3 avril 2025 |

Ecrit par le 3 avril 2025

L’artisanat d’art se porte bien en Vaucluse

Pour la première fois, le baromètre de l’artisanat ISM-MAAF propose un focus sur la dynamique de l’artisanat des métiers d’art et de création en région. Dans ce panorama, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche une bonne dynamique entrepreneuriale depuis la crise sanitaire. Dans le même temps, l’artisanat d’art vauclusien, qui s’est notamment illustré tout récemment dans la restauration de Notre-Dame de Paris, a vu son nombre d’entreprises créées augmenter de +115% entre 2017 et 2023.

Dans le baromètre de l’artisanat ISM-MAAF sur le thème inédit ‘Les métiers d’art et de création’, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche une bonne dynamique entrepreneuriale. Avec +94% de créations depuis 2017, la Région Sud recense désormais 11 130 entreprises artisanales dans les métiers d’art et de création. De quoi peser 9% de l’économie artistique et créative en France. On retrouve les plus fortes densités d’entreprises de ce secteur dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes.

« L’artisanat d’art et de création est aussi celui des régions avec des filières profondément ancrées dans nos régions. »

Antoine Ermeneux, directeur général de MAAF

« Pour la première fois, le baromètre ISM-MAAF choisit de mettre en lumière les métiers de l’artisanat d’art et révèle la remarquable dynamique de ces activités, explique Antoine Ermeneux, directeur général de MAAF. L’artisanat d’art et de création est aussi celui des régions avec des filières profondément ancrées dans nos régions et qui perpétuent des savoir-faire séculaires comme les métiers de fabrication d’éléments décoratifs en béton ou plâtre dans le Var. Préservation du patrimoine ancien, ou encore maroquinerie et création dans le luxe, les métiers d’art contribuent au rayonnement de la France et ses régions dans le monde entier et sont dépositaires d’expertises absolument uniques, qu’il convient de valoriser et de défendre. »

Si la photographie ainsi que la bijouterie fantaisie suscitent le plus grand nombre de vocations d’entrepreneurs, les secteurs employant le plus grand nombre de salariés sont la fabrication de meubles et la charpente. Dans le même temps, les filières de la mode, de la bijouterie-joaillerie et de la ferronnerie d’art drainent le plus grand nombre d’apprentis dans ces métiers d’art.

Catherine Elie, directrice des études ISM : « Ce baromètre nous révèle l’attractivité des métiers d’art et de création, une attractivité accrue par l’épisode de la crise sanitaire et qui s’est traduit par le doublement des créations d’entreprise dans ces activités, précise Catherine Elie, directrice des études ISM (Institut supérieur des métiers). Une bonne nouvelle pour des métiers issus de traditions séculaires et qui restent emblématiques de la marque France (l’amour du geste, de la matière, de la création), mais aussi des identités territoriales. Cette dynamique ne doit cependant pas nous faire oublier que l’immense majorité des artisans indépendants restent des micro-entrepreneurs, qui ne vivent pas forcément de leur art. Du créateur de bijoux fantaisies qui diffuse ses créations sur les marchés ou des plateformes numériques, à l’artisan joaillier prestataire des grandes maisons de la place Vendôme, il y a un cap pas toujours simple à passer : une nécessaire expertise du geste à acquérir et des marchés à conquérir. »

1 380 entreprises en Vaucluse
Le département du Vaucluse compte 1 380 entreprises dans le champ des métiers d’art et de la création, soit 56 entreprises pour 10 000 habitants.
Des entreprises principalement situées à Avignon (14% du total départemental), l’Isle-sur-la-Sorgue (5%), Carpentras (4%), Pertuis (4%), Orange (4%), Cavaillon (3%), Monteux (3%), Apt (2%), Sorgues (2%) ainsi que Bollène qui complète ce Top 10 départemental (voir aussi ci-dessous).

Le secteur le plus employeur est la fabrication d’autres meubles et industries connexes de l’ameublement (14% du total du département), qui a connu une croissance de +13% entre 2017 et 2022. Ce secteur devance celui de la Fabrication d’articles de bijouterie fantaisie et articles similaires (11%), les studios de photographie (10%), les portrait et reportage photographique (7%) et la fabrication d’articles céramiques à usage domestique ou ornemental (6%).

A noter que le nombre de création d’entreprises du périmètre métiers d’art et de création a augmenté de +115% entre 2017-2023 en Vaucluse. De quoi permettre au nombre total de ses entreprises d’afficher une hausse de +38% dans le département. Seul bémol, l’emploi dans les métiers d’art et de création est resté stable dans le département entre 2017 et 2022, contrastant avec une progression de +12% pour l’ensemble de l’artisanat dans le Vaucluse.

Laurent Garcia


L’artisanat d’art se porte bien en Vaucluse

Suite à l’incendie dont la cathédrale Notre-Dame de Paris a été victime les 15 et 16 avril 2019, cette dernière va enfin rouvrir ses portes ce dimanche 8 décembre après une remise en état colossale. Trois entreprises vauclusiennes ont participé aux travaux de restauration, dont l’Atelier Quoirin, situé à Saint-Didier, spécialisé dans la réparation et l’entretien d’orgues.

Quelques jours après l’incendie qui a ému la planète entière au-delà des religions, des croyances et des cultes, dès le 23 avril 2019, Pascal Quoirin, facteur d’orgues installé depuis les années 70 à Saint-Didier, était sur place, à Paris, au chevet de Notre-Dame pour estimer les dégâts. « C’est un miracle, l’orgue n’a pas souffert ». Entre poutres calcinées à terre, gravats, plomb fondu, odeur de suie, alors que la température avait grimpé à 1000°C en hauteur, elle est restée basse à hauteur du soubassement. « Grâce aux thermomètres à mémoire, on sait que la chaleur ne l’a pas trop endommagé. D’ailleurs, il suffisait de souffler sur la surface empoussiérée par une matière comparable à du sable pour l’enlever », commente Pascal Quoirin qui est en ce moment à Paris pour prendre part à la cérémonie d’inauguration avec une cinquantaine de chefs d’Etats venus du monde entier invités à assister à cette « renaissance. »

L’histoire de la Cathédrale Notre-Dame de Paris débute au XIIᵉ siècle sur l’Ile de la Cité. Et celle des orgues en 1733. Elle évolue et s’enrichit en claviers, tuyaux et ingénierie au fil du temps. Ils échappent à la tourmente de la Révolution en 1789 grâce, paraît-il, à l’interprétation de musiques patriotiques comme La Marseillaise et Ça ira. Modernisation aussi avec l’architecte Eugène Viollet-Le-Duc qui demande en 1860 au célèbre facteur d’orgues Aristide Cavaillé-Coll de créer un instrument à quatre claviers et pédalier « suffisant pour les dimensions de cette église. » Il lui commandera une autre modification pour ce grand orgue qui comptera jusqu’à 86 jeux répartis sur cinq claviers. L’histoire se poursuit avec l’organiste Pierre Cochereau qui restera titulaire de ce magnifique instrument de 1955 à sa mort en 1984, pendant une trentaine d’années et qui conseillera son électrification et sa réharmonisation. 

Donc, en 2020, un an après l’incendie, l’Atelier Quoirin est principalement choisi pour entamer la restauration de cet immense orgue qu’il connaissait déjà. Et pour cause : il l’avait remis en état lors de la grande restauration commandée par le Ministère de la Culture dans les années Mitterrand. En 1992, le Ministre de la Culture, Jack Lang, confiera au Cardinal Lustiger les clés de cet ‘Orgue 2.0’ et de ses 7 952 tuyaux gérés par sept ordinateurs.

Cette équipe d’artisans hors du commun (menuisiers, ébénistes, charpentiers, sculpteurs, tuyautiers, harmonicistes) est appuyée par des ingénieurs, mécaniciens, informaticiens et spécialistes de fonderie. Puisque les tuyaux de toutes tailles sont un mélange d’étain, de cuivre et de plomb, avec des formes multiples. Les soufflets et les mécanismes qui relient les milliers de pièces et inter-réagissent, à partir des impulsions des mains de l’organiste, mais aussi de ses pieds sur les claviers, boutons et pédales pour créer des sons qui invitent à la spiritualité et au recueillement. C’est à la fois sportif et artistique.

Avec une vingtaine de compagnons de l’Atelier vauclusien, la remise en état, entamée en 2020, a duré jusqu’à ces dernières semaines. Une longue dépose du matériel et un minutieux nettoyage de la poussière de plomb qui a recouvert les orgues le jour de l’incendie, ce fameux lundi 15 avril 2019. Puis l’équipe a participé avec Pascal Quoirin, le patron, au réaccordage du plus grand instrument de France, de ses 115 boutons, cinq claviers et 8 000 tuyaux répartis sur 3 étages et qui mesurent jusqu’à 10m de haut.

Pascal Quoirin, qui a créé son atelier dans le Comtat à Saint-Didier en 1970, affiche un bilan qui fait rêver. Sa 1ʳᵉ réalisation a été l’orgue de la Cathédrale Saint-Siffrein à Carpentras. Suivront celui du Temple Saint-Martial à Avignon, de la Collégiale de Roquemaure, de la Cathédrale de Montauban. Il a aussi créé de toutes pièces celui de la Salle de concerts de Hamamatsu au Japon, du Conservatoire de Genève, de l’Académie de Musique Ancienne de Mexico, de l’Église de l’Ascension à New-York comme d’autres lieux de cultes en Espagne et Bolivie. Mais aussi en France, à Bordeaux, Fréjus, Saint-Maximin, Lyon, Evreux, Saint-Rémy de Provence. De même, pour l’orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Nazareth d’Orange, qui date de 1551 et avait été reconstruit en 1912. Avec ses 1 000 tuyaux, il a récemment fait l’objet d’une remise en état globale par la Manufacture Quoirin, réputée dans le monde entier pour la qualité de son travail. Grâce à Pascal Quoirin et la quinzaine d’artisans et techniciens hautement qualifiés qu’il a choisis et formés et qui font rimer tradition et modernité. Une entreprise devenue SCOP (Société Coopérative et participative) pour que la transmission de ce savoir-faire unique perdure éternellement, comme Notre-Dame de Paris. 

Contact : Rue des Artisans – 84 210 Saint-Didier / 04 90 66 04 16


L’artisanat d’art se porte bien en Vaucluse

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Institut des Savoir-Faire Français viennent de décerner le Prix Avenir Métiers d’Art 2024 pour la région Paca.
Seul prix récompensant les jeunes dans les filières de formations aux métiers d’art, il vise notamment à mettre en « valeur de jeunes talents, futurs acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. »

L’objectif est aussi « d’encourager et valoriser les savoir-faire spécifiques aux métiers d’art à travers les œuvres réalisées par les élèves de lycées professionnels, d’écoles techniques et d’écoles d’art, mais aussi les jeunes suivant une formation en alternance ».

19 candidats en lice
Dans ce cadre, un jury vient de se réunir à la Villa Noailles à Hyères. Il était présidé par Corinne Mallet, présidente de la Commission Métiers d’Art de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Paca. Un jury composé également de représentants de la Chambre, de l’Institut pour les Savoir-Faire français, des rectorats des Académies de Nice et d’Aix-Marseille, de la Ville d’Hyères, du Centre d’art contemporain Villa Noailles, des compagnons du Devoir, des campus CMA Formation des Arcs et de la Seyne ainsi que de l’Ecole d’ébénisterie Avignon.
Il a départagé 19 candidats (13 candidats de niveau 3 et 6 candidats de niveau 4) qui ont présenté leurs œuvres dans les domaines de la bijouterie, de la sculpture, de l’ébénisterie, du modéliste, de la ferronnerie d’art, de la verrerie, de la couture ainsi que le secteur des tapissiers d’ameublement.

2 lauréats régionaux
Au final, Dorian Kerivelde l’Ecole Supérieure d’Ebénisterie d’Avignon a été désigné 1er Prix régional Avenir Métiers d’Art 2024 de niveau 4 en ébénisterie. Ce dernier, devrait d’ailleurs poursuivre prochainement sa formation dans le cadre d’un BTMS (Brevets techniques des métiers supérieurs) ébéniste.
Autre gagnante : Fatima Mogni, élève de 17 ans au lycée Denis-Diderot à Marseille. La jeune phocéenne est récompensée, elle aussi, en ébénisterie (niveau 3).
Les deux lauréats iront très prochainement représenter la région lors du prix national qui se tiendra à Paris en décembre.

Les deux œuvres de Fatima Mogni (à gauche) et Dorian Kerivel (à droite) récompensées lors cette édition 2024 du Prix Avenir Métiers d’Art. Crédit : DR/CMAR

L’artisanat d’art se porte bien en Vaucluse

La 499ᵉ édition de la Foire de la Saint-Siffrein aura lieu du mercredi 27 novembre au dimanche 1ᵉʳ décembre à Carpentras. Cet événement met en lumière les traditions d’antan, le savoir-faire local et l’artisanat.

L’agriculture sera mise en avant lors de cette 499ᵉ Foire de la Saint-Siffrein. Métiers traditionnels, animaux de la ferme, saynètes de la vie d’autrefois se mélangeront aux stands des professionnels qui font rayonner le territoire. La Ville de Carpentras, elle aussi, aura son stand et présentera, comme chaque année, l’un de ses projets. Cette année, il s’agit de ‘La régie agricole de la Denoves’, qui permet de fournir en fruits et légumes bio et frais les cantines de la ville depuis la rentrée scolaire de 2023.

La Foire, qui s’adresse aux adultes comme aux enfants, s’étalera sur plusieurs lieux de la Ville : les parkings des Platanes et Saint-Labr, ainsi que sur la place d’Inguimbert en centre-ville. « Depuis 1525, cette manifestation nous rassemble, affirme Serge Andrieu, maire de Carpentras. Un moment de partage et de tradition du 27 novembre au 1ᵉʳ décembre. »

Le programme

Durant cinq jours, la Ville de Carpentras proposera à ses habitants et visiteurs un programme riche. Il y en aura pour tous les âges et pour tous les goûts. L’événement débutera le mercredi 27 novembre à 9h30 avec le défilé des Reliques de Saint-Siffrein au départ du Monument de la Victoire.

Sur les cinq jours, de nombreux ateliers pédagogiques auront lieu autour de la ferme d’autrefois : les graines nourricières, le sel aromatique, les empreintes des animaux, la vie des abeilles, etc. Des dégustations, des spectacles, des concerts, et bien d’autres animations viendront rythmer ce rendez-vous incontournable de la ville. La culture provençale sera également mise en lumière.

Le Corso se joint à la fête

L’historique corso de Carpentras, qui se déroulait à l’époque en juillet, fait sa réapparition cette année et se joint à la Foire de Saint-Siffrein. Il partira le mercredi 27 novembre à 14h30 de l’extrémité Sud des allées Jean-Jaurès, côté hôtel-Dieu. Le défilé s’étalera sur près de 300 mètres et parcourra 1,6 km.

« Le corso s’est imposé cette année comme une évidence dans le but de redonner à la foire son caractère champêtre, traditionnel et agricole », indique la Ville.

Pour découvrir tout le programme de la Foire, cliquez ici.
Du mercredi 27 novembre au dimanche 1er décembre. Carpentras.


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La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMA PACA) et Share-Wood, atelier collaboratif dédié au bois, viennent de signer une convention de partenariat visant à renforcer l’innovation dans l’artisanat régional. Cet accord s’inscrit dans la démarche initiée il y a plusieurs années dans le cadre du programme ‘Artisans et Fablab’, soutenu par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cette convention traduit la volonté commune des deux structures de développer l’innovation au sein des entreprises artisanales, de renforcer la visibilité des services d’accompagnement proposés aux artisans de la région, de faciliter l’accès des artisans de Paca aux équipements de pointe, à un encadrement personnalisé et à l’expertise de Share-Wood ainsi que de favoriser l’innovation durable dans la filière bois de la région.
En effet, Share-Wood, espace de 2 200 m² situé à Marseille, s’est imposé comme un lieu ressource incontournable pour la filière bois. Cet atelier partagé combine production, formation et développement d’activités, en privilégiant le partage des savoir-faire et le co-apprentissage. Il accueille un écosystème varié composé de professionnels, particuliers, stagiaires en formation et personnes en insertion.

Préparer l’artisanat de demain
Cet accord s’inscrit dans la démarche initiée il y a plusieurs années dans le cadre du programme ‘Artisans et Fablab’, soutenu par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Ce programme incarne la volonté de la CMA Paca et de la Région Sud de dynamiser l’innovation dans tous les secteurs de l’artisanat, même les plus traditionnels, explique la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Cette initiative permet aux artisans de découvrir les potentialités des nouvelles technologies dans un environnement adapté, développer leur créativité et concrétiser leurs idées innovantes, accéder à des équipements de pointe et à une expertise pointue ainsi que de bénéficier d’un accompagnement personnalisé par des experts. »

« L’innovation se décline sous de multiples formes : design de marque et d’objet, intégration de nouvelles technologies, optimisation des méthodes de production, ou encore développement de nouveaux modèles économiques, poursuit la CMA Paca. Ce programme répond aux enjeux cruciaux des entreprises artisanales : rester compétitives, conquérir de nouveaux marchés et se différencier dans un environnement en constante évolution. »

L.G.


L’artisanat d’art se porte bien en Vaucluse

La foire aux santons et de l’artisanat se tiendra samedi 16 et dimanche 17 novembre à la salle des fêtes de Sorgues de 10h à 18h.

Durant le week-end, la crèche géante de Marius Lancelin sera exposée tandis que les associations Les enfants de l’Ouvèze et Li Galapian dou Mistrau animeront des ateliers de danse provençale et de décorations de Noël.

Des stands feront la part belle aux foies gras, fromages, charcuteries, biscuits artisanaux, miel tandis que des créateurs et revendeurs de bijoux et de décorations de Noël présenteront leurs dernières réalisations. Au chapitre de la nature en ville, la mini-ferme aux animaux comblera les enfants avec ses lapins, ses moutons et ses chèvres.

Très attendu,  le défilé de santons vivants aura lieu le dimanche à 16h : plus de 40 personnages de la crèche provençale défileront aux côtés d’animaux (oies, poules, ânes, etc.) et de musiciens (galoubets et tambourins).     

Les infos pratiques
Samedi 16 et dimanche 17 novembre. De 10h à 18h. Buvette et restauration sur place. Salle des fêtes. 231, avenue Pablo Picasso à Sorgues. Entrée libre. Parking. Renseignements 04 86 19 90 90. www.sorgues.fr et sur facebook ici.
MH    

 

Copyright mairie de Sorgues

  


L’artisanat d’art se porte bien en Vaucluse

La Lustrerie Mathieu, installée à Gargas et spécialisée dans la création et la restauration de lustres de luxe, sort son premier podcast intitulée « Lumière sur la lustrerie. »

Suite à la demande de nombreuses personnes ayant visité la Lustrerie ou ayant assisté à des conférences durant lesquelles Régis Mathieu, dévoile des anecdotes, Mathieu Lustrerie a créé son premier podcast, ‘Lumière sur la lustrerie’ avec lequel le public va pouvoir plonger dans l’univers des lustres.

« C’est le premier podcast qui vous parle de l’art de s’éclairer. »

Mathieu Lustrerie

« Vous avez croisé dans votre vie des centaines de lustres, mais arrivez-vous à comprendre leur histoire, arrivez-vous à comprendre ce qu’ils ont à vous raconter ? » C’est ainsi que débute le récit de Régis Mathieu dans le premier épisode du podcast qui est d’ores et déjà en ligne. Disponible sur les plateformes Youtube et Spotify, cet épisode de 25 minutes plonge les auditeurs dans une conversation entre le gérant de la Lustrerie Mathieu et sa fille, Inès Mathieu, sur le métier de lustrier et lustrière.

Pour découvrir l’épisode sur Spotify, cliquez ici.


L’artisanat d’art se porte bien en Vaucluse

Le mardi 25 juin et le mardi 2 juillet 2024, la chambre de métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte-D’azur a remis deux titres de maitre artisan et un titre d’artisan d’art à trois vauclusiens qui œuvrent sur le territoire depuis plusieurs années. Des récompenses qui ont été décernées en présence des présidents de la chambre et d’élus locaux.

Un travail de longue haleine récompensé. Le mardi 25 juin, Yannick Mazette, président de la CMA Provence-Alpes-Côte d’Azur, accompagné de Valérie Coissieux, présidente de la Chambre de niveau départemental de Vaucluse a remis officiellement le titre de maitre artisan à Xavier Tharreau, maitre artisan boucher à Bollène.

Installé depuis plus de 13 ans sur la commune vauclusienne, Xavier Tharreau se voit récompenser pour dévouement, son engagement envers la qualité et son expertise dans son métier. Très attaché à sa ville, l’artisan boucher a pu compter sur la présence de son maire, Anthony Zilio lors de la remise de titre. L’homme commence à être un habitué des récompenses et des trophées puisqu’il avait remporté en 2021, le titre de « boucher d’or » au niveau national.

Un titre de maitre artisan d’art pour un pernois

Ce mardi 25 juin a été une journée assez chargée pour toute l’équipe de la chambre de métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte-D’azur. Après la remise du premier titre à Bollène, Yannick Mazette et Valérie Coisseux se sont rendus à Pernes-les-Fontaines pour remettre le titre de maitre artisan d’art à Clément Landry, maitre artisan sculpteur dans la commune vauclusienne.

Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon, promotion 2012/2013, Clément Landry se voit récompenser pour la précision sans failles de son travail et sa créativité depuis plusieurs années sur le territoire vauclusien. C’est au sein de son propre atelier que l’homme a reçu son titre en présence d’Aurélie Devèze, adjointe au maire de Pernes-les fontaines, déléguée au tourisme, au commerce et à l’artisanat et de Pierre Gabert, ancien maire de Pernes-les-Fontaines.

Clément Landry aux cotés de Yannick Mazette, président de la CMA PACA, Valérie Coisseux, présidente de la chambre au niveau départemental, d’Aurélie Devèze, adjointe au maire de Pernes-les fontaines, déléguée au tourisme, au commerce et à l’artisanat et de Pierre Gabert, ancien maire de Pernes-les-Fontaines.

Le dernier titre pour un vedènais

Une semaine plus tard, le mardi 2 juillet, c’est le vedènais David Fratini, maitre artisan maçon à Vedène qui s’est vu remettre le titre de maitre artisan par Valérie Coissieux, présidente de la Chambre de Niveau Départemental de Vaucluse.

Le titre vient récompenser l’implication au quotidien du vauclusien qui met en avant le savoir-faire et l’excellence qu’on peut trouver sur le territoire vauclusien. Une juste récompense pour ce Maître Artisan, qui fait passer la satisfaction de sa clientèle avant tout.


L’artisanat d’art se porte bien en Vaucluse

Encore une histoire de reconversion. Celle-ci est familiale et elle associe deux frères : Jean-Marie et Arnaud Alexandre, deux trentenaires qui ont repris la société SOPITAIR, un atelier de confection et de réparation de bâches de protection, installé depuis 45 ans à Cavaillon. Une institution dans la région.

En octobre 2023, les deux frères Alexandre reprenaient le flambeau de l’atelier SOPITAIR, bien connu à Cavaillon et sa région. Crée en 1978, par Messieurs Pitot et Tuaire (d’où le nom SOPITAIR) cette entreprise travaille principalement pour les professionnels, mais pas que. Elle réalise sur mesure des bâches pour les camions, les piscines, les pergolas., les tonnelles… Elle propose également des stores, de la sellerie… Bref, pour tout ce qui a besoin d’une protection que ce soit du soleil ou des intempéries, la société propose une solution mais surtout un savoir-faire artisanal qui a fait sa réputation pendant des décennies. « Ici pas de procces limitant » aime à dire Arnaud Alexandre. Et il sait de quoi il parle il était auparavant dans le secteur de l’informatique. SOPITAIR c’est une équipe de 5 personnes dont deux ouvriers techniciens avec plus de 20 ans d’expérience au compteur. Dans ces petites structures à taille humaine la polyvalence est requise. « Nous sommes tour-à-tour et dans la même journée, magasinier, DRH, comptable, commercial, bâchiste et standardiste » confit Arnaud. « La frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle n’est plus très étanche » poursuit-il non sans humour.

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« Je suis totalement sorti de ma zone de confort »
Leur envie d’être leur propre patron les ont conduit a quitté leurs anciens métiers. Travailler ensemble était aussi une nécessité tant les deux frères sont liés et complices. Grâce à des dispositifs d’aides ils ont pu suivre les formations dont ils avaient besoin. « Sans ces aides nous n’aurions jamais pu reprendre l’entreprise » affirment les deux frères associés. Et Arnaud complète : « je suis totalement sorti de ma zone de confort ».

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Sa réputation lui assurait l’essentiel de son activité et son seul outil était le téléphone
Si les ateliers SOPITAIR bénéficient d’un vrai savoir-faire et une belle réputation dans la région, son organisation et son management, par contre n’étaient pas vraiment au goût du jour. Ainsi, l’entreprise était totalement absente sur les outils numériques de communication : site internet ou réseaux sociaux. Sa réputation lui assurait l’essentiel de son activité et son seul outil était le téléphone. Depuis qu’ils repris l’entreprise en octobre 2023, Jean-Marie et Arnaud Alexandre développé un site internet et une présence sur les réseaux sociaux. « Cela nous a apporté un coup de booster, en particulier auprès des particuliers, un marché que nous souhaitions développer » confie Arnaud.

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« Le vélum a été imaginé par les romains à l’antiquité, nous comptons en faire un produit à la mode »
En à peine un an d’activité les deux frères conviennent que de faire du sur-mesure n’est pas une chose simple surtout quand on s’adresse aux particuliers. « C’est plus compliqué qu’il n’y paraît… c’est chaque jour un nouveau défi » ajoutent-ils. Le sur-mesure c’est en quelque sorte de la haute couture, sans forcément en avoir les prix. « Mais nos efforts sont vite récompensés quand on voit la satisfaction de nos clients » poursuivent-ils.

Pour se développer sur le marché des particuliers ils se sont spécialisés sur un produit phare : le vélum. Très utile pour se protéger du soleil et/ou de la pluie, il peut prendre différentes formes et être rétractable. « Le vélum a été imaginé par les romains à l’antiquité, nous comptons en faire un produit à la mode » confie Arnaud. Le marché des bars et restaurants du Luberon et des Alpilles est également visé par ce nouveau produit. Les terrasses y sont nombreuses.

Jean-Marie Alexandre ©DR

Un projet de déménagement pour les prochains mois
Le développement de l’entreprise nécessite aujourd’hui une installation dans de nouveaux locaux, plus grands et plus pratiques. Les deux frères se sont mis en quête, mais avec l’idée de rester à Cavaillon, bastion originel de l’entreprise. Autre projet et pas des moindres SOPITAIR va ouvrir d’ici la fin de l’année une boutique en ligne, où l’on pourra commander sa bâche ou son store aux bonnes dimensions depuis son canapé. Ce qui n’empêchera pas d’aller rendre visite à ces deux jeunes entrepreneurs qui souhaitent avant tout conserver une dimension humaine à leur métier. Qui s’en plaindra ?

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