22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

Le mardi 25 juin et le mardi 2 juillet 2024, la chambre de métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte-D’azur a remis deux titres de maitre artisan et un titre d’artisan d’art à trois vauclusiens qui œuvrent sur le territoire depuis plusieurs années. Des récompenses qui ont été décernées en présence des présidents de la chambre et d’élus locaux.

Un travail de longue haleine récompensé. Le mardi 25 juin, Yannick Mazette, président de la CMA Provence-Alpes-Côte d’Azur, accompagné de Valérie Coissieux, présidente de la Chambre de niveau départemental de Vaucluse a remis officiellement le titre de maitre artisan à Xavier Tharreau, maitre artisan boucher à Bollène.

Installé depuis plus de 13 ans sur la commune vauclusienne, Xavier Tharreau se voit récompenser pour dévouement, son engagement envers la qualité et son expertise dans son métier. Très attaché à sa ville, l’artisan boucher a pu compter sur la présence de son maire, Anthony Zilio lors de la remise de titre. L’homme commence à être un habitué des récompenses et des trophées puisqu’il avait remporté en 2021, le titre de « boucher d’or » au niveau national.

Un titre de maitre artisan d’art pour un pernois

Ce mardi 25 juin a été une journée assez chargée pour toute l’équipe de la chambre de métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte-D’azur. Après la remise du premier titre à Bollène, Yannick Mazette et Valérie Coisseux se sont rendus à Pernes-les-Fontaines pour remettre le titre de maitre artisan d’art à Clément Landry, maitre artisan sculpteur dans la commune vauclusienne.

Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon, promotion 2012/2013, Clément Landry se voit récompenser pour la précision sans failles de son travail et sa créativité depuis plusieurs années sur le territoire vauclusien. C’est au sein de son propre atelier que l’homme a reçu son titre en présence d’Aurélie Devèze, adjointe au maire de Pernes-les fontaines, déléguée au tourisme, au commerce et à l’artisanat et de Pierre Gabert, ancien maire de Pernes-les-Fontaines.

Clément Landry aux cotés de Yannick Mazette, président de la CMA PACA, Valérie Coisseux, présidente de la chambre au niveau départemental, d’Aurélie Devèze, adjointe au maire de Pernes-les fontaines, déléguée au tourisme, au commerce et à l’artisanat et de Pierre Gabert, ancien maire de Pernes-les-Fontaines.

Le dernier titre pour un vedènais

Une semaine plus tard, le mardi 2 juillet, c’est le vedènais David Fratini, maitre artisan maçon à Vedène qui s’est vu remettre le titre de maitre artisan par Valérie Coissieux, présidente de la Chambre de Niveau Départemental de Vaucluse.

Le titre vient récompenser l’implication au quotidien du vauclusien qui met en avant le savoir-faire et l’excellence qu’on peut trouver sur le territoire vauclusien. Une juste récompense pour ce Maître Artisan, qui fait passer la satisfaction de sa clientèle avant tout.


Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

Encore une histoire de reconversion. Celle-ci est familiale et elle associe deux frères : Jean-Marie et Arnaud Alexandre, deux trentenaires qui ont repris la société SOPITAIR, un atelier de confection et de réparation de bâches de protection, installé depuis 45 ans à Cavaillon. Une institution dans la région.

En octobre 2023, les deux frères Alexandre reprenaient le flambeau de l’atelier SOPITAIR, bien connu à Cavaillon et sa région. Crée en 1978, par Messieurs Pitot et Tuaire (d’où le nom SOPITAIR) cette entreprise travaille principalement pour les professionnels, mais pas que. Elle réalise sur mesure des bâches pour les camions, les piscines, les pergolas., les tonnelles… Elle propose également des stores, de la sellerie… Bref, pour tout ce qui a besoin d’une protection que ce soit du soleil ou des intempéries, la société propose une solution mais surtout un savoir-faire artisanal qui a fait sa réputation pendant des décennies. « Ici pas de procces limitant » aime à dire Arnaud Alexandre. Et il sait de quoi il parle il était auparavant dans le secteur de l’informatique. SOPITAIR c’est une équipe de 5 personnes dont deux ouvriers techniciens avec plus de 20 ans d’expérience au compteur. Dans ces petites structures à taille humaine la polyvalence est requise. « Nous sommes tour-à-tour et dans la même journée, magasinier, DRH, comptable, commercial, bâchiste et standardiste » confit Arnaud. « La frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle n’est plus très étanche » poursuit-il non sans humour.

©DR

« Je suis totalement sorti de ma zone de confort »
Leur envie d’être leur propre patron les ont conduit a quitté leurs anciens métiers. Travailler ensemble était aussi une nécessité tant les deux frères sont liés et complices. Grâce à des dispositifs d’aides ils ont pu suivre les formations dont ils avaient besoin. « Sans ces aides nous n’aurions jamais pu reprendre l’entreprise » affirment les deux frères associés. Et Arnaud complète : « je suis totalement sorti de ma zone de confort ».

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Sa réputation lui assurait l’essentiel de son activité et son seul outil était le téléphone
Si les ateliers SOPITAIR bénéficient d’un vrai savoir-faire et une belle réputation dans la région, son organisation et son management, par contre n’étaient pas vraiment au goût du jour. Ainsi, l’entreprise était totalement absente sur les outils numériques de communication : site internet ou réseaux sociaux. Sa réputation lui assurait l’essentiel de son activité et son seul outil était le téléphone. Depuis qu’ils repris l’entreprise en octobre 2023, Jean-Marie et Arnaud Alexandre développé un site internet et une présence sur les réseaux sociaux. « Cela nous a apporté un coup de booster, en particulier auprès des particuliers, un marché que nous souhaitions développer » confie Arnaud.

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« Le vélum a été imaginé par les romains à l’antiquité, nous comptons en faire un produit à la mode »
En à peine un an d’activité les deux frères conviennent que de faire du sur-mesure n’est pas une chose simple surtout quand on s’adresse aux particuliers. « C’est plus compliqué qu’il n’y paraît… c’est chaque jour un nouveau défi » ajoutent-ils. Le sur-mesure c’est en quelque sorte de la haute couture, sans forcément en avoir les prix. « Mais nos efforts sont vite récompensés quand on voit la satisfaction de nos clients » poursuivent-ils.

Pour se développer sur le marché des particuliers ils se sont spécialisés sur un produit phare : le vélum. Très utile pour se protéger du soleil et/ou de la pluie, il peut prendre différentes formes et être rétractable. « Le vélum a été imaginé par les romains à l’antiquité, nous comptons en faire un produit à la mode » confie Arnaud. Le marché des bars et restaurants du Luberon et des Alpilles est également visé par ce nouveau produit. Les terrasses y sont nombreuses.

Jean-Marie Alexandre ©DR

Un projet de déménagement pour les prochains mois
Le développement de l’entreprise nécessite aujourd’hui une installation dans de nouveaux locaux, plus grands et plus pratiques. Les deux frères se sont mis en quête, mais avec l’idée de rester à Cavaillon, bastion originel de l’entreprise. Autre projet et pas des moindres SOPITAIR va ouvrir d’ici la fin de l’année une boutique en ligne, où l’on pourra commander sa bâche ou son store aux bonnes dimensions depuis son canapé. Ce qui n’empêchera pas d’aller rendre visite à ces deux jeunes entrepreneurs qui souhaitent avant tout conserver une dimension humaine à leur métier. Qui s’en plaindra ?


Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

Le Groupement des artisans Boulangers Pâtissiers du Vaucluse a organisé le premier concours départemental de la meilleure tarte aux fraises au CFA d’Avignon. Salariés et apprentis ont mis en avant leur savoir-faire et leur talent pour cette compétition. C’est l’artisan Steven Galea, de la boulangerie pâtisserie Sucre et Farine à Mormoiron, qui a remporté le 1ᵉʳ prix dans la catégorie Salarié.

Plus de 30 artisans/salariés, une vingtaine d’apprentis en catégorie CAP-Mention Complémentaire et quatre apprentis dans la catégorie BP-BM-BTM ont participé à la première édition du concours départemental de la meilleure tarte aux fraises. Le jury a évalué chaque tarte sur quatre critères : la pâte, la crème, l’harmonie et l’équilibre entre la pâte, la crème et les fraises, ainsi que l’aspect général de la tarte.

Le vainqueur du 1ᵉʳ prix dans la catégorie Artisan/Salarié a remporté 250€ en bons d’achats. 150€ et 100€ en bons d’achats étaient offerts pour les 2ᵉ et 3ᵉ prix. Les 1ᵉʳ prix dans les catégories Apprenti ont remporté 100€ chacun.

Les lauréats

Catégorie Artisan/Salarié :
1) Steven Galea de la boulangerie pâtisserie Sucre et Farine à Mormoiron
2) Mohamed Badrei du Pain d’Antan à Valréas
3) Dorian Hernandez de la Maison Jouvaud à Carpentras

Catégorie CAP/Mention Complémentaire :
1) Louna Siminski du CFA d’Avignon
2) Lucas Lefebvre du CFA d’Avignon
3) Alexis Cavalier-Ruis du CFA d’Avignon

Catégorie BP/BM/BTM :
1) Maïlys Chalvet de la boulangerie pâtisserie Les Rotondes à Avignon
2) Jérôme Rufino de la boulangerie pâtisserie Lyse à Cabrières d’Avignon
3) Alexia Souchon du CFA d’Avignon

©Groupement des artisans Boulangers Pâtissiers du Vaucluse

Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

Le jeudi 2 mai, la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) et la Chambre de Métiers et de l’artisanat (CMA) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentées par leur président respectif Gilles Ripert et Valérie Coissieux, se sont réunies à l’Atelier du tofu à Goult pour signer une convention de partenariat en faveur de l’artisanat.

En France, l’artisanat regroupe près de 250 métiers et plus de 514 activités différentes. Tous ces métiers sont porteurs de potentialités d’emploi, ils représentent également des opportunités majeures en matière de création et de transmission d’entreprise. Ainsi, la CCPAL et la CMA Paca ont décidé d’allier leurs forces et de coordonner leurs interventions sur le territoire du Pays d’Apt Luberon, particulièrement en matière d’ingénierie territoriale et d’accompagnement des entreprises.

Au sein du territoire de la CCPAL, 40% des entreprises de l’économie marchande (hors agriculture) représentent le secteur de l’artisanat. Il était donc naturel pour les deux entités d’entamer un partenariat permettant les échanges et les mutualisations des compétences, expériences et moyens techniques afin de créer un territoire propice à l’artisanat. Cette alliance devrait aussi introduire un nouveau dynamisme et un renforcement des actions en faveur du développement économique du territoire, et plus globalement de la valorisation de la ‘destination économique’ du Pays d’Apt Luberon.


Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

Ce samedi 4 mai, le collectif La Caserne, qui regroupe une quinzaine d’artisans de façon permanente, organise son vernissage de printemps. Pour l’occasion, deux artisanes vont rejoindre le groupe jusqu’au mois de juillet.

Ce samedi 4 mai, la vitrailliste Antonia Nicoletti de Pernes-les-Fontaines et la chapelière Céline Prieur de Miramas exposeront leurs œuvres auprès des autres artisans de la Caserne de Bédoin jusqu’au mois de juillet. Tout au long de la journée dans la boutique, Antonia Nicolleti vous proposera une démonstration de son savoir-faire.

À 18h, un apéritif sera offert par la Brasserie Josseline, rythmé par les sons du groupe polyphonique Pantaï an Cor, dirigé par par Marie-Madeleine Martinet de l’association Taxi Pantaï.

Samedi 4 mai. Vernissage à 18h. 49 rue du marché aux raisins. Bédoin.
Ouverture de la Caserne : tous les jours de 10 à 18h les mois d’avril, mai, octobre et décembre ; tous les jours de 10h à 19h les mois de juin, juillet août septembre


Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

Le concours régional des Jeunes créateurs de la coiffure a fêté ses 20 ans ce dimanche 7 avril à Montfavet. 70 participants se sont affrontés lors de ce concours sur le thème des Jeux Olympiques à travers plusieurs épreuves.

Artisans, salariés, et apprentis de la région ont mis leur savoir-faire à l’épreuve pour le concours régional de la coiffure organisé par l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC) Vaucluse. Ils étaient en tout 70, et si tous ont montré un talent exceptionnel et une technique résultant de plusieurs années de pratique, 10 ont su se démarquer.

De plus, le concours avait cette année une saveur spéciale puisqu’il célébrait son 20ᵉ anniversaire. Pour l’occasion, Robert Mouttet, président de l’UNEC PACA, a remis à l’ensemble de l’équipe de l’UNEC Vaucluse un trophée pour la féliciter d’avoir chaque année depuis 20 ans organisé un concours de coiffure qui permet de mettre en avant le savoir-faire de ce métier.

Une Roue de la fortune virtuelle avait été installée pour la première fois cette année. Elle a permis de récolter 200€ qui ont été remis à l’association Agir et Vivre l’Autisme.

Les lauréats

L’épreuve ‘Coiffure la Mariée’ sur modèle vivant :
• Catégorie CAP : Julie Paris du CFA d’Avignon
• Catégorie BP : Tara Hugot du CFA de Salon de Provence
• Catégorie BM : Ismérie Ramette du CFA d’Avignon

L’épreuve ‘Coiffure la Mariée’ sur tête malléable :
• Catégorie CAP : Tony Medinelli du Lycée Clovis Hugues d’Aix-en-Provence
• Catégorie BP : Éléa Meyere du Lycée Clovis Hugues d’Aix-en-Provence
• Catégorie BM : Alexia Fedidah, cheffe d’entreprise

L’épreuve ‘Coiffage Tendance Femme’ sur modèle vivant :
• Catégorie CAP : Célie Ney du CFA d’Avignon

L’épreuve ‘Coiffage Tendance Femme’ sur tête malléable :
• Catégorie CAP : Grégory Elbeze du CFA de Digne-les-Bains

L’épreuve ‘Duo de Talent’ sur modèle vivant :
• Alexia Fedidah et Enzo Bail

L’épreuve ‘Coiffure à Thème Jeux Olympiques’ sur modèle vivant :
• Alexia Fedidah, cheffe d’entreprise

©UNEC Vaucluse

Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

Le concours régional des Jeunes créateurs de la coiffure fêtera son 20ᵉ anniversaire ce dimanche 7 avril à Montfavet. Organisé par l’Union nationale des entreprises de la coiffure (UNEC) de Vaucluse, cet événement sera cette année sur le thème des Jeux Olympiques.

Ce dimanche 7 avril, artisans, salariés, et apprentis de la région s’affronteront et mettront leur savoir-faire à l’épreuve lors du concours des Jeunes créateurs de la coiffure. Les inscriptions seront ouvertes dès 9h et le concours débutera à 10h30. Les participants devront réaliser plusieurs coiffures selon les épreuves tout au long de la journée, telles que : une coiffure de mariée, un coiffage tendance femme (brushing), un duo de talents sur le thème des quatre éléments, ainsi qu’une coiffure sur le thème des Jeux Olympiques. Un show coiffure sera organisé à 16h30, suivi de la remise des prix à 17h.

L’objectif de cette journée est de promouvoir le métier de coiffeur. L’événement disposera de plusieurs espaces dont un dédié à la formation avec la présence des campus de métiers de la région et de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse, et un dédié à l’emploi où les chefs d’entreprises pourront recruter. Les stands de professionnels seront accessibles toute la journée.

La grande nouveauté de cette année, c’est la Roue de la Fortune Virtuelle, dont l’intégralité des recettes sera reversée à l’Association ‘Agir et Vivre l’Autisme’ après la remise des prix. La fin de l’événement sera aussi l’occasion de faire une rétrospective des 20 dernières années avec un grand show.

Dimanche 7 avril. À partir de 9h. Salle polyvalente de Montfavet. 246 Rue Félicien Florent. Avignon.

Modèle créé by Pixartprinting

Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

L’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon (ESEA), qui est en réalité située au Thor, a célébré ses 40 ans en 2023. Ce lieu d’apprentissage et de transmission accueille chaque année une cinquantaine de stagiaires, qui ont choisi pour la plupart la voie de la reconversion.

Au détour d’une rue, à l’extérieur de la commune du Thor, derrière quelques habitations, elle se cache. Pourtant, ça fait 40 ans qu’elle est implantée là. L’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon est la plus ancienne école d’ébénisterie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui en compte aujourd’hui quatre.

Fondée en 1983 par le maître ébéniste Louis Suau, l’école est aujourd’hui dirigée par sa fille, Magali Donnat. Après avoir baigné toute son enfance dans le bois, Magali s’est dirigée vers des études d’économie et gestion puis a travaillé dans divers domaines avant de retourner dans l’entreprise familiale, l’ESEA, suite au décès de son père et au départ à la retraite de son oncle. Aujourd’hui, c’est le centre de formation ADEF de Marseille qui est propriétaire de l’école.

Une école, deux formations

Chaque année, l’ESEA accueille une cinquantaine de stagiaires, aussi appelés des « élèves », qui ont le choix entre une formation ébénisterie ou une formation sculpture et dorure sur bois. En tout, ce sont quatre formateurs, anciens élèves de l’ESEA, qui transmettent leur passion et leur savoir-faire aux stagiaires : Jérémie Labouré, Clément Pascal et Patrice Rousset pour la partie ébénisterie, et Yan Aubergier pour la partie sculpture et dorure.

Clément Pascal, Patrice Rousset, et Magali Donnat. ©Vanessa Arnal

Si 80% des cours concernent la pratique, les stagiaires ont également des cours un peu plus théoriques, pour lesquels ils quittent leur établi pour s’installer à un bureau plus classique. Dessin technique, dessin assisté par ordinateur, histoire de l’art, technologie et gestion d’entreprise sont des matières primordiales à l’enseignement proposé par l’ESEA, en plus des cours pratiques au sein des ateliers.

10 mois de formation

Chaque année, l’ESEA ouvre ses trois ateliers et ses salles de classe aux stagiaires pendant 10 mois, de septembre à juin. Durant cette période, ils réalisent plusieurs meubles imposés, ce sont généralement des meubles de style Louis XV ou Louis XVI, qui leur permettent de faire face à de nombreuses problématiques, et ainsi de savoir gérer tout un panel de difficultés à l’issue de leur formation. À la fin de l’année, ils doivent réaliser un meuble avec le style qu’ils souhaitent, qui est évalué par un jury de professionnels qui détermine si le stagiaire peut recevoir son titre RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), reconnu par l’État.

En tout, il faut compter 200€ pour les frais d’inscription, de dossier et d’entretien, et 15 200€ pour 1520 heures de formation. Ce montant peut être payé en plusieurs échéances et les stagiaires peuvent bénéficier d’aides financières avec le CPF ou le dispositif PTP (Projet de transition professionnelle) par exemple. Au cours de l’année à l’ESEA, la matière première est fournie, l’outillage est mis à disposition, et les stagiaires repartent avec leurs créations à la fin de l’année.

Des stagiaires de tout horizon

Chaque année, l’ESEA accueille une cinquantaine de stagiaires de 18 à 65 ans, dont 73% sont des hommes et 27% des femmes (données de 2023). La plupart ont entre 35 et 40 ans, et sont en reconversion professionnelle. Ils sont banquiers, stylistes, dans le milieu de l’automobile, militaires, ou encore moniteurs de voile, et ils viennent des quatre coins du monde : la France, la Belgique, le Brésil, l’Australie, l’Afrique du Sud, ou encore la Turquie. Tous ont un point commun, ils veulent changer de vie.

Cette envie de changement a été notamment renforcée par la crise du Covid-19. Si les métiers qui nécessitent d’être assis derrière un bureau face à un ordinateur font de moins en moins rêver, les métiers manuels, eux, connaissent un véritable essor depuis quelques années. Une nouvelle qui aurait ravi le créateur de l’ESEA, qui avait pour objectif de mettre en valeur les métiers artisanaux, bien trop longtemps considérés comme des métiers « non intellectuels », vers lesquels étaient dirigés les élèves en difficulté à l’école.

Les stagiaires de l’ESEA vont donc garder leur nom collé sur leur poste de travail pendant encore quelques mois, les prochains, eux, feront leur rentrée le 2 septembre 2024. L’école, qui peut accueillir jusqu’à 54 stagiaires, accepte encore des candidatures. Pour ceux qui souhaitent plus de renseignements, il est possible de prendre rendez-vous pour visiter l’établissement, ou attendre la journée portes ouvertes qui aura lieu le jeudi 27 juin prochain.


Vaucluse : la CMA PACA récompense des artisans du territoire

La micro-distillerie artisanale Lône distillerie à Aramon vient de remporter une médaille d’argent aux World Gin Awards 2024. L’établissement créé en 2021 a été distingué dans la catégorie Classic Gin France avec son gin à 43° dans ce concours réunissant plus de 900 candidats provenant de 47 pays dans 12 catégories.

Pour les amateurs de gin
« Ce gin authentique et suave, est fait pour les amateurs de gin », explique son concepteur Tom Falinower qui a longtemps travaillé dans le monde du spectacle avant de se lancer dans l’aventure du gin dans sa distillerie implantée dans le cœur du village gardois au sein d’une ancienne grange qui fût probablement une savonnerie autrefois.
« Après 25 ans de tournée pour le spectacle vivant dans les endroits les plus insolites de France et du monde, associés à mes expérimentations variées en cuisine locale et exotique, ma passion des saveurs et des parfums m’a amené à créer une micro-distillerie artisanale, précise Tom Falinower. Combiner savoir-faire et inventivité dans le champ des arômes est un domaine sans limite. »

©Lône Distillerie

Favoriser les circuits courts
« Tous les produits sont le résultat de recherche, d’affinage et de passion, insiste le fondateur de la micro-distillerie. Favoriser les circuits courts et les matières premières issues de la culture locale sont les principes fondamentaux de Lône. »
Afin de conserver son caractère artisanal, la distillerie aramonnaise ne propose que des productions en quantités limitées. Actuellement, sa gamme comprend quatre cuvées allant de 41,5° à 43° : le dry gin ‘classique’, le ‘Summertime’, le ‘Primavera’ et le ‘Dry gin Noël’.

contact@lone-distillerie.com

©Lône Distillerie

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