1 avril 2025 |

Ecrit par le 1 avril 2025

La région PACA confirme toute son attractivité

L’institut Enterritoires vient de publier les résultats d’une enquête sur l’image des régions. Cette étude montre qu’une large majorité de français a une bonne opinion des régions où ils y vivent. Mais 90 % des salariés sont prêt à migrer dans une autre région si une opportunité se présentait. Au palmarès des régions les plus attractives PACA arrive en première position devant la Bretagne, l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine.

Depuis la loi NOTRe de 2015, qui a acté un nouveau découpage des régions, aucune étude n’avait été publiée sur la perception de l’image des nouvelles régions françaises. Réalisée auprès d’un panel représentatif de français, cette enquête réalisée par l’Institut Enterritoires avec ODOXA et Deloitte, scrute l’image des régions à partir de plusieurs critères : la qualité de vie, l’environnement, la situation géographique, le logement, les transports, le dynamisme économique, l’emploi… Au-delà de l’image, qui n’est en fait qu’une perception, il s’agit surtout de mesurer l’attractivité des régions et leurs capacités à attirer des habitants ou des entreprises.

90% des salariés seraient prêts à quitter leur région si une opportunité professionnelle se présentait

Cette étude montre d’abord que dans la majorité des cas, les français sont heureux de vivre dans leur région. Sur ce critère la région PACA arrive en tête avec 48 % des sondés qui se déclarent « tout à fait heureux d’y vivre ». Viens ensuite la Bretagne avec 47 % et la Nouvelle Aquitaine avec 41 %. Mais cependant 90% des salariés seraient prêts à quitter leur région si une opportunité professionnelle se présentait avec de meilleures conditions ou à conditions équivalentes par rapport à celles dont ils disposent actuellement (poste, salaire, avantages…). Sans grande surprise l’étude montre que les plus jeunes générations sont plus promptes à changer de région.

On peut avoir une bonne opinion d’une région sans forcément avoir envie de s’y installer

S’agissant de l’opinion que les français peuvent avoir des autres régions que celle où ils habitent, PACA occupe également la première place. Mais pour autant on peut avoir une bonne opinion d’une région sans forcément avoir envie de s’y installer. C’est toute la différence entre l’image et l’attractivité. Ainsi, PACA confirme toute son attractivité en arrivant en première place dans les intentions de vivre ailleurs si une opportunité professionnelle se présentait. En seconde position on trouve la Bretagne et ensuite l’Occitanie. Cette étude confirme les mouvements migratoires nationaux déjà constatés depuis plusieurs années vers les régions de bord de mer.

La qualité de vie et la situation géographique sont privilégiées

Cette étude révèle également que les français disent vouloir privilégier les zones rurales et les petites villes pour leurs lieux de résidence. Pour 78 % des français la qualité de vie est le critère qui arrive très largement en tête dans le choix de son lieu de vie. Viens ensuite pour 59 % la situation géographique. Quant aux aspects économiques ils n’arrivent qu’en fin de classement dans les motivations.

Mais rappelons-le cette enquête porte sur la perception et les intentions éventuelles, elle ne correspond pas forcément à la réalité des territoires, ou à celle des comportements des français. « Ce n’est pas la réalité des territoires » confirme Julien Gonzales, directeur des études de l’Institut Enterritoires. Néanmoins cela reste un indicateur important à un moment où les régions ont à faire face à des défis économiques majeurs et on sait tout le poids que la démographie peut y jouer.

Détail de l’étude : www.newtonoffices.com/fr/blog/observatoire-regions/


La région PACA confirme toute son attractivité

Depuis 2022, le Vaucluse lutte contre la désertification médicale. En 2024, l’Agence Régionale de Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS), la Région Sud, le Conseil départemental de Vaucluse, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Vaucluse (CPAM) et la Mutualité Sociale Agricole (MSA) lancent le dispositif Vaucluse Santé Attractivité pour attirer et faciliter l’installation des médecins généralistes sur le territoire. En 2025, cet objectif est toujours au premier plan.

Il y a trois ans, le Département de Vaucluse lance un appel pour recruter des médecins généralistes. Il y a urgence. Le Vaucluse affiche la plus faible densité de généralistes de la Région Sud avec 80 médecins pour 1 000 habitants, dont plus de la moitié d’entre eux sont âgés de plus de 55 ans et donc proches de la retraite. Et ce phénomène n’est pas propre au département.

©Statista

Depuis, le Vaucluse travaille au recrutement de médecins généralistes pour assurer la meilleure qualité de soin possible pour ses habitants. Ainsi, neuf ont été recrutés par le Département, qui ont permis plus de 25 000 consultations au cours des deux dernières années. Ainsi, 3 000 Vauclusiens ont retrouvé un médecin traitant. Un 4ᵉ centre de santé vient d’ouvrir ses portes à Sorgues, il s’ajoute à ceux d’Avignon, Cadenet et Apt et devrait accueillir, à terme, trois médecins.

Un dispositif pour attirer davantage

« La santé, ce n’est peut-être pas une compétence du Département, mais c’est une préoccupation des Vauclusiens », a énoncé Dominique Santoni l’année dernière. En avril 2024, le Département, l’ARS, la Région Sud, le Conseil de l’Ordre des Médecins, la CPAM et la MSA lancent donc le dispositif Vaucluse Santé Attractivité, réunissant les institutions phares du secteur de la santé pour faciliter l’installation des médecins généralistes dans le département. Un dispositif coordonné par Charlotte Reungoat.

Ainsi, la santé passe au premier plan des préoccupations du Département. Celui-ci a d’ailleurs été récompensé pour sa campagne de recrutement de médecins par le magazine Stratégies. Campagne qui ciblait principalement les étudiants en médecine et les médecins entre 50 et 60 ans cherchant à préparer leur retraite dans le Sud. Une nouvelle campagne nationale de recrutement de médecins sera lancée en 2025 pour ouvrir de nouveau centres de santé départementaux et couvrir encore mieux le territoire.

Trop peu d’étudiants

Un autre problème se pose, et il vient directement des études. Il s’agit du nombre d’étudiants par rapport à la demande de médecins sur le territoire. « Là, on a 200 médecins par promotion, donc à Marseille, mais pour toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Et rien qu’en Vaucluse, il nous en faudrait 200 », explique Charlotte Reungoat. Ainsi, les médecins de Vaucluse se retrouve souvent surchargés.

« Aujourd’hui, je peux voir jusqu’à 50 personnes par jour, alors qu’on n’est pas en épidémie. »

Virginie Issautier, médecin en Vaucluse

« Je voudrais qu’on arrête de dire que les jeunes médecins travaillent moins, ce n’est pas vrai, déplore Virginie Issautier, médecin à Avignon ainsi qu’à Violès dans sa résidence pour retraités, Les Seniors de Mogador. Ils travaillent plus rapidement et arrêtons de réfléchir en termes d’heure, mais en termes de patients traités. » Aujourd’hui, attirer les jeunes médecins est donc une priorité, mais pas une mince affaire.

Un territoire très attractif

Une question se pose : le Vaucluse est-il attractif pour les médecins ? Il est sans nul doute que le département est un territoire attractif de par ses paysages, son patrimoine, ou encore les événements qu’il accueille. C’est ce que met en avant l’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité au quotidien, et c’est d’ailleurs l’un des arguments phares pour accueillir les médecins qui sont plutôt fin de carrière, entre 50 et 60 ans, cherchant à préparer leur retraite dans le Sud, où il fait bon vivre.

Mais les étudiants en médecine sont-ils également attirés par le département ? Pour qu’un nombre suffisant d’internes s’établissent dans le Vaucluse, il est important qu’ils trouvent des maîtres de stage qui les accueillent. Quand ils effectuent leur stage, ils vivent entre six mois et un an sur le territoire, ce qui leur donne l’occasion d’être séduits par le mode de vie en Provence. Le département compte aujourd’hui de jeunes médecins qui ne sont pas originaires du Vaucluse, mais qui souhaitent s’y installer. « Ce qui est attractif, ce sont les maîtres de stage, donc les médecins entre 45 et 55 ans avec qui les jeunes ont travaillé », explique Charlotte Reungoat.

Si les engagements du Département en matière de santé ont été tenus, ce dernier ne compte pas s’arrêter là puisque la totalité du problème de désert médical n’a pas été endiguée. Une nouvelle campagne de recrutement de généralistes devrait émerger cette année. À terme, le Département souhaite aussi recruter des médecins spécialistes. De son côté, Vaucluse Santé Attractivité étudie la commande d’un podcast consacré à l’installation de médecins sur le territoire, un canal de plus en plus écouté par les nouvelles générations et qui permettrait de mettre en lumière le Vaucluse et ses talents.


La région PACA confirme toute son attractivité

Comment prendre des décisions qui soient justes et équilibrées ? Cette question les élus, quelque-soit le mandat, se la posent tous les jours (en tout cas on l’espère). Le projet de loi sur la régulation des locations touristiques de courte durée, actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale et au Sénat, en est une belle illustration.

Tout d’abord quelques données pour comprendre l’importance du sujet. En France, sur la plateforme AirBnB, et rien qu’elle, environ 750 000 logements sont proposés en location saisonnière. Dans le Vaucluse, c’est plus de 15 000 logements et 2 200 sur la seule ville d’Avignon. Côté hôtels, on recense dans le département, 216 hôtels et près de 7 000 chambres (source INSEE), soit deux fois moins que l’offre AirBnB. Ca fixe les choses.

Cette offre participe activement au développement de l’attractivité touristique du territoire
La première réaction pourrait consister à se dire que si l’offre non-professionnelle est aussi importante c’est que celle des professionnels n’est sans doute pas suffisante. Et qu’en définitive cette offre participe activement au développement de l’attractivité touristique du territoire. Il faut ajouter, et la précision est importante, que les locations saisonnières constituent pour les particuliers qui en proposent un complément de revenu non négligeable. Une récente étude réalisée par le Cabinet Asterés montre qu’en 2022, un particulier a gagné avec AirBnB en moyenne 3 916 €, soit un gain de pouvoir d’achat de 6,6 %. Appréciable en ces temps d’inflation.

Il ne faudrait pas non plus que cette inflation locative puissent mettre en difficulté l’industrie hôtelière
D’un autre côté, on ne saurait accepter que sur certaines zones touristiques le prix de l’immobilier flambe à cause du développement important du nombre de locations saisonnières et que les locaux ne puissent plus se loger. Cas des zones de montagne et des stations de ski, entre autres. De la même manière, il ne faudrait pas non plus que cette inflation locative puissent mettre en difficulté l’industrie hôtelière qui est un important pourvoyeur d’emplois. Dans la région PACA le tourisme c’est 124 000 emplois dont plus de la moitié dans l’hébergement et la restauration. De plus, il n’est pas juste que ces hébergements ne soient pas déclarés et qu’à minima les villes n’en perçoivent pas la taxe de séjour. Donc une forme de régulation (et d’égalité de traitement) s’impose et c’est le rôle du législateur.

Aujourd’hui, une proposition de loi sur la régulation des activités touristiques de courte durée est en cours de discussion
Une première étape a été franchie il y a quelques mois avec la limitation à 120 jours de location par an et une déclaration facultative auprès des mairies. Aujourd’hui, une proposition de loi sur la régulation des activités touristiques de courte durée est en cours de discussion entre l’ Assemblée Nationale et le Sénat. Il s’agit de donner aux communes d’avantage de moyens pour réguler cette question. Il est clair que la situation dans le Var n’est pas tout à fait la même que dans le Vaucluse !
Dans cette proposition de loi l’abattement fiscal sur les meublés passerait de 50 à 30 % et le plafond de revenus annuels de 77 700 € à 15 000 €. De quoi inciter les bailleurs à faire des locations longue durée. Les maires auraient aussi la possibilité de réduire le nombre de jours de locations à 90 par an. Et la déclaration auprès des mairies deviendrait obligatoire. Les contrevenants s’exposant à des amendes importantes.
Ce texte mis en sommeil avec la dissolution revient sur le devant de la scène. Les mesures qu’il contient sont de nature à mieux réguler le marché mais vouloir continuellement tout réguler par la taxation me laisse toujours autant dubitatif.

Le nombre d’annonces Airbnb dans le centre-ville d’Avignon et sa proche périphérie, allant d’une chambre chez l’habitant à un logement meublé complet ©capture écran DR (septembre 2023)

La région PACA confirme toute son attractivité

Vaucluse Provence Attractivité (VPA), agence départementale du développement, du tourisme et des territoires, et les éditions Héliopoles viennent de sortir une nouvelle version du guide ‘S’installer dans le Vaucluse Provence’, suite au grand succès rencontré par la première édition.

« Il y a ceux qui rêvent du Sud et il y a ceux qui envoient leur CV ! » Telle est l’une des devises de VPA qui vient d’éditer une version actualisée de son guide ‘S’installer dans le Vaucluse Provence’. Publié en septembre 2021, ce guide, qui vise les potentiels futurs talents du Vaucluse, est de nouveau disponible après avoir subi quelques ajustements et ajouts.

Disponible en librairie depuis le 12 septembre, le guide est organisé en neuf chapitres : Découvrir, Vivre, Se loger, S’intégrer, Sortir, Consommer, Grandir, Étudier et Travailler. Cela permet donc au lecteur d’avoir une vision plus précise et concrète du territoire. Différentes problématiques auxquelles un nouvel arrivant dans le département pourrait être confronté sont abordées au fil des pages comme trouver
un logement, choisir un établissement scolaire pour ses enfants, prévoir ses loisirs, accéder aux soins de santé, etc.

Ce guide a été créé grâce à la participation notamment des développeurs économiques et touristiques en charge de l’attractivité du territoire, à savoir ceux qui connaissent le mieux le Vaucluse.

L’ouvrage ‘S’installer dans le Vaucluse Provence‘ est au prix de 21€. Sa version condensée, regroupant les chapitres Travailler et S’intégrer, est téléchargeable gratuitement en ligne.


La région PACA confirme toute son attractivité

« Les Contrats Ambitions 2024-2025 »
Et c’est la Présidente Dominique Santoni qui a ouvert la séance avec « Les Contrats Ambitions 2024-2025 » destinés à structurer les territoires. « 1. 803 786€ seront versés à 23 communes pour réaliser des projets et si’nscrire dans la transition écologique ». Par exemple, aménager un espace sportif à Cadenet, construire une médiathèque au Thor, désamianter le toit de l’école de Peypin d’Aigues, remplacer les projecteurs du Pôle Culturel Camille Claudel à Sorgues par des LED, désimperméabiliser la cour de récréation de l’école d’Uchaux, rénover le presbytère de Beaumont du Ventoux, installer des caméras de video-protection à Lamotte du Rhône et rénover les murs en pierres sèches de Saignon.

Eau
Après les 1ers Etats Généraux de l’Eau, en décembre 2022, des actions vont être réalisées pour économiser l’eau à Fontaine de Vaucluse, Vacqueyras, Sault et à la station d’épuration d’Orange. 470 000€ seront alloués à l’aménagement hydraulique pour maintenir l’activité agricole vauclusienne malgré la sècheresse. Sur 38 900 hectares irrigables en Vaucluse, 25 000 (soit 64%) sont gérés par des Associations Syndicales de Propriétaires (ASP) pour le Canal de Saint-Julien, celui de Carpentras ou celui de l’Isle-sur-La Sorgue et le Canal Crillon, dans la Plaine d’Avignon.

Arbres
Le dispositif « Planter 50 000 arbres en Vaucluse » prend racine. Le Schéma des Espaces Naturels Sensibles et de la Biodiversité de Vaucluse 2019-2025 se poursuit à Beaumont-du-Ventoux, Saint-Saturnin-les-Avignon, Pernes, Maubec, Puget-sur-Durance, Saint-Pierre-de-Vassols et le Pays de Sorgues et Monts-de-Vaucluse.

Solidarité et inclusion
Cavaillon et l’embrasement de 4 véhicules de police devant le commissariat ont fait la une de l’actualité mercredi. Dans le cadre du Contrat de ville, 30 000€ vont être crédités « pour contribuer à une société plus inclusive et plus solidaire » dans les quartiers défavorisés, notamment les 6840 habitants de la fameuse Cité du Docteur Ayme ou Ratacan. Avec un seul but, réduire les inégalités sociales.

Haut & Très Haut Débit
Vaucluse Numérique continue l’aventure du 100% connecté et du Haut & Très Haut Débit. Entamé en 2011, le réseau a déployé 700 km d’infrastructures et posé 10 000 prises entre 2012 et 2014. Le 1er Plan (68M€) qui s’est achevé en 2019, a débouché sur l’installations de 50 000 prises. Le second, finalisé en 2021 a coûté 80M€ et permis d’installer 55 000 boîtiers. Hervé de Lépineau l’élu de Carpentras a rappelé que nombre de branchements sauvages sévissent, sans parler des intempéries, rafales de mistral et pluies diluviennes. « Il faudrait des normes qui sécurisent les coffrets ».

Collèges
Pour le bon fonctionnement des 41 collèges publics de Vaucluse, 3,867M€ vont être crédités pour la prise en charge des facture de gaz et d’ électricité qui flambent à cause du coût de l’énergie. Ce sera notamment le cas pour les établissements Charles de Gaulle à Apt, Mistral & Roumanille à Avignon, Saint-Exupéry à Bédarrides, Anne Frank à Morières, Jules Verne au Pontet Albert Camus à La Tour d’Aigues et Lou Vignarès à Vedène. Et pour 2025, le tarif des cantines passe de 3,40€ à 3,60€.

Toujours dans le cadre de l’éducation des jeunes vauclusiens, le Schéma Numérique continue de migrer vers la fibre. D’ici à fin-décembre, la totalité des 53 collèges publics et privés sera connecté au Très Haut Débit. Sur un budget annuel d’investissement de 2M€, 900 000€ seront consacrés à l’achat de tablettes, PC et écrans interactifs. « Et je suis formelle », a précisé la Présidente à une élue qui affirmait que sa fille avait accès à tout et était une ‘véritable bombe à retardement à la maison’. « Le code parental est absolument obligatoire pour tous les équipements destinés aux enfants. »

Communes
Un dossier financier important pour le maillage des territoires, celui des dotations pour les communes de moins de 5 000 habitants et il y en a quand même 124 sur les 151 que compte le Vaucluse. Avec à la clé 11,852M€ de dotations. Par exemple, 250 000€ pour Robion, 235 000€ pour Camaret, 238 000€ pour Cheval-Blanc, 186 000€ pour Bedoin, 176 000€ pour Gargas, 141 000€ pour Baumes-de-Venise et 110 000€ pour La Bastide des Jourdans.

Médecins
Pour lutter contre les déserts médicaux, le Département s’est lancé dans la création d’un réseau de Maisons de Santé avec déjà 3 sites à Avignon, Apt et Cadenet. Deux autres vont ouvrir à Sorgues et Valréas et une convention va être signée avec la Fédération Nationale pour renforcer l’accès des Vauclusiens aux soins de santé.

Attractivité
Enfin pour renforcer le rayonnement et l’attractivité du Vaucluse, le département adhère depuis 1994 au Comité du Tourisme de la Région Sud et renouvelle sa cotisation pour être encore plus présent au coeur des tour-opérators, sites touristiques, chaînes de loisirs en plein air, d’hôtellerie, de restauration, les offices de tourisme, les agences de voyages voire les influenceurs. Le Vaucluse, ses paysages, ses festivals, son patrimoine, sa culture, sa romanité, ses vignes, ses villages perchés est un département hautement touristique dans un pays qui est leader mondial avec 100 millions de visiteurs par an. Avec le passage de la Flamme le 19 juin dans le Luberon, au Théâtre Antique d’Orange, au Mont-Ventoux, à Avignon et les Jeux Olympiques et Paralympiques, ce chiffre va sans doute progresser partout en 2024.

André Brunetti


La région PACA confirme toute son attractivité

63 communes du département bénéficieront du nouveau zonage France Ruralités Revitalisation (FRR). Cette réforme a été adoptée par le Sénat en loi de Finances pour 2024 et entrera en vigueur le 1er juillet de cette année.

Un zonage qui permettra de renforcer l’attractivité des territoires ruraux. Au total, c’est près de 20 000 communes françaises qui seront concernées par la réforme des zones de revitalisation rurale (ZRR) en zonage France Ruralité Revitalisation, à partir du 1er juillet 2024.

Cette réforme, qui concerne près de 40% des communes du Vaucluse, permettra aux entreprises qui s’implantent dans ces territoires de bénéficier d’exonérations fiscales et sociales, favorisant la création d’emplois.

Ce zonage FRR permet aux collectivités et aux entreprises de pouvoir redynamiser les villages notamment vis-à-vis des commerces, de créer des emplois et de lutter contre les déserts médicaux.




La région PACA confirme toute son attractivité

“Faire rayonner un Vaucluse accueillant, dynamique et responsable est notre ADN“. Voilà comment Pierre Gonzalvez, le Président de VPA (Vaucluse Provence attractivité), a ouvert l’assemblée générale, jeudi à l’INRAE de Montfavet. Il faut dire que le département est un pôle d’attractivité majeur avec 5 millions de touristes par an, (59% de français et 41% d’étrangers) qui représentent 1,6 Md€ de retombées économiques et emploie 12 000 personnes. « Et il nous faut travailler sur une offre globale qui embrasse les enjeux climatiques, environnementaux, sociétaux et qui permette de promouvoir un territoire où il fait bon vivre, travailler, entreprendre, séjourner et investir » ajoute-t-il.

Avec ses 2 Parcs Naturels Régionaux du Mont-Ventoux et du Luberon, ses Dentelles de Montmirail, ses Ocres du Colorado provençal, sa Vallée du Rhône, ses Gorges de la Nesque, sa résurgence de Fontaine-de-Vaucluse, ses sentiers de randonnées, ses festivals, sa filière vélo et sa romanité à Vaison et Orange, le Vaucluse est un aimant qui attire irrésistiblement.

Mais au-delà des paysages, des vignes et des sites d’escalade, le Vaucluse se doit de créer des emplois, d’accueillir des entreprises à haute valeur ajoutée, des start-up innovantes dans le domaine du renouvelable ou de l’économie circulaire et des filières d’excellence comme l’ICC (Industrie culturelle et créative), le cinéma d’animation, les jeux video, avec l’implantation de « 3IS » à Agroparc, un campus qui accueillera jusqu’à 800 étudiants. La naturalité dans l’agro-alimentaire et les cosmétiques est aussi un axe fort avec par exemple « Fénix Evolution« , un site de transformation des fruits en sucre pour l’industrie, sur 3000m2 des anciens locaux d’Aptunion à Gargas avec, à terme, 80 emplois. « Newcleo » créé par un physicien de Turin va développer sur le territoire du Grand Avignon, un réacteur nucléaire de nouvelle génération avec, une centaine d’emplois d’ici 3 ans. « Aerodrive« , spécialiste du drone au Maroc va s’implanter sur le Pôle Pegase à côté de l’aéroport d’Avignon et proposer son service de cartographie.

Cathy Fermanian, la directrice de VPA ajoute : « Certes, nous voulons développer le tourisme mais de façon responsable, maîtrisée, en sourçant des projets à impact positif, décarboné, des circuits courts. Nous devons élargir le champ des possibles mais sans oublier la qualité de vie ». Le Vaucluse attire la moitié des touristes l’été, mais 25% environ viennent également au printemps et 15% à l’automne. Il s’étire donc tout au long de l’année, au bonheur des restaurateurs, hôteliers, hébergeurs de plein air, loueurs de vélos, musées et sites patrimoniaux. Le festival d’Avignon In + Off, ce sont plus de 400 000 spectateurs, les Chorégies d’Orange 35 000. Le Salon des Antiquaires à ¨Pâques, 80 000 visiteurs à l’Isle-sur-La Sorgue, Cheval Passion en janvier 55 000 entrées sur le Parc de Expositions à Châteaublanc.

Pour amplifier ce désir de Vaucluse, VPA se décarcasse en participant à nombre de manifestatons en France et à l’étranger, au Salon de l’Agriculture à Paris, de l’Aéronautique au Bourget, à « Cartoon Next » à Marseille, un évènement dédié à l’animation, à Berlin aux côtés des investisseurs de l’hôtellerie ou encore à un Road-Show en Tunisie.

© VPA/Alain Hocquel

Comme « Le Vaucluse est le Sud des possibles, » une vaste campagne de communication s’affiche tous’azimuts. Papier, digital, plateformes avec des spots dans les gares, les métros d’Ile-de-France, les revues Côté Sud et Côté Ouest, la presse locale et nationale. 30 000 cartes vélo, 20 000 VTT en multilangues, 40 000 exemplaires de circuits de randonnées ont été diffusés. Pour amplifier cette notoritété un numéro spécial de « MAster Chef » sur papier glacé a été publié avec Florent Pietravalle, le chef étoilé de La Mirande en couverture. Il donne à savourer le Vaucluse avec ses bonnes tables, ses domaines viti-vinicoles, ses producteurs, ses représentants de l’excellence.

Web et e-Commerce ne sont pas en reste avec, par exemple près de 2 millions de visites sur le Top 10 des plus beaux villages de Vaucluse, des lieux de baignade, des spots pour admirer les champs de lavande ou pour pique-niquer, des propositions de balades sur l’eau, l’itinéraire de la Via Venaissia et de la Via Rhona. Pour les investisseurs, la liste dez zones où on peut installer son entreprise malgré la rareté et la cherté du foncier disponible.

VPA peur aussi s’appuyer sur sa « Team 84 », un collectif d’entrepreneurs engagés sur l’ensemble du territoire, des ambassadeurs qui se battent pour que le Vaucluse gagne des parts de marchés en France et à l’international grâce à ses pépites, ses talents, son patrimoine, ses projets de réindustrialisation à taille humaine.

« Le désir de Vaucluse, c’est une juxtaposition de volontés et de synergies partagées, transversales, dynamiques. Ensemble, nous devons faire ruisseler le flux touristique, apporter une valeur ajoutée éco-responsable à ce département et construire le Vaucluse de demain » a conclu Cathy Fermanian.

© VPA / Alain Hocquel

La région PACA confirme toute son attractivité

La destination Vaison Ventoux Provence vient de présenter sa marque. Celle-ci a pour objectif de tracer le chemin identitaire de la destination et d’avoir une communication cohérente sur l’ensemble du territoire dans le but à la fois d’accroître et de cibler son attractivité.

Cette marque est le fruit d’une démarche participative incluant élus, professionnels du tourisme, institutions locales, partenaires de l’office de tourisme, associations et habitants, mais aussi d’une réflexion basée sur trois questions : Qui sommes-nous ? Qu’est-ce qui nous lie ? Qu’est-ce qui nous distingue ?

Dès le printemps 2023, il a fallu définir le positionnement de Vaison Ventoux Provence. En automne 2023, l’office de tourisme a défini les cibles pour développer un tourisme durable et sur les ailes de saison. Puis au début de l’année 2024, il a enfin été possible d’établir une stratégie touristique durable via une étude en cours, rendue possible grâce au Fonds national d’Aménagement et de Développement du Territoire.

Ainsi, la marque Vaison Ventoux Provence permet de mettre en valeur trois univers : Provence (Vaucluse), Drôme Provençale, Ventoux. Elle propose trois piliers d’offre : Culture & Patrimoine, Nature et Activités de Pleine Nature, Terroir et Produits Locaux. Enfin, elle se démarque par trois éléments différenciant : 2000 ans d’Histoire et d’histoires, une terre de partage intemporelle, une forte résilience.

©Vaison Ventoux Provence

Une nouvelle identité

La création de cette marque s’accompagne d’un nouveau logo avec :
•Le cercle symbolisant l’unité et l’intemporalité. La bulle représente symboliquement le monde Vaison Ventoux Provence, un lieu préservé et protégé.
•Le monogramme comme élément iconographique symbolisant la destination Vaison Ventoux dans une forme en légèreté et en douceur représentant l’art de vivre local et un chemin par lequel on entre et on sort pour représenter la rencontre, l’échange, le partage.
•La composition tout en équilibre et à l’assise solide témoigne de la force, de la résistance et de la résilience de la destination.

Le logo a également une déclinaison thématique avec « la porte », symbole architectural intemporel qui représente le passage entre deux mondes, l’ouverture accueillante, la découverte.

Le 15 mai, une vidéo de lancement de cette marque sera présentée au public via les réseaux sociaux de l’office de tourisme. À la fin du mois de mai, c’est un tout nouveau site internet qui va voir le jour et qui remplacera l’actuel.


La région PACA confirme toute son attractivité

La station du Mont Serein s’est dotée d’un nouveau chalet d’accueil répondant aux normes d’accessibilités PMR, et permettant un meilleur accueil tout en sensibilisant le public à son environnement. Il a été inauguré par la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) ce samedi 17 février.

La station du Mont Serein fait partie des plus anciennes stations de ski de France puisqu’elle a ouvert dans les années 1930. Son chalet d’accueil, lui, n’a été construit qu’en 1976, puis a fait l’objet de plusieurs rénovations au fil des années, pour prendre une forme plus moderne et plus adaptée aujourd’hui.

©Cove

Les derniers travaux, qui ont débuté en octobre 2022 et se sont achevés en novembre 2023, ont été nécessaires pour répondre aux normes d’accessibilités des personnes à mobilité réduite notamment. Le chalet dispose désormais d’un accueil permettant de présenter les activités des stations et sensibiliser les publics à l’environnement qu’ils fréquentent, d’un parvis avec un auvent pour s’abriter en cas de mauvais temps, de guichets de billetterie ouverts sur l’extérieur, ainsi que d’une salle de réunion.

Si le bâtiment a conservé sa forme initiale avec les murs extérieurs de la construction d’origine qui ont été revêtus de bardages en cèdre du Ventoux, le toit, lui, a été entièrement refait, ainsi que les murs intérieurs afin de redistribuer les volumes. Les matériaux utilisés ont été choisis dans l’objectif de fondre le nouveau chalet dans le décor. Le coût des travaux s’est élevé à 1 061 000€, financé à hauteur de 463 000€ par la Région Sud, et de 210 000€ par le Département de Vaucluse.

©Cove

Un coup de neuf pour une meilleure attractivité

Le réaménagement du chalet va permettre de développer l’attractivité de la station en présentant une meilleure offre des activités à faire toute l’année. Les deux stations souffrant d’un enneigement très irrégulier depuis quelques années, la Cove souhaite diversifier activités de loisirs toutes saisons en priorisant le développement du capital nature.

Ainsi, les visiteurs peuvent pratiquer de nombreuses activités en hiver, telles que le ski alpin et le snowboard, la balade en raquettes, la luge, ou encore le jardin d’enfants. Des activités sont aussi praticables tous les jours en juillet et août et les week-ends de juin et septembre, comme la trottinette électrique tout terrain, le tubing, le planétarium et l’astronomie (le jeudi), le dévalkart, l’accrobranche, l’air park, le bike park, la promenade à cheval ou poney, le fun trempo, ainsi que la découverte du sentier Jean-Henri Fabre.

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