Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
Ce mercredi 7 juin, la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Vaucluse a inauguré la toile réalisée par l’artiste avignonnais Pablito Zago.
Célébrant « les valeurs humaines de la caisse primaire d’assurance maladie de Vaucluse », l’œuvre de Pablito Zago a été inaugurée en présence de l’artiste multidisciplinaire, de Jean-Paul Sadori, président de Conseil de la CPAM de Vaucluse, de Sophie de Nicolaï, directrice de la CPAM et des acteurs du projet, collaborateurs et conseillers.
Constitué de 5 blocs de 90x120cm, la toile a été réalisée le 4 avril dernier lors d’un séminaire qui a réuni près de 550 collaborateurs de la CPAM de Vaucluse à Sorgues. Ces derniers ont réfléchi ensemble aux valeurs qui les animent et qui représentent selon eux la caisse primaire d’assurance maladie. Tout au long de la journée, Pablito Zago a donné forme à ces valeurs en les peignant sur une toile destinée à revêtir l’accueil du siège social de la CPAM de Vaucluse.
100% libre quant à la composition de son œuvre, Pablito Zago confie ne pas être habitué aux performances live et avoir composé 70% de sa toile en amont, à l’aérosol, « pour qu’elle fonctionne, que ce soit équilibré ». Les 30% restants ont été réalisés en improvisation, aux posca, en réaction aux idées des collaborateurs. « J’ai fait un canva pour ensuite faire rentrer les mots et les formes. Ce n’est pas une œuvre corporate. J’ai voulu représenter à la fois le personnel et les assurés. »
Vivant et travaillant à Avignon, Pablito Zago a été choisi par la CPAM de Vaucluse pour son ancrage local. Sa récente collaboration avec la caisse d’allocation familiale (Caf), pour laquelle l’artiste a réalisé cinq totems hauts en couleur et en motifs, a également joué en sa faveur. Sa création artistique accueillera dorénavant les assurés de la région.
Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
« On n’a pas connu Martha Argerich (icône du clavier née en 1941) à ses débuts, mais là on vient d’assister en direct à l’envol d’une grande concertiste! » confie, ravie, une avignonnaise qui était présente, ce dimanche après-midi, lors du 1er récital de piano donné dans la Salle de la Scala Provence.
Une révélation, avec une musicienne née dans l’Ain en 1992 et récompensée au Conservatoire Régional de Lyon. A moins de 20 ans, elle part déjà en tournée en France et à l’étranger. En 2019, elle est invitée en Suède alors que débutent la pandémie et le confinement. Elle en profite pendant deux ans pour explorer le Grand Nord, la nature, le froid, les massifs enneigés. Et lors de ses randonnées, elle s’oxygène mentalement, recherche un autre univers musical et compose dans sa tête le programme d’un CD qui serait un florilège de « Paradis perdus » entre deux mondes. Elle défriche d’autres territoires, de nouvelles écritures pianistiques au-delà de Chopin, Mozart, Beethoven ou Rachmaninov, qui permettent de mettre en valeur l’amplitude du piano, jusqu’au fortissimo en passant par le sotto voce et révéler ainsi la nature dans tous ses états.
Pour ce 1er concert donné sur la scène de la Scala Provence, Jodyline a concocté un itinéraire inclassable et poétique. D’abord une partition de Henry Cowell sur la création du monde, puis « 5 trees – Opus 75 » de Jean Sibelius sur 5 essences de bois, une oeuvre de la compositrice américaine Amy Beach, un lied de Schubert revisité par Liszt, une « Goyesca » de Granados, complainte entre une jeune fille et un rossignol et enfin « La valse » de Ravel. Un voyage initiatique entre vent et vagues, un univers unique où, tour à tour, la jeune pianiste cogne avec son coude gauche sur le clavier puis effleure les touches d’ivoire et d’ébène du quart de queue Yamaha de sa main droite, alterne puissance et flamboyance, accords acrobatiques et fluidité, virtuosité et finesse, crescendo et diminuendo, touchers punchy et caresses.
« Le Monde » l’a sélectionnée parmi les albums à écouter absolument, la revue « Classica » lui a décerné son « Choc du mois » pour son 1er CD « Lost Paradises » édité par le Label Scala Music grâce à son directeur de la musique, Rodolphe Bruneau-Boulmier. Jodyline Gaillardin a signé quelques autographes à l’issue du concert. « C’est une chance d’avoir un label qui a accepté que j’enregistre ce programme, qui m’a laissée libre de mes choix musicaux » explique-t-elle, « Merci pour votre émotion et votre puisssance » répondra une spectatrice sous le charme, « Ca fait du bien de changer un peu », répondra la concertiste à peine trentenaire, « La musique c’est un puits sans fond, il suffit d’être curieux pour découvrir grâce à internet de nouveaux compositeurs, des territoires musicaux différents, des partitions innovantes. C’est comme la cuisine, moi j’adore les crêpes, toutes les crêpes, sucrées ou salées! Mais je viens de donner des concerts au Brésil et là-bas, j’ai découvert d’autres mets, d’autres recettes, des goûts différents, des épices, des saveurs qui s’ajoutent à ce que j’aime ».
Retenez bien son nom, Jodyline Gallavardin! Cette étoile du piano va briller longtemps au firmament de la musique!
Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
Jodyline Gallavardin, une artiste à l’univers inclassable, curieuse et passionnée Le choix de son programme en atteste : on voyagera dans la Finlande de Sibelius, les paradis vierges d’Henry Cowell, l’Espagne romantique de Granados, sans oublier la nature de Deodat de Severac… . Ses paradis perdus ,« Lost Paradises » est son premier disque pour la Scala Music.
Programme du concert Henry Cowell Three Irish Legends Jean Sibelius Five Trees Opus 75 Amy Beach Hermit Thrush at Eve Opus 92 Franz Schubert / Franz Liszt Auf dem wasser zu singen Enrique Granados Quejas o la Maja y El Ruisenor Déodat de Séverac Les Muletiers devant le Christ de Llivia Maurice Ravel La Valse
Le label Scala Music accompagne les artistes, du studio à la salle de concert Créé en décembre 2021, le label d’édition Scala Music accompagne les jeunes interprètes et les plus grands solistes : répertoire classique, contemporain, mais aussi jazz ou musiques électroniques… la frontière esthétique du catalogue est sans cesse redéfinie par les noms qui y collaborent, qu’ils soient encore inconnus ou déjà des signatures célèbres. Disque disponible sur scalamusic.fr
Dimanche 13 novembre. 16h. 10 à 23€. Réservez une place pour deux concerts différents dans l’ensemble de notre programmation et bénéficiez d’une réduction de 20 % sur chacun de vos concerts.Cette offre est valable sur le plein tarif. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. lascala-provence.fr
Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
Du mardi 16 au jeudi 18 août, le plasticien Matthieu Grillet sera présent au Musée du cartonnage et de l’imprimerie, situé à Valréas. Pour le 30ème anniversaire du musée, le département de Vaucluse a commandé une œuvre à l’artiste intitulée ‘Sortie d’usine’, qui sera présentée au public les 17 et 18 septembre lors des Journées européennes du patrimoine.
Les 16, 17 et 18 août, les visiteurs pourront donc rencontrer le plasticien et assister à la fabrication de plusieurs petites maquettes qui composeront l’œuvre qui sera entièrement faite de carton. Avec ses rues de bâtiments disposées sur quatre mètres de long, la réalisation aura pour objectif d’ouvrir la discussion sur le patrimoine artisanal et industriel de la ville. L’œuvre abordera le thème des zones industrielles en friche, mais aussi celui de la mémoire puisque l’artiste s’inspirera de ses souvenirs d’enfance en matière d’exploitations citadines. Cette grande maquette sera accompagnée d’une vidéo sonore réalisée par l’artiste Didier Bruchon.
L’entrée du musée est gratuite pour tous les Vauclusiens qui présentent un justificatif de domicile de moins de 3 mois. Pour les personnes venant d’ailleurs, le tarif du ticket d’entrée s’élève à 5€ (tarif réduit : 3€).
Rencontre avec Matthieu Grillet. Du mardi 16 au jeudi 18 août. De 10h à 13h et de 14h30 à 18h. Musée du cartonnage et de l’imprimerie. 3 Avenue Maréchal-Foch. Valréas.
V.A.
Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
Comme les Carrières des lumières, le château des Baux-de-Provence dédie une exposition à l’artiste niçois Yves Klein, connu notamment pour la teinte de bleu éponyme.
Les fameuses peintures monochromes de Klein s’exposent au château des Baux-de-Provence. Si l’artiste est principalement connu pour ces tableaux-là, il a également exploré d’autres formes artistiques durant sa carrière comme le ‘body art’ ou encore le ‘happening’ qui est une forme d’art éphémère qui ne laisse que de simples traces des œuvres comme la photographie ou la vidéo.
Durant cette exposition, organisée par Culturespaces en association avec les Archives Yves Klein, les visiteurs pourront découvrir la vie d’Yves Klein et admirer 11 panneaux grands formats mêlant photographies et reproductions des œuvres les plus emblématiques de l’artiste. L’exposition ‘Bleu, bleu, bleu : l’aventure Klein’ pourra être visitée dès le samedi 9 avril prochain, et ce, pendant un an.
Du samedi 9 avril 2022 au dimanche 9 avril 2023. Château des Baux-de-Provence. Grande Rue. Les Baux-de-Provence.
V.A.
Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
Il était une fois Sarah Mörch, une jeune femme qui avait décidé d’être elle-même. Choisir c’est renoncer, alors elle a choisi sa vie, et avec elle l’essentiel, préférant conjuguer le verbe être plutôt qu’avoir. Ecrivain, photographe, musicienne, nomade, son parcours est jalonné de rencontres, d’émotions, de sentiments. Sarah n’interroge plus le sens de la vie parce qu’elle l’a trouvé. Rencontre.
Elle arrive à la rédaction bien en avance. Elle est venue en tram depuis la ceinture verte où elle réside dans une petite maison que l’on imagine entourée d’une prolixe nature. Il fallait bien cela, à cette cavalière, venue de Sète, il y a quelques mois. Elle est souriante et détendue, surprise parce que son trajet a été très court et confortable. Elle est enthousiaste.
Vivre au présent Elle vient «présenter son travail, l’expliquer au cas où ça pourrait intéresser». Elle parle en même temps qu’elle observe tout, se laissant imprégner des lieux, des gens. Sarah Mörch –son nom est d’origine Norvégienne- en plus d’être écrivain, photographe, musicienne et nomade est aussi productrice de plants pour potagers aromatiques et médicinaux. Chez elle, elle prépare des boutures Kokopelli. «Je les vendrai au printemps. Il y a des tomates (cœur de bœuf, indigo, noire de crimée, concombre (photo 3), coriandre, persil, courgettes(verte, ronde, blanche) , calendula, camomille… Salades (romaine, batavia) et des capucines. En tout plus de 50 variétés. Je travaille en mottes compactées pour éviter les godets en plastique. J’utilise la biodynamie et le calendrier lunaire distinguant les jours fruits et les jours feuilles, les nœuds lunaires où il ne faut rien faire, les fortifications aux purins de prêles et d’orties, ce qui rend les plants très forts. Faire des plants réclame une minutieuse anticipation et planification, » précise-t-elle. Là ? Elle vient de demander le label mention nature et Progrès.
Agriculture, expos photos, livres Sarah Mörch organise des expos photos, des installations sonores visuelles et écrit des ouvrages entre-deux. Là, tout de suite ? Elle recherche un boulot de secrétaire à mi-temps, pour s’assurer un petit matelas, tout en appréciant d’offrir un travail soigné en toute chose. «Je suis très organisée et efficace. Cet emploi me permettrait d’équilibrer mes projets, une partie pour une activité tertiaire, une autre physique –l’agriculture- et mon travail artistique. Mon dernier projet en date ? Des photos de chevaux sous la douche, la rencontre entre le cheval et l’eau est magnifique.»
A l’aube A l’aube de sa vie ? Un bac et un BTS agricoles, un Brevet professionnel Jeunesse éducation populaire et Sport. Elle est monitrice d’équitation, a travaillé dans un centre équestre. Une trajectoire cohérente proche de la nature et artistique puisqu’elle est une photographe reconnue, une musicienne, attachée à son steel drum, un drôle « d’instrument de percussion mélodique construit dans un baril de pétrole de 200 l qui possède des sonorités comme un xylophone métallique», précise-t-elle.
Elle raconte Et puis, un café dans la main et dégustant un petit carré de chocolat, elle raconte. «Un jour je me suis rendu compte que j’avais un rêve : partir en camion -ford transit aménagé- comprenant un lit, un lavabo et des placards. Je suis partie en 2016, j’avais 34 ans.»
L’objet de ce voyage ? «M’offrir du temps, de la liberté, c’était comme un défi. Celui de prendre mon envol suite au départ de mon cheval ‘Far away’ qui a accompagné ma vie durant 17 ans, un trotter français décédé à 22 ans d’une colique. Nous avons nourri une relation d’amour, tissé un lien vraiment très fort de compagnons de route. J’ai pris la route un an après qu’il soit parti.»
Travail d’auteur «Sarah aime prendre la plume. Son premier livre est un recueil de textes poétique ‘Plein’ paru en 2009 ; ‘Loin devant’, sorti en 2020, est consacré à sa relation avec le cheval. Un road trip où elle décline, d’éclipses et rebonds, les moments passés avec Far Away.»
La vie en sobriété «Je suis partie en juin 2016, j’ai roulé jusqu’en Italie mais la plupart du temps j’étais sur les routes française en direction de la Drôme, de l’Hérault, m’installant sur des terrains, passant les mois d’hiver les plus froids dans un petit appartement à Sète, pour repartir en Avril. La vie en sobriété. «Ça m’a appris à assumer mes choix de vie, à faire face à la pression sociale, à faire confiance à mon intuition. Ce que j’ai découvert ? Que la personne la plus importante dans ma vie c’est moi.»
Dans mon camion ? «Ce que j’ai mis dans mon camion ? Mon steel drum, 2 sacs de type ‘Carrouf’ (Ndlr : Carrefour) de vêtements, deux gros bidons d’eau, pour boire et faire une toilette de chat, un peu de nourriture mais ça n’était pas le plus important et mes huiles essentielles préférées, une ambiance olfactive qui me sentir partout chez moi. Le plus important? Mon instrument de musique, je m’enregistrais pour avancer dans mon travail, écouter pour entendre ce que ça donne.»
Mes expos photos ? «J’en ai fait plein. Le Printemps des photographes à Sète, Oenovidéo à Bordeaux, Montpellier avec Le bar à photos… J’ai dernièrement fait un travail sur le vin. Il m’est venu en travaillant dans une cave coopérative. Mon rôle ? Surveiller la température du vin, sa densité et faire les apports de levure et autres charbons… J’ai fait les vendanges pendant 5 saisons. Mon inspiration ? Les caves coopératives sont parfois des lieux délabrés, un peu endormis, qui se réveillent à grand fracas lors des vendanges.»
Le vin, une matière brute, vivante «Il y a ce choc, entre la vie et la mort, quand le jus de raisin rubis entre dans le bâtiment. Quelque chose qui se joue, ce côté gargantuesque de quantité de raisin, ce jus en devenir de vin aux couleurs rouge, rose, violet, noir tournant au charbon c’est à la fois beau et presque dégoûtant, comme de la matière en transformation. La vinification est de l’ordre de la magie. Si l’homme la met en œuvre on pourrait penser que les choses se font toutes seules car la matière est vivante, très organique. Je voulais prendre en photo la matière brute, en mouvement. Si je n’avais pas fait les vendanges, je n’y serai pas allée de moi-même. Il faut y vivre, y travailler pour comprendre.»
Comment j’écris ? « J’écris au stylo sur des feuillets, à la main parce que c’est avec plaisir et que mon écriture réclame de s’éloigner des machines et écrans trop présents dans nos vies. C’est un moment sensible, sensitif, où l’on se pose à la lumière du matin ou du soir. Commencer à écrire sur du papier libre, un peu comme une écriture automatique, partout et à tout moment, sur n’importe quel support, celui que l’on trouve sous la main, puis les réunir comme des morceaux de vie et, seulement après, les dactylographier.»
Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
En partenariat avec la fondation Calvet, mardi 14 septembre à 19h30, Capitole Studios accueille une exposition sur la talentueuse Frida Kahlo, suivi d’un cocktail. Un lot sera également gagné par tirage au sort, à la fin de la séance.
En investiguant les expositions majeures sur Frida Kahlo et en interrogeant des conservateurs renommés, expositions sur grand écran explore le symbolisme extraordinaire et les thèmes des tableaux d’une des icônes féminines les plus importantes : Frida Kahlo. Ses couronnes de fleurs, ses gros sourcils et ses vêtements mexicains traditionnels ont fait de Frida Kahlo la muse de plusieurs générations à tel point que l’on pense la connaître, mais que se cache-t-il derrière l’image de cette femme intensément passionnée ?
Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
Le ministère du Travail a annoncé de nouvelles mesures en faveur des intermittents du spectacle et de l’audiovisuel à compter du 1er septembre 2021 et en sortie d’année blanche.
Mesures de soutien à l’emploi artistique
Conformément aux annonces d’Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, deux décrets ont été publiés les 8 et 11 août 2021 afin de mobiliser de manière exceptionnelle et jusqu’au 31 décembre prochain, deux aides du Fonds national pour l’emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS). Ces aides visent à soutenir les recrutements dans le secteur du spectacle vivant.
Le dispositif de soutien à l’emploi du plateau artistique de spectacles vivants diffusés dans des salles de petite jauge fait l’objet de plusieurs adaptations temporaires jusqu’au 31 décembre 2021 :
Il s’adresse désormais à l’ensemble des lieux de représentation dont la billetterie n’excède pas 600 billets par représentation ;
Il prend en compte les répétitions, avec le même montant d’aide que celui alloué aux représentations ;
Il prévoit une augmentation significative de l’aide : celle-ci s’élèvera désormais de 40 euros pour l’emploi d’un artiste à 110 euros pour l’emploi de six artistes ;
Il prévoit un nouveau barème d’aide pour les plateaux artistiques allant jusqu’à 25 artistes, pour les jauges comprises entre 300 et 600 spectateurs.
Pour les contrats de travail qui débutent entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021 :
Le montant de l’aide unique à l’embauche est temporairement revalorisé pour les CDD de plus d’un mois à temps plein et sera compris entre 466€ et 666€ par mois, selon la durée du contrat;
L’aide est étendue aux contrats fractionnés exécutés sur une période de 12 mois consécutifs pour le même employeur et la somme des durées des contrats exécutés donne lieu au même montant d’aide que s’il s’agissait d’un seul contrat à durée déterminée ;
Une aide pourra également être versée pour l’embauche d’un salarié rémunéré au cachet, avec un montant compris de 21,18€ par cachet pour 22 cachets sur moins de quatre mois, à 30,27€ par cachet pour plus de 66 cachets sur plus de huit mois.
Les employeurs pourront demander l’aide aux contrats fractionnés et aux cachets dans les six mois qui suivent le début d’exécution de la dernière période d’emploi ou du dernier cachet. Les formulaires d’aide seront mis à disposition des entrepreneurs de spectacle par l’Agence des services et de paiement (ASP) à l’adresse suivante : https://www.asp-public.fr/le-fonpeps-evolue-compter-du-1er-juillet-2021
Par ailleurs, l’aide à la garde d’enfants des artistes et techniciens intermittents est élargie à compter du 1er juillet à la prise en charge de frais de déplacement et d’hébergement quand la personne qui garde l’enfant du professionnel l’accompagne en tournée.
Assurance chômage
L’ordonnance publiée le 1er août 2021 permet de prolonger de quatre mois l’année blanche, et donc l’indemnisation des intermittents au titre de l’assurance chômage jusqu’au 31 décembre 2021. Les intermittents du spectacle bénéficient d’un régime spécifique d’assurance chômage dans le cadre duquel ils doivent déclarer au moins 507 heures d’activité sur une période de douze mois.
Compte tenu des conséquences de la crise sanitaire sur l’activité des intermittents du spectacle, le Président de la République avait annoncé dès le 6 mai 2020 la prolongation de leur durée d’indemnisation jusqu’à la fin du mois d’août 2021. Afin de donner davantage de temps aux intermittents pour reconstituer leurs droits, cette mesure est prolongée jusqu’au 31 décembre 2021.
Intermittents de moins de 30 ans
Par ailleurs, le décret n°2021-1034 du 4 août 2021 prévoit différentes mesures d’aménagement de la sortie de l’année blanche ainsi qu’un dispositif spécifique pour les intermittents de moins de 30 ans entrant dans le régime.
Une date anniversaire « plancher », fixée au 30 avril 2022, est prévue pour permettre aux intermittents du spectacle dont la dernière date de fin de contrat serait très éloignée de la date du 31 décembre 2021 de disposer de davantage de temps pour reconstituer des droits;
Une date spécifique, également fixée au 30 avril 2022, est prévue pour les intermittents en congé maladie, maternité, paternité ou adoption au 31 décembre 2021 afin qu’ils puissent bénéficier des mêmes dispositions de sortie d’année blanche que les autres intermittents ;
Une clause de rattrapage, dont les conditions d’éligibilité seront temporairement assouplies, permettra aux intermittents ayant totalisé entre 338 et 506 heures de bénéficier d’une indemnisation pendant une durée de six mois maximum après l’épuisement de leurs droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
L’allocation de professionnalisation et de solidarité (APS) pourra être versée pendant une durée de douze mois à tous les intermittents admis au bénéfice de cette allocation, et ceci même à l’issue des six mois de la clause de rattrapage.
Par ailleurs, les intermittents âgés de moins de 30 ans ouvrant pour la première fois des droits au titre de ce régime devront cumuler 338 heures contre 507 heures sur la période de référence pour se voir ouvrir des droits. Pourront en bénéficier les intermittents âgés de moins de 30 ans, dont la dernière fin de contrat de travail se situe entre le 1er septembre 2021 et le 28 février 2022, dès lors qu’ils auront travaillé au moins 338 heures auprès d’employeurs relevant du régime des intermittents. Ces heures pourront être recherchées sur une période de référence allongée afin de tenir compte des périodes de confinement. L’allocation pourra leur être versée pendant six mois maximum, le temps qu’ils atteignent les 507 heures, ce qui permettra ensuite de leur ouvrir des droits dans les conditions de droit commun.
L.M.
Vaucluse : la caisse primaire d’assurance maladie inaugure l’œuvre de Pablito Zago
Tamar Parada est artiste peintre et professeure d’art-médiation culturelle. Elle expose ses derniers travaux, peintures, aquarelles, gravures et collages à l’espace culturel de Gigondas.
«Née à Buenos Aires en Argentine, au sein d’une famille d’artistes et musiciens, j’ai grandi dans les coulisses des galeries d’art et des expositions, relate Tamar Parada. Très jeune, j’ai été confrontée aux nouvelles tendances artistiques de fin des années 60 et 70 dans l’espace sud-américain et international qui débordait de créativité. L’école allemande Goethe Schule de Buenos Aires, où j’ai suivi mes études primaires et secondaires, m’a donné une ouverture à l’international et une formation dans différentes langues, ainsi qu’un bagage culturel qui me nourrit.» Tamar Parada expose ses œuvres à l’Espace culturel. Du 16 au 28 juillet. Tous les jours de 11h à 19h. 2, place des vignerons. Gigondas. https://www.instagram.com/tamarparada ; https://www.facebook.com/tamarparada ; www.tamarparada.simplesite.com ;tamarparada@hotmail.com M.H.