21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

Après une première diffusion le mois dernier à l’Isle-sur-la-Sorgue, le documentaire ‘La vie de Lise’ moult fois primé à travers le monde revient en Vaucluse avec une avant-première programmée ce vendredi à 20h30 au cinéma le Rivoli à Carpentras.

Produit par Studio One, agence de production audiovisuelle basée à Carpentras, ce documentaire de 52 minutes a été réalisé par Thierry Jourdan et Svitlana Bahaieva-Jourdan. Il raconte l’histoire de Lise, malvoyante, qui grâce à la Fondation Frédéric Gaillanne de chiens guides pour enfants aveugles situé à l’Isle-sur-la-Sorgue va voir sa vie entièrement bouleversée.

Sortir devient de plus en plus difficile
« Lorsqu’elle a 18 mois les parents de Lise apprennent qu’elle est atteinte d’une tumeur sur le nerf optique qui la rends malvoyante, explique le synopsis de ce documentaire de 52 minutes. Aujourd’hui Lise à 12 ans et malgré toutes les souffrances physiques et morales, les chimiothérapies, les rendez-vous médicaux endurées depuis, elle continue sa vie. Elle aime jouer du piano, faire du sport, ses animaux de compagnie, et bien sur ses parents Angélique et Julien, Julie et Éline ses deux grandes sœurs et ses amis. Lise reste toujours positive et souriante. Ceux qui la connaissent l’appellent : Le rayon de soleil. Son entourage le confirme, elle est dynamique, très active et courageuse. »

7 prix, 5 nominations, en compétition dans 8 festivals actuellement : ‘La vie de Lise’ croule sous les récompenses. Découvrez le teaser de ‘La vie de Lise’.

« Bien que ses limitations physiques l’empêchent d’avoir une vie identique aux enfants de son âge, elle ne baisse rarement les bras. Avec l’aide sa canne blanche sa sœur Éline l’accompagne quotidiennement au collège, dans une classe est aménagée exclusivement pour elle. Deux AESH (Accompagnant d’élèves en situation de handicap) Donovan et Justine l’aide à lire et déchiffrer ce qu’elle est incapable de voir. Ils confirment que c’est une très bonne élève, avec un caractère bien trempé et surtout très attachante. »
Mais que cela soit pour aller faire les courses, faire du sport, rencontrer ses amis, ses déplacements hors du domicile familial la rendent casanière et solitaire. Ces accompagnements quotidiens lui pèsent. Malgré son jeune âge et ses problèmes de santé, Lise rêve d’être plus indépendante, et autonome, d’acquérir plus de liberté.

Réglys, le rayon de soleil de la Fondation Gaillane
Elle apprend alors qu’il existe dans le Vaucluse la fondation Frédéric Gaillanne. Première école d’éducation de chiens guides en Europe exclusivement destinée aux enfants aveugles et malvoyants âgés de 12 à 18 ans qui vient de célébrer ses 10 ans, cette Fondation éduque et offre ensuite gratuitement ces chiens guides aux enfants déficients.
Avec le soutien de ses parents Lise décide de s’inscrire sans plus tarder à cette formation. Durant une année Lise participe à plusieurs stages et passe toutes les étapes d’apprentissage avec succès. Grâce à sa maturité et son sérieux, à 13 ans elle devient l’une des plus jeunes maîtresse de chien-guide d’Europe. Ce nouveau compagnon devient son ticket de liberté dans cette nouvelle vie. Malgré la peur légitime de sa mère de la laisser s’émanciper avec la seule compagnie de son chien Réglys. Lise rejoint son l’école sans l’aide de ses proches. Lise et Réglys sont inséparables et forme un binôme très actif et complice. Sans plus aucunes craintes Lise et Réglys sont à présent capable de vivre leur vie. Avec un soupçon de tristesse, et d’espoir, ses proches et le corps médical s’interrogent alors sur son avenir de femme, imaginant la vie de Lise atteinte de cécité totale d’ici quelques années.

Lise et Réglys à la fin de la première projection vauclusienne de ‘La Vie de Lise’ il y a quelques jours à l’Isle-sur-la-Sorgue.

« Un chien guide près de soi, c’est de la lumière sous ses pas ».

Frédéric Gaillanne, président fondateur de la Fondation Gaillanne

Une cascade de récompenses
A ce jour ‘La vie de Lise’ a obtenu 7 récompenses comme meilleur film documentaire : en France au Brittany International Film Festival, au Cannes World Film et au Ciné Paris Film Festival mais aussi aux Etats-Unis (Hollywood Blvd Film Festival et au Cult Movies)  International Film Festival) ainsi qu’en Inde (2 11 17 International Film Festival et Tamizhagam International Film Festival).
Il a été également finaliste au Film Festival de Bristol en Angleterre et à l’ARFF de Paris, demi-finaliste au San Francisco Arthouse Short Festival, au Capital Filmmaker Festival Berlin et au Courage Film Festival en Allemagne, et a nominé au Montréal Independent Film Festival. Le film vauclusien apparaît enfin actuellement dans 8 Sélections officielles à Paris, New-York, Tokyo, Moscou, Thessalonique en Grèce ainsi qu’en Angleterre, en Italie et au Texas. N’en jetez plus !

Echanges avec le public
Par ailleurs, après les 2 projections vauclusiennes puis celle prévue à Salon-de-Provence le 15 novembre prochain à 19h30 au Cinéplanet, une quarantaine de cinémas à travers la France ont déjà répondu favorablement pour projeter dans les prochains mois le documentaire de Studio One.
« Généralement les cinémas nous propose d’organiser une soirée événementielle lors de la première en la présence des célébrités parrains ou marraines de la fondation Frédéric Gaillanne, explique le réalisateur Thierry Jourdan. Mais aussi de programmer des séances jeune public auprès des écoles ainsi que des séances destinées aux déficients visuels ou personnes en situation d’handicap via une version du film en audio-description. »

Les réactions à l’issue de la première projection de ‘La vie de Lise’ à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Sur ce principe d’échange, les spectateurs du Rivoli pourront, eux-aussi, débattre à l’issue de la projection avec les deux réalisateurs, qui travaillent actuellement sur un autre documentaire suivant la vie d’une quinzaine de sœur de Notre-Dame de Bon Secours à Blauvac. Ils pourront échanger aussi avec Clarisse une jeune bénéficiaire de chien guide, ainsi que Chantal Roubault, co-directrice, David Arejula, directeur général de la Fondation Gaillanne, et Frédéric Gaillanne son président fondateur qui le rappelle régulièrement : « Un chien guide près de soi, c’est de la lumière sous ses pas ».

L.G.

‘La vie de Lise’. Durée : 52 minutes. Vendredi 8 novembre. 20h30. 7€ (tarif réduit : 5€). Film disponible en audio description. Cinéma le Rivoli. Carpentras


(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

Grâce à la sortie réussie de plusieurs productions originales, au succès de son offre d’abonnement avec publicité lancé en 2022 et à la répression renforcée contre le partage des mots de passe, Netflix connaît sa meilleure année depuis 2020 en matière de croissance d’abonnés. En effet, le géant du streaming vidéo a engrangé 22,4 millions d’abonnés supplémentaires dans le monde au cours des neuf premiers mois de 2024, soit 37 % de plus que le niveau à la même période l’an dernier (16,4 millions de nouveaux abonnés entre janvier et septembre 2023). Après un premier semestre extrêmement solide (17,4 millions de nouveaux abonnés), Netflix a enregistré 5,1 millions d’abonnements supplémentaires de juillet à septembre, dépassant les prévisions qui tablaient sur 4,5 millions de nouveaux clients payants.

Au cours du troisième trimestre, le chiffre d’affaires de Netflix a augmenté de 15 % d’une année sur l’autre, principalement grâce à la croissance du nombre d’abonnés. Pour l’avenir, le service de vidéos à la demande s’attend à une croissance continue à deux chiffres de ses revenus. L’entreprise mise en effet sur la poursuite de l’élargissement de sa base d’utilisateurs et ambitionne d’accroître le revenu moyen par abonné, tout en développant son activité publicitaire encore naissante. La publicité « n’est pas encore un moteur de croissance important, mais elle devrait avoir une contribution plus significative en 2025 », a précisé le directeur financier de Netflix Spencer Neumann.

Au troisième trimestre, le nombre d’abonnés à la formule incluant de la publicité a bondi de 35 % par rapport au trimestre précédent. Dans l’ensemble, plus de la moitié des nouveaux abonnés dans les marchés éligibles ont choisi l’offre avec la publicité. « Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre ce que nous pensons être le niveau critique d’abonnements avec pub pour les annonceurs dans tous les pays [où l’offre avec publicité est disponible] en 2025, créant ainsi une base solide à partir de laquelle nous pourrons continuer à augmenter nos clients publicitaires en 2026 et au-delà », a écrit l’entreprise dans une lettre aux actionnaires.

Vidéo à la demande : quels services dominent le marché ?
Netflix et Disney+ figurent, avec Amazon Prime Video, parmi les services de streaming les plus connus au monde. Cela se reflète dans les parts de marché des entreprises auxquelles ils appartiennent, ces dernières dominant le secteur de la vidéo à la demande dans les principaux marchés mondiaux.

En France, en 2023, Netflix était le leader du marché de la vidéo à la demande en ligne (services par contournement), à égalité avec Amazon Prime Video, selon les estimations des Market Insights de Statista. Les deux géants du streaming vidéo affichaient chacun une part de marché de 12 % dans le pays. Netflix détenait également l’une des plus grosses parts du marché aux États-Unis (14 %), en Allemagne (13 %) et Royaume-Uni (12 %), et Amazon Prime Video l’une des plus importantes au Japon (12 %) et en Allemagne (13 %). Au Royaume-Uni, en Allemagne et au Brésil, Disney+ se démarque également parmi les leaders du marché (part de marché comprise entre 13 et 14 %).

Le Japon, l’Inde et la Corée du Sud font figure d’exception dans cette comparaison internationale. Dans le pays du Soleil-Levant, TVer (19 %) occupe la position de leader des services par contournement loin devant Amazon Prime Video (12 %). En Inde, c’est Hotstar qui domine (35 %), mais ce dernier n’est différent de Disney+ que sur le papier. En effet, Hotstar a été créé en 2015, mais Disney a racheté ce fournisseur de streaming en 2019. Enfin, en Corée du Sud, Coupang Play et Disney+ font jeu égal, avec une part de marché respective d’environ 20 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

Le Département de Vaucluse lance un fonds d’aide à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle. Les candidats ont jusqu’au dimanche 8 septembre prochain pour envoyer leur dossier.

Le Vaucluse se veut une terre de cinéma. C’est pourquoi le Conseil départemental crée un fonds d’aide sélective à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle. L’objectif de ce fonds est de soutenir la création artistique, d’encourager la diversité des œuvres filmiques, de développer le rayonnement culturel et de mettre en valeur le patrimoine naturel du département. Ce fonds est cumulable avec le fonds de soutien de la Région Sud.

À qui s’adresse cette aide ?

Les sociétés de production présentant des œuvres de fiction, documentaire ou d’animation (série courte, longue et unitaire) destinées à une première diffusion à la télévision ou sur un service de médias audiovisuels à la demande, peuvent envoyer leur dossier de candidature, ainsi que les sociétés de production prenant la forme de sociétés commerciales, ou encore les sociétés de production possédant un siège social en France ou dans un autre État membre de l’espace économique européen à condition qu’elle dispose d’un établissement stable en France au moment du vote de la subvention.

Pour être éligibles, les œuvres présentées doivent justifier de la présence acquise d’un diffuseur télévisé ou des Services de médias audiovisuels à la demande (SMAD), faire preuve d’une qualité d’écriture, d’une originalité, d’une contribution à la diversité de la création, voire d’un lien culturel ou géographique avec le département, garantir un temps de fabrication ou de tournage significatif se déroulant sur le territoire vauclusien, justifier de financements français acquis à hauteur de 20 % du budget global de production, ou encore être engagées dans une démarche d’éco-production.

Les dossiers de candidature

Les dossiers doivent être envoyés à l’adresse mail cinema.audiovisuel@chambraud avant le 8 septembre. Plusieurs pièces doivent être jointes :

  • Le dossier de renseignements, le plan de financement et le devis prévisionnel (téléchargeable sur le site du Département)
  • Un courrier de demande adressé à Madame la Présidente du Département de Vaucluse, indiquant la nature et le montant de l’aide souhaités
  • La version la plus récente du scénario
  • Le synopsis
  • Une note d’intention de réalisation
  • Une note d’intention de la production expliquant notamment le choix du département de Vaucluse
  • Les CV du réalisateur, de l’auteur, et de la société de production
  • La notification chiffrée ou la lettre d’intérêt d’un diffuseur
  • Une fiche technique et artistique du film
  • Un plan de travail le plus développé possible indiquant les lieux précis de tournage et de fabrication sur le territoire vauclusien
  • Un calendrier prévisionnel
  • La copie du contrat d’auteur signé avec la société de production, et des contrats de coproduction déjà conclus
  • K BIS, RIB et numéro SIRET complet de la société

Les candidats retenus pourront percevoir une aide minimale de 10 000€. Cette aide peut monter jusqu’à 140 000€.

Pour en savoir plus sur le soutien à la production visuelle, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur le soutien à la production de longs métrages de cinéma, cliquez ici.


(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

Dans un communiqué commun rendu public mardi 18 juin, 41 organisations professionnelles ont critiqué le « projet dangereux » de privatisation de l’audiovisuel public porté par le Rassemblement national (RN). Le président du parti d’extrême-droite, Jordan Bardella, a confirmé il y a quelques jours vouloir privatiser « à terme » l’audiovisuel public si le RN arrive au pouvoir à l’issue des élections législatives, afin notamment de « faire des économies ». Les organisations opposées à ce projet fustigent une mesure susceptible de « détruire directement des centaines de milliers d’emplois et un pan entier de l’économie ». Selon des chiffres relayés par Acrimed, l’audiovisuel public français compte 17 000 salariés directs (France Télévisions, Radio France), et autour de 100 000 au total si l’on ajoute les sous-traitants et l’écosystème des intermittents du spectacle. Une telle mesure, qui serait inédite en Europe, pose également des questions majeures en matière de pluralisme et de qualité de l’information. L’infographie ci-dessous donne un état des lieux des principaux propriétaires de chaînes de télévision à l’heure actuelle en France, ainsi qu’un aperçu de l’audience de leurs chaînes généralistes et d’information en continu.

Premier groupe audiovisuel en France selon l’audience, le groupe France Télévision exploite, entre autres, les chaînes France 2, France 3, France 5 et France Info. Comme le montre notre infographie, la part d’audience cumulée des chaînes publiques généralistes et d’information était d’environ 29 % (données de 2022), ce qui place France Télévision juste devant le groupe TF1, propriété du groupe Bouygues, qui cumulait 23 % de part d’audience avec TF1, TMC, LCI et TMX. Dans le détail, TF1 reste toutefois la chaîne la plus suivie devant France 2 et France 3 (près de 19 % de part d’audience, contre 15 % et 9 % respectivement).

En troisième position des groupes audiovisuels français, on trouve le groupe M6, détenu majoritairement par RTL Group, une filiale de l’entreprise de médias allemande Bertelsmann (famille Mohn). Si l’on exclut W9 (chaîne de musique et divertissement), les deux chaînes généralistes du groupe, M6 et 6ter, cumulent 10 % de part d’audience, dont 8 % environ pour la seule M6. Les groupes Altice Media et Canal+ (Bolloré) complètent le top 5, avec une part d’audience cumulée d’environ 7 % et 6 % pour leurs chaînes généralistes et d’information respectives. Le groupe de transport maritime CMA CGM, propriété du milliardaire Rodolphe Saadé, a annoncé en mars 2024 avoir signé un accord pour racheter Altice Media, maison mère de BFMTV et RMC, à l’homme d’affaires Patrick Drahi. La transaction se situerait autour de 1,5 milliard d’euros.

Comment est financé l’audiovisuel public en Europe ?

Après presque quatre-vingt-dix ans d’existence en France, la redevance télé (ou « contribution à l’audiovisuel public ») a été supprimée en 2022. Depuis cette date, le financement de l’ensemble des sociétés françaises de l’audiovisuel public est principalement issu de l’affectation d’une fraction du produit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Comme le détaille notre carte, partiellement basée sur les données d’une étude parue en décembre dernier, de nombreux pays européens financent aujourd’hui les chaînes publiques de télévision et de radio via des impôts/taxes ou des fonds publics (budget de l’État).

Ces dernières années, à l’image de la France, quelques autres pays européens ont supprimé les redevances et financent désormais l’audiovisuel public via un système de taxes. C’est le cas par exemple récemment en Suède et au Danemark, où depuis respectivement 2018 et 2022, ce secteur est principalement financé avec des impôts. 

Certains pays voisins de la France comme l’Allemagne, la Suisse et l’Italie, continuent à financer leur audiovisuel public via un modèle de redevances : payées directement par les citoyens pour les deux premiers cités, et prélevées sur les factures d’électricité pour l’Italie (comme au Portugal et en Grèce).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

A l’occasion du Frames festival qui s’achève aujourd’hui à Avignon, la Commission du film Luberon-Vaucluse a profité de ce rendez-vous national des vidéastes professionnels pour dévoiler son bilan 2023.

Une année marquée par la confirmation de la dynamique de reprise de l’attractivité locale pour le secteur avec l’accompagnement de 56 tournages ayant générés 288 journées de tournage dans le département.

C’est mieux qu’en 2022 où le Vaucluse avait accueilli 237 jours de tournages et à peine moins qu’en 2021 (293 jours de tournage). Cela reste cependant bien au-dessus des 141 jours de 2019, avant le trou d’air du Covid, et surtout des 84 jours de tournages en 2018.

Pêle-mêle, le Vaucluse a ainsi constitué le lieu de tournage des films ‘Finalement’ de Claude Lelouch, ‘Le Molière imaginaire’ d’olivier Py, ‘Les jeux sont faits’ de Nele Mueller-Stöfen pour la plateforme Netflix, ‘Toutes pour une’ de Houda Benyamina, ‘Segpa 2’ d’Ali et Hakim Bougheraba ainsi que les séries ‘Les gouttes de dieu’ de France télévision, ‘Murder in Provence’ de la BBC, ‘Isabelle’ de Philippe Dajoux ou bien encore ‘Tout cela je te le donnerai’ de Pascal Fontanille et Françoise Charpiat.

© DR-Commission du film Luberon-Vaucluse

L’an dernier, cette présence a ainsi permis le recrutement de 620 techniciens, artistes et figurants dans le Vaucluse.

Au final, l’activité de la Commission du film Luberon-Vaucluse, pilotée par Anne-Cécile Celimon-Paul, a notamment générés l’équivalent de 6 082 nuitées en 2023. De quoi générer 7,28M€ de retombées économiques locales grâce au tournage de ces fictions.

Pour faire mieux en 2024, les professionnels de l’audiovisuel peuvent s’appuyer sur les 344 décors recensés par la Commission du film Luberon-Vaucluse dans la base de données décors internationale ainsi que les 428 techniciens et artistes locaux apparaissant dans l’annuaire Film-France spectacle.


(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

Il y a tout juste une semaine sortait le jeudi 5 octobre la troisième saison de Lupin, la série française à succès de Netflix, inspirée des aventures du célèbre gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc à la fin du XIXème siècle. À cette occasion, Statista s’est penché sur les séries les plus chères de l’histoire du service de streaming, d’après des chiffres publiés par le site MovieWeb.

Devançant de loin toutes les autres, la série d’horreur et science-fiction Stranger Things arrive en première place des programmes originaux les plus chers de Netflix, chaque épisode de la quatrième saison coûtant en effet en moyenne 30 millions de dollars à produire. Loin derrière en terme de budget vient ensuite The Crown, qui dépeint la vie et le règne de la reine Élisabeth II d’Angleterre. Chaque épisode de The Crown coûterait aux alentours de 13 millions de dollars à Netflix. Enfin, c’est la série musicale de Baz Luhrmann, The Get Down, qui complète le podium. The Get Down, qui retrace la genèse du Hip-Hop et de la musique Disco dans le New York des années 1970, est estimé avoir coûté 11 millions de dollars par épisode, en faisant, à l’époque de sa sortie, la série la plus chère de l’histoire de Netflix.

Valentine Fourreau pour Statista


(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

3IS Education, l’Institut international de l’image et du son, vient de dévoiler son projet d’implantation à Avignon. Ce réseau d’établissements de l’enseignement supérieur formant aux métiers des industries créatives déjà installé sur Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes va construire à Agroparc un campus de 6000m2 destiné à accueillir près de 900 étudiants. De quoi booster encore davantage l’émergence d’une filière des industries culturelles et créatives qui affiche actuellement un essor sans précédent dans la cité des papes ainsi que dans tout le Vaucluse.

3IS Education va implanter son 5e campus à Avignon. Après son site historique, créé en 1988 dans la région parisienne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis Bègles, à côté de Bordeaux, en 2016, Lyon en 2019 et Nantes en 2021, c’est désormais dans la zone d’Agroparc que l’Institut international de l’image et du son va fonder un nouvel établissement.
Ce dernier verra le jour sur un terrain de 12 000m2 situé le long de la route de Marseille, entre le siège du Grand Avignon et le parc des expositions. Le futur campus des métiers des ICC (Industries culturelles et créatives) comprendra 2 plateaux en R+1 pour une superficie totale de 6 000m2. Cet investissement de 15M€ comprendra 35 salles de cours, 5 amphithéâtres, 6 plateaux avec régie multicam, 45 cabines de montage, son et étalonnage, 3 studios son avec régie, une salle de projection de 250 places… Le tout équipé des matériels les plus récents puisque l’Institut, consacre chaque année près de 1M€ au renouvellement de ses équipements sur ses différents sites.

De quoi recevoir plusieurs centaines d’étudiants lors de l’ouverture du campus avignonnais annoncée pour septembre 2026, avant d’atteindre sa pleine vitesse de croisière à l’horizon 2030 en accueillant près de 900 étudiants. En attendant, 3IS sera opérationnel sur Avignon dès l’an prochain avec 1 300m2 de locaux provisoires permettant déjà d’abriter près d’une centaine d’étudiants sur Agroparc à partir de la rentrée 2024. Ces formations concerneront dans un premier temps le cinéma et l’audiovisuel sur un cursus de 3 ans. Elles seront ensuite complétées par une filière ‘acting’ (jeu d’acteur) à compter de septembre 2025. Les jeunes éventuellement intéressés pourront faire acte de candidature sur le site de 3IS à partir du début du mois de novembre prochain.

Si le campus doit être opérationnel pour la rentrée 2026, les premiers élèves sont attendus pour septembre 2024, dans des locaux provisoires situés à Agroparc.

Un campus inédit pour 3IS
Pour cet Institut fondée par des anciens diplômés de l’Idhec (Femis), de l’ENS Louis-Lumière et des professionnels du cinéma, ce nouveau campus vauclusien est le premier a entièrement sortir de terre. En effet, les sites précédents ont été aménagés dans des locaux existants, même s’ils ont pu donner lieu à des extensions.
Pour Avignon, 3IS a donc confié cette mission inédite au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.
« Ce nouveau bâtiment sera éco-construit avec une empreinte thermique réduite », précise Julien Rossi, co-gérant de ER Concept.
« Pour nous, c’est vrai que c’est la première fois que nous disposerons d’un bâtiment entièrement conçu pour cela », complète Jean-Claude Walter. Pour le président de 3IS, ce chantier de 18 mois qui devrait débuter avant la fin de l’année prochaine, devrait permettre à l’Institut de se doter « d’un outil pédagogique particulièrement adapté et performant afin de renforcer la position de 3IS comme une école de référence au niveau européen et d’assurer un enseignement d’excellence sur l’ensemble des métiers créatifs. »

Des formations reconnues
D’abords spécialisée dans l’univers du cinéma et de l’audiovisuel, l’école s’est diversifiée pour couvrir l’ensemble des industries créatives : son, spectacle vivant, jeu vidéo, cinéma d’animation, effet spéciaux, ‘acting’, communication digitale…
En tout, l’école délivre 9 diplômes d’Etat, du bac à bac+5. Des formations aujourd’hui reconnues par le ministère de l’Education nationale ainsi que par le ministère du Travail.
A ce jour, l’ensemble des campus de 3IS s’étendent sur 30 000 m2 où sont reçus 2 500 étudiants de 35 nationalités différentes. Les cours y sont donnés par plus de 1 000 intervenants.
Les élèves de 3IS affichent un taux d’insertion professionnelle de 84% suivant la première année d’obtention de leur diplôme.

Le président de 3IS.

Une ‘pro’ pour diriger le campus
C’est la réalisatrice Isabelle Hostaléry qui va prendre la direction du futur campus d’Agroparc. Cette professionnelle, qui a débuté sa carrière en tant que monteuse pour France Télévision, le groupe TF1 ainsi que pour de nombreuses sociétés de production, sera à la tête d’une équipe d’une cinquantaine de permanents à laquelle s’ajouteront les nombreux intervenants professionnels.
Pour 3IS, celle qui a réalisé le magazine de France 3 ‘C’est pas sorcier’ pendant 15 ans, qui a couvert plusieurs Tour de France et éditions des Jeux olympiques, ou qui est auteure de plusieurs documentaires « prendre la direction du campus d’Avignon est une évolution naturelle dans son parcours afin de transmettre son savoir, faire partager les compétences de son réseau de professionnels aux étudiants et ainsi, les préparer à leurs futurs métiers ».

Le choix d’une ville à taille humaine
« 3IS a choisi Avignon car la ville dispose de nombreux atouts pour renforcer notre maillage territorial, en complément de Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, explique Jean-Claude Walter. Sa taille humaine, qui la distingue des grands centres urbains, sa localisation, au croisement d’axes routiers et ferroviaires majeurs, ainsi que son dynamisme culturel attirent la crème des créatifs du monde entier. » Une situation particulière qui incite le président de 3IS à souhaiter accueillir des spectacles pendant le festival.
Il faut dire qu’avant de poser ses valises à Agroparc, l’Institut international de l’image et du son a prospecté dans tous le grand Sud. Montpellier, Marseille, Aix-en-Provence… Et c’est finalement la cité des papes qui a été retenue.

La conception du futur campus avignonnais 3IS a été confiée au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.

Les collectivités ont chassé ‘en meute’
Pour séduire 3IS, les élus de Vaucluse ont su jouer collectif. « Nous avons été accompagnés par toutes les collectivités », reconnait d’ailleurs Jean-Claude Walter.
Le Conseil départemental de Vaucluse, Vaucluse Provence attractivité, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, la commission du film Luberon Vaucluse, Citadis… Pas un ne manque à l’appel.
« Nous avons su travailler ensemble afin de trouver les arguments pour vous accueillir, insiste Cécile Helle, maire d’Avignon. Je crois aux réussites collectives, et c’est ce que nous avons fait ici en étant des facilitateurs. »
Même constat pour Dominique Santoni, présidente du Département : « nous avons su être convaincants grâce, notamment, à tout l’écosystème cinéma-audiovisuel que nous mettons en place sur notre territoire. Cela a fait certainement la différence avec les autres ».  

L’émergence d’un écosystème des ICC
« En s’installant ici, c’est aussi un signal très fort que 3IS éducation envoie sur le développement de ce territoire », se félicite Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, qui rappelle dans le même temps que « le secteur des ICC représente 300 établissements regroupant 1 200 emplois dans l’agglomération. Notre objectif est de figurer dans les 5 premières agglomérations françaises pour l’accueil de studios numériques et de jeux vidéo. »
« L’installation de 3IS renforcera l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des ICC dans la région », confirme Jean-Claude Walter.

De nombreux acteurs déjà présents
Et l’écosystème vauclusien ne manque pas d’atouts dans le département : à commencer par l’Ecole des nouvelles images d’Avignon, lauréate de l’appel à projet ‘France 2030 – La grande fabrique de l’image’, qui a repris l’école du jeu vidéo Esa games de Carpentras et qui est également régulièrement primée pour le travail de ses étudiants.
Il faut aussi compter avec la Scad à Lacoste, les studios d’animations Circus et la Station animation à Avignon ou Duetto à Carpentras, la French tech grande Provence, SudAnim, la Villa créative d’Avignon université qui abrite également l’école universitaire de recherche InterMEDIUS, l’Institut méditerranéen de la communication et de l’audiovisuel (IMCA Provence) désormais implanté à Sorgues, la Gare numérique de Carpentras, Game Academy qui figure dans le top 50 de l’année 2022 des écoles de jeux vidéo…
Et ce n’est pas fini, le 16 octobre prochain c’est la célèbre école de théâtre de théâtre Lecoq qui quitte Paris pour rejoindre l’ancienne caserne des pompiers de la rue Carreterie à Avignon.
Toujours dans la cité des papes, c’est dans le futur quartier de Confluences, en Courtine, que l’école du numérique ‘La plateforme’ devrait s’installer au sein du bâtiment ‘totem’ emblématique de ce programme. Ce campus des métiers du numérique ouvert à tous proposera des formations diplômante de bac+2 à bac+5 sans frais de scolarité et sans conditions de diplôme au préalable.

Donner un avenir
« Il s’agit de donner un avenir à nos territoires et à nos jeunes en essayant de les retenir ici grâce à cet écosystème qui en train de devenir une force économique », assure la maire d’Avignon.
« Cette filière audiovisuel qui se développe participe à l’attractivité du Vaucluse », complète la présidente du Département.
Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse, ne dit pas l’inverse en appelant de ses vœux « à garder nos talents en Vaucluse » en imaginant un nouvel axe PLAM : Paris Lyon, Avignon Marseille où la cité des papes jouerait dans la cour des grands tout en gardant sa dimension humaine.


(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

La commune de Vaugines va accueillir la première édition de Cinéclika, les rencontres du film collectif, ces vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 juin. Ciné-concert, courts-métrages ou atelier d’apprentissage des codes de fabrication d’un film, cet événement prévoit un vaste programme. Il y en aura pour tous les goûts.

L’association Audiovisocial a pour objectif principal de faire un travail au carrefour entre la création audiovisuelle et les actions à impact social. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’événement Cinéclika, dont la première édition aura lieu ce week-end. L’association a choisi la commune dans laquelle a eu lieu le tournage du film culte Manon des Sources : Vaugines.

L’objectif de l’événement est de faire découvrir au grand public des films de qualité réalisés par des associations d’éducation populaire ou par des collectifs artistiques confirmés, mais aussi de sensibiliser le public aux métiers de l’audiovisuel, en particulier les jeunes.

Le programme

Le festival débutera le soir du vendredi 9 juin. Une buvette sera en place dès 18h pour vous servir des boissons et des snacks. Il sera possible de prendre un repas bio provençal de 19h à 21h au boulodrome, proposé par le Café villageois et avec les produits du magasin La Bardane, sur réservation par mail à l’adresse contact@audiovisocial.com. L’événement sera présenté par les organisateurs et les partenaires à 20h30 sur le parvis de l’église. Ils lanceront également le marathon vidéo, dédié aux jeunes de 14 et 20 ans qui réaliseront un court-métrage avec l’aide de l’association Vatos Locos Vidéo, basée à Vitrolles. Les inscriptions pour ce marathon se font en ligne ou par SMS au 06 25 64 03 08. S’ensuivra un ciné-concert proposé par l’association Cinémémoire et le musicien Pierre-Laurent Bertolino, avec la projection du film L’agriculture en Provence, réalisé par et monté par Claude Bossion à partir d’archives récoltées depuis les années 30.

Le samedi 10 juin, l’association Vatos Locos Vidéo proposera une projection de courts-métrages dans la salle communale à 10h, suivie d’une rencontre avec Ludovic Piette, directeur de l’association. Deux ateliers seront proposés dans l’après-midi. Un premier de 15h à 18h au boulodrome durant lequel les jeunes entre 5 et 18 ans pourront apprendre tous les codes de fabrication d’un film. Puis un second atelier de peinture participative et de réparations de vélo, toujours au boulodrome, à 16h. Les inscriptions aux ateliers se font en ligne ou par SMS au 06 25 64 03 08. Une buvette et petite restauration seront ouvertes de 11h à 14h et de 18h à 00h. Il sera possible de prendre un repas bio de 19h à 21h au boulodrome, proposé par la Cantine métissée avec les produits de La Bardane. Il est conseillé de réserver par mail à l’adresse contact@audiovisocial.com. À 21h30, le film One Day on Earth, premier film réalisé le même jour dans le monde entier, sera projeté sur le parvis de l’église. La soirée se terminera avec un DJ Set de 23h à 1h au boulodrome avec Walkabout Sound System.

Le dimanche 11 juin, la journée débutera avec une table ronde en accès libre à 10h dans le jardin de l’église, autour de l’audiovisuel collectif et social. Un atelier sur le film d’animation sera proposé par Emma Zwickert au boulodrome de 10h à 12h et de 15h à 18h pour les enfants de 5 à 12 ans. Les inscriptions à l’atelier se font en ligne ou par SMS au 06 25 64 03 08. Une buvette et petite restauration seront ouvertes de 11h à 18h. À 15h, le film Circo sera projeté dans la salle communale, suivi d’un échange en visioconférence avec le réalisateur Javier Fernández. Il y aura de nouveau des échanges autour de l‘audiovisuel collectif et social sur le parvis de l’église de 16h à 17h. Des livres et poèmes seront proposés au public au boulodrome de 16h à 19h grâce aux librairies La Rumeur des crêtes et La pharmacie poétique. Le court métrage Dakar, Marseille, Paris, de l’école Koutrajmé, sera projeté dans la salle communale à 17h. S’ensuivra la clôture du festival avec la projection des films réalisés par les participants durant le marathon et les ateliers à 18h30 dans la salle communale.

Pour en savoir plus sur l’événement, cliquez ici.

V.A.


(Vidéo) Documentaire : ‘La vie de Lise’ revient pour une projection inédite à Carpentras

A l’occasion du Festival de Cannes, qui a débuté le 16 mai et s’achèvera le 27 mai, la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) ont annoncé les 68 projets retenus pour l’appel à projet ‘France 2030 – La grande fabrique de l’image. Parmi eux, 34 sont des organismes de formation, dont l’Ecole des Nouvelles Images, implantée à Avignon et Carpentras.

« Quelle joie d’être reconnu par l’État français comme un acteur majeur de la formation en Cinéma d’animation & Jeu vidéo, a déclaré l’établissement sur ses réseaux sociaux. C’est une page importante qui s’écrit pour notre école et ses étudiants. »

Le dossier de l’école avignonnaise pour l’appel à projet ‘La grande fabrique de l’image’ liste plusieurs objectifs : structurer l’éco-responsbilité dans la création des images de synthèse, développer nos filières de formation, ou encore favoriser l’accès au plus grand nombre. Dans sa démarche, l’établissement a été soutenu par la Région Sud, l’agence RisingSud et le Cabinet EY.

350 millions d’euros

Le projet ‘La grande fabrique de l’image’ de France 2030 a pour ambition de faire de l’Hexagone un leader des tournages, de la production de films, séries et jeux vidéo, de la post production (effets spéciaux notamment) et de la formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Pour se faire, l’Etat a prévu un budget de 350 millions d’euros. Ce projet n’a pas seulement un enjeu économique et industriel mais il s’agit surtout de défendre le modèle d’indépendance, de diversité, de liberté de création et de souveraineté culturelle du pays.

En 2022, 2,4 milliards d’euros ont été investis dans la production (cinéma et audiovisuel). D’ici 2030, le volume des productions culturelles pourrait doubler. Aujourd’hui, la France manque tout de même d’infrastructures de tournages. « Notre ambition est d’élargir et de diversifier le vivier de talents, aussi bien créatifs que techniques, de développer les compétences de la filière et d’offrir à la jeunesse l’opportunité de porter de nouveaux récits pour nourrir nos imaginaires », a affirmé Rima Abdul Malak.

Loic Etienne (directeur du studio Circus Avignon), Alexandre Manzanares (responsable des effets visuels chez TNZPV Productions & Studio) et Julien DEPARIS (directeur de l’Ecole des Nouvelles Images) avec la Ministre de la Culture Rima Abdul Malak (© Ecole des Nouvelles Images)

68 projets retenus dans 12 régions

Sur 175 dossiers de candidature déposés, 68 projets ont été retenus dans 12 régions : 11 studios de tournage, 12 studios d’animation, 6 studios de jeu vidéo, 5 studios d’effets spéciaux et post-production, ainsi que 34 organismes de formation. Les deux tiers des projets sont implantés en dehors de l’Ile-de-France et certains sont dans des territoires d’outre mer (La Réunion, Martinique, Guadeloupe).

Les projets sélectionnés devraient permettre de doubler la surface de plateaux de tournage pour atteindre 153 000m² et quasi-quadrupler la surface de décors extérieurs permanents pour atteindre 187 000 m², ce qui placera la France en tête de l’Europe continentale. Ils devraient également garantir une accélération et une ouverture nouvelle sur la formation, une réduction de l’empreinte carbone de la filière et le développement d’activités écoresponsables, une consolidation territoriale autour de pôles d’excellence réunissant le meilleur des studios et le meilleur de la formation, ainsi qu’un développement des créations d’emplois, des retombées économiques et de l’attractivité touristique des territoires.

https://echodumardi.com/tag/audiovisuel/   1/1