21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

Auvergne-Rhône-Alpes, terres sportives

Si Auvergne-Rhône-Alpes n’a accueilli que quelques épreuves des Jeux olympiques, elle n’en reste pas moins une terre privilégiée par les équipes pour s’entraîner dans des conditions optimales. Chaussons nos baskets pour partir à la découverte de ces destinations à l’esprit sportif, mais qui conviennent à toutes les envies. Notre sélection.

Équipé de toutes les infrastructures nécessaires, Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) est un spot privilégié l’été par les sportifs de haut niveau pour des stages de préparation physique, et par les touristes qui peuvent profiter du plan d’eau.

Lieu d’histoire, le village du Chambon-sur-Lignon est niché aux confins de la Haute-Loire, de l’Ardèche et des Cévennes, sur le plateau du Vivarais Lignon. Terre de Justes, le plateau entama une résistance civile, spirituelle et armée entre 1940 et 1944 en sauvant des centaines de Juifs des persécutions. Ce village de moyenne montagne accueille aussi, depuis une vingtaine d’années, des équipes sportives de haut-niveau pour leurs stages de préparation aux compétitions qui les attendent. Il n’est pas rare d’y croiser les Verts de l’AS Saint-Etienne, le Lou rugby, l’équipe de France féminine de Volley ou encore le XV de France. Cette impulsion a été donnée par Guillaume Chazot, le directeur de l’hôtel Bel Horizon, convaincu que la station possédait toutes les infrastructures pour devenir un lieu incontournable pour la préparation des équipes professionnelles. Ses forêts et ses sentiers pour la randonnée ou la pratique du VTT, son golf de 18 trous, son dojo, mais aussi son terrain de foot et ceux homologués de volley, de basket et de hand-ball, ses piscines et tennis…

Depuis plus de 20 ans, le village du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) accueille des sportifs de haut niveau pour des stages de préparation physique. ©Stéphanie Véron

Se détendre au plan d’eau du Chambon-sur-Lignon

À moins de deux kilomètres du village, la plage, site phare du tourisme local, accueille les estivants pour se rafraîchir, se baigner ou pique-niquer dans un cadre équipé de pataugeoire pour les petits, de jeux pour les plus grands, d’un terrain de volley et de terrains de pétanque. La retenue d’eau, d’environ 5 600 m2, est alimentée par le Lignon, et sa fraîcheur quelque peu désarçonnante de prime abord, est un véritable bienfait quand les températures culminent. Il est possible de se restaurer sur place au snack. Un poste de secours mobile est également présent et la baignade est surveillée à l’intérieur d’une zone délimitée, du mercredi au dimanche de 11 h à 18 h, en juillet et août.

Au bord du plan d’eau alimenté par le Lignon. ©Stéphanie Véron

Dormir au Bel’Ô

À deux pas du centre-bourg, le Bel’Ô s’est spécialisé dans l’accueil de sportifs de haut niveau, grâce à Guillaume Chazot, qui connaît bien le monde du sport et aime chouchouter les sportifs, qu’il accueille dans son établissement depuis 1998. Néanmoins, l’hôtel-restaurant de 28 chambres (18 chambres + cinq chalets comprenant deux chambres indépendantes + deux chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite) accueille tous les publics et dispose également d’un espace bien-être équipé d’un spa, sauna, hammam, douche balnéo, solarium et d’une piscine extérieure chauffée. En cuisine, on retrouve le chef Benoît Chervy dont les plats mettent à l’honneur les produits de la région, mais aussi d’ailleurs.

L’hôtel le Bel’ Ô s’est spécialisé dans l’accueil des sportifs de haut niveau. ©Stéphanie Véron

Croiser les plaisirs à l’Arbre vagabond

Au lieu-dit Cheyne, le bar à vins, librairie, galerie L’arbre vagabond croise les plaisirs. La cuisine est préparée à base de produits frais du marché et souvent bio. Côté vins, une centaine de références de vins nature et bio sont proposées. Créé en 2014 par Jean-François Manier, cofondateur de Cheyne éditeur, et son fils Simon, cuisinier, L’Arbre vagabond prend place dans l’ancien atelier de typographique de la maison d’édition. Si les activités d’édition ont déménagé à Devesset, à quelques kilomètres, le festival des Lectures sous l’arbre se déroule toujours autour de L’Arbre vagabond. La prochaine édition aura lieu du 18 au 24 août 2024.

L’Arbre Vagabond accueille aussi le festival des Lectures sous l’arbre. ©Stéphanie Véron

Divonne-les-Bains, sport et relaxation

Divonne-les-Bains, charmante station thermale située dans l’Ain, à la frontière franco-suisse, séduit par son cadre naturel enchanteur. Nichée entre le Jura et le lac Léman, la ville offre une vue imprenable sur les Alpes. Son lac paisible, ses parcs verdoyants et son architecture Belle Époque confèrent à Divonne une atmosphère élégante et relaxante. En 2024, la commune s’est préparée à accueillir « Terre de Jeux », un événement sportif et festif en amont des Jeux olympiques de Paris. La ville a été un lieu de rencontre pour les athlètes et le public, proposant des activités sportives et des animations pour tous les âges. 17 pays d’Océanie, dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Fidji, avec 45 athlètes, ont choisi Divonne pour s’entraîner dans des disciplines comme le canoë-kayak sprint, le paracanoë, le triathlon ou encore la nage en eau libre. Avant eux, plusieurs clubs de football de ligue 1, l’équipe de France de basket ou encore celle d’épée dame avaient choisi la ville pour ses bonnes conditions d’accueil.

Le lac, joyau naturel au cœur de la ville

Le lac de Divonne, mis en eau en 1964, est un lieu prisé tant pour la détente que pour les activités sportives. Entouré de sentiers pittoresques de 3,34 km, il invite à la promenade et à la contemplation. Le lac de Divonne a accueilli des athlètes venus du monde entier. Les visiteurs peuvent toujours profiter des nombreuses activités touristiques du site : pédalos, plages aménagées et restaurants au bord de l’eau. Le lac devient ainsi un véritable carrefour entre sport de haut niveau et découvertes touristiques.

Du lac à la montagne

Le parcours VTT du Mont Mussy est une aventure inoubliable pour les amoureux de la nature. À travers des sentiers boisés et des paysages pittoresques, ce parcours offre une expérience enrichissante. Une fois au sommet, plusieurs activités sont possibles, comme admirer la vue panoramique exceptionnelle sur le Jura, les Alpes et le lac Léman, idéale pour la photographie. Des aires de pique-nique permettent de prendre son repas en plein air tout en profitant du cadre naturel, propice à la détente. Les plus aventureux peuvent explorer les sentiers secondaires. Enfin, observer la faune locale est une activité apaisante et passionnante.

Divonne-les-Bains est située dans l’Ain, non loin de la frontière franco-suisse. ©Office du tourisme Divonne-les-Bains

Tout ce sport, ça creuse !

Et quoi de mieux que goûter aux spécialités de Divonne-les-Bains pour s’en remettre. Choisir la tarte à la papette en l’accompagnant d’une gorgée de cuvées insolentes est une bonne option. Spécialité du pays de Gex voisin, qui se trouve facilement dans les trois boulangeries de Divonne-les-bains, la « papette » est composée d’un fond de tarte de pâte briochée, rempli d’une crème pâtissière cuite au four. Pas très « régime » mais ultra-gourmande, elle se marie à merveille avec les cuvées insolentes de Karin. Cette œnologue choisit ses cépages qu’elle vinifie pour faire de nouveaux vins certifiés (vendanges à la main, pressage du raisin à l’aide d’un pressoir manuel).

L’œnologue Karin réalise de nouveaux vins certifiés. ©Les cuvées insolentes

Domaine de la Brunerie, le cœur sportif de Voiron

Situé sur le domaine de la Brunerie, à Voiron, le Tremplin sport formation (TSF) est installé dans les anciens locaux restaurés du Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (Creps). Il accueille dans un environnement particulièrement adapté, des athlètes de différents sports qui souhaitent se préparer pour des compétitions. Entièrement tourné vers le sport et la performance sportive, le domaine de la Brunerie compte aussi une pépinière d’entreprises spécialisées dans le sport, la santé et le bien-être. Si le site est particulièrement agréable (on y compte un bassin, des châteaux…), il est surtout apprécié pour ses équipements. En plus d’une grande piste d’athlétisme, le domaine héberge un grand gymnase, quatre terrains de basket 3×3, la plus longue piste de BMX du monde et un complexe d’entraînement pour l’escalade pour trois disciplines. Utilisé régulièrement par les différentes équipes de France dans le cadre de stages de préparation aux compétitions internationales, il était le lieu de préparation de l’équipe de France féminine au mois de juin dernier. Une des volontés de la Ville de Voiron quand elle a repris le site de la Brunerie, partiellement occupé par TSF, était que le site soit ouvert, et que les voironnais puissent se l’approprier. Si les sites d’entraînement ne sont pas accessibles, le parc est ouvert à la promenade, mais pas seulement. Nombreux sont les sportifs amateurs locaux qui viennent courir dans les chemins boisés du parc. D’ailleurs, trois boucles sont balisées pour s’entraîner selon son niveau.

Le domaine de la Brunerie regroupe de multiples équipements sportifs, mais est aussi un pôle de loisirs ouvert à tous. ©Caroline Thermoz-Liaudy

Le domaine de la Brunerie, c’est aussi un pôle de loisirs

Le Pavlab, parc aventure outdoor est situé dans un domaine historique et forestier remarquable de 18 hectares ouvert au public de mi-mars à novembre. Il propose des activités ludiques dès trois ans, et jusqu’aux adultes. À commencer par des parcours d’accrobranches pour progresser en toute sécurité sur des parcours qui comptent parmi les plus hauts de la région, au sommet d’arbres tricentenaires rares et majestueux. Un des parcours offre même une tyrolienne d’un kilomètre. Au sol, le Pavlab propose trois jeux d’exploration en équipe pour piquer la curiosité et le sens de l’aventure des participants, ainsi qu’un parcours de chasse au trésor, dont le niveau est adaptable selon l’âge des participants, toujours dès trois ans, mais aussi avec des parcours ados et adultes.

Des parcours d’accrobranches pour tous les âges, dans les arbres centenaires. ©Caroline Thermoz-Liaudy

Par Stéphanie Véron, Charles Marchal et Caroline Thermoz-Liaudy
Tout Lyon, membre de Réso Hebdo Eco


Auvergne-Rhône-Alpes, terres sportives

Cet été, nous contribuons à votre album photos de vacances, en vous proposant de découvrir, pour de vrai, les lieux les plus instagrammables de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Que vous soyez selfies ou paysages mémorables, le décor saura vous séduire. Tout d’horizon de la région « dans l’œil d’Insta ».

Le chêne de Venon, l’arbre star des Alpes françaises

Sous la neige, avec ou sans son beau feuillage, à contre-jour en ombre chinoise… Les possibilités de magnifier le chêne de Venon semblent infinies pour les amateurs de photographie. Il faut dire qu’il attire les regards, perché tout en haut d’une colline et parfaitement isolé. On le distingue clairement à des kilomètres à la ronde, en particulier depuis l’A41 dans la vallée du Grésivaudan. Peu surprenant dans ces conditions, qu’il soit considéré comme la 8e merveille du Dauphiné et qu’il entretienne la réputation d’être l’arbre le plus photographié des Alpes françaises.

La 8e merveille du Dauphiné à préserver

Pour s’en approcher, il faut se rendre au lieu-dit Pressembois (à pied depuis Gières en Isère, cela fait une jolie balade) et traverser un pâturage privé tout en pente. Le chemin est indiqué par une pancarte et même naturellement balisé au sol. Un panneau met en garde les visiteurs : l’arbre en péril est à protéger. Autrement dit, les feux de bois sont interdits, de même que le fait de couper ou endommager une branche, de graver sur le tronc ou encore de grimper. Ce chêne, qui serait âgé entre 300 et 400 ans, a su résister à plusieurs épreuves, notamment une tempête en 1992 qui lui a arraché une branche maîtresse ou encore à la foudre à deux reprises dans les années 2000. En février 2017, en lien avec l’Office national des forêts (ONF) et la commune de Venon, l’entreprise Puro Fairtrade Coffee et l’association Arbres ont dispersé sous ses branches, quelque cinq tonnes de matières végétales fraîches pour aider le chêne à développer ses racines. En avril 2017, il a été classé Arbre remarquable de France.

Il est possible de venir à pied depuis Gières jusqu’au chêne de Venon en partant de la rue des Arènes. Le parcours emprunte un chemin à travers bois qui coupe la route départementale en lacets. Il se poursuit dans le village en passant d’abord par la Faurie, puis le Champ-Duret. Le panorama sur la vallée du Grésivaudan et le massif de Chartreuse y est spectaculaire. Puis, on passe par Les Grandes-Vignes et devant les barrières du « château » de Venon. Enfin, sur la gauche, prendre le chemin de Pressembois et l’accès à l’arbre se fera sur la gauche avant la ferme de Pressembois. Il faut compter environ une heure et demie pour arriver jusqu’à l’arbre.

Le chêne de Venon est réputé pour être l’arbre le plus photographié des Alpes françaises © Caroline Thermoz-Liaudy
Une pancarte indique la direction du chêne de Venon © Thomas Richardson

L’escalier Mermet, quand le meilleur angle est celui d’en bas

Après les Alpes, cap sur Lyon. Au détour de la rue René Leynaud, dans les pentes de la Croix-Rousse, le passage Mermet s’est doté, en 2019, d’une fresque aux airs oniriques, réalisée par l’artiste Wenc et les habitants du quartier des pentes. Paré d’un dégradé bleu et blanc, l’escalier est rapidement devenu instagramable. Aujourd’hui encore, les touristes n’hésitent pas à venir découvrir l’œuvre, voire à grimper les 80 marches du passage. Caché, l’escalier est vêtu d’un manteau bleu. Cette fresque semble tout droit sortie d’un conte. Elle est aujourd’hui référencée comme un des lieux à voir lors d’une escapade lyonnaise.

« Un escalier qui était gris et glauque »

Si l’escalier est aujourd’hui une star des réseaux, il n’a pas toujours connu une telle attraction. « Au début c’était gris et un peu glauque, personne ne l’empruntait. Une fois qu’il a été peint, on a tout de suite vu que les gens se réappropriaient l’escalier. Puis ça a amené des touristes dans le quartier« , explique Caroline, ancienne présidente de l’association Quartier Capucins. Cette dernière, a fait appel à Superposition (l’association d’artistes a cessé ses activités en janvier 2022, Ndlr), et à Wenc en 2019. « Il est plus fade que sur les photos qu’on a pu voir mais même si on avait su, on serait venu, ça reste beau » souligne une famille venue de Niort, de passage à Lyon pour quelques jours. Un aspect moins éclatant déploré par les bénévoles, déçus que la Ville n’entretienne pas les contremarches. L’escalier demeure original et pour une fois, la récompense ne se trouve pas au sommet, mais bien en bas des marches.

L’escalier Mermet et ses 80 marches vertigineuses © Mathilda Ruiz-Yeste
 
La montée des carmélites, un autre escalier hautement « instagrammable » © Mathilda Ruiz-Yeste

En arpentant les pentes, d’autres marches se sont parées de couleurs. Les escaliers de la montée des Carmélites, avec ses contremarches fleuries et vives, se lient très bien avec la végétation qui l’encadre. Cette fresque orange, bleu et rose a été réalisée en septembre 2022 par l’artiste Bambi Bakbi, mais aussi par des habitants. Au bout de l’escalier, le plus ancien jardin de Lyon et son amphithéâtre des trois Gaules attendent les visiteurs avec la verdure, le calme et le repos comme récompense. En poursuivant, on peut se rendre rue Saint-Polycarpe, où se cache une micro-brasserie, la Beer Fabrique. « Ici, c’est comme un cours de cuisine mais on fait de la bière« , explique Lorris Martiningo, gérant et brasseur de l’établissement. Dans ces ateliers, les clients apprennent d’ailleurs des techniques de brassages qu’ils peuvent reproduire chez eux. Pour mieux aiguiser les papilles de ses visiteurs, la brasserie propose aussi des événements alliant cuisine et bière. Elle y a, par exemple, déjà décliné les thématiques de la gastronomie, du pâté en croûte ou des desserts.

Le château de la Bâtie d’Urfé digne des plus grands romans

Enfin, on peut terminer son escapade régionale par le Château de la Bâtie d’Urfé, à Saint-Etienne-le-Molard, dans la Loire. A l’origine, le domaine n’est qu’une grange monastique construite par des moines au XIe siècle. Après une reconversion en forteresse à partir du XIIIe siècle par les ancêtres de Claude d’Urfé, ce dernier fait appel à des artistes italiens pour transformer ce lieu dans le style de la Renaissance tel qu’il apparaît aujourd’hui. Fresque de coquillages, peintures murales, boiseries et tapisseries décorent l’intérieur et donnent au lieu un charme très particulier. En plus des décorations atypiques et soignées, le site se compose d’une grotte artificielle (la plus ancienne encore conservée en France), d’une chapelle et d’un sphynx. Cet ensemble offre aux photographes de multiples possibilités de réaliser des clichés remarquables.

Un joyau qui vient sublimer le lieu

En plus du bâtiment, le domaine de la Bâtie d’Urfé se distingue aussi par de magnifiques jardins qui bordent le château. D’inspiration française et italienne, ces jardins s’inscrivent directement dans l’air de la Renaissance. Aujourd’hui reconstitués tels qu’ils étaient à l’époque, les jardins sont entretenus et soignés au peigne fin. En été, la verdure du gazon et des buis contraste avec le blanc lumineux des murs du château. Au centre, une fontaine en marbre blanc équilibre et épure l’ensemble à la perfection. Là encore, la photographie se prête parfaitement au site, d’autant plus en été où la luminosité fait ressortir les couleurs.

Le site offre la possibilité de se rassasier au sein du restaurant installé sur le site même du château. Le restaurant L’Essentiel dispose d’une grande terrasse très adaptée pour la saison estivale avec vue sur les jardins et la bâtisse. A la carte : salades, planches et burgers cuisinés avec des produits locaux. Les clients ont aussi la possibilité de déguster un “menu forézien” à base de charcuterie et de cuisses de grenouilles. Le restaurant est ouvert du mercredi au dimanche midi et du vendredi soir et dimanche soir sur réservation. Les prix du repas varient entre 14 € et 25 €. Il existe également autour de la Bâtie d’Urfé de nombreux sentiers arpentant la plaine du Forez. Pour une petite sortie estivale, le “chemin d’Astrée” – en référence au roman d’Honoré d’Urfé – entre la bâtie d’Urfé et le pic de Montverdun, permet d’allier plaisir et découverte. Des panneaux expliquant le patrimoine forézien et le roman de l’Astrée sont disposés tout au long du chemin. Après avoir traversé le Lignon et arpenté des sentiers forestiers, la balade se termine au pic de Montverdun, offrant une vue à 360° sur la plaine du Forez et ses monts ainsi que sur les monts du Lyonnais. Pour relier les deux sites, il faut compter 45 min à pied.

Le site au charme si particulier © Arthur Chevalier
© Arthur Chevalier

Dossier réalisé par Thomas Richardson (Essor Loire), Mathilda Ruiz-Yeste (Tout Lyon), Arthur Chevalier (Essor Loire) pour Réso hebdo éco.


Auvergne-Rhône-Alpes, terres sportives

Ils sont bien connus des tous, ou plus confidentiels et réservés à des visiteurs locaux biens avisés. Ils sont lieu de baignade, lieu de sport, ou lieu de pêche… Ils sont toujours un refuge frais quand la température monte, et ils sont souvent accessibles. Plongée dans les lacs d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Rhône : Le Lac des Sapins, entre fraîcheur et nature
Aller chercher un peu de fraîcheur et de quiétude : c’est l’un des nombreux attraits du lac des Sapins. En plein Beaujolais vert, le site lacustre, en offre bien d’autres, avec une politique de développement basée sur le bien-être, la nature et le sport. Cet écrin naturel bénéficie d’une infrastructure touristique en harmonie avec son environnement. En témoigne l’aménagement d’une piscine biologique : 8 000 m2 de bassin, avec une eau régénérée naturellement grâce à la présence de roseaux et autres plantes aquatiques. La température de l’eau ne dépassera guère 25°C, mais répond pleinement à l’ambition de départ : la recherche de fraîcheur. Un espace privilégié, surtout quand la baignade est limitée à cause des fortes chaleurs sur le reste du site. Néanmoins, le tour du lac se fait facilement à pied. Pour les plus sportifs, coureurs comme cyclistes (faire le tour du site en VTT électrique est une belle option à la portée de tous) pourront suivre les tracés dédiés.

Piscine naturelle au lac des Sapins © Rhône Tourisme

Pour les adeptes des parcours aventure, cap sur la Forêt de l’aventure qui propose quatre parcours aventure pour quatre niveaux de difficultés et sept tyroliennes sur le site Lac des Sapins, accessibles à tous. Pour les enfants, les parcours s’effectuent en ligne de vie continue et les adultes ont des mousquetons « intelligents », donc impossible de se détacher avant la fin du parcours. En cas de petite faim, on peut se restaurer sur place ou quitter le site pour Thizy-les-Bourg, à quelques encablures du lac des Sapins. Le New Gambetta propose une cuisine traditionnelle mais raffinée. Derrière une façade relativement anonyme, on passe dans un monde de saveurs et de convivialité. L’été est propice à ce bon moment de table grâce avec une terrasse ombragée. La salle intérieure est tout aussi agréable et on pourra apprécier la qualité des produits et un service rapide et aimable. Notre conseil : la terrine artisanale, le magret de canard et le burger en plats et le tiramisu et le brownie glacé pour les desserts.

Isère : Le lac de Paladru, le lac bleu d’origine glaciaire
Depuis 2017, il prête son nom aux villages alentours, rassemblées depuis une fusion de communes, sous la bannière « villages du lac de Paladru ». Etendue bleue au cœur des vallées du voironnais et de la Valdaine, il est long de plus de 5 km, soit près de 4 km². Si la baignade y est assurée sur de nombreuses plages aménagées, elle est aussi possible dans quelques espaces plus sauvages (non surveillés). Une large partie Sud et Est est aménagée pour la promenade à pied ou à vélo, notamment pour rejoindre les communes de Charavines et de Paladru, en passant par Bilieu ou Montferrat. Sur l’eau, les amateurs de navigation trouveront de quoi se divertir à l’école de voile, ou pour les moins téméraires, sur un pédalo.

Le lac de Paladru © Caroline Thermoz-Liaudy

Incontournable : le paddle a aussi su se faire une place. Les amateurs de running, trail, ou de vélo trouveront aussi leur bonheur sur les berges plates, ou sur les coteaux un peu plus escarpés des villages voisins. Avec deux rendez-vous incontournables : au mois d’avril, le trail du tour du lac, et fin août (le 28 cette année), le tour du lac de Paladru, course de 14 km, en solo, duo ou par équipe. Lac naturel, parmi les rares de France d’origine glaciaire, il réserve encore bien des secrets dans ses fonds. Le lac est en effet un haut lieu de l’archéologie française. Si deux périodes de fouilles ont déjà donné lieu à de grandes découvertes il est certain que les fonds du « Lac bleu » – comme l’appellent les habitués – regorgent encore de vestiges vieux de plus de 1 000 ans. A ce propos, on peut profiter de la baignade pour visiter le Musée archéologique du lac de Paladru (MALP) qui a ouvert ses portes le 7 juin dernier. Sur un grand plateau, il expose les objets découverts lors de deux importantes périodes de fouilles du lac, en retraçant les vies des habitants du bord du lac au Néolithique et en l’an Mil. Parmi les pièces à découvrir : une majestueuse barque en bois flotté, symbole du Malp puisque le bâtiment représente cette embarcation renversée. Mais aussi des armes d’époque : arc, haches et pointes de flèches. Des poteries, mais aussi des jeux de société, des vêtements…On y découvre aussi les raisons qui ont poussé les habitants à s’en aller. A l’époque déjà, une montée des eaux, due au réchauffement climatique.

Le Malp © Caroline Thermoz-Liaudy

Loire : Le lac de Villerest, grand lac de France
Implanté sur le territoire des communes de Villerest – labellisée station verte, le 1er label d’écotourisme de Franceet Commelle-Vernay, ce lac de barrage long de 36 kilomètres sur 770 hectares offre différents loisirs pour petits et grands, en pleine nature. Sur ce site à une dizaine de kilomètres de Roanne, la baignade surveillée en été s’apprécie lors des chaleurs estivales sur une plage de sable. Des équipements tels que des jeux pour enfants, des terrains de sports (pétanque, volley) mais aussi la location de pédalos ou de canoë ainsi que la randonnée à travers moult sentiers sont proposés aux visiteurs. Le Parc de la plage lui, accueille les enfants avec une grande variété de jeux moyennant une entrée à 10 € : toboggans, trampolines, château gonflable. Un peu plus loin, des promenades en bateau se font sur le Villerest Un. De retour sur la terre ferme, en cas de fringale une offre de restauration, du snacking à des plats plus élaborés, est accessible en bordure de ce lac reconnu grand lac intérieur français.

Julien Thibert, Caroline Thermoz Liaudy et Stéphanie Véron Tout Lyon et Essor pour ResoHebdoEco — Reso-hebdo-eco.com

Le lac de Villerest © Stéphanie Véron

Auvergne-Rhône-Alpes, terres sportives

Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine, ces trois régions ont été définies par Perl, filiale de Nexity et Erilia comme des zones stratégiques de construction. Ambition ? Construire 450 logements sociaux,  intermédiaires et abordables, en zones tendues, dans les trois ans. Avec quels outils ? L’usufruit locatif social et locatif intermédiaire (ULS et ULI).

L’idée provient à la fois de l’énorme potentiel d’épargne actuellement disponible et du peu de produits financiers proposé ce dont Tristan Barrès, directeur général de Perl, se fait l’écho : «L’épargne privée disponible est abondante. Elle doit être davantage utilisée pour renforcer la production de logements abordables en complément de la production classique.»

Du côté d’Erilia
«Ce partenariat nous permet d’offrir une solution complémentaire à nos offres habituelles, précise Frédéric Lavergne, directeur général d’Erilia. En zone tendue, le dispositif d’ULS a déjà fait ses preuves, d’ailleurs nous l’éprouvons depuis plus de 10 ans. Ce partenariat avec Perl, leader de ce dispositif, viendra ajouter une brique à nos solutions immobilières traditionnelles.»

En savoir plus sur Perl
Perl est un spécialiste en investissement en nue-propriété adossé à l’usufruit locatif « ce qui permet de produire du logement abordable en mobilisant de l’épargne privée et en construisant en cœur de villes et dans les grandes métropoles où croît la tension foncière. » La promesse de l’entreprise ?  « Produire des logements à loyers abordables sur l’ensemble du territoire, en mobilisant une épargne privée, socialement responsable et économiquement performante. »

Qu’est-ce que l’usufruit locatif ?
Le modèle d’Usufruit locatif social associe investisseurs privés, collectivités locales et bailleurs sociaux dans la production de logements, neufs ou anciens. Il repose sur un démembrement de propriété : l’usufruit du bien est détenu par un bailleur social tandis que sa nue-propriété appartient à un investisseur privé. Le bailleur social loue les logements à des ménages sous conditions de ressources, moyennant des loyers sociaux ou intermédiaires. Le nu-propriétaire, quant à lui, ne perçoit aucun loyer mais il bénéficie d’un régime fiscal favorable et le bailleur social lui garantit la libération du bien et sa remise en état à l’échéance de la convention.

Exemple de construction DR

Avantages de l’usufruit locatif social

Pour l’acquéreur de la nue-propriété Ce dispositif d’investissement locatif connaît un succès croissant. En effet, l’acquéreur de la nue-propriété achète un bien immobilier pour un prix réduit par rapport à sa valeur en pleine propriété et bénéficie d’avantages fiscaux (intérêts d’emprunts déductibles d’éventuels revenus fonciers, réduction de la base imposable à l’ISF) pendant le démembrement de propriété ; l’usufruit locatif social peut également être utilisé comme outil de transmission du patrimoine.

Pour le bailleur social 
L’acquisition de l’usufruit peut être intégralement financée par les loyers ;

Pour la collectivité locale 
Les logements entrent dans le quota de logements sociaux de la loi SRU ;

Pour les pouvoirs publics 
Le dispositif permet d’augmenter l’offre de logements sociaux là où leur financement est le plus difficile, en zone tendue, sans qu’il soit nécessaire de les subventionner.

Dans le détail

Le démembrement de propriété consiste à séparer la pleine propriété d’un bien en la partageant entre la nue-propriété (droit de disposer du bien) et l’usufruit (droit d’usage du bien, c’est l’ « usus » mais aussi droit d’en percevoir le « fructus », les loyers). Ainsi, en démembrant un bien, il y a la personne qui possède le bien et celle qui l’utilise. C’est sur ce principe que l’usufruit locatif social s’est basé pour compléter les différents modes de financement du logement social. Depuis 2006, ce nouveau mode de financement est d’ailleurs encadré par la loi ENL (Engagement National pour le Logement).

Ce type de programme se développe donc dans de nombreuses villes, notamment celles qui connaissent une importante tension foncière et qui doivent développer leur offre de logements sociaux. Avec le mécanisme de l’usufruit locatif social, l’investisseur fait l’acquisition de la nue-propriété d’un bien immobilier neuf et il n’en paie en moyenne que 60% du prix. Ce montant peut varier entre 50 et 70% selon la durée de l’usufruit notamment, mais dans tous les cas, il n’achète donc que la nue-propriété du logement.

L’usufruit de ce même bien est alors acquis par un bailleur social pour une durée qui peut s’étendre de 15 à 20 ans. C’est ce même bailleur social qui est en charge de louer le bien sous condition de ressources, d’où la notion d’usufruit locatif « social ». L’acquéreur de la nue-propriété n’a donc pas à se soucier de la gestion locative du bien puisque c’est le bailleur social qui s’en charge et qui, d’ailleurs, en  perçoit les loyers. Cet usufruit est temporaire, il est définit par la durée du bail signé. 

A terme, c’est l’acquéreur de la nue-propriété qui récupère la pleine propriété du logement. A lui de choisir de poursuivre la location (avec ce même locataire ou non) ou de revendre le bien. Il peut aussi très bien choisir d’y habiter. Dans tous les cas, le nu-propriétaire a le droit de décider de donner congé au locataire 6 mois avant la fin de l’usufruit. (Source Notaires.fr)

Erilia en chiffres en 2020
Erilia réalise un chiffre d’affaires de 388,9M€, loge 127 816 personnes, a mis 1 290 logements en chantier et en a  livré 248. La société à mission accueille 910 collaborateurs dont 614 sont dévolus aux services de proximité. Erilia est agréée organisme de foncier solidaire pour les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Occitanie, Corse, Nouvelle Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes. Son cœur de métier ? la construction en maîtrise d’œuvre directe, en acquisition amélioration, en Vefa (vente en état futur d’achèvement) en aménagement, accession sociale à la propriété, en vente de patrimoine et gestion de co-propriété. www.erilia.fr

Exemple de construction DR

https://echodumardi.com/tag/auvergne-rhone-alpes/   1/1