1 avril 2025 |

Ecrit par le 1 avril 2025

(Vidéo) Le Tour Auto 2025 passera par Villeneuve-lès-Avignon

Le Tour Auto 2025, rendez-vous incontournable du calendrier automobile international, partira de Paris le 7 avril pour rejoindre Nice en 12 avril, en passant notamment par Villeneuve-lès-Avignon. Pour l’occasion, les entreprises et organismes locaux sont invités à devenir partenaires de l’événement.

« C’est un très bel événement qui a une répercussion internationale », commence par dire Nathalie Carot-Rooney, présidente de Noun Conseil et élue à la communication de la Ville de Villeneuve-lès-Avignon, qui cherche des partenaires pour le passage du Tour Auto 2025 dans le Grand Avignon. La 34e édition de ce grand rallye français et historique se veut un véritable musée à ciel ouvert, ce n’est pas seulement une compétition qui attend les spectateurs et participants.

L’événement débutera à Paris le lundi 7 avril, d’où partiront quelque 240 véhicules pour aller en direction de Nice où ils arriveront le samedi 12 avril, en passant par Dijon, Mulhouse, Clermont-Ferrand, et bien sûr Villeneuve-lès-Avignon.

Une course au cœur du patrimoine et de l’histoire

Au-delà de l’aspect sportif, le Tour Auto est aussi l’occasion de découvrir la France et ses nombreuses richesses naturelles, historiques et patrimoniales. Ce sera le cas notamment à Villeneuve-lès-Avignon le vendredi 11 avril, où sera installé un grand village gratuit pour le public où seront proposées diverses animations avant le passage des voitures anciennes. « Ce n’est pas du tout un événement élitiste et snob, c’est vraiment un moment qui est chaleureux et convivial avec les participants qui sont des personnes qui adorent partager leur passion », explique Nathalie Carot-Rooney.

Il y aura aussi un espace dédié aux partenaires, une sorte d’espace VIP où chaque partenaire aura une tente à ses couleurs avec son logo et pourra faire du networking, tout comme discuter avec les pilotes. « C’est intéressant pour des entreprises qui voudraient attirer une cible CSP+ », ajoute Nathalie. Les partenaires pourront aussi assister au dîner de gala qui sera organisé dans un lieu emblématique de Villeneuve-lès-Avignon : La Chartreuse.

Un événement au valeur environnementale

Si une course de voitures peut sembler tout sauf respectueux de l’environnement, le Tour Auto 2025 présente tout de même une stratégie RSE avec des actions concrètes pour conserver un impact environnemental raisonnable. Les voitures anciennes représentant seulement 1% du parc automobile français, il est estimé que les véhicules bien entretenus ont un faible impact environnemental car moins de 5% des véhicules anciens sont à moteur diesel et ces véhicules ne parcourent que 1000 km chacun en moyenne par an.

D’autres actions sont mises en place comme l’utilisation d’hybrides rechargeables pour 40% des véhicules de l’organisation, une coordination RSE avec l’ensemble des villes étapes, la signature d’une charte de bonne conduite par l’ensemble des participants et de l’organisation, et bien d’autres. Des valeurs fortes que l’événement souhaite mettre en lumière et souhaite partager avec les différents partenaires.

Comment devenir partenaire ?

Banque privée, habilleur officiel, constructeur, fournisseur de voitures officielles, éditeur du programme officiel de l’évènement, fournisseurs de champagne et de vins, ou encore villes étapes sont partenaires de l’événement. Tout entreprise et organisme est invité à les rejoindre, notamment pour le passage du Tour Auto à Villeneuve-lès-Avignon.

« Que l’on soit mêlé de près ou de loin au domaine automobile, ou même pas du tout, les courses Peter Auto ont les atouts nécessaires pour offrir à une société un formidable outil de communication, que ce soit pour un partenariat offrant de la visibilité ou pour des opérations de relations publiques », affirme l’événement. Pour en savoir plus, il suffit de contacter Nathalie Carot-Rooney au 06 49 45 60 26 ou par mail à l’adresse nathalie@nounconseil.com.

www.peterauto.fr/evenements/tour-auto/


(Vidéo) Le Tour Auto 2025 passera par Villeneuve-lès-Avignon

Le groupe Midi Auto vient de consolider son partenariat stratégique avec Stellantis. Dans ce cadre, ce nouvel accord conclu pour une durée indéterminée, confirme la place centrale de Midi Auto dans le réseau de distribution du groupe automobile et permet de poursuivre la représentation des marques du groupe Stellantis avec Peugeot, Citroën et DS Automobiles.

Avignon et Tarascon maintenus, pas Cavaillon
Pour Midi Auto, qui célèbre cette année son 50e anniversaire, cette décision concerne tout particulièrement les concessions d’Avignon et Tarascon  qui gardent leur contrat Citroën et DS automobiles. En revanche la concession de Cavaillon et son annexe à Apt perdraient le panneau Citroën. Les murs restant la propriété du groupe Midi Auto.
Cette réorganisation devrait notamment permettre à Midi Auto de distribuer à moyen terme, d’autres marques automobiles du réseau.

Crédit : DR

Un changement de direction dans la continuité
Fondé en 1975 par Bernard Hory, Midi Auto a débuté avec une seule concession Citroën à Digne-les-Bains. Le groupe est aujourd’hui un acteur incontournable de la distribution automobile en France avec plus de 30 concessions (1 300 salariés et 650M€ de chiffre d’affaires).

À l’occasion de ces 50 ans, Midi Auto annonce aussi l’amorce d’une transition générationnelle avec l’arrivée d’Isabelle Hory à la présidence. Fille du fondateur, qui reste présent dans la structure elle entend conjuguer respect de l’héritage familial et vision innovante pour l’avenir du groupe. Cette dernière a nommé Olivier Beylot, qui était directeur de la plaque bretonne depuis 2015, comme directeur du groupe.

« Prendre la direction de Midi Auto à un moment clé de son histoire est un défi passionnant, explique ce dernier. Avec le renouvellement de notre partenariat avec Stellantis, nous renforçons notre ancrage territorial et consolidons notre position sur le marché. Mon rôle sera d’accompagner cette transition en structurant nos activités, en optimisant nos performances et en préparant le groupe aux évolutions du secteur. »


(Vidéo) Le Tour Auto 2025 passera par Villeneuve-lès-Avignon

Déesse du design automobile du XXème siècle dans le tiercé Ford Model T et Mini, cette voiture culte dessinée par Flaminio Bertoni, créateur avant elle de la Traction avant et de la 2 CV, est l’invitée d’honneur de l’Avignon Motor Passion 2025 du vendredi 21 au dimanche 23 mars, le rendez-vous des passionnées de véhicules de collection et de prestige qui depuis 150 ans ont révolutionné nos mobilités. Elle est la voiture des présidents de la République Française, dont le Général de Gaulle, mais aussi de Louis de Funès dans Le grand restaurant ou de Simon Baker, alias Patrick Jane dans la série TV Le mentalist

Cette icône concentre une mine d’innovations techniques : suspensions hydropneumatiques, capot plongeant avec museau surbaissé, phares à iode pivotants, direction assistée, clignotants arrière en forme de tuyères d’avion à réaction, en version d’élégant cabriolet pour escapades sur la Riviera comme en break où elle a servi d’ambulance et de voiture de reportage au temps de l’ORTF, peinte en gris et bleu clair. Et le dimanche 23 mars à partir de 10h, 70 d’entre elles seront exposées entre les halls A et L du Parc des Expositions.

Autre marque symbole de l’élégance à la française qui sera mise en vedette à Châteaublanc, Delahaye, fondée en 1894 dont la Type 135 a remporté le Rallye de Monte Carlo et les 24 du Mans dans les années 30. Mais aussi la Brescia d’Ettore Bugatti. Un hommage sera rendu à Thierry Sabine, créateur du Rallye Paris-Dakar au Hall J avec 500m2 de sable et de rochers. Bruno Saby, qui avait remporté l’épreuve en 1993 participera au salon. L’Association Les 4 A proposera un plateau d’anglaises de légende : Mini, Jaguar, Rolls & Royce, MG, Triumph et Lotus. « Déjà 400 exposants sont inscrits, précise Camille Bourges, commissaire du salon avec son fils Florent. Une centaine de clubs d’amateurs de véhicules de collection seront là pour valoriser ce patrimoine. »

Camille Bourges. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

L’Association cavaillonnaise Nostalgy Motors 70 a concocté un plateau de l’âge d’or de la moto avec, évidemment les japonaises de Honda, Yamaha, Kawasaki, mais aussi les Norton, Harley, Triumph et Ducati. Et des pilotes qui ont brillé au Bol d’Or il y a 50 ans comme Sarron, Rougerie, Chemarin, Baldé ou le champion de side-car Alain Michel sont invités.

Mais il n’y aura pas que des voitures, tout ce qui est « mobile » sera  présent : bâteaux, chars, jeeps, tracteurs, voitures de pompiers. Également des stands de pièces détachées. Présents enfin, deux camions qui participeront au « Grand Prix du Castellet » fin mai dans le Var. Rendez-vous les 21, 22 et 23 mars prochains pour l’Avignon Motor Passion. L’an dernier, ils avaient été 34 000 fans à le visiter.

De gauche à droite : Arnaud Pignol (Avignon Tourisme), Camille et Florent Bourges (commissaires du Salon), Frédérique Corcoral (adjointe de la Maire Avignon), Jean Soullier président de l’association des Amis du Circuit d’Avignon Vaucluse), Vincent Lefebvre ‘délégué régional de la Fédération Fcse des Véhicules d’Époque). ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

(Vidéo) Le Tour Auto 2025 passera par Villeneuve-lès-Avignon

Le comparateur de taux immobiliers, de crédits et d’assurances meilleurtaux.com vient de réaliser une étude sur l’impact de l’âge et de la localisation de la plaque d’immatriculation sur le prix de l’assurance auto. Et au jeu des disparités régionales, les conducteurs vauclusiens sont loin d’être gagnants puisque le département est le 5e plus cher de France.

Meilleur taux assurances, vient de réaliser une étude sur les variations des prix de l’assurance auto en fonction de l’âge ou de la zone d’immatriculation du souscripteur. L’étude porte sur 4 profils-types :

  •  Conducteur, 20 ans, étudiant, locataire, assurance Tiers, bonus 5%, Renault Clio III diesel, 8000 km/an.
  • Conducteur,30 ans, salarié, propriétaire, garantie Tiers+, bonus 49%, Renault Clio III diesel, 8000 km/an.
  • Couple 2 enfants, salariés, conducteur principal 40 ans, conducteur secondaire 37 ans, propriétaire, garantie Tous Risques, bonus 50%, Peugeot 3008 diesel, 12000 km/an.
  • Couple seniors, retraités, conducteur principal 69 ans, conducteur secondaire 67 ans, propriétaire, garantie Tous Risques, bonus 50%, Peugeot 3008 diesel , 12000 km/an.

Ainsi, après la flambée des coûts des pièces détachées (+8,5%), de la main-d’œuvre (+6,6%) et du carburant (+5%) le montant de son assurance peut également être directement impacté par sa localisation. Un critère discret mais déterminant sur le calcul de sa prime de son véhicule qui reste à ce jour, le moyen de transport privilégié des Français.

Les Bretons payent le moins
« Pour cette nouvelle étude, des profils représentatifs des habitudes de conduite et d’achat des Français ont été observés, explique Meilleur taux. En premier lieu, les familles et les seniors adeptes des véhicules plus spacieux et confortables comme les SUV et Crossover. De l’autre, les actifs et jeunes conducteurs plus enclins à rouler en citadines d’occasion. Quatre profils aux habitudes, niveaux et modes de vie très différents, mais réunis autour d’un même enjeu : la variation de leur prime d’assurance en fonction de leur lieu de résidence. »
Il apparaît qu’il existe de grandes disparités régionales concernant le prix de son assurance auto.
Ainsi, les départements de la façade Atlantique se démarquent par des primes inférieures à la moyenne nationale. La Bretagne, en premier lieu, permet à ses habitants de bénéficier de tarifs 9,3% moins chers que la moyenne nationale, soit 617€/an contre 680,95€ au niveau national. Les Pays de la Loire et la Normandie s’inscrivent eux aussi dans cette dynamique avec, respectivement des primes moyennes annuelles – tous profils confondus – de 637€ et 652€.

« Les régions Corse, Paca et Île-de-France occupent régulièrement le haut du classement en termes de primes du fait d’une sinistralité plus importante. »

Samuel Bansard, porte-parole de Meilleur taux assurances

La Région Sud plus chère que l’Île-de-France et la Corse
À l’opposé, les automobilistes de la région PACA voient leurs primes s’envoler jusqu’à 19% au-dessus de la moyenne nationale, atteignant 811,83€ en moyenne contre 680,95€ à l’échelle nationale. La Corse et l’Île-de-France, respectivement, 721,46€ et 722,59€, suivent cette tendance, pénalisées par une circulation dense, une forte exposition aux sinistres environnementaux et une offre de stationnement limitée sur la voie publique.
« Les régions Corse, Paca et Île-de-France occupent régulièrement le haut du classement en termes de primes du fait d’une sinistralité plus importante, précise Samuel Bansard, porte-parole de Meilleur taux assurances. À l’inverse, la Bretagne et les Pays de la Loire bénéficient d’une densité de population et du parc automobile plus faible et donc de conditions globalement plus favorables en termes de sinistralité. Ces éléments contribuent à maintenir les tarifs d’assurance parmi les plus accessibles. »

Le Vaucluse 5e département le plus cher de France
Dans le détail (voir tableau ci-dessous), si la région Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche les primes d’assurances les plus élevées de France en moyenne, c’est dans le département des Bouches-du-Rhône que ce montant est le plus important (976,34€ en moyenne). Derrière on retrouve les Alpes-Maritimes (895,45€) et le Var (781,84€). Arrive ensuite le Vaucluse (767,31€) suivi par les Alpes-de-Haute-Provence (729,82€) et les Hautes-Alpes (720,24€). Seul dans tout le reste de l’Hexagone, le département de la Seine-Saint-Denis (795,70€) fait pire que le Vaucluse. Bien loin des Côtes d’Armor, champion français de la prime auto la plus abordable avec 608,61€ par an en moyenne.

Quand l’âge et l’expérience font flamber les primes
Sans surprise, les jeunes conducteurs, considérés comme plus à risque en raison de leur manque d’expérience, paient le prix fort. En moyenne, un jeune conducteur doit débourser 871,66€ par an pour assurer son véhicule avec une formule au tiers, contre 328,43€ pour un trentenaire bénéficiant d’un bonus et une couverture légèrement supérieure (Tiers +). Des primes qui peuvent parfois atteindre des sommets comme dans le département des Bouches-du-Rhône appliquant un tarif moyen de 1 175,66€ par an contre 734,94€ dans la Manche ou bien encore 1 028,86€ en Vaucluse.

« Les conducteurs plus âgés ont tendance à utiliser leur véhicule moins fréquemment mais la sinistralité par kilomètre parcouru gagne en intensité plus on avance dans l’âge. »

Et, si l’inexpérience des jeunes conducteurs entraîne des primes élevées, les conducteurs plus âgés ne sont pas épargnés. En effet, en dépit de leur expérience, les automobilistes de 60 à 70 ans semblent subir une augmentation de leurs primes d’assurance, justifiée par les risques accrus liés aux déficiences cognitives associées à l’âge.
Avec un véhicule et un usage identique par exemple, un couple de septuagénaires déboursera en moyenne 100€ de plus par an qu’un couple de quadragénaires, soit 811,90€ par an pour un profil sénior contre 711,81€ pour un couple d’actifs.
Une hausse des primes assurantielles pour les seniors qui soulève des questions sur les moyens de sensibilisation et de prévention à adopter.

« Les conducteurs plus âgés ont tendance à utiliser leur véhicule moins fréquemment mais la sinistralité par kilomètre parcouru gagne en intensité plus on avance dans l’âge. Ce contexte peut jouer dans la tarification pratiquée par certains assureurs », souligne Samuel Bansard.


(Vidéo) Le Tour Auto 2025 passera par Villeneuve-lès-Avignon

Si aujourd’hui l’industrie automobile se cherche un avenir, le secteur de l’automobile ancienne lui se porte bien. Même très bien. La 23ème bourse expo auto & moto qui se tiendra à Cavaillon les 7 et 8 décembre prochain pourra en témoigner.

Le phénomène est national, voire international. Toutes les manifestations liées à l’automobile ancienne, qu’il s’agisse de rassemblements informels de passionnés, de compétitions, de ventes aux enchères ou de salons, toutes connaissent un succès grandissant. Le Motorshow d’Avignon a reçu en mars dernier plus de 30 000 visiteurs. A Lyon, pour sa 45ème édition Epoq’auto a franchi la barre des 100 000 visiteurs (en progression de 15 % par rapport à 2023). Même tendance du côté de Cavaillon où la bourse expo auto & moto, organisée par l’association Écurie les Trapadelles, les 7 et 8 décembre prochain, s’attend à voir progresser son nombre de visiteurs. En 2023, pour sa 22ème édition, la manifestation avait enregistré 3 000 visiteurs en 2 jours. Une belle performance pour un salon de taille plus modeste qui accueille quand même une centaine d’exposants.

« C’est culturel et l’automobile appartient à notre patrimoine »

En France, on dénombre pas moins de 230 000 collectionneurs et environ 800 000 véhicules anciens et tournants. Le secteur de l’automobile ancienne, c’est 4 milliards d’euros de CA et 20 000 emplois directs (source Fédération Internationale des Véhicules Anciens). Malgré les difficultés économiques et les injonctions climatiques du moment l’engouement pour les autos ou les motos anciennes ne faiblit pas, bien au contraire. Pour Ulrich Impagliazzo Maldes, le président de l’association Écurie les Trapadelles organisatrice de la bourse expo de Cavaillon cet attrait pour l’automobile ancienne s’explique par ce besoin de transmission entre générations. « C’est culturel et l’automobile appartient à notre patrimoine » ajoute-t-il.

Un double hommage aux 100 ans de circuit de Miramas et de la marque MG

Cette année, la 23ème bourse de Cavaillon mettra à l’honneur le constructeur MG, à l’occasion des 100 ans de sa naissance. Plusieurs modèles emblématiques et issus du club MG France y seront présentés. Cette marque typiquement anglaise était à ses origines spécialisée dans la production de petits cabriolets à 2 places et à caractère sportif (roadster). Les organisateurs ont souhaité rendre hommage à ce constructeur aujourd’hui passé sous pavillon chinois et qui produit maintenant des SUV électriques… Le grand écart. On peut y voir là un moyen de ne pas oublier l’ADN de cette marque. Un devoir de mémoire en quelque sorte.

Mais ce n’est pas tout, la bourse expo va recréer à l’occasion des 100 ans du circuit de Miramas sa ligne de départ avec une quinzaine de voitures de course des années 30 et quelques motos de la même époque. Ce circuit situé sur la commune d’Istres a été un haut lieu du sport automobile de l’entre deux guerres.

La bourse expo de Cavaillon se tiendra les 7 et 8 décembre au MIN de Cavaillon, de 8h30 à 18h00, prix d’entrée 6€.


(Vidéo) Le Tour Auto 2025 passera par Villeneuve-lès-Avignon

A partir de ce vendredi 1er novembre, il faudra équiper son véhicule avec des pneus hivers, ou bien détenir des chaînes ou chaussettes à neige, afin de circuler dans certaines communes. Neuf communes vauclusiennes sont concernées par cette obligation.

La Loi Montagne exige que les véhicules à quatre roues ou plus soient équipés de pneus hiver ou de chaînes ou chaussettes à neige pour circuler dans certains communes françaises afin de réduire les risques liés à la conduite sur routes enneigées ou verglacées entre le 1er novembre et le 31 mars. En cas d’absence de neige ou de verglas, les dispositifs amovibles, à savoir les chaînes ou chaussettes à neige, doivent être conservés à bord du véhicule. Seuls les véhicules portant des pneus à clous sont exonérés de ces obligations.

A partir de ce 1er novembre, seuls les pneus relevant de l’appellation 3PMSF sont admis en équivalence aux chaînes. Tous les pneus 4 saisons n’étant pas des pneus 3PMSF, il faut faire attention pour être dans les règles. Ces bon pneus sont identifiables grâce à un marquage du ‘symbole alpin’ illustré par une montagne à 3 pics contenant un flocon de neige.

Les communes vauclusiennes concernées

En Vaucluse, neuf communes sont concernées par cette réglementation :

  • Aurel
  • Beaumont-du-Ventoux
  • Bedoin
  • Lagarde-d’Apt
  • Malaucène
  • Monieux
  • Saint-Christol
  • Saint-Trinit
  • Sault

Un panneau de signalisation indique aux usagers de la route, l’entrée dans une zone où les obligations d’équipements s’appliquent ou sa sortie, où ces obligations ne s’appliquent plus


(Vidéo) Le Tour Auto 2025 passera par Villeneuve-lès-Avignon

Seize garages vauclusiens apparaissent dans la sélection 2024 des meilleurs garages de France.

On connait les distinctions décernées aux meilleurs restaurants ou hôtels de l’Hexagone. Il existe également une sélection des Meilleurs Garages de France. Ainsi, pour la 11e année consécutive, le site internet allogarage.fr vient de dévoiler sa liste de 622 garages plébiscités par leurs clients pour la qualité de leurs services.

Lancé en 2007, allogarage.fr est aujourd’hui utilisé par plus de 400 000 automobilistes par mois. Par ailleurs, depuis 2009, le site est le premier guide comparatif sur internet à vérifier de façon systématique les avis déposés en demandant une copie des factures aux clients, et le premier site automobile à suivre la norme Afnor NF 20488. En tout, Allogarage recense plus de 25 000 garages en France.

« Cette sélection repose sur des critères objectifs et transparents. »

« Cette sélection repose sur des critères objectifs et transparents, basés sur les avis vérifiés des clients. Chaque auteur est identifié grâce à une vérification systématique de sa facture de réparation. Tous les avis respectent la norme AFNOR NF Z74-501, officialisée en septembre 2018, garantissant ainsi leur fiabilité.», insiste allogarage.fr. Pour apparaître dans ce classement, il faut un minimum 40 avis publiés et contrôlés, une note moyenne supérieure à 4 sur 5 ainsi que moins de 5% d’avis négatifs.

« Allogarage est le seul site spécialisé où tous les garages sont représentés et où chaque client peut s’exprimer librement », poursuit le guide comparatif édité par la société marseillaise GNI Media SARL.

La liste des meilleurs garages de France 2024 comprend 622 établissements, dont 16 dans le Vaucluse, 3 dans le Gard rhodanien,1 à Arles, 1 à Salon-de-Provence et 1 à Nyons. Crédit : DR/allogarage.fr

16 garages vauclusiens dans les meilleurs garages de France 2024
Sur les 622 garages retenus dans la liste d’Allogarage.fr, 16 se trouvent en Vaucluse. En voici la liste :

  • Garage des Fontaines. Pernes-les-Fontaines. 4,9/5. 452 avis.
  • Garage Flavmotor. Bédarrides. 4,9/5. 393. Avis.
  • BF Services. Monteux. 5/5. 250 avis.
  • Garage des Arcades. Avignon. 4,9/5. 286 avis.
  • Garage Guyot autos. Bédarrides. 4,9/5. 239 avis.
  • Repar and go. Orange. 4,9/5. 209 avis.
  • Garage Servic. Morières-lès-Avignon. 4,9/5. 181 avis.
  • Garage Oliviers Expert et services. Cadenet. 4,9/5. 127 avis.
  • Carrosserie Bressy axial. Orange. 4,8/5. 257 avis.
  • Carrosserie Damery. Piolenc. 4,8/5. 196 avis.
  • Carrosserie Foucot. Le Pontet. 4,9/5. 147 avis.
  • Carrosserie Bollénoise. Bollène. 4,9/5. 136 avis.
  • Provence Garage. Cavaillon. 5/5. 65 avis.
  • N7 Automobiles. Piolenc. 5/5. 61 avis.
  • Garage du Soleil. Cairanne. 4,8/5. 103 avis.
  • Garage du Brusquet. Vaison-la-Romaine. 4,8/5. 43 avis.
Crédit : DR/allogarage.fr

« Nous accordons une grande importance à la clarté dans les informations que nous communiquons sur les pannes et les réparations de vos véhicules. »

Garage Oliviers Expert et services à Cadenet

« Notre priorité absolue est de garantir la satisfaction totale de nos précieux clients, explique le garage Oliviers Expert et services à Cadenet. Nous nous efforçons constamment d’atteindre cet objectif en mettant en place plusieurs engagements : Transparence explicative. Nous accordons une grande importance à la clarté dans les informations que nous communiquons sur les pannes et les réparations de vos véhicules. Nous nous engageons à vous fournir des explications compréhensibles et détaillées pour que vous puissiez prendre des décisions éclairées. Excellence en matière de propreté : Lorsque nous prenons en charge votre véhicule, nous essayons au maximum de vous le restituer dans un super état de propreté. Nous faisons tout pour que votre véhicule soit aussi propre que possible. Disponibilité totale : Notre équipe est toujours à votre disposition pour répondre à vos besoins et vos préoccupations. Que ce soit pour planifier une réparation, obtenir des conseils ou poser des questions, nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape. Un an et demi d’excellence : Depuis notre ouverture il y a un an et demi, nous sommes ravis de constater que nos clients nous ont attribué des évaluations très positives. Cette marque de confiance témoigne de notre engagement continu à fournir des services de qualité supérieure. Nous tenons à vous remercier chaleureusement pour votre soutien et votre confiance envers notre entreprise. Votre satisfaction reste notre motivation première, et nous sommes impatients de continuer à vous servir de la meilleure manière possible. »

A la liste des garages vauclusiens s’ajoute plusieurs autres établissements situés dans le bassin de vie d’Avignon ou en proximité du département de Vaucluse dans le Gard, la Drôme ainsi que les Bouches-du-Rhône :

  • Mecabul. Les Angles. 4,9/5. 322 avis.
  • Garage Davanier SARL DSCC. Saint-Laurent-des-Arbres. 4,9/5. 259 avis.
  • Provocar – Auto style design. Les Angles. 4,8/5. 188 avis.
  • Garage des Clos. Nyons. 4,9/5. 235 avis.
  • Pyrame Plus. Salon-de-Provence. 4,9/5. 674 avis.
  • Salomon Automobiles. Graveson. 4,8/5. 455 avis.
  • SC Automobiles. Arles. 4,9/5. 58 avis.

« La satisfaction de notre clientèle est un objectif premier, répond le garage des Fontaines à Pernes-les-Fontaines à la question comment faites-vous au quotidien pour satisfaire vos clients’. Nous offrons le meilleur accueil possible, sourire convivialité dans un esprit familial Réactivité, écoute et conseil pour éviter toutes dépenses inutiles Nous prenons en charge le véhicule de A à Z : Entretien, réparation préparation au contrôle technique et passage au contrôle, géométrie, carrosserie …. Un prêt de véhicule est proposé, pour ne pas pénaliser notre client le temps des réparations. Immobilisation du véhicule le moins de temps possible. Les devis et factures sont accompagnés d’explication et les travaux sont effectués avec l’accord du client au préalable Des facilités de paiements sont possibles Nous proposons également la vente de véhicules neufs et d’occasions. »


(Vidéo) Le Tour Auto 2025 passera par Villeneuve-lès-Avignon

Dans le Vaucluse, plus de 40 % de la surface du département est constituée de massifs forestiers. Une richesse et un patrimoine qui nécessitent la plus grande attention et en particulier en matière de lutte contre les incendies. Une mission qui mobilise bien plus que les sapeurs-pompiers. Ils sont des milliers (professionnels et bénévoles), au sein de différentes structures à être engagées dans ce combat. Une armée de l’ombre dont on ne soupçonne peu l’ampleur et l’organisation…

Protéger des risques d’incendie les 150 000 hectares des 11 massifs du Vaucluse n’est pas une mince affaire. C’est une mission qui mobilise de nombreux intervenants : Préfecture, Région, Département, Communes, Comité Communal des Feux de Forêt (CCFF), Direction Départementale des Territoires (DDT), Office National des Forêts (ONF) et bien sûr le SDIS (Service Départemental d’Incendies et de Secours) avec ses 500 pompiers professionnels. S’ajoute à cela 2 500 bénévoles, que ce soit du côté des sapeurs-pompiers ou des patrouilles et vigiles des CCFF. Bref, il y a du monde sur le pont. Le fonctionnement de cette machine bien huilée est placé sous l’autorité du préfet et la responsabilité opérationnelle revient au SDIS 84 dont la chaîne de commandement est pilotée par le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. Pour en comprendre le fonctionnement de cette organisation tout à fait unique il faut en suivre le calendrier des opérations.

Le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours) est l’organe de coordination de l’activité opérationnelle des services d’incendie et de secours du département de Vaucluse ©SDIS84

Des documents de référence
Le point de départ c’est le plan départemental de la protection contre les incendies. Véritable bible, ce document se veut exhaustif. Il détaille toutes les caractéristiques des massifs et définit le cadre à toutes les actions à mettre en œuvre sur une décennie.
Chaque année, au printemps, les 48 casernes du département vérifient l’état des 600 km de pistes DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) et des 225 citernes réparties un peu partout dans les massifs. Ce travail fait l’objet de rapports détaillés qui servent ensuite à l’établissement d’ordres opérationnels définissant l’organisation des moyens et des actions. Le qui fait quoi en quelque sorte.
Cette période du printemps correspond également à celle où tous les sapeurs-pompiers (professionnels et volontaires) entrent en formation. Tous les acteurs intervenant dans la lutte contre les incendies sont mobilisés pour des mises en situation sur le terrain. A la mi-juin tous les divisions sont prêtes. Et c’est le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendies et de Secours) qui pilote le tout. Pour le département de Vaucluse il est implanté à Avignon. Les médecins du SAMU répondant aux appels du 15 y sont également installés permettant une meilleure coordination de l’ensemble des moyens de secours.

Débrousaillement de Yann ROBINAULT Chef d’équipe APFM (Auxiliaires de la Protection de la Forêt) – ONF ©SDIS84

Un syndicat mixte qui gère l’entretien des massifs
Les équipements de prévention et de lutte contre les incendies des 150 000 hectares de forêt du département sont gérés par un syndicat mixte (SMDVF) qui réunit le département et 142 communes du Vaucluse. Ce syndicat mixte a pour mission l’entretien de l’ensemble des voies DFCI et des citernes réparties sur les différents massifs. Ses travaux sont conduits sous l’expertise des ingénieurs et techniciens de la Direction Départementale des Territoires de Vaucluse. Ces fonctionnaires territoriaux sont également Intégrés à la chaîne de commandement de la lutte contre les incendies. Leurs connaissances du terrain et leurs expertises techniques sont précieuses. Ce sont eux d’ailleurs qui établissent le plan départemental de protection des massifs. Ce service est piloté par Jean-Noël Barbe, diplômé de l’école forestière des Barres.

Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. ©SDIS84

« On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention »
Chaque jour pendant l’été, le COZ Sud-Est (Centre Opérationnel de Zone) établit un bulletin météo détaillé qui prend également en compte des données comme l’état des sols ou de la végétation. Ces relevés déterminent 6 niveaux de risques et permettent de calibrer les moyens de prévention à mettre en œuvre sur chacune des 8 zones du département. Ces 8 zones correspondent à un découpage territorial spécifique bénéficiant d’une dénomination et d’une géolocalisation propres aux services de secours. « On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention » précise le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand.
Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. Le SDIS 84 est doté de 88 de ces camions citernes de 4 000 litres. On en croise souvent aux abords des massifs. Dans les zones à risque moins élevé ce sont les Comités Communaux des Feux de Forêt (CCFF) qui sont sollicités avec des vigiles placés sur des points hauts, des patrouilles en VTT, à cheval ou en 4X4. Les véhicules 4X4 sont équipés de citernes de 600 litres capables d’arrêter les feux naissants. Les patrouilles de l’ONF, appelées APFM (Agents de Protection de la Forêt Méditerranée), viennent complétées le dispositif. Elles sont au nombre de 6 pour le département.

©SDIS84

« Prendre le feu dans l’œuf »
Tous ces unités de terrain ont pour mission de surveiller, de prévenir et d’intervenir. Grâce à leurs connaissances fines des massifs ces patrouilles servent également de guide aux moyens d’intervention plus lourds. La mission première de toutes ces équipes est de « prendre le feu dans l’œuf ». « C’est la priorité absolue » précise Philippe Chaussinand Lieutenant-colonel. Quitte parfois à enlever des moyens sur un feu important pour en circonscrire un naissant.
Outre les moyens des patrouilles de l’ONF et des CCFF, et des moyens d’intervention au sol du SDIS, le département dispose pendant l’été du soutien d’un hélicoptère capable de larguer 1000 litres d’eau. Il est basé au Thor. L’hélicoptère permet d’intervenir en quelques minutes et d’accéder à des zones où les camions et les hommes ne peuvent aller. Ainsi, début septembre 2024, il est intervenu à deux reprises, à Cheval-Blanc sur le massif du Petit Lubéron et à Mondragon éteignant très rapidement des feux naissant. Sur Mondragon c’est 80 hectares de forêt qui ont ainsi été préservés.

« Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image »
Dans la lutte contre les incendies la collecte et le traitement des informations sont essentielles. Surtout s’il s’agit d’appels provenant du public. Localisation, origine et importance du feu sont des données indispensables et précieuses. « Les pompiers sont continuellement entre zone de connaissance et zone de doute » confie le capitaine Serge Perrot. Ce dernier a supervisé l’installation en 2024 de 4 caméras qui permettent de « lever des doutes ». En effet, ces caméras haute résolution et à fort pouvoir grossissant ne sont pas des moyens de détection. Ils servent à confirmer ou infirmer les informations reçues au CODIS. « Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image » aime à dire Serge Perrot. « Mais rien ne remplacera l’œil humain » s’empresse-t-il d’ajouter.

Intervention d’une patrouille ©SDIS84

Au terme de cet été 2024, le bilan dressé par Pierre Augier, commandant adjoint chef de groupement opérations, est plutôt positif. Avec 13 départs les feux de forêt ont été moins nombreux qu’en 2023 et n’ont détruit que 4 hectares. Par contre avec 460 départs les feux de broussailles sont en augmentation de 30 % et ont détruits 20 hectares. (Bilan arrêté au 05.09.24).
88% des feux sont d’origine humaine et dans la plus part des cas ils sont accidentels rappelle le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. « Les gens font aujourd’hui d’avantage attention » conclut-il.


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À l’heure actuelle, 60 pays et territoires dans le monde ont fixé des objectifs, signé des engagements ou annoncé des plans pour éliminer progressivement les voitures à essence et à diesel à partir d’une certaine date — une mesure que les climatologues qualifient d’absolument nécessaire pour pouvoir atteindre des émissions nettes de carbone nulles. La Norvège, pionnière en matière de mobilité électrique, sera la première à entamer ce mouvement : environ 80 % des nouvelles voitures vendues dans le pays sont d’ores et déjà électriques, et les ventes de voitures thermiques neuves devraient s’y arrêter l’année prochaine. Comme le souligne le groupe américain de défense de l’environnement Coltura, d’autres pays comme le Viêt Nam et l’Indonésie ont récemment annoncé des mesures similaires qui devraient entrer en vigueur en 2050. 

Actuellement, c’est l’Europe qui compte le plus grand nombre de futures interdictions, puisque l’Union européenne a approuvé début 2023 une loi qui interdira la vente de voitures à moteur à essence dans ses États membres à partir de 2035. Plusieurs pays de l’Union européenne avaient alors déjà adopté l’élimination progressive des voitures à essence et fixé des délais encore plus serrés. Les Pays-Bas, la région flamande de Belgique, la Suède, la Grèce et la Slovénie envisagent tous de mettre fin à la vente de voitures à essence entre 2029 et 2031. 

À l’instar de la situation dans l’UE, l’élimination progressive des voitures à essence a suscité des désaccords entre les États américains lorsque la Californie a fixé, en 2022, la date d’élimination progressive des nouvelles ventes de ces véhicules, également pour 2035. Alors que 17 États avaient précédemment lié leurs normes automobiles à celles de la Californie dans le cadre de la loi fédérale sur la qualité de l’air, seuls Washington, l’Oregon, le Massachusetts, New York et le Vermont ont suivi la décision de la Californie, tandis que le Connecticut et le Delaware s’en sont retirés à la dernière minute. Alors que les véhicules hybrides devaient également être progressivement éliminés, certains véhicules hybrides avancés dotés d’une batterie de grande capacité seront désormais autorisés dans les États dans lesquels l’interdiction va être mise en place. Au Canada, en Slovénie, à Singapour et au Japon, les véhicules hybrides devraient aussi être amenés à disparaitre du marché avec les voitures à essence. 

Le Sri Lanka s’est fixé les objectifs les plus ambitieux au monde : le pays ne se contente pas de supprimer progressivement les ventes de nouvelles voitures à essence, mais prévoit également d’interdire totalement les voitures, les tuk-tuks et les motos à moteur à combustion d’ici à 2040. Récemment, le pays a déjà attiré l’attention de la communauté internationale pour avoir adopté d’autres législations radicales dont la mise en œuvre s’est avérée problématique. Pour certains petits pays qui ne disposent pas de leurs propres constructeurs automobiles ou de leurs filiales, l’élimination progressive des voitures à essence peut s’avérer être plus facile à mettre en œuvre : le Cap-Vert, qui a signé avec plusieurs autres nations du monde la déclaration de la COP26 visant à interdire la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion d’ici à 2040, s’est fixé en interne l’objectif de réaliser cet exploit encore plus tôt, d’ici à 2035, car pour ce faire, il lui suffit d’interdire l’importation de voitures à essence.

De Valentine Fourreau pour Statista

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