4 décembre 2024 |

Ecrit par le 4 décembre 2024

Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

Le futur outil de coopération visant à assurer un dialogue permanent entre les territoires du Bassin de vie de la cité des papes et ses 520 000 habitants déjà concernés.

Après une nouvelle réunion qui s’est tenue le 12 septembre dernier, le futur Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon rentre dans sa dernière phase d’élaboration.
Pour cela, les 8 EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale) concernées (les Communautés d’agglomération du Grand Avignon, des Sorgues du Comtat, de Luberon Monts de Vaucluse, du Gard Rhodanien, de Comtat Ventoux Venaissin et les Communautés de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, du Pont du Gard et de Vaison Ventoux) sont amenés à délibérer officiellement dans les prochaines semaines pour engager officiellement la création de la structure. Situé dans les locaux pontétiens de l’Aurav (Agence urbanisme Rhône Avignon Vaucluse), c’est un arrêté de la nouvelle préfète de Vaucluse qui devrait ensuite valider formellement la naissance du ‘Pôle territorial’ dans le courant du premier semestre 2023.
L’initiative prendra la forme d’un Syndicat mixte n’ayant n’a pas vocation à devenir une nouvelle structure administrative et s’appuiera sur l’Aurav pour son animation.

Plusieurs mois de réflexion
Comme nous l’avions évoqué dans nos colonnes, cela fait plusieurs mois que cette démarche « de coopération pour renforcer l’attractivité du territoire et mettre en œuvre des projets communs » a été lancée.

Constatant que ce territoire dépasse largement les périmètres institutionnels (3 départements, 2 régions, 2 zones scolaires, 3 CCI) ces collectivités entendent ainsi dépasser ces freins administratifs en ayant pour objectif de mener une réflexion sur les possibles synergies, articuler leurs politiques territoriales et être en capacité de porter ensemble des actions communes.

« Je crois qu’il faut d’abord apprendre à travailler ensemble en portant des projets collectifs utiles pour l’ensemble de nos territoires comme le transport par exemple, expliquait en janvier dernier Joël Guin, le président du Grand Avignon qui vient de valider la création du Pôle territorial lors de son dernier conseil communautaire. Je suis convaincu que c’est par ce biais là que nous poserons les bases d’un avenir commun. »

Les travaux continuent
En attendant, les travaux entamés par les EPCI membres du Pôle vont se poursuivre autour des 4 premières thématiques de coopération déjà identifiées. A savoir :  

  • Faire converger les politiques de mobilité.
  • Articuler les orientations de développement et d’aménagement de l’espace.
  • Harmoniser les politiques de gestion des déchets.
  • Définir une vision commune de la prévention du risque inondation.

« Les déplacements quotidiens de toutes natures, les nombreux échanges entre ses habitants et ses activités, les complémentarités économiques, les richesses naturelles et patrimoniales exceptionnelles font du grand bassin de vie d’Avignon un vaste territoire partagé qui dépasse les périmètres institutionnels, explique le Grand Avignon. Les différentes intercommunalités qui le composent relèvent ainsi de nombreux défis communs, notamment en matière d’attractivité et de rayonnement, de développement et d’aménagement, de revitalisation des centres villes, de gestion des déchets, de transition écologique ou de positionnement régional. Ainsi, certaines réponses à ces enjeux ne pourront être pleinement opérantes sans vision globale et sans coopération, à la bonne échelle. »

La porte reste ouverte
Bien évidemment les autres intercommunalités voisines sont invitées à se joindre à cette ‘dynamique’ où l’absence des EPCI du Nord des Bouches-du-Rhône est particulièrement visible.
« Chaque chose en son temps », précisait en début d’année Joël Guin qui rappelait que la démarche est « ouverte aux autres intercommunalités souhaitant être associées à la formalisation de l’outil le plus pertinent pour piloter cette coopération inédite. »


Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

L’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse) propose une vision d’ensemble de l’offre et de la dynamique commerciale dans le Vaucluse et le Gard Rhodanien. 25 villes y sont passées au crible : Apt, Aubignan, Avignon, Bagnols-sur-Cèse, Bollène, Cadenet, Carpentras, Cavaillon, la Tour d’Aigues, Le Pontet, L’Isle-sur-la-Sorgue, Maulaucène, Mazan, Mirabeau, Monteux, Orange, Pernes-les-Fontaines, Pertuis, Piolenc, Pont-Saint-Esprit, Roquemaure, Sault, Sorgues, Vaison-la-Romaine et Valréas. Vous rêviez de tout savoir sur les centres-villes ? L’étude de l’Aurav menée en juin dernier vous dit tout.

Le déclin des centres villes aurait commencé…
Il y a 50 ans. En cause ? Le développement des zones commerciales dans les années 1960 en même temps que le ‘tout voiture’, la périurbanisation massive également dénommé exode urbain et l’essor de nouvelles formes de commerce avec, depuis 2010 la progression du e-commerce dark stores.

Des démarches nationales pour relever le défi du commerce de proximité
Les pouvoirs publics ont donc répliqué proposant des démarches nationales telles que Action Cœur de Ville (ACV), Petites Villes de Demain (PVD) lancés en 2018 pour les villes de moins de 20 000 habitants ; ou encore les Opérations de revitalisation du territoire (ORT) mais aussi les initiatives locales telles la définition de stratégies commerciales, de politiques de l’habitat en faveur des centres, de projets d’aménagement ou de gestion et d’optimisation des mobilités.

Vaucluse et Gard Rhodanien
Le Vaucluse et le Gard Rhodanien accueillent 10 300 commerces de proximité –9 500 en Vaucluse-. Cela représente 37 800 emplois  -35 200 en Vaucluse- soit 16% de l’emploi total Vaucluse-Gard-Rhodanien avec une moyenne de 3,7 salariés en moyenne par commerce de proximité.Près de 20% des emplois totaux sont portés par le commerce de proximité.

9 500 commerces de proximité en Vaucluse
Dans le Vaucluse et le Gard Rhodanien, on compte plus de 10 300 établissements
relevant du commerce de proximité. 9 500 de ces établissements sont situés en Vaucluse. Près d’un tiers de ces établissements -3 280- correspond à des commerces dédiés aux services et équipement de la personne. Ils employaient 35 200 personnes en 2021. Ils sont concentrés dans les centres-villes des pôles urbains.

15 commerces pour 1 000 habitants
On compte, en moyenne, 15 commerces de proximité pour 1 000 habitants dans le département de Vaucluse et la Communauté d’Agglomération du Gard Rhodanien. Seules 11 communes vauclusiennes : Auribeau, Buisson, Buoux, Gignac, La Roque-Alric, La Roque-sur-Pernes, Lagarde-Paréol, Modène, Saint-Hippolyte-le-Graveyron, Saint-Léger-du-Ventoux et Sivergues et 2 gardoises (Saint-Christol-de-Rodières et Saint-Pons-la-Calm) ne possèdent aucun commerce de proximité. Elles représentent un total de près de 2 600 habitants sur leur territoire.

Baisse des créations de commerce de proximité
Entre 2010 et 2020, le département de Vaucluse et la Communauté d’Agglomération du Gard Rhodanien ont enregistré près de 10 500 créations d’établissements –dont 9 200 en Vaucluse- relevant du commerce de proximité. Une diminution qui s’explique par la survenue de la crise sanitaire du Covid-19. Dans le détail?Le secteur des services et de l’équipement pour la maison ainsi que l’artisanat de bouche ont connu une baisse de 15% pour le premier et 11% pour le second.

Pour en savoir plus ?
L’Aurav a étudié plus particulièrement 25 villes Apt, Aubignan, Avignon, Bagnols-sur-Cèse, Bollène, Cadenet, Carpentras, Cavaillon, la Tour d’Aigues, Le Pontet, L’Isle-sur-la-Sorgue, Maulaucène, Mazan, Mirabeau, Monteux, Orange, Pernes-les-Fontaines, Pertuis, Piolenc, Pont-Saint-Esprit, Roquemaure, Sault, Sorgues, Vaison-la-Romaine et Valréas.

Qu’en est-il d’Avignon ?
En 2021 la commune comptait 91 730 habitants, soit 48% de l’intercommunalité avec une évolution de 0,3% par an entre 2013 et 2018. Elle accueille 57 830 emplois, soit 66% de l’intercommunalité et abrite 2 160 commerces de proximité dont 1 100 en centre-ville avec 2 980 emplois.

Cartographie du centre-ville d ‘Avignon par type d’activités p15 de l’étude

Les activités représentées
Plus de deux établissements sur cinq sont liés au secteur de la restauration/café, qui représente près de la moitié des emplois relevant du commerce de proximité (1 435 emplois). 1 établissement sur 2 est un restaurant traditionnel et 38% sont des restaurants de type rapide. Le centre-ville compte une cinquantaine de cafés/bars. Le secteur des services et équipement de la personne arrive en seconde position avec 34% des établissements et près de 30% des emplois du centre-ville (plus de 850 emplois). Il s’agit principalement de commerces liés à l’habillement (40%) et à la coiffure (14%). Il est également à noter que seuls 16% des emplois dans l’alimentaire sont localisés en centre-ville.

Un commerce très présent à l’intérieur comme à l’extérieur des remparts
Avignon possède donc un centre-ville dynamique grâce à la présence de nombreux commerces de proximité localisés à l’intérieur de ses remparts. Toutefois, ces
commerces sont concurrencés par les zones d’activités présentes dans le reste du périmètre communal. En effet, une grande part des emplois liés au commerce de proximité est située à l’extérieur du centre-ville, notamment dans les zones commerciales d’Avignon Sud et Cap Sud ou dans les zones d’activités de Courtine, Fontcouverte et Réalpanier. En somme, la ville dispose d’un bon niveau d’équipement en commerce de proximité avec 24 commerces pour 1 000 habitants.
Pour plus de détail ?

L’Aurav
L’Aurav propose une série de publications dédiée au commerce offrant une vision d’ensemble de l’offre et de la dynamique commerciale dans le Vaucluse et le Gard Rhodanien. Ce troisième volet est consacré aux commerces de proximité dans les centres-villes. Il permet notamment de suivre les dispositifs nationaux mis en place pour redynamiser les centres et fait suite au point sur les zones commerciales et les commerces d’au moins 300 m² publié en octobre 2021.
Plus de détails ? Toute l’étude réalisée en Juin 2022 par Yohann Le Postollec et Anne-Lise Bénard avec la direction de la publication Gilles Perilhou est lisible ici.
MH


Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

Les réveils de l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse) proposent de faire le point et d’échanger sur un sujet concernant l’aménagement des territoires ou le mode de vie de leurs habitants. Ce webinaire matinal s’adresse aux élus, techniciens des collectivités et socio-professionnels.

Au programme
Les aspects règlementaires et les objectifs du dispositif avec Claude Nahoum, directeur de l’Adil de Vaucluse. Retour d’expérience avec Magali De Baere, directrice du développement urbain et de l’inclusion sociale à la Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse.

Les infos pratiques
Les réveils de l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse). Mardi 14 juin 2022 de 8h45 à 9h30. En webinaire.
Inscription par mail à aurav@aurav.org. Renseignements auprès de Mélissa Chazerand, référente habitat : melissa.chazerand@aurav.org / 04 90 82 83 91
Lien de la visioconférence : https://us06web.zoom.us/j/88243565227


Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

L’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse) s’est penchée sur la place du travail dans nos modes de vie et d’habiter.

8 travailleurs sur 10 sont globalement satisfaits et seulement 10% -les cadres et des trentenaires- sont peu satisfaits de leur parcours professionnel actuel. La rémunération reste la principale source de motivation suivie par l’intérêt et l’apprentissage de nouvelles choses dans son métier. La bonne entente avec ses collègues et supérieur reste essentielle à hauteur de 97%. Moins connu que le ‘Burn out’ (état de fatigue intense et grande détresse causés par le stress au travail) c’est le ‘Bore out’ (épuisement professionnel par l’ennui au travail) qui touche 12% des salariés. Ils sont cependant 67% à considérer que leur responsable se soucie de leur bien-être et agit pour minorer les effets de stress ou d’inconfort.

Le télétravail
Dans cette enquête, 1 travailleur sur 2 estime le travail moins plaisant depuis la crise de la Covid, 38% trouvent que leur stress a augmenté. Pour un tiers la frontière entre la vie professionnelle et personnelle est devenue compliquée avec une intensification du rythme de travail.

Un nouveau mode de vie ?
Désormais 84% des salariés souhaitent télétravailler 2 à 3 jours par semaine. Les raisons évoquées ? Réduction du temps en transport, environnement plus calme, meilleur équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. Une solution qui intervient également dans la lutte contre le changement climatique avec 126 000 actifs quittant quotidiennement leur commune pour aller travailler dans l’aire urbaine d’Avignon avec une moyenne de 38km par jour et une économie de 265€ par an pour un jour de télétravail.

Moins de visibilité pour les travailleurs
Les personnes interrogées ont cependant évoqué l’isolement, des performances moins remarquées par leur supérieur hiérarchique avec donc des salaires moins revalorisés, plus d’anxiété, de dépression et de burn-out. Télétravail rime aussi avec introspection ainsi un travailleur sur 2 souhaite poursuivre son travail mais 75% d’entre-eux ne se projettent pas.

Modes de fonctionnement et habitat
37% des personnes interrogées visent une maison avec jardin en secteur péri-urbain voire rural. Une personne sur 2 prévoit déjà de déménager, ces personnes sont le plus souvent des couples avec sans enfants.

L’enquête
Cette enquête a été demandée de plusieurs des membres de L’Aurav et lancée sur les réseaux sociaux, en juin et juillet 2021. Elle a concerné 100 personnes travaillant, pour plus de la moitié de l’échantillon, en Vaucluse, dans le Gard et les Bouches-du-Rhône.

Source
‘Le rapport au travail, enquête sur ses évolutions et ses impacts dans les territoires’, dans sa globalité ici. Source Direction de la publication Gilles Perilhou. Réalisation Anne-Lise Benard. 164, avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet. www.aurav.org.
MH

DR


Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

L’ARS PACA (L’agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur) et l’AURAV (L’Agence d’urbanisme Rhône-lez-Provence) proposent un webinaire sur ‘La santé, une question d’urbanisme’.

Les choix en matière d’urbanisme ou d’aménagement conditionnent directement la qualité de vie et le bien-être des habitants, et donc leur santé. Comment intégrer la santé dans les projets des collectivités et territoires ? Quels leviers activer ?

Elus et techniciens du territoire
Des experts nationaux offriront des éléments de réponse jeudi 27 janvier 2022 de 9h30 à 12h. Cet évènement concerne plus particulièrement les élus et techniciens des territoires dans la mise en œuvre d’un urbanisme favorable à la santé.

Les experts
Les invités experts sont les docteurs Pierre Souvet, président et fondateur de l’association Santé Environnement France et Emma Vilarem, docteure en neurosciences cognitives et directrice du SCity. Frédéric Auffray, urbaniste, référent urbanisme et santé à Rennes métropole et enseignant associé à l’université de renne 2 et Raphaëlle Thiollier, designer de sedrvices en architecture éducative etcheffe de projet Oasis des cours d’école à la ville de Paris.

Lien de l’inscription ici.  Aurav. 164, avenue de Saint-tronquet. Immeuble le Consulat au Pontet. 04 90 82 84 80
MH


Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

Trois départements, 2 régions, 2 zones scolaires, 3 CCI, le bassin de vie d’Avignon est tiraillé par de nombreuses contraintes. Les intercommunalités de ce territoire entendent pourtant désormais travailler ensemble pour mener des projets communs. Avec au programme pour débuter : la mobilité durable et l’aménagement du territoire.

Huit intercommunalités du bassin de vie d’Avignon viennent d’engager une démarche « de coopération pour renforcer l’attractivité du territoire et mettre en œuvre des projets communs. »

Dépasser les périmètres institutionnels
Constatant que ce territoire dépasse largement les périmètres institutionnels, la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin), les Communautés de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, Ventoux Sud, Sorgues du Comtat et le Pays d’Apt Luberon pour le Vaucluse, ainsi que l’agglomération du Gard rhodanien et la Communauté de communes du Pont du Gard pour le Gard, entendent ainsi dépasser ces freins administratifs. Objectif : mener une réflexion sur les possibles synergies, articuler leurs politiques territoriales et être en capacité de porter ensemble des actions communes.

Nombreux défis à relever
« Les différentes intercommunalités qui composent le grand bassin de vie d’Avignon sont ainsi confrontées à de nombreux défis communs, notamment en matière d’attractivité et de rayonnement, de développement et d’aménagement, de revitalisation des centres villes, de transition écologique ou de positionnement régional, expliquent les 8 EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale). Ainsi, certaines réponses à ces enjeux ne pourront être pleinement opérantes sans vision globale et sans coopération, à la bonne échelle. »
« Le grand bassin de vie d’Avignon est un véritable espace vécu aux nombreux échanges entre ses habitants et ses activités, poursuivent ces collectivités de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Occitanie. Les déplacements quotidiens de toutes natures, les complémentarités économiques, les richesses naturelles et patrimoniales exceptionnelles en font un vaste territoire partagé qui dépasse les périmètres institutionnels. »

Les transports et l’aménagement pour priorité
A l’initiative du Grand Avignon et des Sorgues du Comtat, avec l’appui de l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse), 2 premières rencontres ont eu lieu depuis le mois de juillet entre les présidents de ces intercommunalités. A cette occasion, ces derniers ont défini des sujets prioritaires de coopération, en particulier la mobilité et l’aménagement du territoire.

Une feuille de route a été fixée pour 2022 :

  • déterminer la forme la plus adaptée de cette alliance qui ne doit pas se substituer aux compétences et prérogatives des intercommunalités ;
  • préfigurer et lancer des actions communes, notamment en matière de mobilité durable.

« Au mois de février 2022, un troisième rendez-vous est prévu et sera ouvert aux autres intercommunalités du Grand bassin d’Avignon (ndlr : on pense à celles du Nord des Bouches-du-Rhône plus particulièrement) souhaitant être associées à cette démarche. Elle aura pour objectif d’avancer dans la formalisation de l’outil le plus pertinent pour piloter cette coopération inédite. »


Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

La Dréal Paca (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement et le réseau des Aurav (agences d’urbanisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur)  vous invitent à assister le mardi 7 décembre 2021 de 14h à 17h au webinaire sur la nécessité et l’intérêt de mieux concilier les enjeux de planification et de capacité alimentaire des territoires.

Des exemples concrets
Ce temps d’échange laisse une large place aux témoignages d’élus et de techniciens impliqués dans des projets à la croisée des politiques alimentaires et de planification. Retrouvez le programme complet ici. Le lien de la visio sera envoyé aux personnes inscrites ici

Les sujets abordés
L’agriculture urbaine, les projets agro-écologique et alimentaire, la ferme ressource, les démarches en cours en Paca.
MH


Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

Les réveils de l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse) proposent de faire le point et d’échanger sur un sujet concernant l’aménagement des territoires ou le mode de vie de leurs habitants et dans un format court. Ce webinaire matinal s’adresse aux élus, techniciens des collectivités et socio-professionnels.

Au programme
• Les formes physiques du e-commerce dans le bassin de vie d’Avignon avec Cyrille Genre-Grandpierre et Alain Richaud, enseignants-chercheurs à l’UMR Espace – département de géographie-aménagement, Avignon Université.
• Les effets du e-commerce en matière d’aménagement territorial : étude de cas en Région Auvergne-Rhône-Alpes,  avecJulien Clémenti et Clément Devreton, Agence d’urbanisme de la région grenobloise.

Les infos pratiques
Les réveils de l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse). Jeudi 25 novembre 2021 de 8h45 à 9h30. En webinaire.
Inscription aurav@aurav.org Renseignements auprès d’Anne-Lise Bénard, Directrice d’études observation territoriale et socio-économique. anne-lise.benard@aurav.org / 06 61 18 56 62
Webinaire : Le e-commerce : quelles logiques territoriales ? Lien de la visio : https://us06web.zoom.us/j/84476895855
MH


Bassin de vie d’Avignon : le futur pôle territorial dans la dernière ligne droite

Le Scot Vaison Ventoux (Schéma de cohérence territoriale) a été approuvé à l’unanimité par les élus, devenant ainsi le 1er Scot de France compatible avec le Sraddet (Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires).

« L’AURAV (ndlr : Agence urbanisme Rhône Avignon Vaucluse) est fière d’avoir accompagné la Communauté de communes Vaison Ventoux depuis 2016 dans ce nouveau projet de territoire et remercie l’ensemble des partenaires et collaborateurs qui ont participé à ce projet. » Début 2006, la communauté de communes, composée alors de 14 communes, a engagé un vaste chantier. Aujourd’hui, cette démarche collective qui a nécessité une intense mobilisation des élus, des représentants de la société civile et des personnes publiques, touche à sa fin.

Vous avez dit Scot ?

Le Schéma de cohérence territoriale est un document public d’urbanisme favorisant le développement équilibré et durable du territoire. Outil de planification stratégique, il doit permettre d’élaborer un projet sur des thèmes essentiels pour la vie de tous les jours : croissance des communes et offre de logements, aménagement économique et accueil des entreprises, développement des transports en commun et des circulations douces, protection des paysages et des ressources naturelles…  L’ambition est de concilier une dynamique territoriale nécessaire à la création d’activités et d’emplois et la préservation de la qualité de vie de la Communauté Vaison Ventoux.

Miser sur l’excellence environnementale

La communauté de communes est « un territoire d’exception par ses paysages et ses milieux naturels, son vignoble, son patrimoine », c’est également un territoire qui accueille des populations résidentielles et touristiques attirées par le cadre. Vaison Ventoux entend bien tirer parti de cette richesse et définit un fort niveau d’exigence environnemental. « Cette ambition ne constitue pas un frein au développement économique et urbain. Il s’agit au contraire de considérer que l’avenir de la commune passe par sa capacité à préserver les fondamentaux de son paysage, l’intégrité de ses milieux et de ses ressources naturelles, tout en permettant au territoire et aux communes de se développer, d’évoluer, de progresser. »

Complémentarité des territoires

Il s’agit pour le territoire de concilier une identité agricole et rurale mais également un potentiel d’attractivité économique lié à la proximité de la vallée du Rhône. Vaison Ventoux joue également la solidarité et la complémentarité au sein du réseau de Bourgs centre qui l’entourent avec Nyons-Valréas au Nord et Bollène-Tricastin à l’ouest, en renforçant le rayonnement de sa ville centre et son influence dans le Nord Vaucluse. Le territoire s’inscrit enfin dans un positionnement différencié par rapport aux agglomérations d’Orange et de Carpentras en cultivant son identité rurale et les caractéristiques des villages, tout en étoffant l’armature urbaine de la ville de Vaison.

1er Scot Sraddet de France

Le projet, qui se décline autour de six objectifs, inclue notamment l’urbanisation de façon durable. Cette dimension est ainsi en totale adéquation avec le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires de la Région Sud (Sraddet). Ce document d’orientation, chargé d’organiser la stratégie régionale à moyen et long terme (2030 et 2050), s’inscrit dans un contexte onusien plus large. Adopté en 2015 par l’Assemblée générale des Nations unies, le ‘Programme de développement durable à l’horizon 2030’ se décline en 17 objectifs afin de lutter contre la pauvreté, la faim et la dégradation de la planète, et en faveur de la prospérité et la paix

Ainsi, nombre d’objectifs assignés par la loi au Sraddet portent notamment sur des thématiques telles que l’agriculture durable, la gestion durable des ressources, l’énergie, la résilience, les modes de consommation et de production durables, la lutte contre les changements climatiques, la protection de l’environnement et de la biodiversité…

https://echodumardi.com/tag/aurav/page/2/   1/1