22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Le Rafale, fleuron de l’Armée de l’Air et de l’Espace, en majesté à Orange

Il fait 50°c sur le tarmac en ce jeudi 18 juillet, journée historique pour la Base Aérienne 115 qui accueille cet avion de chasse « puissant, performant et polyvalent » selon les mots du patron du site, le Colonel Guillaume Deschamps. Écrasé de soleil, le Rafale gris mat de chez Dassault trône avec son empennage frappé aux couleurs bleue et blanche « Escadron de Chasse 1/5 Vendée. »

Après le départ des Mirage 2000 C en juin 2022 et un investissement massif de 174M€ dans des travaux pharaoniques de modernisation et d’agrandissement des infrastructures (un bâtiment qui regroupe l’escadre et son escadron de soutien technique, un autre pour la maintenance des réacteurs, un pour le simulateur de vol, un pour la zone d’alerte de la permanence opérationnelle et enfin un nouveau mess), retour au vrombissement des avions de chasse dans le ciel d’Orange, qui est le 3ᵉ avec Saint-Dizier et Mont-de-Marsan à être équipé de Rafale avec pour triple mission : la posture 24h/24 de l’espace aérien français, l’aide aux aéronefs en difficulté et l’interception face aux intrusions malveillantes. Un aéronef qui vole à Mach 1,8 (2223 km/h) et a une autonomie de 3 700 km.

L’arrivée du Rafale inaugurée par le Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace

Près de 1 400 invités de marque, jeudi après-midi, une vingtaine de généraux étoilés, d’anciens patrons de la BA 115, des élus, des mécanos et des pilotes à la retraite en famille avec leurs petits enfants sur les épaules. Et vers 17h30, début de la cérémonie avec un enfant d’Orange, pas peu fier de prendre la parole devant cet aréopage, le général Stéphane Mille, Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

©P. Merkel – Armée de l’Air et de l’Espace

« Cette journée est unique à plusieurs titres, commence le Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Elle est témoin de nos forces pour bâtir des locaux hors normes et elle est pleine d’émotions pour ceux qui ont vieilli sous cette bannière de la 5ᵉ Escadre de chasse. Notre mission immuable est de défendre les Français depuis le ciel et l’espace. Or la menace a changé de forme, nous avons dû nous adapter, nous moderniser et aujourd’hui s’ouvre une nouvelle page sur cette base qui existe depuis 1939 aux confins d’Orange, Camaret et Jonquières et qui est un maillon essentiel du système de défense du territoire avec notre nouveau fleuron, le Rafale. La 5ᵉ Escadre renaît aujourd’hui, vous retissez les liens avec les anciens, dans cette région où coexistent, à quelques encablures, les bases de Salon-de-Provence et d’Istres dont les hommes se sont battus en Afrique du Nord, au Tonkin, en Algérie, mais aussi en Indochine et au Koweït. Nos pilotes de chasse sont porteurs d’un feu séculaire, eux qui ont été aux commandes, au fil du temps, de Mystère IV, Mirage III, F1, Morane-Saulnier, Dewoitine, Ouragan, Jaguar et aujourd’hui du Rafale. Les chevaliers du ciel, les Roland Garros, Guynemer, Nungesser, Clostermann qui ont écrit l’épopée française de l’Armée de l’Air. Retrouvez cet esprit, faites grandir les traditions, construisez de belles et grandes choses pour la gloire de nos ailes et le succès de la France. »

Au cours de la cérémonie, le Général Jérôme Bellanger, qui succèdera au Général Stéphane Mille comme chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace le 16 septembre, a été fait commandeur de la Légion d’Honneur. De son côté, le lieutenant-colonel Aurélien Declercq a pris le commandement de la 5ᵉ Escadre. Et une stèle en pierre du Rafale a été dévoilée, gravée sur un socle de 8 tonnes et taillée par Cyril Bienfait.

©P. Merkel – Armée de l’Air et de l’Espace

De belles années à venir pour la BA 115

5 Rafale sont attendus d’ici fin-août, une vingtaine en 2025. La BA 115 qui accueille déjà les hélicoptères Fennec, le Commando parachutiste de l’Air N° 20 et le CPOCAAE (Centre de préparation opérationnelle de l’Armée de l’Air et de l’Espace) va continuer sa montée en puissance avec 500 aviateurs supplémentaires à l’horizon 2030 avec leurs femmes et enfants. Ce qui portera les effectifs de la base à 2 100 militaires, sans parler des 5 000 emplois indirects dans le territoire nord-Vaucluse. Et demandera aux élus et décideurs locaux d’investir dans des logements, commerces, crèches, écoles, lycées, parkings, restaurants, établissements de soins, de loisirs et de culture pour accueillir au mieux toute cette population nouvelle.


Le Rafale, fleuron de l’Armée de l’Air et de l’Espace, en majesté à Orange

L’aviation est régulièrement pointée du doigt pour son impact disproportionné sur le climat. Cependant, d’après les données de l’organisation européenne Transport et Environnement, seulement 1 % des personnes sont à l’origine de 50 % des émissions de l’aviation mondiale. En cause : l’utilisation de jets privés. 

Selon le rapport de Transport et Environnement, un vol en jet privé de quatre heures génère autant d’émissions qu’un individu moyen en un an. Les jets privés sont 5 à 14 fois plus polluants que les avions commerciaux par passager, et 50 fois plus polluants que le train. En 2019, un vol sur dix au départ de la France était effectué en jet privé, et la moitié effectuait un trajet de moins de 500km. En Europe, les jets privés sont deux fois plus susceptibles d’être utilisés pour des vols considérés comme très courts (moins de 500km) que les vols commerciaux. De plus, en août 2020, alors que les vols commerciaux étaient en baisse de 60 % par rapport à l’année précédente, le trafic des jets privés avait retrouvé son niveau d’avant la pandémie de Covid-19.

Comme le montre notre graphique, basé sur des données de CE Delft, le nombre de vols privés en France avait quadruplé en 2022 par rapport à 2020, atteignant un total de 85 885 vols. En 2022, les routes les plus empruntées étaient Paris-Genève, Paris-Londres et Nice-Londres. En train, le trajet de Paris à Genève peut être effectué en 3h11, tandis que Paris-Londres prend environ 2h15 en Eurostar.

De Valentine Fourreau pour Statista


Le Rafale, fleuron de l’Armée de l’Air et de l’Espace, en majesté à Orange

Le vendredi 5 janvier, le « bouchage » qui remplace une possible porte supplémentaire dans le fuselage d’un Boeing 737 Max 9 de la compagnie américaine Alaska Airlines est arraché peu de temps après le décollage de l’appareil, censé relier Portland, dans l’Oregon, à l’aéroport d’Ontario, dans la banlieue de Los Angeles. L’incident ne fait miraculeusement aucune victime, et l’avion réussit un atterrissage d’urgence. 

Quelques jours plus tard, Alaska Airlines et United Airlines, qui opèrent les plus grandes flottes de Boeing 737 Max 9 au monde, annoncent avoir découvert des boulons mal vissés sur les portes de plusieurs autres avions du même modèle. Ces défaillances s’inscrivent dans une longue liste d’incidents majeurs pour le constructeur aéronautique américain. En particulier deux accidents, survenus en octobre 2018 en Indonésie et en mars 2019 en Éthiopie, dus à un système de stabilisation en vol défaillant, qui avaient causé la mort de près de 350 personnes. Les deux appareils en question étaient des Boeing 737 Max.

Comme le montre notre infographie, outre Alaska et United, sept autres compagnies aériennes comptent actuellement des Boeing 737 Max 9 dans leurs flottes, avec plus de 200 appareils en service en janvier 2024, selon le site d’information de l’industrie du voyage Skift.

Le 6 janvier, la Federal Aviation Administration (FAA) a publié une « consigne de navigabilité d’urgence » à l’intention de tous les propriétaires et exploitants de 737 Max 9. Boeing a réagi dans un communiqué de presse : « La sécurité est notre priorité absolue et nous regrettons profondément l’impact que cet événement a eu sur nos clients et leurs passagers. Nous approuvons et soutenons pleinement la décision de la FAA d’exiger l’inspection immédiate des avions 737-9 ayant la même configuration que l’avion concerné ».

De Valentine Fourreau pour Statista


Le Rafale, fleuron de l’Armée de l’Air et de l’Espace, en majesté à Orange

Elon Musk, Kim Kardashian, Bill Gates : quelles sont les célébrités qui voyagent le plus en jet privé ?

Un adolescent américain a répertorié et dénoncé les voyages en jet privé des personnes les plus riches du monde, en révélant leur empreinte carbone. Akash Shendure a compilé sur son site Climate Jets des données montrant l’empreinte carbone de 163 utilisateurs de jets privés. La liste contient des informations détaillées sur les vols privés de toutes sortes de célébrités, de l’entrepreneur Bill Gates au rappeur Pitbull.

Shendure a tiré ces chiffres de différentes bases de données, comme celle de Jack Sweeney, un étudiant en informatique connu pour avoir traqué les jets privés et les yachts de certains oligarques russes, d’Elon Musk et d’autres personnalités.

Comme le montre notre graphique, les familles individus et les individus listés émettent souvent, rien qu’avec leurs vols annuels en jet privé, des milliers de fois plus que l’empreinte carbone annuelle d’une personne moyenne. En tête de liste : l’entrepreneur et milliardaire américain Thomas Siebel qui, selon Shendure, utilise trois jets privés et a effectué au moins 458 vols en 2022, soit plus d’un vol par jour. Selon ces données, il a émis 4.650 tonnes de CO2 en 2022 rien qu’en utilisant ses jets privés.

Shendure espère que les inégalités démensurées entre riches et pauvres en matière d’émissions de gaz à effet de serre feront l’objet de plus de discussions.  » On entend souvent le message comme quoi les consommateurs devraient se restreindre pour le climat – et je soutiens cela « , a déclaré Shendure au New York Times. « mais ces individus très riches ne le font pas ».

De Claire Villiers pour Statista


Le Rafale, fleuron de l’Armée de l’Air et de l’Espace, en majesté à Orange

Après l’Irlande et l’Ecosse, l’aéroport de Nîmes signe une nouvelle destination vers le Portugal : une ligne Nîmes-Porto qui vient renforcer le partenariat et les échanges avec le sud de l’Europe. Mise en service de mars à octobre 2023, cette nouvelle ligne Ryanair confirme la dynamique économique et touristique de cette infrastructure majeure du territoire.

« Après Dublin et Edimbourg, cette nouvelle ligne conforte l’essor de la destination Nîmes via son aéroport », se réjouit Franck Proust, président de Nîmes Métropole, collectivité en charge de l’aéroport de Nîmes dont elle a confié la gestion à son délégataire Edéis.

Avec deux rotations par semaine à partir de fin mars et jusqu’à fin octobre 2023, ces vols vers Porto viendront compléter l’offre de l’aéroport nîmois avec les dessertes déjà existantes de Londres, Dublin Bruxelles, Fès, Marrakech et Edimbourg.

« Cette 7e ligne vient conforter notre stratégie de faire de l’Aéroport de Nîmes une porte d’entrée incontournable vers la Grande Provence », ajout Grégory Merelo, directeur de l’Aéroport de Nîmes (délégataire Edeis).

J.R.


Le Rafale, fleuron de l’Armée de l’Air et de l’Espace, en majesté à Orange

« Il est temps de bannir les jets privés « . C’est l’appel lancé la semaine passée par le secrétaire national français du parti Europe Écologie Les Verts, Julien Bayou, sur Twitter.

Le ministre Clément Beaune s’oppose toutefois à une interdiction complète de l’aviation privée en rappelant l’importance économique de l’aviation d’affaires pour la France. D’après lui, il faudrait une réglementation européenne, selon le Parisien.

Selon le journal Le Monde, le débat a été alimenté entre autres par les fournisseurs de tracking de vol qui permettent de suivre les voyages de luxe de quelques personnes fortunées. Sur Twitter, il existe par exemple un profil automatisé qui informe sur les vols d’un jet privé du milliardaire de la tech Elon Musk. Le profil I Fly Bernard enregistre les voyages de jets privés de milliardaires et de grands groupes français. Il fournit également une estimation de la consommation de carburant et du bilan CO2 de ces passagers.

Comme le montre notre graphique, la France émet presque autant de CO2 avec son trafic aérien privé que la Suisse, la Grèce, l’Autriche, le Portugal et l’Irlande réunis. Seul le Royaume-Uni dépasse la France et représente 19,2 % du total des émissions de CO2 européennes dues à l’aviation privée.

De Claire Villiers pour Statista


Le Rafale, fleuron de l’Armée de l’Air et de l’Espace, en majesté à Orange

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair va ouvrir une nouvelle ligne entre Dublin et l’aéroport Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes. La compagnie low-cost proposera 2 vols par semaine, les mardis et samedis, du 1er avril au 31 octobre 2022.  Les temps de vols seront de 2h35 depuis la Provence et de 2h20 depuis l’Irlande. Il faudra compter au moins une cinquantaine d’euros pour un trajet aller (même si certains vols sont encore proposés à seulement une vingtaine d’euros selon les dates).
Cette nouvelle ligne viendra compléter le retour des dessertes de Bruxelles, Londres, Fès et Marrakech proposées par Nîmes Métropole et son délégataire Edéis depuis la plateforme aéroportuaire gardoise située à Garons.
« Nous sommes ravis d’annoncer cette nouvelle route vers Dublin qui améliorera encore la connectivité entre la France et l’Irlande », se félicite Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair.

Nîmes ne manque pas d’Eire
« Nous sommes en train d’inverser la tendance et de redonner une dynamique économique et touristique à cette infrastructure majeure de notre territoire », complète Franck Proust, président de Nîmes Métropole dont le but est de « faire de cet aéroport l’un des grands atouts de notre territoire ».
Auparavant, l’agglomération et son délégataire se sont activés en 2021 pour retrouver toutes les destinations antérieures à la période Covid. Cela étant fait, l’objectif est désormais d’ouvrir de nouvelles lignes et de diversifier les destinations au départ de Nîmes, à l’image de cette nouvelle ligne vers la capitale de la république d’Irlande.
Car au-delà de la connexion à Dublin, il s’agit de créer un lien avec le 2e plus gros hub de la compagnie Ryanair, permettant la connexion à plus d’une centaine de villes en Europe (le plus gros hub étant l’aéroport de Londres-Stansted auquel Nîmes est déjà connecté). En outre, une escale par l’aéroport de Dublin permettra aussi de réaliser l’ensemble des formalités d’entrée pour les voyageurs se rendant aux Etats-Unis, avant leur départ, grâce au système de ‘preclearance’ (= installations de pré-contrôle aux frontières des États-Unis).

@Rodolosi Enzo

Porte d’entrée de la Grande Provence et site majeur de la sécurité civile
« Cette nouvelle ligne permet à l’aéroport d’entamer la diversification de son réseau pour se connecter à de nouveaux marchés touristiques et ancrer le positionnement de l’aéroport nîmois comme porte d’entrée de la Grande Provence », souligne Grégory Merelo, directeur de l’aéroport. En parallèle, Edeis s’est engagé à compléter les investissements réalisés par l’Agglo pour améliorer ‘significativement’ la rénovation des infrastructures destinées aux passagers.
Par ailleurs, accueillant déjà depuis 2017 la flotte des bombardiers d’eau de la sécurité civile française, Nîmes Métropole a lancé la rénovation des bâtiments de bord de piste et la construction de nouveaux hangars pour accueillir des entreprises sur cette la base aéroportuaire est en passe de devenir un des sites majeurs européen de la sécurité civile.

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