Le Vaucluse mis en lumière dans la prochaine émission La Carte aux trésors sur France 3
Le mercredi 20 juillet à 21h, l’émission La Carte au Trésors, présentée par Cyril Féraud sur la chaîne télévisée France 3, se déroulera en Vaucluse. L’épisode a été tourné l’année dernière en partenariat avec Vaucluse Provence Attractivité, le Conseil départemental de Vaucluse et les offices de tourisme vauclusiens.
Ce jeu d’aventure et de découverte du patrimoine oppose deux candidats qui s’affrontent dans une course d’orientation. Ils doivent résoudre trois énigmes afin de trouver la rose des vents et d’accéder au trésor : l’énigme sans hélico, l’énigme à un seul vol et l’indice bonus.
Et comment démarrer le jeu en Vaucluse sans partir d’un véritable symbole du département : le pont d’Avignon. La zone de jeu va donc débuter au pont Saint-Bénézet et va s’étendre de Vaison-la-Romaine au Nord, jusqu’à Lourmarin au Sud. Bien entendu, d’autres lieux emblématiques du Vaucluse seront explorés et survolés en hélicoptère tels que le Mont Ventoux et le massif du Luberon. Il se pourrait même que certains événements connus de tous les Vauclusiens fassent une petite apparition surprise !
Une visibilité considérable
Chaque émission de la Carte aux trésors réunit bon nombre de téléspectateurs. L’émission enregistre des performances croissantes depuis 2018 avec plus de 3 millions de visionnages grâce aux diffusions, replays, et rediffusions. Tout au long du jeu, nous pourront admirer des vues aériennes du département, des focus culturels et patrimoniaux ainsi que des mini reportages.
Ainsi, la Carte aux trésors se présentent comme un atout considérable pour la visibilité du département et pour son attraction. Telle est l’ambition de Vaucluse Provence Attractivité, d’attirer toujours plus de monde en Vaucluse, notamment les Français qui sont en forte demande d’évasion au sein du pays depuis la crise sanitaire.
L’impact environnemental
Conscientes et soucieuses de leur empreinte carbone, notamment à cause des hélicoptères, les équipes de la Carte aux trésors soulignent qu’elles compensent totalement les émissions via des crédits carbones certifiés ainsi que des plantations d’arbres sur le territoire français, et recourent à un mode de vol axé sur la sobriété énergétique et respectueux de l’environnement, en particulier de la faune.
V.A.
Le Vaucluse mis en lumière dans la prochaine émission La Carte aux trésors sur France 3
L’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité (VPA) vient d’organiser son assemblée générale ordinaire au parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne. L’occasion de dresser le bilan de l’année 2021 et de présenter son plan pour 2022.
L’agence Vaucluse Provence Attractivité, qui a acquis une réelle légitimité auprès du territoire depuis sa naissance en 2017, se démène chaque année pour proposer un plan qui fera rayonner le département aux niveaux national et international. Les membres de l’organisme tiennent à mettre en avant l’esprit coopératif de ce dernier qui émerge d’une étroite collaboration entre le Conseil départemental, les EPCI, les chambres consulaires et des organismes privés et publics. « Nous sommes très attachés à cette proximité », explique Pierre Gonzalvez, président de VPA.
Si ces dernières années ont été placées sous le signe du Covid-19, l’attraction touristique du Vaucluse n’a pas pour autant disparu. Durant la première année de crise sanitaire en 2020, le département a tout de même perçu 93% de la fréquentation touristique de 2019. Ainsi, la pandémie s’est présentée comme un accélérateur pour l’élaboration d’un plan d’attractivité effectif, que ce soit pour le tourisme du Vaucluse, ou bien pour venir s’y installer. L’année 2021 s’est traduite par un plan d’adaptabilité. Avec un budget ressources s’élevant à plus de 3,6 millions d’euros et un budget dépenses d’un même montant, qu’en sera-t-il de l’année 2022 ?
L’attraction par différentes formes de tourisme
L’année 2021 a marqué un retour quasiment à la normale en terme d’attraction touristique avec 20,6M de nuitées enregistrées, ce qui représente -7% par rapport à 2019 mais +28% par rapport à 2020 avec +11% de touristes venant de la France. Cette augmentation, en comparaison avec la première année du Covid-19, peut se traduire par le renforcement de la filière ‘vélo’ ainsi que la création de la filière ‘rando’. Cette dernière a été mise en place dans le but de renforcer le ‘slow’ tourisme, « vers un art de vivre slow et éco en Vaucluse », comme le présente Alain Gévodant, chef de projet tourisme de VPA. Le slow tourisme privilégie les déplacements propres, à pied, à vélo ou à cheval, dans une optique de s’imprégner pleinement de la nature mais aussi de la préserver.
En 2022, VPA souhaite renforcer les filières ‘vélo’ et ‘rando’ tout en développant d’autres formes de tourisme. Parmi celles mises en avant par l’agence, il y a la relance du ‘tourisme & handicap’. Aujourd’hui, 10 lieux ont ce label en Vaucluse, comme le Musée de la lavande à Cabrières-d’Avignon, le pont d’Avignon, l’hôtel First Inn à Apt, et bien d’autres que vous pouvez retrouver sur le site Provence Guide. Le tourisme de savoir-faire va également être mis en lumière cette année. « Nous souhaitons répondre à une demande de connaissance, mais aussi d’authenticité », développe Cathy Fermanian, directrice générale de VPA. Un aspect important de la saison estivale qui arrive va résider dans la gestion des flux, notamment sur les sites à enjeu.
L’installation en Vaucluse
Si attirer les touristes est important pour le rayonnement du Vaucluse, attirer les entrepreneurs et les chefs d’entreprise l’est tout autant. En 2021, 340 projets ont été détectés, dont 97 accompagnés, ce qui a déclenché 67 visites qui ont façonné de nouvelles opportunités d’installation dans le département. Au total, 21 entreprises sont venues s’y implantées dont 4 étrangères. La création d’un guide ’S’installer dans le Vaucluse’, pour aider ces chefs d’entreprise, a également marqué l’année passée.
Cette année, l’idée serait de continuer de fédérer n réseau de chefs d’entreprise, notamment grâce à la Team Vaucluse qui vient d’être créée par le Conseil départemental. L’objectif de VPA est d’attirer des projets à impact en lien avec les circuits courts, l’économie sociale et solidaire, mais également la transition écologique. « Le Vaucluse a un écosystème très attractif », explique Cathy Fermanian en donnant l’exemple de la reprise de l’hôtel des Monnaies à Avignon qui vient d’être signée.
Une communication d’envergure
Ces deux dernières années, la Région Sud a voulu relancer son tourisme, notamment à travers sa campagne #OnatousbesoinduSud qui a fait l’objet d’une troisième édition en 2022. Lancée en 2020 pour contrer les effets de la pandémie sur le tourisme, cette campagne, qui, cette année, va durer jusqu’au mois de juin, a pour objectif d’inciter les Français à redécouvrir la richesse des territoires.
« Cette année, nous allons notamment pouvoir faire rayonner le Vaucluse à travers l’émission ‘La carte aux trésors’ qui a été tournée dans le département en 2021 et qui devrait être diffusée cet été sur France 3 », a développé Florence de Meyer, directrice de la communication de VPA. Ainsi, la campagne poursuit son chemin tout en s’amplifiant afin de créer une envie de Vaucluse.
Des relations indispensables avec les étrangers
L’année 2021 a également été placée sous le signe des accueils de presse pour VPA. L’agence a pu accueillir 75 médias français et européens et a également entrepris à une tournée médiatique en Suisse, à Zurich et Lausanne où elle a pu rencontrer 25 supports de presse. Le Vaucluse a également pu accueillir 5 journalistes belges directement à la cité des papes grâce à la liaison aérienne entre Anvers et l’aéroport d’Avignon desservie par la compagnie belge Tui Fly depuis juin 2021.
Si le concept du ‘tour-opérateur’ a été largement promu en 2021 avec l’accueil d’Américains et l’émergence d’une nouvelle clientèle avec des Mexicains, 2022 devrait perpétuer ce concept avec la reprise des grands rendez-vous ‘tour-opérateur’. « 2022 sera l’année de l’investissement financier, mais surtout de l’investissement humain », poursuit Cathy Fermanian.
Internet, l’outil clé
Ces dernières années, les 6 sites de VPA ont eu le droit à une refonte complète afin de créer une cohérence entre les uns et les autres. En 2020, l’agence a remarqué une augmentation de 7% de la fréquentation sur ses différents sites. De plus, le Vaucluse développe un réseau wifi touristique. L’objectif, à terme, serait d’implanter des bornes wifi en extérieur et en intérieur sur 172 sites du département.
Cet accès internet permettrait aux touristes d’utiliser l’application ‘Explore Vaucluse’ qui s’adapte au séjour de l’utilisateur et lui propose des activités en fonction de ses dates de séjour mais aussi de la météo. Ainsi, VPA prévoit de pousser ce nouvel outil auprès des touristes, mais aussi des Vauclusiens à travers diverses campagnes.
Un nouveau partenariat pour favoriser l’attraction
Durant l’assemblée générale ordinaire de Vaucluse Provence Attractivité, l’agence a également signé un nouveau partenariat avec le Comité des banques de Vaucluse de la Fédération française des banques. Une alliance qui est lancée pour les trois prochaines années sous la forme d’une enveloppe financière.
Ce nouveau partenariat a pour objectif de faciliter l’implantation et le développement des entreprises dans le département. Les deux entités s’allient pour développer les territoires vauclusiens et ainsi, rendre le département toujours plus attractif.
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Lors de la dernière assemblée générale de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) à Apt, son président Gilbert Marcelli a dressé un état des lieux de l’économie du département avant de donner la parole à la présidente du Conseil départemental Dominique Santoni qui a fait un point sur l’attractivité du Vaucluse.
Le nouveau président de la CCI Gilbert Marcelli, élu en novembre dernier avec sa liste ‘Entreprendre avec vous’ a présenté à la cinquantaine d’élus et chefs d’entreprise présents lors de la dernière assemblée générale les projets communs de la CCI et du Conseil départemental. Pour ce faire, il a compté sur l’intervention de la présidente de ce dernier, Dominique Santoni, pour parler notamment de l’attractivité du Vaucluse.
« Il est essentiel de travailler ensemble pour l’intérêt du département », a rappelé Dominique Santoni. Plusieurs points ont été abordés comme l’investissement dans les grands projets du Vaucluse. Notamment l’amélioration du carrefour de Bonpas, la déviation de la Nationale 7 pour contourner Orange, le prochain département d’archives vauclusiennes, ou encore la future Maison des personnes handicapées de Vaucluse (MDPH).
Les collectivités vont également faire l’objet d’investissements grâce au plan de relance ‘Plus en Avant’ qui permettrait entre autres la naissance de nouvelles infrastructures. Le Département aimerait investir 120 millions d’euros pour mener à bien ces différents projets. Une somme qui devrait augmenter petit à petit selon la présidente du Conseil départemental.
L’objectif de ces investissements : rendre le département plus attractif, mais aussi plus commode pour les vauclusiens. « Chacun d’entre nous est une petite partie du puzzle, a annoncé Dominique Santoni. C’est le département qui en profitera. »
Une attractivité pas seulement touristique, mais aussi professionnelle
L’objectif commun de la CCI et du Département réside dans l’attractivité professionnelle. C’est pourquoi la création d’une ‘Team Vaucluse’ fait l’objet d’une étude afin de développer des écosystèmes pour promouvoir le département en France et à l’international, et ainsi, attirer de nouveaux entrepreneurs.
Plusieurs entreprises françaises et étrangères ont déjà choisi de s’agrandir dans le Vaucluse. C’est le cas de la société montpelliéraine spécialisée dans le biocontrôle Antofénol ou encore la start-up canadienne Stimulation déjà vu qui proposent des expériences touristiques olfactives et sensorielles. Toutes deux participent à la création d’emplois dans le Vaucluse.
Seulement, le département rencontre un obstacle. Celui de la difficulté de recrutement. Pour pallier ce problème, le Conseil départemental et la CCI souhaitent travailler conjointement avec l’État, les intercommunalités, les collectivités et les entreprises dans le but de mettre en place des dispositions concrètes et former les demandeurs d’emploi aux métiers qui sont en tension aujourd’hui.
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C’est au domaine Tourbillon à Lagnes que le réseau Luberon & Sorgues entreprendre a organisé les 10èmes rencontres des entreprises du Luberon et Pays des Sorgues. Au programme : remise de trophées, convivialité et discours.
A cette occasion, 150 participants (institutionnels et entrepreneurs) étaient réunis pour échanger. Le discours d’accueil a été prononcé par Hélène Felix, présidente de Luberon et Sorgues Entreprendre qui a également co-animé la soirée avec Christophe Baudrier, vice-président. L’occasion d’assister à un témoignage émouvant des administrateurs saluant l’engagement de Philippe Milles durant ses onze années de présidence. Il poursuivra son implication à la tête de comité de pilotage EIT : ‘Ecologie industrielle et territoriale’
Trophées 2021 ‘l’entreprise et son territoire’
L’objectif des trophées est de valoriser les entreprises qui contribuent à l’attractivité du territoire. Pour cette édition spéciale, après une interruption d’un an pour cause de Covid, deux types de trophées ont été remis. La catégorie ‘Engagement solidaire’ a mis à l’honneur trois structures dont le maître-mot est l’entraide et quatre Prix-Entreprises : engagement Jeune pousse ; engagement Responsabilité sociétale ; engagement dans la vie locale et le prix spécial du jury. Après avoir audité vingt candidats, le comité de sélection a choisi sept lauréats.
Les lauréats
Pour remettre ces trophées : Christine Hacques, Sous-préfète d’Apt, Julien Fraysse, Sous-préfet à la relance, Bénédicte Martin, Vice-présidente de la région Sud, Gérard Daudet, Président de la Communauté d’agglomération LMV, Yves Bayon de Noyer, Vice-président de la Communauté de communes PSMV, Hélène Félix, Présidente de LSE et Philippe Mille, Président sortant de L.S.E. Voici les lauréats :
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S’inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Dominique Santoni, la nouvelle présidente du Conseil départemental de Vaucluse, entend accélérer les investissements sur le territoire. Dans ce cadre, elle a présenté la feuille de route des grands chantiers du Département pour la période 2021-2028.
« C’est un budget de combat que nous allons mettre en place, annonce sans ambages Dominique Santoni, la nouvelle présidente LR (les Républicains) du Conseil départemental de Vaucluse élue le 1er juillet dernier. Il s’agit de donner la priorité absolue à l’investissement, au service du développement du territoire. » Pour cela, l’équipe de la première femme à occuper cette fonction en Vaucluse entend s’appuyer sur un vaste plan d’investissement 2021-2028. Il faut dire que pour la première fois l’institution départementale va bénéficier de temps pour mener à bien sa politique. En effet, le renouvellement par moitié des assemblées départementales françaises jusqu’aux élections de 2015 incitait plutôt au ‘saupoudrage’ des subventions afin de maintenir des majorités politiques stables et cela quelle que soit la couleur politique. La réforme nationale du mode de scrutin a ainsi permis à Maurice Chabert de mener un mandat départemental ‘inédit’ de 6 ans. Un président sortant qui ne s’est pas représenté après avoir adoubé Dominique Santoni pour lui succéder. Cette dernière était jusqu’alors vice-présidente déléguée à l’éducation, aux sports, à la vie associative et aux transports, n’hésite d’ailleurs pas annoncer s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur. « C’est la restauration des finances du Département que nous avons mené durant le mandat précédent qui va nous permettre d’avancer. La continuité c’est important et grâce à ces efforts nous allons passer à la partie visible de ‘l’iceberg’ avec la mise en place d’une politique de grands travaux », insiste la nouvelle présidente qui, grâce au jeu de calendrier des futurs scrutins à venir va disposer, cette fois, d’un mandat de 7 ans ! Dans cette logique, le Conseil départemental de Vaucluse va donc lancer un nouveau PPI (Plan pluriannuel d’investissement). « Cet outil précieux de pilotage budgétaire et financier permet de planifier des projets de long terme et de programmer les investissements nécessaires, tout en déterminant le niveau d’endettement supportable par la collectivité », poursuit Dominique Santoni.
Des grands travaux pour changer le quotidien des Vauclusiens « Dans les prochaines années, plusieurs chantiers transformeront ainsi notre territoire », annonce Dominique Santoni. Le Département va ainsi lancer à l’automne la concertation pour le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas. Objectif : faire sauter ce goulot d’étranglement que constitue ce nœud routier à l’intersection de l’autoroute A7, de la RN7 en provenance d’Avignon, de la RD 900 en provenance de Cavaillon et d’Apt et de la RD7N venant des Bouches-du-Rhône accueillant 30 000 véhicules/jour dans chaque sens. Un dossier de 25M€, dont une participation du Conseil départemental de Vaucluse de 9,5M€ et une contribution de l’Etat et de la Région à hauteur de 15,5M€, qui doit se concrétiser par un chantier d’une durée de 3 ans dont les premiers coups de pioche devraient intervenir en 2024.
Autre gros dossier à venir : la déviation d’Orange. « On en parle depuis près de 50 ans, rappelle Thierry Lagneau, vice-président en charge des travaux, des aménagements routiers et de la sécurité. Cet aménagement s’inscrit dans la réalisation d’un itinéraire de liaison structurant entre la vallée du Rhône et le bassin vaisonnais. Il permettra d’améliorer fortement l’accessibilité des quatre cantons du Nord Vaucluse (Orange, Bollène, Valréas, Vaison-la-Romaine) depuis Avignon ou l’A7. » L’opération bénéficie, à ce jour, d’un financement d’environ 50M€ avec des participations de l’Etat, la Région Sud, la Communauté de communes pays réuni d’Orange, la ville d’Orange et le Département. Les études et procédures réglementaires ont débuté pour un démarrage des premiers travaux préparatoires au cours du second semestre 2022 et pour une durée de 4 ans. De quoi permettre la réalisation de 2 sections entre le giratoire du Coudoulet sur la RN7 et l’avenue des Crémades (1,2 km) ainsi qu’entre l’avenue des Crémades et la RD 975 (route de Camaret) sur une longueur de 1,9km afin de délester le centre-ville de la cité des princes traversé par près de 15 000 véhicules/jour, dont 10% de poids-lourds.
Accélérer pour la déviation de Coustellet et la LEO Afin de doter le Vaucluse des infrastructures indispensables à son développement, le Département veut également réaliser le contournement de Coustellet. « Coustellet, qui a connu un fort développement économique ces dernières années, se situe à l’intersection de deux voies de communication à fort trafic : la RD 2 (qui rejoint Cavaillon via Robion) et la RD 900 (entre Avignon et Apt), explique Thierry Lagneau. Cette route départementale est un axe majeur qui dessert l’Est du Vaucluse, notamment la vallée du Calavon. Le trafic routier très élevé (environ 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids lourds) entraîne une congestion routière au centre de l’agglomération, à l’intersection avec la RD 2. » Si plusieurs études ont été menées il faut cependant encore organiser l’enquête publique préalable à l’autorisation du projet. « Je suis une femme de consensus, précise Dominique Santoni. C’est pour cela que je rencontrerai prochainement tous les élus concernés puisque Coustellet se situe à l’intersection de 4 communes : Cabrières-d’Avignon, Maubec, Oppède et Robion. » Le but étant de finaliser cet aménagement avant la fin du mandat.
Autre dossier faisant figure d’arlésienne jusqu’alors, la réalisation de la tranche 2 de la LEO (Liaison Est-Ouest) à Avignon et dans le Nord des Bouches-du-Rhône. « La position du Conseil départemental de Vaucluse n’a jamais varié s’agissant l’aménagement de ce vaste projet de contournement de l’agglomération d’Avignon, insiste Thierry Lagneau. Il est nécessaire de réaliser cette deuxième section comprise entre Rognonas et le carrefour de l’Amandier, à Avignon, d’une longueur de 5,8 kilomètres en deux fois deux voies. Ce projet est sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, auquel revient la responsabilité, en lien avec l’ensemble des collectivités concernées, de faire aboutir ce projet vieux de plusieurs décennies. » « Le Département de Vaucluse a confirmé son engagement sur le plan financier à hauteur de 14,72% du montant des travaux », complète la présidente.
Les autres chantiers Dans le même temps, le Département poursuit la réhabilitation des collèges de Vaucluse. Ainsi après la rénovation des établissements de Valréas et du Thor, celle de Sorgues est en cours et celles de Bédarrides (6,6M€), de Vedène (12,2M€) et d’Apt (10,8M€) débuteront en 2022. Des collèges, où dès cette rentrée, 14 000 ordinateurs portables sont mis à disposition de tous les élèves de 6e et cela pendant 4 ans afin que tous les collégiens vauclusiens soient équipés d’ici 2024. Et pour faciliter la scolarité ‘numérique’ des élèves, le Département équipera progressivement tous les collèges publics d’une connexion internet via la mise en place de bornes wifi.
Par ailleurs, dans moins de 4 ans, les archives départementales quitteront leurs locaux historiques du Palais des papes, qui sont désormais trop exigus et ne répondent plus aux normes de conservation actuelles, pour rejoindre un ‘Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien’ situé dans nouveau bâtiment de de 10 600 m2 (33M€) situé dans la zone d’Agroparc à Avignon. L’arrivée des archives de la ville d’Avignon est également toujours envisagée. Le chantier doit débuter en 2023 pour une mise en service en 2025. Enfin, le Département construira d’ici 2024 un nouveau bâtiment, à Avignon, où seront installés la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et les services de la Direction des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce nouvel édifice, d’une surface de 38 000m2 verra le jour en lieu et place d’un grand hangar désaffecté (hangar Souvet) situé le long de la voie ferrée. Le démarrage des travaux aura lieu au dernier trimestre 2022 pour une réception mi-2024. Cette opération (35M€ au total) s’accompagne d’une réhabilitation lourde du site Limbert, abritant les services du Pôle Solidarités du Département, ainsi que de l’Espace Départemental des Solidarités d’Avignon Est. De quoi libérer à termes, les locaux situés le long du boulevard Saint-Michel, dont le potentiel urbanistique, le long des remparts, n’est plus à démontrer.
Repenser le rapport avec les autres collectivités « Au-delà des investissements qu’il réalise directement, le Conseil départemental accompagne les communes et les EPCI dans leurs propres projets, en particulier à travers sa politique de contractualisation, qui offre une visibilité sur plusieurs années et constitue un ‘effet levier’ essentiel. Dans les prochaines années, ce soutien sera encore renforcé, afin d’impulser des politiques qui amélioreront le quotidien des Vauclusiens », rappelle la présidente. Cet accompagnement prendra donc la forme d’un contrat de développement territorial passé avec les communes et les intercommunalités (EPCI) et élaboré en lien avec les élus des cantons concernés afin de programmer les investissements. Autre outil au service des collectivités locales qui veulent investir : Vaucluse ingénierie. Cette plateforme pilotée par le Conseil départemental doit permettre aux élus et à leurs équipes, notamment pour les plus petites communes, de bénéficier d’une expertise personnalisée pour étudier la faisabilité d’un projet. Vaucluse ingénierie interviendra également pour la recherche de financements, la constitution des dossiers administratifs mais aussi le suivi des missions d’un prestataire et du projet dans sa globalité. Et histoire de s’appliquer à lui-même cette logique d’optimisation, le Conseil départemental de Vaucluse va également créer un service dédié à la recherche de financements extérieurs. Si un agent est d’ores et déjà chargé d’assister l’ensemble des services qui veulent candidater à des financements auprès du FSE (Fonds social européen), la mise en place de ce service doit permettre de solliciter systématiquement tous les dispositifs européens, nationaux et régionaux auquel peut prétendre le Département.
Culture, sécurité, santé… En plus de ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, enfance, handicapés…) constituant son ADN le Département version Dominique Santoni entend aussi intervenir dans des domaines comme la sécurité, la culture, l’environnement ou bien encore la santé. « C’était une promesse de campagne, rappelle la nouvelle présidente. Le Département va apporter une aide financière pour la mise en place ou l’extension de systèmes de vidéoprotection ainsi qu’à l’équipement des polices municipales. » Le Conseil département souhaite aussi investir pour une meilleure couverture médicale du territoire. Afin de lutter contre la désertification médicale, le Département ‘planche’ sur une aide à l’installation de médecins libéraux en milieu rural et notamment les jeunes médecins. Il participera également au financement de maisons de santé, des lieux permettant le regroupement de médecins voire d’équipes pluridisciplinaires qui constituent une alternative pour des médecins qui hésiteraient à s’installer seul dans une commune. Plus novateur encore, le Conseil départemental envisage aussi le recrutement direct de médecins libéraux dans les Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures d’accompagnement médico-sociales du Département. Côté environnement, le Département entend anticiper les problèmes d’irrigation liés aux effets du réchauffement climatique en mettant en place une stratégie de gestion sur les ressources en eau à l’horizon 2028. Pour cela, il participe notamment au projet de territoire des ‘Hauts de Provence Rhodanienne’, piloté par la préfecture de Vaucluse, « qui vise à mettre en œuvre une gestion équilibrée de la ressource en eau sur le Nord Vaucluse tout en répondant de manière durable à l’augmentation de la demande en eau pour l’irrigation agricole ». Enfin, le Département souhaite favoriser l’émergence dans le Sud Vaucluse d’un grand festival de plein-air consacré aux musiques actuelles, de nature à attirer plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. « Terre de festivals, le Vaucluse est riche de très grands rendez-vous internationaux, comme le Festival d’Avignon ou les Chorégies d’Orange, explique Dominique Santoni. Si le Sud du département compte de nombreuses manifestations estivales de qualité, aucune ne leur est aujourd’hui comparable, de par son ampleur ou son rayonnement. »
Un département connecté « Investir, c’est également travailler à l’attractivité du Vaucluse, martèle la présidente du Conseil départemental. Parce qu’un territoire qui attire des investisseurs et de nouveaux habitants, c’est un territoire qui crée de l’activité et de l’emploi. » Tirant les conclusions de la crise sanitaire qui a mis en lumière les limites des modèles métropolitains, Dominique Santoni estime que le temps est venu « pour les villes intermédiaires et les territoires de qualité ». Si la qualité de vie du Vaucluse n’est plus à prouver, la stratégie d’attractivité du Département est de miser sur le formidable essor du télétravail.
« Le Vaucluse peut tirer son épingle du jeu, de par sa position géographique et le caractère équilibré de son territoire, poursuit la présidente. Son excellente couverture Très haut débit (THD) facilite bien sûr le télétravail et constitue un atout majeur. » Ainsi, l’ensemble du département sera entièrement connecté à la fibre dès l’an prochain, avec 14 ans d’avance sur le délai initial prévu en 2036. A ce jour, avec ces investissement d’un montant de 171M€, le Vaucluse est déjà le département le plus avancé en matière de déploiement de la fibre (94% de couverture) de toute la Région Sud. Pour renforcer son attractivité numérique, le Département développe actuellement un réseau wifi touristique. Il s’agit de déployer des bornes wifi (1,4M€ dont 1M€ d’aides européennes) sur 172 sites vauclusiens touristiques (musées, places de villages, sites naturels, véloroutes, etc…). « L’intérêt principal est d’assurer un accès à Internet nomade et gratuit à l’ensemble des habitants et des touristes, complète la présidente. C’est devenu aujourd’hui un besoin de base, un des premiers critères de satisfaction des visiteurs. »
« Mais la décision de s’installer, d’investir ou d’implanter une entreprise sur un territoire donné est soumise à d’autres critères : les infrastructures de transport (autoroutes, proximité d’une gare TGV…), le climat et la qualité de vie (d’autant que l’équilibre vie professionnelle/vie privée prend de plus en plus d’importance), le foncier disponible à des prix abordables… Le Vaucluse coche incontestablement toutes les cases. Et a plus d’une carte à jouer pour attirer les entrepreneurs ou les salariés qui souhaitent aujourd’hui quitter les grandes métropoles pour une vie plus agréable, plus proche de la nature », précise Dominique Santoni. Dans cette optique, le Département va mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire à commencer par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité (VPA), qui vient de sortir un nouveau guide pratique ‘S’installer dans le Vaucluse’, pour définir rapidement une stratégie de promotion du territoire à l’échelle nationale. « Il faut que les gens aient envie de Vaucluse, » insiste Dominique Santoni.
Le Vaucluse mis en lumière dans la prochaine émission La Carte aux trésors sur France 3
Trainline, plateforme leader en Europe pour les voyages en train et en bus, vient de dévoiler son top 10 des destinations préférées des Français pour cet été. Pour cela, la plateforme, qui regroupe les offres de 270 transporteurs ferroviaires et bus dans 45 pays, a rassemblé étudié l’ensemble de ses données de réservations les plus prisées du 3 juillet au 29 août 2021. « Dans un contexte sanitaire encore incertain, de nombreux voyageurs français font le choix de rester dans l’Hexagone (87%), explique Trainline. Les grandes métropoles Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille restent en tête du classement. » Derrière ce quatuor, on retrouve Nantes (5e) et surtout Avignon (6e) qui, avec +47% est la destination française à connaitre la plus forte augmentation du nombre de réservations par rapport à l’année précédente devant Nantes (+31%) et Bordeaux (+21%). Ce top 10 est ensuite complété par Montpellier, Rennes, Toulouse et Toulon. « Sur la totalité des aller-retours réservés, plus d’un tiers (36%) des Français ont prévu des séjours de 4 à 7 jours cet été, mais nombreux sont ceux qui ont également choisi de faire de courts week-ends, ou ‘city breaks’. Ainsi, 31% des Français ont réservé des séjours de 1 à 3 jours »’, constate Trainline.