un village pas vraiment conçu pour recevoir tous ces visiteurs. Surtout que ces derniers ont la fâcheuse tendance à vouloir tous faire les mêmes choses. Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme. Beaucoup d’entre eux ont fait des milliers de kilomètres pour découvrir ce site remarquable, qu’ils en soient d’abord remercié. C’est aussi une liberté qui leur est offerte de venir et il est essentiel, à mon sens de la préserver.
Mais papatra, le magazine américain Travel + Leisure a élu, en ce début d’été, Gordes « le plus beau village du monde » (lire ici). Pas moins que cela. On imagine les compteurs de la fréquentation qui s’affolent et montent en régime. D’ici que notre village ressemble au Mont Saint-Michel avec ses 2,8 millions de visiteurs annuels, il n’y a pas loin. Mis à part que la mer est assez éloignée de Gordes, les deux sites présentent quelques similitudes intéressantes. Ainsi, la mère Poulard pourrait venir s’y installer et proposer des omelettes au pistou.
Bien sûr le tourisme est essentiel à l’activité économique du département. Ce secteur est un pourvoyeur important d’emplois, même si, aujourd’hui l’offre est supérieure à la demande. On ne va quand même pas cracher dans la soupe au pistou. Mais, doit-on pour autant réguler l’accès à certains sites comme le réclame certains professionnels conscients que le sur-tourisme peut nuire au tourisme. De leur côté les élus sont pris entre deux logiques avec d’un côté des retombées économiques indispensables et de l’autre la protection des lieux et de la tranquillité de ceux qui y vivent. Alors plutôt que réguler l’accès ne pourrait-on pas inviter tous ces touristes à venir à d’autres moments de l’année et surtout ne pas se concentrer sur les mêmes lieux (les richesses sont nombreuses) ? Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?
Ce jeudi 18 et ce vendredi 19 mai, Avignon tourisme organise son nouvel événement ‘Sous la Roma’ dans les jardins du Palais des papes. L’occasion de redécouvrir les magnifiques jardins pontificaux et de profiter de leur abondante végétation dans une ambiance festive et sensorielle.
Le programme
Toute la journée de jeudi, de 9h à 17h, il sera possible de déguster le miel des Papes avec Car Elles Butinent, Stephan Leclercq fera plusieurs démonstrations autour de la céramique et des plantes tinctoriales, et Celui Qui Tresse proposera une atelier de création d’un nid en osier. L’eau Vive proposera plusieurs lectures autour du jardin et de la nature pour les enfants de 10h à 12h et de 14h à 16h. L’association des commerçants des halles mettra la main à la pâte et fera des démonstrations culinaires avec les ingrédients du jardin de 11h à 14h. De 14h à 17h, l’Occitane animera un atelier senteur 3 parfums issus de plantes du jardin.
Trois ateliers sur inscription seront proposés durant la journée. Les Jeunes Pousses feront un gros plan sur la graine de 9h à 17h avec feuillage de Provence, semis et jardinage. Leroy Merlin proposera de fabriquer un carillon pour jardin de 9h15 à 13h, ainsi qu’un nichoir à oiseaux de 13h15 à 17h.
À 21h15, le Cinambule proposera un cinéma en plein air avec la projection du film ‘La vallée des fourmis perdues’. Pour y assister, il est impératif de réserver, les places étant limitées.
Le vendredi 19 mai, Avignon tourisme prolonge l’expérience au cœur des jardins du Palais des papes avec une visite guidée à 10h.
Informations pratiques
Le billet pour la journée du jeudi coûte 5€, 3€ pour les Avignonnais et les enfants entre 8 et 17 ans, et est gratuit pour les enfants de moins de 8 ans et pour les personnes en situation de handicap +80%. Pour ce qui est de la visite guidée, elle est au prix de 10€, 8€ pour les Avignonnais et les enfants entre 8 et 17 ans, et est gratuite pour les enfants de moins de 8 ans et pour les personnes en situation de handicap +80%.
Il n’y aura pas de billetterie sur place. Pour réserver votre billet, cliquez ici.
V.A.
Halloween s’invite au Palais des Papes
Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une nouvelle menace ou d’une future restriction qui pourrait nous être imposée. Nous sommes dans l’artistique… En effet, après Marseille, c’est à Avignon* que la compagnie Candlelight propose ses concerts à la bougie. Une démarche originale qui n’est pas dénuée de symboles, voire de sens.
Il y a quelques temps encore pour renvoyer les écologistes militants dans leur 22 mètres, on disait que si on les écoutait il faudrait « revenir à la bougie ». Un moyen pas très sympathique et surtout pas très honnête de résumer leur pensée et leur conception de la société. Nous en sommes revenu et c’est tant mieux. La bougie est devenue ainsi, et malgré elle, le symbole des temps anciens, pour ne pas dire des temps obscurs. Aujourd’hui, elle est en quelque sorte remise au goût du jour avec ces spectacles à l’éclairage appartenant à un autre temps. Au-delà des aspects esthétiques de cette démarche artistique, la métaphore est intéressante. L’évocation d’une autre époque, celle où l’on prenait le temps et il en faut pour allumer toutes les bougies ! Un temps où la simplicité l’emportait sur le sophistiqué et où la convivialité était de mise. Et ce clin d’œil au passé n’est pas unique.
Un autre « retour en arrière » intéressant. Le grand retour du disque vinyle. Qui aurait misé 3 cacahuètes sur le retour de la galette noire ? En tout cas pas ceux qui s’en sont débarrassé il y a quelques années, ils sont condamnés, aujourd’hui, à les racheter ! Dans plusieurs pays, comme la France ou les États-Unis, les ventes de vinyles ont supplantées celles des CD. Bon il est vrai qu’avec la généralisation de la musique dématérialisée les volumes de vente des CD sont tombés très bas. Mais là aussi, c’est le symbole qui est important. On a sans doute besoin d’avoir du concret, un objet à manipuler, à posséder. De l’authentique quoi ! Dans le même ordre d’idée on pourrait se féliciter que les liseuses n’aient pas emporté le livre physique, ou que la photo argentique n’ait pas totalement disparue. L’ancien monde fait parfois de la résistance.
Vous voulez encore un exemple ? Plus proche de nous, dans la vallée de la Sénancole, là où se trouve l’abbaye de Sénanque, aucun réseau de téléphonie mobile ne passe. La zone est aussi blanche que les murs de son abbaye fraichement restaurée. Les opérateurs téléphoniques ne s’y sont pas vraiment intéressé, faute de potentiel commercial. En définitive, c’est une vraie aubaine pour nos moines cisterciens qui y vivent et les hôtes qui y sont accueillis. Ils ne souhaitent pas du tout que ce besoin de connexion permanente vienne troubler leur retraite. Au fond les vrais espaces de liberté ne seraient-il pas ceux où la connexion permanente est coupée, laissant ainsi les vraies connexions s’établir, celles avec soi-même et avec les autres ?
Cette expérience de spectacle à la bougie prend alors peut-être tout son sens. Mais de là à dire que la bougie pourrait aussi éclairer d’un jour nouveau notre monde c’est une lueur que je vous laisse éventuellement le soin d’entrapercevoir.