La Chine est devenue le premier exportateur mondial de voitures
Leader de la production mondiale depuis déjà plus d’une décennie, la Chine est devenue cette année le premier exportateur de voitures dans le monde, dépassant le Japon. Ce tournant historique marque la fin de plusieurs décennies de domination des groupes automobiles européens, japonais, américains et sud-coréens sur les marchés internationaux.
Comme le révèlent les données compilées par le Financial Times reprises dans notre graphique, les exportations de voitures chinoises ont plus que triplé depuis le premier trimestre 2021, pour atteindre une moyenne de près de 362 000 unités expédiées en juin 2023 (moyenne glissante sur douze mois). À la même date, le deuxième et troisième exportateur mondial, le Japon et l’Allemagne, affichaient une moyenne mensuelle respective d’environ 342 000 et 251 000 unités exportées.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La Chine est devenue le premier exportateur mondial de voitures
Après les villes d’Apt et de Sorgues, c’est au tour de la commune de Pernes-les-Fontaines d’accueillir un centre Point S Entretien Auto. Celui-ci prend la place du centre d’entretien automobile, au 158 grande route de Carpentras.
Le centre d’entretien automobile de Pernes-les-Fontaines était tenu depuis une dizaine d’années par Nicolas Costa, qui a décidé de rejoindre le réseau Point S. « Point S est un réseau international d’envergure qui bénéficie d’une réelle notoriété. L’accompagnement de l’enseigne me permet de développer un projet plus global dont la finalité est d’ouvrir d’autres centres Point S dans la région » explique-t-il.
Pour l’occasion, la façade du centre a été rénovée, et des travaux d’optimisation visant à augmenter l’espace de stockage du centre sont prévus. Nicolas Costa prévoit également le réaménagement du point de vente pour accueillir les clients dans un espace davantage convivial.
Le centre, qui dispose d’une équipe de cinq personnes, propose le prêt de véhicules de courtoisie et dispose de tous les équipements nécessaires aux prestations d’entretien rapide (climatisation, freinage, boîtes automatiques, pneumatiques dont, moto…). Il propose également des prestations de vitrage automobile.
V.A.
La Chine est devenue le premier exportateur mondial de voitures
6 Français sur 10 ne croient pas que la voiture électrique remplacera complètement un jour les voitures thermiques. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de l’Observatoire Cetelem.
Pendant des années, presque depuis son origine, le secteur automobile s’est développé sans que rien ou presque ne vienne contrarier sa croissance et son succès. Et puis les contraintes, notamment environnementales au sens large du terme, ont pris de l’épaisseur ; l’électricité a été choisie par les pouvoirs publics comme énergie unique pour faire rouler la voiture de demain ; et les crises financière, économique et géopolitique se sont superposées en un rien de temps. Alors que les automobilistes sont en perte de repères, ne savent plus vraiment à quelle marque se vouer, soupèsent la pertinence du passage à l’électricité, l’Observatoire Cetelem de l’Automobile révèle des points de vue contrastés, parfois étonnants, parfois inquiétants mais qui éclairent sur la nécessité de voir se dissiper au plus vite ce brouillard qui pourrait à terme pénaliser tout le monde.
ZFE et réglementations riment avec confusion et scepticisme L’inflation, toujours forte dans la plupart des pays, contribue à perturber la perception économique des automobilistes. Ainsi marqués par les récentes hausses des tarifs, plus de trois quarts d’entre eux (76%) s’inquiètent de la hausse des prix des voitures neuves dans les 5 prochaines années et ils sont 4 sur 10 à juger que la hausse possible du coût de l’énergie est un frein à l’achat. Concernant les Zones à faibles émissions (ZFE), si plus de 7 personnes sur 10 (73%) en connaissent l’existence, seulement un tiers (34%) voit précisément ce dont il s’agit, une part qui est néanmoins plus importante chez les Français (48%). Un flou qui s’accentue lorsqu’il s’agit de se projeter dans le futur puisque près d’un automobiliste sur 2 (48%) ne sait pas si des ZFE seront mises en place dans son pays
Si 66% des personnes interrogées pensent que les ZFE sont une bonne mesure, dans les pays où elles sont implantées, comme la France et la Belgique, elles y comptent 50% de réfractaires. En outre, selon 8 personnes sur 10, cette mesure est jugée comme injuste pour les ménages aux faibles revenus qui ne seront pas en mesure de remplacer leur véhicule. Enfin, près de 6 personnes sur 10 (57%) poussent le raisonnement à son extrême en estimant que les ZFE sont irréalistes et espèrent qu’elles ne verront jamais le jour. L’esprit contestataire (et réfractaire) français reste vivace puisqu’un sur 2 persistera à circuler dans les ZFE au volant de son véhicule banni, un esprit de révolte également partagé par les Allemands.
La confusion, associée au scepticisme, règne donc au sujet des ZFE. Il en est de même, voire davantage, à propos des réglementations concernant les motorisations. En effet, seulement la moitié des consommateurs (49%) est au courant de l’interdiction de la vente des véhicules thermiques (essence, gazole, hybride) dans 10 à 15 ans pour lutter contre la pollution de l’air.
Comme pour les ZFE, la principale critique porte sur une injustice non pas collective, mais associée à l’individu ou à la sphère familiale avec près de 8 personnes sur 10 (78%) qui soulignent que les ménages seraient les premiers pénalisés en ne pouvant pas revendre leur véhicule thermique avec comme conséquence l’impossibilité se déplacer. C’est à nouveau en France (85%), mais aussi en Belgique (83%), que cette injustice est la plus fortement ressentie.
Alors que les mesures les plus coercitives, au moins en Europe, ne se profilent pas avant 2035, 7 automobilistes sur 10 estiment cependant que le calendrier de leur mise en œuvre est trop resserré. Français (75%) et Belges (74%) vilipendent ce manque de temps, rejoints par les Espagnols (72%). Dans un même élan, ils sont 6 sur 10 (61%) à pointer l’irréalisme de cette réglementation qui ne devrait pas voir le jour ou qui devrait être annulée selon eux, ainsi que leur inefficacité pour lutter contre la pollution (57%). Néanmoins, plus de 6 personnes sur 10 (63%) pensent que c’est une bonne mesure, la moitié d’entre eux affirment même qu’elle est insuffisante (55%).
La voiture électrique joue les premiers rôles…mais pose question Malgré un contexte économique tendu et le durcissement des réglementations, majoritairement, un monde sans voiture n’est pas envisagé. Seulement 1 personne sur 5 (20%) estime que demain sa place sera moins importante qu’aujourd’hui, des opinions exprimées surtout en Europe (22%), et particulièrement en France (29 %). 72% des Français pensent que le progrès technologique fera émerger une voiture plus vertueuse, mais seuls 4 d’entre eux sur 10 (41% contre 67% au niveau monde) voient dans le véhicule électrique son incarnation et qui, à terme, va complètement remplacer la voiture thermique (38% contre 54% dans le monde).
Pour la première fois, les véhicules électriques arrivent en tête des intentions d’achat. Ainsi, ceux qui souhaitent acheter une voiture sont plus d’un sur 3 (32%) à envisager de choisir une motorisation électrique. En ajoutant à ce chiffre celui des acheteurs déclaratifs de voitures hybrides, rechargeables (25%) ou non (16%), il s’agit d’une vraie bascule du marché. A noter que la France est le pays avec la Belgique, l’Autriche, et la Pologne où les intentions d’achat d’un véhicule électrique sont les moins affirmées (aux alentours de 20%). Comme toujours, le blocage est d’abord économique : pour près de la moitié des personnes interrogées (48%), le prix d’un véhicule électrique est trop élevé, avec surtout les Néerlandais (62%) et les Français (53%) pour le souligner. Viennent ensuite les craintes de rencontrer des difficultés pour recharger son véhicule (36%), et que l’autonomie de celui-ci soit trop limitée par rapport à leurs besoins (31%), cette préoccupation est particulièrement importante chez les Français (42%).
La problématique du coût ne se limite pas au seul achat, mais s’étend aussi à l’usage du véhicule électrique. Confrontés à l’augmentation récente, et potentiellement future, du prix de l’électricité, les automobilistes s’interrogent. Les trois quarts d’entre eux (74%, et 77% des Français) voient dans cette perspective un usage plus coûteux que celui d’un véhicule doté d’une motorisation traditionnelle. Plus encore que la prééminence programmée du véhicule électrique, les automobilistes remettent en cause son utilisation en raison d’une production énergétique qu’ils prévoient insuffisante. Sans doute sous l’influence évidente de la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, plus de 6 Européens sur 10 (62%) et plus de 7 Français sur 10 (71%) affichent ce point de vue.
Pour passer du thermique à l’électrique, 8 personnes interrogées sur 10 (79%) jugent indispensable le versement d’aides par les pouvoirs publics. Or, un peu plus de la moitié des automobilistes (54%) ne savent pas s’il en existe dans leur pays et ils sont plus de 7 sur 10 (72%) à les trouver trop confuses. Français (80%) et Polonais (79%) sont les plus nombreux à dénoncer cette complexité souvent d’ordre administratif.
Véhicule électrique : la Chine contre le reste du monde Avec plus de 20 marques qui ont vu le jour en un peu plus de 20 ans, le marché chinois et de ses marques connaissent une croissance exponentielle. Pourtant, il souffre d’un déficit d’image. En effet, un peu moins d’1 sondé sur 2 et moins de 4 Français sur 10 (39%) ont une opinion favorable des marques du premier pays constructeur mondial. A l’opposé avec 90% des personnes interrogées qui en ont une bonne opinion, les marques européennes jouissent d’une cote impressionnante, eu égard notamment à leur antériorité sur l’ensemble des marchés.
A la question de savoir si les automobilistes sont prêts à les acheter, là aussi une préférence est accordée aux marques européennes pour un peu plus de 8 personnes interrogées sur 10. Les marques chinoises continuent de fermer la marche, avec 4 personnes sur 10, et près de 3 Français sur 10 (28%) prêts à acheter un de leurs modèles. « Cette nouvelle édition de l’Observatoire Cetelem montre que les automobilistes sont dans l’expectative à maints égards, jusqu’à faire preuve de suspicion et de scepticisme. Il appartient à nombre de constructeurs de clarifier leur politique industrielle et commerciale, ainsi que leur communication, afin de ne pas subir définitivement une concurrence qui a souvent un temps d’avance sur la question électrique. De même qu’il revient aux pouvoirs publics d’adopter une ligne claire et stable, sans atermoiement, pour faciliter la transition énergétique du monde automobile. » conclut Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem.
*Méthodologie : Les analyses économiques et marketing ainsi que les prévisions ont été réalisées en partenariat avec la société d’études et de conseil C-Ways spécialiste du Marketing d’Anticipation. Les terrains de l’enquête consommateurs quantitative ont été conduits par Toluna Harris Interactive du 28 juin au 17 juillet 2023 dans 16 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et Turquie. Au total, 15 000 personnes ont été interrogées en ligne (mode de recueil CAWI). Ces personnes âgées de 18 à 65 ans sont issues d’échantillons nationaux représentatifs de chaque pays. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge). 3 000 interviews ont été réalisées en France et 800 dans chacun des autres pays.
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Après Apt en il y a presqu’un an maintenant, l’enseigne Point S ouvre un nouveau centre d’entretien dans le Vaucluse. Il est situé à Sorgues au 457 Chemin du Fournalet, dans la zone d’activité de La Velle 1. Ce nouveau centre est porté par la société Les Sens Automobiles qui complète ainsi ses activités de carrosserie, de vente, d’entretien et de réparation automobile. Fondé par un professionnel du secteur automobile qui exerce depuis une vingtaine d’année, la société Les Sens Automobile propose des prestations et services d’entretien et de réparation automobile pour la marque Renault depuis 2021.
Ouverture aux véhicules multimarques « La communication de Point S fait que la notoriété de l’enseigne est particulièrement forte dans le sud de la France. Cette collaboration nous permet de diversifier notre activité en réalisant l’ensemble des services et prestations d’entretien et de réparation pour tous types de véhicules quelle que soit leur marque. » explique ‘Les Sens Automobiles’ dont l’objectif est de s’ouvrir aux véhicules multimarques. Sur son site, la société Les Sens Automobile dispose de 1400m2 d’ateliers équipés pour assurer les prestations d’entretien et de réparation rapide. Une baie Glass dédiée au vitrage vient compléter ses prestations. L’équipe se constitue de huit professionnels et de deux apprentis.
12e centre Point S en Vaucluse Avec ces ouvertures à Sorgues et à Apt durant l’automne 2022, Point S compte 12 centres en Vaucluse. En effet, l’enseigne est aussi implantée à Avignon (2 centres), au Pontet, à Cavaillon, à Carpentras, à Pernes-les-Fontaines, à Orange, à Vaison-la-Romaine, à Saint-Saturnin-lès-Apt et à Pertuis. A proximité, elle est aussi présente aux Angle, à Châteaurenard, à Saint-Rémy-de-Provence, à Bagnols-sur-Cèze ou bien encore à Pierrelatte
L.G.
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Après la crise sanitaire, le confinement et l’arrêt obligatoire au paddock en 2020 et 2021, 25 000 visiteurs se sont quand même pressés au Parc des expositions d’Avignon l’an dernier à l’occasion de la dernière édition d’Avignon motor passion. Et cela malgré les vérifications des vaccinations qui ont freiné le rythme des entrées. « 2023 retrouvre des couleurs, 350 exposants sur 50 000m2, une centaine de clubs automobiles, 2 000 véhicules » se réjouit Camille Bourges, organisateur et commissaire d’Avignon motor passion.
Talbot, Corvette, Porsche… des célébrations en pagaille Plusieurs axes forts : Talbot, une marque de prestige et d’élégance française, créée en 1921, qui avait remporté sa première course des 24h du Mans en 1950 et qui avait été rachetée par Simca en 1958. Egalement, les 70 ans de la mythique Corvette de chez Chevrolet, le 60e anniversaire de la Porsche 911 (dont on a admiré la quarantaine de modèles Targa, Speedster, Carrera ou Turbo chez Mathieu Lustrerie à Gargas en décembre). Ce salon concerne tous les véhicules, agricoles, (tracteurs), militaires (Jeeps, P4 Peugeot), sanitaires (ambulances, camions de pompiers) utilitaires (fourgons et fourgonnettes), les motos (Kawasaki, Triumph, Norton, Ducati, BMW, Honda, Laverda, Motto-Guzzi, Yamaha) les dragsters, mais aussi les engins radio-commandés.
Hommage au créateur du Bol d’or En hommage à Jacques Potherat, seront exposés des voitures qui ont participé au Bol d’or, première course de 24h du monde en 1922, avant le Bol d’or moto sur le circuit du Castellet dans le Var, dans les années 80, sous la férule de Paul Ricard. Bref, avis aux passionnés de moteurs, de pétarades, de records de vitesse, aux nostalgiques de voitures d’époque, de cabriolets élégants, de belles carrosseries, de chromes et de courbes, Avignon motor passion à Châteaublanc, c’est du 24 au 26 mars.
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Avec cette ouverture, l’enseigne de réparation et remplacement de vitrages automobile ouvre son 9e centre en Vaucluse. Un centre qui a la particularité d’être habilité à intervenir sur tous les types de véhicules de nouvelles générations ainsi que les véhicules de collection.
Après Vaison-la-Romaine en mars dernier, France Pare-Brise vient d’ouvrir une nouvelle agence à Pertuis. Il s’agit du 15e centre dans la région étendue du Vaucluse et du 5e centre pour Guy Nègre qui a rejoint le réseau de réparation et remplacement de vitrages automobile en 2010. Depuis cette date, l’entrepreneur a constitué un petit groupe familial entrainant dans l’aventure sa femme et sa fille qui s’occupera de la zone du Pertuis. Outre la nouvelle implantation vauclusienne, Guy Nègre dirige aussi les centres de Manosque, Sisteron, Aix-en-Provence, et Digne-les-Bains. Formée pour intervenir sur les voitures nouvelles générations (électriques et hybrides), l’équipe du centre de Pertuis pourra également accueillir les véhicules de la marque Tesla ainsi que les véhicules de collection.
15 centres dans le ‘Grand Vaucluse’ En Vaucluse, les autres centres France Pare-Brise se situent à Carpentras, Avignon, Orange, Cavaillon, Bollène, Vaison-la-Romaine, Valréas et Apt. L’enseigne est également présente à Roquemaure, Châteaurenard, Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Pont-Saint-Esprit et Bagnols-sur-Cèze. France Pare-brise a été créé en 1993 et fait désormais partie de la filiale du groupe Saint-Gobain. Le réseau France Pare-Brise compte plus de 521 centres implantés dans toute la France, gérés par 192 chefs d’entreprise indépendants et plus de 1 000 collaborateurs engagés au service de leurs clients.
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Ce quinquagénaire élégant est un autodidacte qui ne supporte pas les problèmes techniques : à chacun il trouve une solution. Il a d’ailleurs commencé par recevoir la médaille d’or de l’innovation au Concours Lépine en 2017 pour le ‘Laserfix’, une poignée de perceuse avec capteur qui permet d’indiquer s’il y a des fils électriques dans la cloison et ensuite, si on perce droit, quelle que soit la surface, bois ou épaisse plaque d’aluminium. Le rêve pour les bricoleurs!
Concerné par le Protocole de Kyoto signé en 1997 et mis en oeuvre en 2005, Libero Mazzone, qui vit en Provence, réfléchit à la façon dont on peut, par exemple, nettoyer la coque des yachts sans polluer la mer. Cet astucieux inventeur met au point une mousse de lustrage à base de nanotechnologies et d’eau, une formule « tout en un » qui permet de décontaminer tout support (verre, carrosserie, chrome, plastic, acier, fibre de carbone, caoutchouc), de le régénérer, le rénover, le protéger en quelques minutes et lui redonner pour longtemps son lustre originel. Un gain de temps et d’efficacité pour les voitures, les motos, les poids-lourds, les camping-cars et les bâteaux.
Illustration avec les automobilistes d’Aix, Marseille, Avignon, Nîmes, Arles, Orange où les vestiges romains sont légion. Et quand ils laissent leur voiture dans un parking souterrain où les fuites d’eau ne sont pas rares, il leur arrive de la retrouver défigurée par une couche de calcite blanche indélébile, que même le vinaigre blanc n’arrive pas à éliminer. La solution reste alors de faire un constat et d’aller chez un carrossier qui évaluera le montant des travaux pour lui redonner son apparence initiale. C’est là que le devis grimpe à la vitesse grand « v » avec le démontage du capot, des portières, du pare-chocs, leur ponçage pour réduire en poussière le calcaire, ajouter une couche d’apprêt, passer en cabine peinture et remonter les pièces… Boujour la main-d’oeuvre, la durée du chantier et la facture. C’est là qu’intervient Libero Mazzone, il débarque dans votre jardin avec sa mallette magique, pulvérise un premier produit sur votre voiture abîmée, attend quelques minutes et rince votre véhicule avant de le poncer avec son produit à base de nanotechnologies pour effacer toute projection, toute tache, toute rayure. C’est magique ! On n’en croit pas ses yeux, et pourtant, en deux heures, votre voiture, sa carrosserie, ses optiques, ses chromes, ses jantes ternis par le calcaire brillent au soleil et ça coûte trois fois moins cher que chez le carrossier. Déjà, la profession a vu d’un mauvais oeil arriver les débosseleurs de tôles qui font, eux aussi gagner du temps et de l’argent, là avec ce système « PadXpress », c’est carrément de la prestidigitation.
Premier prix aux Etats-Unis Libero Mazzone a décroché le 1er prix du « USA Boat Show » à Los Angeles, le « Grand Prix de l’Innovation » à Miami avec ses produits magiques et il a fait sensation auprès des propriétaires de bolides des mers mais aussi de Lamborghini, de Bugatti, de Jaguar et de Ford Mustang de collection en Californie. « Certains se moquaient de moi, ils me demandaient si je dis abracadabra avant d’intervenir, si j’utilise de la poudre de perlimpinpin ! C’est sûr que quand je suis allé à Monaco dans un parking où le propriétaire d’une Ferrari m’avait demandé d’intervenir pour effacer les rayures faites volontairement sur les portières, j’avais le trac. Pas de droit à l’erreur. La belle rouge coûtait quand même 500 000€. Le proprio fronçait les sourcils, il avait les bras croisés, un air dubitatif, je n’en menais pas large. Mais, au bout d’une demi-heure, quand le produit a été appliqué et le ponçage a été fini, il a retrouvé le sourire et n’a pas manqué de superlatifs pour me féliciter ».
Ces dernières années notre inventeur a participé à « Equipauto » à Paris, à « Auto Mechanik » à Francfort, il a signé bon nombre de contrats de franchises avec des entrepreneurs à travers la France, à Lille, Bordeaux, à Paris. « L’un d’eux a vu son chiffre d’affaires multiplié par 3 en 1 an. Et dans la banlieue parisienne où plusieurs concessions ont partiellement brûlé (Porsche, Mercedes, Avis), des centaines de véhicules qui auraient dû passer chez le carrossier ont pu être sauvés à moindre prix. Chimiquement, les nanoparticules se greffent sur la carrosserie et forment un film de verre qui la protège comme de la céramique. Comme si elle sortait de l’usine Aston Martin, BMW, Maserati ou Lotus ».
Là, Libero Mazzone fait face à un nouveau défi : remettre en état une calandre de Rolls-Royce (qui coûte 14 500 livres sterling). « Je pense que je vais pouvoir effacer les rayures pour un millier d’euros. » On l’espère pour lui, sinon, il pourrait aussi la garder en sculpture de luxe dans son salon.
La Chine est devenue le premier exportateur mondial de voitures
La percée du lithium-ion sur les routes ne se dément pas. Trimestre après trimestre, les ventes de voitures électriques continuent de progresser, et ce malgré les vents contraires pouvant perturber l’industrie automobile. De janvier à novembre 2022, plus de 6,3 millions de véhicules 100% électriques se sont vendus dans le monde, contre plus de 4,6 millions sur l’intégralité de l’année 2021, selon les données compilées par CleanTechnica.
La popularité croissante du « tout électrique » se traduit par une concurrence de plus en plus rude entre constructeurs. Si l’on regarde les livraisons de voitures 100% électriques dans le monde, Tesla a conservé le rang de leader en 2022, avec une part de marché d’environ 18 %. Mais l’écart avec ses principaux concurrents ne cesse de fondre. À la deuxième place, le groupe chinois BYD, en forte progression, affiche une part d’environ 13 %. En comparaison annuelle, Tesla a perdu 3 % de part tandis que BYD en a gagné 4 %. Si ces tendances se poursuivent, les analystes prévoient que BYD pourrait dépasser Tesla autour du troisième trimestre 2023.
Sur le podium mondial, on trouve un autre constructeur chinois, SAIC Motor, avec près de 10 % de part de marché. Illustration de la montée en puissance de la Chine dans ce secteur, Geely-Volvo et GAC Motor figurent également dans le top 8 des constructeurs de voitures 100% électriques l’année dernière.
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Porsche 911, l’autre passion de Régis Mathieu qui met en scène 60 ans de modèles iconiques sous les lustres somptueux qu’il a créés dans ses ateliers de Gargas
C’est en 1963 qu’apparaît au siège de la marque, à Francfort, la 1ère 911 dessinée par Ferdinand Porsche. « C’est la seule voiture avec laquelle on peut participer à un safari, courir les 24h du Mans, se rendre au théâtre ou encore parcourir les rues de New-York » écrivait-il. Pour marquer ce 60e anniversaire, Régis Mathieu, dirigeant de Mathieu lustrerie au cœur du Roussillon, accueille une quarantaine de modèles rares, mythiques, légendaires, au design épuré qui ont fait rêver au cinéma avec James Dean, Steve McQueen ou Tom Cruise. Pour chaque splendide carrosserie, il a mis en scène un éclairage particulier, à la bougie des lustres qu’il a imaginés et il offre à cette ‘Saga Porsche 911’ un écrin inédit d’ocres et de lumières douces qui jouent sur les contrastes, les courbes, les chromes et les reflets des pampilles et des LED basse consommation.
La passion chevillée au corps Régis Mathieu a la passion chevillée au corps. A peine âgé de 20 ans, en 1992, il relance la lustrerie familiale et lui donnant ses lettres de noblesse. Grâce à son talent, sa pugnacité et la compétence de son équipe, il a décroché la restauration de la Galerie des Glaces au Château de Versailles, du Palais Bourbon, du Palais Garnier, du Palais Farnèse à Rome, de l’opéra de Philadelphie, du lustre de 328 ampoules de Monte-Carlo, il a installé un ‘show-room’ à New-York pour exposer ses modèles de lustres au design contemporain et attirer ainsi une nouvelle clientèle d’amateurs d’art. Il a des chantiers dans le monde entier où excelle le travail de sculpture, de ciselure, de soudure, de dorure, du bronze, du verre, de la céramique, de montage électrique réalisé par sa trentaine de salariés-artisans d’art.
Des Porsche au milieu des ocres Pourquoi cette exposition du 16 décembre au 22 janvier à Gargas ? « Parce que les gens qui vivent ici s’y trouvent bien, leurs parents, leurs grands-parents ont travaillé dans cette ancienne mine d’ocres, répond Régis Mathieu. Elle est source d’énergie depuis le XIXe siècle, cette industrie a façonné le paysage, les canyons, les falaises, les carrières, les sentiers d’ocres et de pigments du Colorado Provençal, de Rustrel et de Gargas. Ici, nous sommes dépositaires de ce patrimoine, nous nous devons de laisser les portes ouvertes au public. » Sur 3 hectares et demi, Régis Mathieu le bâtisseur vient d’agrandir de 5 000m2 sa lustrerie, toute en briques rouges, acier et immenses baies vitrées pour laisser partout entrer la lumière et la végétation.
‘Ce qui n’est pas partagé est perdu’, dit un proverbe asiatique qu’il aime faire sien. « La lustrerie, c’est un métier, un savoir-faire qui doit être partagé. Avant, on admirait les cathédrales, les châteaux, les pyramides, ils étaient offerts à la vue de tous, ils provoquaient l’émotion, l’admiration. Aujourd’hui, nous offrons gratuitement à nos visiteurs, le fruit du travail de nos artisans, nous espérons qu’ils auront des étoiles dans les yeux quand ils verront ces lustres au-dessus de ces modèles venus du monde entier. »
Une passion qui a débuté par la Coccinelle Sa passion pour Porsche ? « En fait au départ c’était pour la ‘Coccinelle’, la VW (Volkswagen’, voiture du peuple) dessinée par Ferdinand Porsche, répond Régis Mathieu. A 17 ans, je n’étais pas bon élève, ma maman m’a prévenu : ‘Puisque tu ne fais rien, tu n’auras pas de cadeau, pas de voiture’. J’ai fait plein de petits boulots, de jobs d’été, j’ai mis de côté 2 300 francs pour en acheter une. Ma maman a ajouté, ‘Si tu te la paies, je te finance le permis, la carte grise et l’assurance.’ Ce qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Avec des copains mécanos, carrossiers et surtout bricoleurs on l’a retapée, repeinte et j’ai réussi à la vendre 20 000 francs, ce qui m’a permis d’en acheter une autre, une décapotable, à Bonnieux. C’est ainsi que j’ai pu acquérir le rêve de ma vie, ‘la’ Porsche, une 356 beige qui est exposée ici, puis un ‘speedster’ rouge, que j’ai gardé évidemment et qui affiche 300 000 km. Quand j’étais petit, je l’avais en miniature ‘Dinky Toys’, puis quand je suis devenu papa, je suis allé chercher mon bébé, Arthur à la maternité avec. En famille, on a fait en Porsche la Montée du Ventoux, le Tour de France, de Corse, d’Europe, c’est carrément la 5e personne de la famille Mathieu ! »
Avec cette extension, la Lustrerie Mathieu compte désormais 24 bassins de décantations d’ocres, des écluses, des malaxeurs, des fours, « Une vraie archéologie industrielle qui garde son âme, la machinerie d’avant, la mémoire de cette ancienne usine, au milieu d’un immense jardin où les gens pourront se promener, dedans et dehors, voir les lustres exposés à l’intérieur et éclairés. Je me dois de faire, dans la mesure du possible, de belles choses, qui durent, qui donnent du bonheur aux autres. » Régis Mathieu, qui a perdu son papa à l’âge de 11 ans, se voit comme « un accélérateur du futur, je dois être au service de la lustrerie, accélérer le futur, transmettre le flambeau à mes deux enfants. Nous prenons nos décisions ensemble, eux et ma femme, je me nourris de leur vision. Et la liste des voitures que nous voulions voir dans cette exposition, nous l’avons faite ensemble, cet été, en vacances, à bord de notre bateau en Corse. Ce sont des modèles historiques qui marquent l’évolution des modèles au fil des décennies. »
40 Porsche rarissimes associées à 40 lustres d’exception Régis Lumière met en scène, et forcément en lumière, les 60 ans de ces Porsche : une 911 de 1964, une Targa Soft Window, une unique Ruf jaune canari de 1989 venue du Japon, une 911 Speedster 3.2l, une 965 Turbo Leichtbau de 1992, une GT1 de l’an 2000, le tout dernier modèle de Targa grenat métallisé avec intérieur crème, mais aussi une voiture de police hollandaise une autre suédoise avec gyrophare et porte-voix, des turbos avec des spoilers et des ailerons arrières impressionnants, un Speedster ayant appartenu au petit-fils Porsche, des bolides prêtés par des collectionneurs anonymes, qui ont même offert le voyage à Gargas et en exclusivité, prêté par le constructeur allemand, le tout dernier modèle de la 992 GT RS de 2022 grise que l’on n’a pas encore vue en France, une chronologie qu’apprécieront les amateurs.
Des voitures d’ingénieurs avant tout « Ne vous y trompez pas, explique Régis Mathieu, ce ne sont pas des voitures élitistes, ce sont des voitures d’ingénieurs, comme la Coccinelle, qui font rêver comme les châteaux et les cathédrales. Même si on ne peut pas se les payer, quand on les côtoie, quand on les voit, quand on entend leur moteur, on les regarde passer on est émerveillé. C’est ce que je souhaite faire ici, pour cette exposition, voir des enfants, des mamans, des collégiens, des papys des Ehpad venir les voir et rêver. Cela pourra donner des idées aux plus petits de travailler plus tard dans ce métier de la belle mécanique ou de la lustrerie et de la lumière. Ce sera un joli moment de partage, de générosité, de beauté magnifié grâce à ces deux icônes, les voitures et les lustres. »
Fermeture des ateliers en Russie et ouverture d’une boutique à New-York Depuis la crise sanitaire et la guerre, l’activité de la lustrerie a ralenti. « Nous avons fermé nos ateliers en Russie, arrêté nos chantiers à Kiev. En Inde, c’est en stand-by mais nous avons su réagir pour nous adapter : nos équipes à l’étranger ont été rapatriées ici. Nous nous sommes également installés à l’Hôtel de la Marine, rue Royale à Paris, là où Louis XVI faisait restaurer ses meubles estampillés. Ce nouvel atelier du Garde-Meuble de la Couronne sera en libre accès et le public pourra voir les artistes-artisans travailler sur des pièces anciennes provenant de châteaux ou de cathédrales. Dans le même temps, nous venons d’ouvrir une boutique de plus de 100m2 à New-York, dans quartier ‘Tribeca’ près de Soho. » Un catalogue de l’exposition de 200 pages avec de somptueuses photos est à l’impression, un reportage de l’émission mythique de Dominique Chapatte ‘Turbo’ est en cours de tournage et sera diffusé pendant l’exposition ‘Lumières sur 60 ans de Porsche’, du 16 décembre au 17 janvier 2023, de 17h à 21h, et comme Régis Mathieu est passionné et généreux, c’est gratuit. Même si vous n’avez pas de Porsche, foncez-y !