28e Parcours de l’art, la jeune création contemporaine investit les lieux patrimoniaux avec ‘Traces du futur’
Peinture, dessin, sculpture, photographie, vidéo, installation, performance, la jeune création contemporaine investit les lieux patrimoniaux à destination du grand public, néophyte comme amateurs du 8 au 23 octobre.
Au programme Gratuité et liberté de déambulation. Pour mieux approcher l’art contemporain le dialogue s’instaurera entre les artistes et le public. On parlera écologie, éducation artistique et culturelle alors même que les groupes scolaires s’ouvriront à l’émergence artistique.
Les artistes du parcours Sophie Abraham, Cédric Arnold, Inès Assoual, Guénaëlle de Carbonnières, Claire Chefdeville, Dayoung Jeong, Savana Elahcene, Juliette George, Micol Grazioli, Stéphane Peltier, Sophie Pugnet, Rachèle Rivière et Hippolyte Thillard. Tout le programme ici. En savoir plus sur chaque artiste à partir de la p9 ici.
28e parcours de l’art La 28ème édition du Parcours de l’Art présentera de la peinture, de la sculpture, de la gravure, de la vidéo, de la céramique, de la photographie, des installations ainsi que des performances d’artistes venus de Corée du Sud, d’Italie et de toute la France. Les œuvres nous questionneront poétiquement sur les frottements entre les mondes réels et virtuels qui irriguent nos vies contemporaines et sur les traces passées et futures laissées par notre présence au monde.
Les lieux d’exposition l’Eglise des Célestins place des Corps saints s’ouvrira à des expositions ainsi que la Chapelle des Cordeliers 3 rue des Teinturiers ; le Cloître Saint-Louis 20, rue du Portail Boquier et la Maison Jean Vilar 8, rue Mons.
Les partenariats Il y aura des soirées et des performances au Délirium 1 rue Mignard ; des projections à Utopia 4 rue des Escaliers Sainte-Anne ; l’Ecole de Mont-Cotton, Avignon Université, Il y aura des spectacles et un atelier au Totem ‘Art, enfance, jeunesse’ 20 avenue de Monclar ; encore des expositions à l’Espace Saint Martial, Atelier Marie Laurencin 2, rue Jean-Henri Fabre. Tous les lieux sont ouverts du mardi au vendredi de 14h à 18h et du samedi au dimanche de 11h à 18h.
100 bénévoles au service de l’art contemporain Le Parcours de l’Art est une association dont l’activité est rendue possible grâce à l’engagement d’une centaine de bénévoles qui œuvrent pour une rencontre avec l’art contemporain, une ouverture vers les formes nouvelles de la création d’aujourd’hui, des lieux patrimoniaux ou remarquables permettant une déambulation ouverte (sous réserve des obligations sanitaires) des publics multiples accompagnés par des médiations diversifiées. L’entrée des lieux d’exposition est libre et gratuite. Toutes les œuvres sont à vendre.
Soutiens Le parcours de l’art est soutenu par la Mairie d’Avignon, le Grand Avignon, le Département de Vaucluse, la Région Paca et la société Aquila, en partenariat avec la Maison Jean Vilar, les Compagnons des Côtes-du-Rhône, l’Université d’Avignon, l’Ecole d’art Mont-Cotton, Le Totem et le Delirium. www.parcoursdelart.com et sur facebook ici. MH
28e Parcours de l’art, la jeune création contemporaine investit les lieux patrimoniaux avec ‘Traces du futur’
C’est le rendez-vous attendu à Aix-en-Provence. Organisée par la comédienne Andréa Ferréol présidente d’Aix-en-Oeuvres, la 16e édition des « Flâneries » festival des arts contemporains devrait déplacer les foules samedi 25 et dimanche 26 juin. Un évènement gratuit en association cette année avec la Biennale d’art et de culture, et sous le parrainage du ministère de la Culture.
A la découverte des plus beaux jardins de la cité du Roi René Une aubaine pour le public qui tout en se promenant dans la ville aux 100 fontaines va pouvoir rencontrer des artistes et découvrir leur travail dans quelques-uns des plus beaux jardins de la cité du Roi René. « Je souhaite que les promeneurs en poussant simplement la porte d’un jardin inconnu, découvrent de belles œuvres, singulières, étonnantes. L’art est une affaire de passion, de curiosité » explique Andréa Ferréol qui veut mettre l’art à la portée de tous. Elle œuvre depuis plus de 16 ans pour maintenir cette fête de partage autour de tous les arts, et qui cette année donnera une grande place à la musique, la danse et l’opéra.
Quinze artistes-plasticiens seront présents, pour certains de renommée internationale comme Roberto Vaccaro (Afrique du Sud) reconnu aujourd’hui comme le nouveau Dylan Lewis, un des plus grands sculpteurs animaliers. Comme de coutume ils seront accompagnés d’auteurs, de comédiens et de musiciens, dans des jardins privés d’hôtels particuliers XVe siècle situés au cœur de la ville. Une occasion de mêler peinture, sculpture, céramique, arts plastiques, lecture, musique (violon, violoncelle, contrebasse, harpe, guitare, piano, flûte, percussions) dans un programme riche.
Plus de 186 000 visiteurs et plus de 260 artistes déjà accueillis A noter la prestation du Groupe urbain d’intervention dansée (GUID) qui accompagne la Ballet Preljocaj sur certaines tournées. Parmi d’autres concerts, le récital de Pauline Courtin (soprano) accompagnée au piano par Antoine Palloc avec les mots de Victor Hugo (politique) dits par Christophe Barbier. Andréa Ferréol accompagnée de quatuor Adastra fera une lecture de Victor Hugo poétique. A ne pas manquer aussi le récital de Frère Pablo qui rencontre toujours un vif succès. Dans un autre registre, une master class ‘parfum’ sera animée par Thierry Bernard et Stéphane Piquart. Depuis leur création, les Flâneries ont accueilli 186 000 visiteurs et plus de 260 artistes. C’est pour le public un émerveillement différent chaque année. De quoi assurément être touché par la magie de l’art.
Jean-Dominique Réga
Les événements
Samedi 25 juin Jardin Gaston de Saporta 15h Véronique Boulanger, comédienne. Lecture texte de La Fontaine. 16h Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sand, Flaubert, Delacroix. 17h Philippe Cariou, comédien. Lecture lettres galantes de Mozart.
Jardin des Guerriers 15h Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix. 16h Philippe Cariou, comédien. Lecture lettres galantes de Mozart.
Jardin des Etuves 15h Master class, parfum. 15h30 Ewunia et Yves Dupuis, concert. 16h45 Christophe Barbier, Pauline Courtin, Antoine Palloc, récital Victor-Hugo. 18h Quatuor Adastra et André Ferréol, concert Victor Hugo poétique.
Dimanche 26 juin Jardin Gaston de Saporta 11h30 Philippe Cariou, comédien, lecture lettre galantes de Mozart. 15h Véronique Boulanger, comédienne. Lecture texte de La Fontaine. 16h45 Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.
Jardin des Guerriers 12h Trio Keynoard, concert. 14h30 Philippe Cariou, comédien, lecture lettre galantes de Mozart. 17h GUID – Preljocaj. Ballet.
Jardin des Etuves 11h30 Master class parfum. 16h Trio Gauthier Hermann, concert. 17h45 Michel Fau, comédien, lecture. 18h15 Franck Amsallem et Sacha Boutros, concert de jazz.
Jardin Mérindol 11h30 Véronique Boulanger, comédienne, lecture. 14h30 Marie-Christine Adam, comédienne, lecture. 15h30 Jean-Paul Delfino, écrivain, lecture. 16h30 Bruno Raffaelli, sociétaire de la Comédie Française, lecture, Molière.
Les artistes exposant dans les jardins Jardin de Saporta : Katherine Roumanoff, peinture, portraitiste du monde intérieur, Vincent Alran, peinture, Laurent Perbos, sculpture, Bernard Duvert, sculpture, Sylvia Biss, art plastique, Doris Happel, céramique, Régis de Martrin-Donos, peinture, Matthieu Exposito, peinture, Yves Bosquet, sculpture, Christian Julien, sculpture, Francesco Moretti, sculpture, Jean-Daniel Bouvard, peinture, Roberto Vaccaro, sculpture, Isabella Astengo et Loredana de Lama, sculpture déco. Seront également présents : Diego Lubrano, guitariste, Trio Keynoad (Amelia Saad Wu, Christian Fromentin, Nicola Marinoni), Quatuor Adastra, Ewunia et yves Dupuis (chant-piano) Franck Amsallem (piano) et Sacha Boutros (chant), Trio Gauthier Hermann, Annabelle Sodi-Thibault (soprano), Ita Graffin (soprano) Morgane Touzalin-Macabiau (mezzo-soprano) Jonathan Soucasse (piano).
28e Parcours de l’art, la jeune création contemporaine investit les lieux patrimoniaux avec ‘Traces du futur’
La Caisse d’épargne Cepac vient de signer une convention de mécénat avec la Collection Lambert à Avignon. Pour le musée d’art contemporain de la cité des papes il s’agit désormais de son plus important partenaire issu du monde de l’entreprise et de l’économie.
La SLE (Société locale d’épargne) de la Caisse Vaucluse de la Caisse d’épargne Cepac avait déjà initié le mouvement en 2019. La banque régionale coopérative avait ainsi déjà apporté son soutien (5 000€) à la Collection Lambert afin de financer le projet de micro-école ‘Inspire’ du musée. Un dispositif créée en collaboration avec l’Education nationale destiné aux enfants de CM1-CM2 en décrochage scolaire et ayant pour objectif de leur permettre de retrouver le goût d’apprendre via l’éveil artistique. Pour cela, la Collection Lambert a transformé un de ses deux ateliers en salle de classe pour accueillir les élèves de manière permanente. Après ce galop d’essai, la Cepac, qui entreprend depuis toujours des actions de mécénat sur tous ses territoires et s’engage à favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre, a donc décidé de passer à la vitesse supérieure.
20 000€ pour commencer « Nous sommes honorés de renouer les liens avec la Collection Lambert que nous avions soutenue auparavant, pour l’une de ses actions pédagogiques, rappelle Joël Chassard, président du directoire de la Cepac. Les musées, festivals et lieux culturels sont autant de leviers qui contribuent au développement et à l’attractivité de nos territoires. C’est pourquoi, nous sommes fiers de nous associer à ce lieu emblématique de l’art contemporain en Avignon. Ce mécénat s’inscrit dans notre démarche philanthropique axée, notamment, autour de la culture. » En effet, la culture semble être dans l’ADN de la Cepac puisqu’elle soutient de nombreux événements et lieux culturels, aussi bien en métropole qu’en Outre-Mer, comme le Cepac Silo et le Mucem à Marseille ou les Téat à la Réunion. Elle participe également au déploiement de grands festivals, notamment à travers ses partenariats avec Les Suds à Arles, le festival de la BD à Bastia, le ‘All day in’ aux Antilles, ou encore le festival ‘Marseille Jazz des cinq continents’, qu’elle soutient depuis sa création il y a plus de 20 ans. « Nous avons la volonté de soutenir les lieux et les événements emblématiques du territoire », poursuit Aline Moreau, directrice communication et RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de la Cepac, 2e caisse de France, et intervenant dans les départements des Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, la Corse mais aussi la Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Martinique, la Guyane et Saint-Pierre-et- Miquelon. Le montant de cette opération de mécénat s’élève à 20 000€ pour une durée de 1 an renouvelable. Il s’ajoute à la dizaine de projets soutenus, chaque année dans le département, par la SLE de la caisse de Vaucluse avec des montants compris entre 3 000 et 15 000€.
Rapprochement avec le monde des entreprises « Ce partenariat marque une étape importante depuis la création de la Collection il y a 22 ans, précise Alain Lombard, directeur de la Collection Lambert. Il marque notre volonté de se rapprocher du monde économique. Nous sommes donc heureux de renforcer nos liens avec le monde de l’entreprise, particulièrement avec la Caisse d’épargne Cepac avec qui nous partageons de nombreuses valeurs comme la RSE, l’accès à la culture, le soutien au territoire… » Si les 20 000€ apportés par la Caisse d’épargne constituent 1% du budget de la Collection, ils représentent désormais 20% du montant total provenant du mécénat avec des entreprises. « Ce n’est pas neutre pour nous », insiste Alain Lombard puisqu’il s’agit désormais du principal contributeur en terme de mécénat d’entreprise. Mais surtout, « que la Cepac, aussi incontournable qu’elle l’est dans l’économie de notre territoire, ait choisi de soutenir la Collection Lambert au titre de sa démarche philanthropique, atteste selon moi de la place centrale qu’occupe notre musée au cœur de l’environnement artistique et culturel de notre région » conclut le directeur de cette Collection exceptionnelle. Collection de près de 560 œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle constituée par Yvon Lambert, que le célèbre marchand d’art et collectionneur a donné dans le cadre de la plus importante donation faite à l’Etat français depuis 1906. Aujourd’hui, grâce aux nombreux dépôts qui s’ajoutent, la Collection Lambert dispose d’environ 2 000 œuvres à présenter sur les 4 000 m2 de l’hôtel de Caumont.
28e Parcours de l’art, la jeune création contemporaine investit les lieux patrimoniaux avec ‘Traces du futur’
La Villa Datris propose un regard sur 10 ans d’exposition. Objectif ? Rendre l’art contemporain accessible à tous. Une manière pour la fondatrice, Danièle Kapel-Marcovici, d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à une façon de voir et de penser à la marge. Depuis 2011, 500 artistes ont été exposés pour ravir plus de 300 000 visiteurs.
Ce qu’on y verra ?
Toutes les œuvres acquises par la fondation depuis 2011. En comptant rapidement, ça fait 123 artistes à découvrir… La gageure ? Et même le casse-tête chinois ? Placer chaque sculpture à sa place et les faire dialoguer entre-elles ‘en symphonie’ alors qu’elles sont parfaitement hétéroclites… Le talent ? Instaurer une cohérence, un fil conducteur capable d’emmener le visiteur à la marge de l’académisme, de ses connaissances, de ses repères et envies, l’invitant à s’exercer à l’abstraction à appréhender… l’inconnu et donc le futur.
Parmi les œuvres, des artistes livrent leurs pensées
Odile de Frayssinet pour ‘Comme une terre sans ombre’
«Cette sculpture commence par une armature métallique, qui lui sert de squelette, sur laquelle j’appose un tissage que j’ai voulu ‘originel’ comme un témoignage de tous temps, conçu à partir de la ficelle polypropylène qui restera pérenne. Puis j’ai pris mon chalumeau pour en faire une peau, puis je fais une série d’amalgame avec des liants acryliques, de la terre, de la poudre de marbre, de la poudre d’or. Je conçois des sortes de stèles, des totems, des vigies… un peu comme des incantations primitives. Comme un mouvement archaïque originel qui est de s’adresser à quelqu’un à quelque chose de plus grand que soi. Cette grande stèle fait partie d’une série intitulée ‘L’âge de fer’.» Odile de frayssinet est née en 1947 à Santiago du chili. Elle vit et travaille à Vénéjan.
Ciris-Vell pour un ‘Totem ondulatoire’
«Mon thème ? C’est de partir de la terre pour aller à l’univers, au Cosmos. Cette sculpture fait partie d’une série réalisée pour une importante exposition à Paris et avait intégré ce lieu avant même que la Villa Datris ne soit ouverte. Mon mari et moi avions accompagné Danièle et son compagnon Tristan dans la recherche d’un lieu pour la Fondation à l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette œuvre est réalisée à parti de matières recyclées. Le totem ? C’est le trait d’union entre la terre et le cosmos dont le bleu intense, souligne l’immatérialité.» Ciris-Vell est née en 1946 à Paris. Elle vit et travaille à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Henri-François Dumont pour ‘Ascension médiatique’
«Ce siège en inox fait partie des créations ‘Sculptures d’assises’ de l’artiste. L’escalier rouge monte vers un vide figurant la chute des notoriétés pourtant très médiatisées et bien assises. «Je fais référence au tapis rouge qui habille les marches du festival de cannes, symbole de la réussite médiatique. On voit des gens monter puis descendre les escaliers et parfois on ne les voit plus durant des années ou plus jamais. Cela figure la chute des notoriétés. J’ai ainsi réalisé 300 sièges soit sans assises soit avec des assises impossibles.» Henri-François Dumont est né en 1935 à Is-sur-trille. Il vit et travaille à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Samuel Rousseau pour ‘Paysage rupestre’
«Je rends hommage au travail d’artistes existants il y a 30 à 40 000 ans. Pour faire ce montage vidéo, j’ai utilisé les images provenant de la grotte Chauvet et de Lascaux, créé des animations avec le bestiaire de ces grottes ensuite projeté sur une lauze où les anfractuosités se transforment en paysage permettant le cheminement des animaux. La pierre devient ainsi une fenêtre temporelle et spatiale sur un monde où l’on vivait il y a des milliers d’années. Ce qui me fascine ? Les tout débuts de l’imagination de l’humanité. Pourquoi ? Parce que c’est ce qui, intrinsèquement nous constitue. Ces artistes ont inventé le dessin animé, la perspective avant que celle-ci ne resurgisse à la Renaissance… Samuel Rousseau est né en 1971 à Marseille. Il est artiste plasticien, dessinateur, sculpteur, photographe, vidéaste et créé des installations. Il vit et travaille à Grenoble.
Laurent Baude présente ‘Alpha Tango’
Le geste. Laurent Baude dessine avec son corps, dresse et sculpte la lumière dans un élan de vie qui enlace l’espace. Il joue avec les formes des néons pour en faire des arabesques de couleur entre geste fulgurant et chorégraphie des corps qui dansent. «La sculpture ? C’est de la lumière, de l’espace, du vide, un geste de vie. Comment j’ai réalisé l’œuvre ? Je l’ai conçue à partir d’éléments recyclés puis j’ai demandé à un souffleur de verre de réaliser ces néons qui suivent et accompagnent ces tiges de métal façonnées pour sculpter la lumière.» Laurent Baude est né en 1966 à Saint-Maurice. Il vit et travaille à Lagnes.
Les infos pratiques Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. En août tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 19h. 04 90 95 23 70. Toutes les infos pratiques surwww.fondationvilladatris.com
28e Parcours de l’art, la jeune création contemporaine investit les lieux patrimoniaux avec ‘Traces du futur’
La Villa Datris propose un regard sur 10 ans d’exposition. Objectif ? Rendre l’art contemporain accessible à tous. Une manière pour la fondatrice, Danièle Kapel-Marcovici, d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à une façon de voir et de penser à la marge. Depuis 2011, 500 artistes ont été exposés pour ravir plus de 300 000 visiteurs.
Ce qu’on y verra ?
Toutes les œuvres acquises par la fondation depuis 2011. En comptant rapidement, ça fait 123 artistes à découvrir… La gageure ? Et même le casse-tête chinois ? Placer chaque sculpture à sa place et les faire dialoguer entre-elles ‘en symphonie’ alors qu’elles sont parfaitement hétéroclites… Le talent ? Instaurer une cohérence, un fil conducteur capable d’emmener le visiteur à la marge de l’académisme, de ses connaissances, de ses repères et envies, l’invitant à s’exercer à l’abstraction à appréhender… l’inconnu et donc le futur.
Le crédo de Danièle Kapel-Marcovici ?
«Nous voulions ouvrir un Centre d’art pour démocratiser l’art contemporain, que le lieu soit ouvert à tous les publics, gratuitement, avec des artistes émergents ou inconnus mais aussi avec de grands artistes internationaux et de toutes les générations, se souvient Danièle Kapel-Marcovici. L’idée ? Des expos thématiques –de préférence sociétales pour exprimer convictions et idées- et éclectiques. Ce que l’on ne voulait pas ? Pas un centre d’art régional avec des artistes régionaux. Le challenge ? Réussir des expositions qui faisaient redécouvrir des mouvements de l’art comme l’art cinétique, luminocinétique, optique. Notre méthode ? Je choisis le thème que nous explorons, recherchons des œuvres et partons à la découverte de tous les artistes qui s’expriment sur celui-ci. Et on va les chercher partout ! C’est d’ailleurs ainsi que l’on fait connaître de jeunes artistes. L’ambition ? Ouvrir le regard sur la sculpture contemporaine qui est peu exposée, parfois un peu dans les parcs jardins et, bien plus rarement, dans les villas et les musées. C’est ainsi que Villa Datris est devenu un lieu très particulier grâce à ces expositions.»
Une démarche hors du marché
«Dès le départ nous avons voulu avoir une démarche hors du marché de l’art contemporain, de partage, de transmission, de pédagogie justement pour aller vers des publics qui n’entrent pas dans les musées, les galeries avec une démarche facilitée par des choix ‘séduisants’ comme ce nous aimions Tristan et moi, le cubisme, l’abstraction, l’art cinétique -du mouvement, du déplacement- qui fait participer les visiteurs, avec la multiplicité des regards. Il y a un côté magique ! On créé des événements, des rencontres aussi entre les artistes, du mouvement, une dynamique, c’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus original dans nos expositions. Mon énergie ? Elle me vient de l’intérêt que je conçois pour les autres, pour l’humain. Il faut élargir nos horizons et, en cela, l’art contemporain nourrit une perpétuelle découverte. Les artistes nous titillent, parfois nous choquent. Le plus important ? Offrir de la diversité, que chacun laisse jaillir son émotion sur au moins une œuvre de l’exposition. Nous sommes une Fondation à mission ! Quelle mission ? De faire découvrir et aimer la sculpture contemporaine à tous les âges !»
Derrière de hauts murs,
Une magnifique maison bourgeoise sur la rue principale de l’Isle-sur-la-Sorgue. L’entrée, au nord, donne à voir les œuvres remarquables et emblématiques de ces 10 ans d’exposition tandis que le jardin Sud continue de nous étonner avec ses œuvres bien plantées jusqu’en bout de jardin où la sorgue étend ses eaux magiques reflétées par Mare Nostrum (Jean Denant, Sète) l’une des œuvres exposées. En tout 32 sculptures goûtent à une bucolique liberté où règne, majestueux, en lieu et place d’un arbre défunt, l’Arbrabra d’Anne Claverie fait de pneus et structure métal.
A l’étage
La salle de bain, magnifique, accueille en cabinet de curiosité d’autres œuvres délicates. Le bâtiment, ultra préservé, offre clarté et majesté aux œuvres décalées, incongrues, délicates, intelligentes, abstraites, chacune donnant à découvrir un segment de l’univers des artistes. Le lieu se vit un peu comme une machine non pas à remonter le temps mais, au contraire, à imaginer demain. Et c’est tout à fait paradoxal d’ailleurs, car même l’ascenseur extérieur collé comme un mille-pattes géant au pignon de l’édifice, est habillé de panneaux colorés, une installation renouvelée ‘Elévation colorée’ de l’artiste Daniel Buren, oui, oui celui-là même qui installa ses colonnes dans la cour d’honneur du Palais Royal. Un dernier étage, un peu sous comble et c’est tout un univers onirique et gentiment fantasque qui nous happe.
Pourquoi Villa Datris ?
Datris mêle les premières lettres des prénoms de Danièle et de son compagnon Tristan Fourtine, architecte disparu en janvier 2013. Leur coup de cœur ? Cette jolie demeure bourgeoise de 1870 trouvée à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2010 pour y épanouir leur passion commune « l’art contemporain qui dessine le futur », explique Danièle Kapel-Marcovici. La mission ? Proposer un accès gratuit à ce drôle de voyage dans l’inconnu «parce que peu de personnes y ont accès.»
L’espace Monte-Cristo
Danièle Kapel-Moscovici et son époux Tristan Fourtine, ont, parallèlement à la Villa Datris créé un autre lieu emblématique de l’art contemporain à Paris, au n°9 de la rue Monte-Cristo dans le 20e arrondissement. L’espace y expose la collection permanente également accessible au public gratuitement. L’adresse a vu naître la société Raja, contraction de ‘Rachel et Janine’, Rachel Marcovici, la maman de Danièle Kapel-Marcovici qui, à la création de l’entreprise, avait une associée dénommée Janine Rocher.
La reine de l’emballage
L’histoire entrepreneuriale commence avec Rachel Marcovici et Janine Rocher qui débutent leur aventure entrepreneuriale en rachetant des lots de cartons usagers pour les revendre, à bas prix, aux entreprises. A 16 ans, Danièle Marcovici entre dans l’entreprise en tant que commerciale, poste qu’elle occupera durant 10 ans à sillonner toutes les routes de France et même à l’étranger avant de devenir directrice des ventes puis de prendre la tête de l’entreprise. Très vite, elle se rend compte du potentiel de croissance de l’activité elle-même –boostée ces dernières années par le e-commerce- et du filon que constituent les activités connexes.
Se développer
Elle fait le pari de la diversification utilisant le même mode opératoire dans les fournitures, l’équipement des entreprises et l’hygiène. Danièle Kapel-Marcovici doit son succès à une croissance externe et organique prenant en compte une réponse à tous segments de la filière : la manutention, le stockage, l’emballage et l’emballage alimentaire, les équipements et machines, l’hygiène, l’entretien, la sécurité et la gestion des déchets. Créative, la chef d’entreprise s’est même lancée dans le mobilier en carton ! Sans oublier les sacs à destination des commerçants. La société, présente dans 18 pays et à la tête de près de 4 000 salariés dans 25 sociétés a réalisé un chiffre d’affaires de 1,02 milliard d’euros en 2020 ; est en lien avec 1 million de clients ; possède 330 000m2 de stockage ; propose 200 000 produits et possède 14 centres de distribution.
Rétrospective
Ce qu’on y a vu durant 10 ans ? ‘Bêtes de scène’ où la vision des relations entre les humains et les animaux avec 120 sculptures représentées et un record de 51 000 visiteurs fut un des événements majeurs de 2019 ! En 2018, il était question de ‘Tissage, dressage, quand la sculpture défile’, l’exploration des pratiques textiles medium d’art et de positionnement sociétal. 2017 donnait sa place à ‘De nature en sculpture’, entre paix et merveille, tumulte et inquiétude, atteinte à l’environnement aussi… 2016 appelait la ‘Sculpture en partage’ autour de l’abstraction géométrique, l’art minimaliste, les arts cinétiques et optiques. 2015 avait rendu hommage à Tristan Fourtine architecte et co-fondateur de la Villa Datris disparu en 2013. L’exposition avait regroupé 100 architectes de renommée et artistes, 95 sculptures et 25 maquettes. Les sujets travaillés ? L’urbanisme, l’art, l’architecture, l’approche plastique de l’espace. 2014 s’était concentré sur ‘Sculpture du Sud’, le pourtour méditerranéen avec une évocation du Printemps arabe et l’acceptation de cultures multiples. 2013 avait laissé toute la place aux femmes avec ‘Sculptrices’, pionnières dans l’art. 2012 fit la part belle au ‘Mouvement et lumière’ avec, notamment, l’art cinétique et optique au creux d’une expo interactive et ludique avec des œuvres évoluant selon les déplacements ou actions des visiteurs. Et avant tout naissait, en 2011, ‘Sculptures plurielles’ émergeant du granit, du carton, de l’inox, du bois, de l’aluminium, des néons, du plexi, du verre, de l’ardoise, du zinc, du bronze, de la pierre, du marbre, du béton, de la résine ou encore de l’acier.
Les infos pratiques
Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. Les horaires. Juin : du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h. En juillet et en août tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 19h. 04 90 95 23 70. Toutes les infos pratiques sur ici & www.fondationvilladatris.com
28e Parcours de l’art, la jeune création contemporaine investit les lieux patrimoniaux avec ‘Traces du futur’
Il était une fois Marc Nucera, le confident des arbres. Celui qui sculptait l’éternité de ces géants aux âmes pas encore envolées. Muni de sa tronçonneuse, il met au jour colonnes, bancs verticaux ou colosses en torsion, formes plissées, prieuses et autres caryatides …Le plus étonnant ? Normalement imposantes, ces sculptures en pruniers, platane, cyprés, cèdre, pin Douglas se fondent en extérieur comme en intérieur, distillant force douce et sérénité, là où elles se posent. Le plus étrange ? L’impression de ce qu’elles communiquent avec ce qui les entoure.
Là où tout commence
Rendez-vous à Noves, pas loin de la Mairie, en entrée de village. Un chemin buissonnier pour rencontrer un homme très discret. Un minuscule parking improvisé sous les frondaisons, un autre petit chemin débouchant sur une clairière habitée. Il y a là comme un refuge, sorte de maisonnette en bois, sur pilotis dont les fenêtres en bandeau laissent le regard épouser, sans entrave, le dehors. Un peu plus loin, comme venue de nulle part, une galerie met en scène les œuvres du maître des lieux et de ses amis artistes. Comme un sanctuaire silencieux dédié à la méditation dont les œuvres seraient les gardiennes «C’est mon lieu de présentation», indique Marc Nucera. Plus loin, sous un hangar, les sculptures géantes se sont organisées en groupe. Difficile d’en discerner la beauté, la particularité, d’en appréhender l’émanation. Elles discourent entre elles, sages parmi les sages.
Mais l’essentiel est ailleurs
L’essentiel est cette clairière, paysagée, ponctuée d’œuvres en murissement ou en achèvement. L’espace compte de multiples perspectives où, partout, le regard s’échappe et ne bute sur rien, « alors qu’en réalité il est très clôturé », sourit Marc Nucera. Et pour un peu de volupté, au cœur de la fournaise de l’été, un bassin un peu haut, gardé par une sculpture bleue, prête à s’élancer, tel un oiseau géant, pour renforcer l’azur du ciel. C’était un vieux prunier. «Je ne peux pas me résoudre à faire du bois de chauffe des arbres qu’ils soient modestes ou aient été des monuments, comme les grand arbres. Je crois que c’est pour cela que je me suis mis à les sculpter,» observe Marc Nucera. Au creux du jardin, au détour des multiples paysages façonnés, des œuvres d’art monumentales, des buissons en topiaire. Au sol, des pâquerettes indiquent le chemin… Et l’antre, à ciel ouvert, à la fois proche de tout et pourtant dissimulée, cachée, livrera peut-être, aujourd’hui, un peu de ses secrets.
Rencontre
Marc Nucera est arrivé doucement à notre rencontre. C’est François Cance, président d’Artothèque qui nous invite à découvrir le travail de cet ami artiste avec Dominique Vingtain, conservatrice du Palais des papes et du Petit palais à Avignon. Yeux clairs, Bonnet enfoncé sur la tête, silhouette vive mais pas lent, Covid oblige, nous nous saluons de loin. Nous déambulons dans la clairière où l’atmosphère, hors du temps, émerveille. «J’ai appris, en travaillant avec Nicole de Vésian que l’art topiaire, inspiré des jardins japonais, ne rigidifiait pas l’image. Ici, il est traité avec notre culture et le paysage qui nous entoure. On ne construit qu’avec nos acquis, notre vécu, notre lieu. C’est un métissage culturel. Ce qu’il y a en nous est plus fort que nous et nous rattrape. On le modifie et on le transporte. Là, on travaille dans l’onctuosité de la matière.» Sa voix est basse et légèrement grave et son élocution, à ce quelque chose de lent, comme d’un homme dont chaque mot est pesé, livré au plus proche de sa pensée.
Le topiaire avec Nicole de Vésian
«Il y a 25 ans, j’ai été élu meilleur artisans du Var pour le suivi que je faisais sur les vieux arbres, entame Marc Nucera. On me confiait des arbres classés, un travail d’élagage de taille douce. Je maîtrisais ces patriarches, les amenant à leur pure et propre expression, pour leur liberté, leur épanouissement, leur déploiement. Avec cette bourse, j’ai pu m’acheter ce jardin –au départ un peu plus d’un hectare de ronces, de vieux pruniers, thuyas et cyprès – et commencer à sculpter avec l’existant. Dans un même temps, Nicole de Vésian –ancienne styliste de Hermès connue mondialement pour avoir insufflé le jardin à la française contemporain, dont le jardin de la Louve à Bonnieux- m’a montré son travail de topiaire. J’y ai trouvé de la fluidité de la souplesse. Là, nous sommes sur de la sculpture du vivant avec des végétaux qui ont leur identité propre, l’arrêtant à un moment donné de son évolution pour conserver cette première tendance. Le paysage est un jeu d’optique, on travaille sur des transversales pour ne pas arrêter le regard.»
Ce que je suis
«Mon père était ébéniste, je suis né dans la sciure de bois, puis avec mon travail d’élagage sur les vieux arbres, mon outil est resté la tronçonneuse. Je dis souvent : ‘Je n’ai pas fait les Beaux-Arts, j’ai fait les beaux arbres !’ Ce que je recherche dans mes sculptures ? Le mouvement. Ce que je fais ? De la danse autour de l’arbre. Je tente une improvisation parce qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. J’assume mon acte. Je donne une humanité à la sculpture. C’est l’imperfection qui la rend au moins émouvante. Une sculpture réussie ? C’est toute son aptitude à capter la lumière et à la redistribuer. Je respecte les failles, les blessures de l’arbre. Mon souhait ? Redonner la vie à ce bois. Je travaille ce qui est en vertical en vertical et ce qui est horizontal de façon horizontale. L’arbre à la verticale, est sanglé entre deux poteaux, tout comme l’échelle depuis laquelle je vais travailler. Je sculpte en trois étapes : la forme en général qui est la ligne directrice, la deuxième étape m’amène à creuser, évider, animer et, après vient le travail de la patine. Je ne suis pas coloriste. Derrière une couleur il y a le souci de préserver la sculpture», bleu pour cause de cuivre issu de la bouillie bordelaise, ou encore cet aspect foncé du à l’huile de lin. «J’achète mes bois à des amis forestiers qui viennent de Lozère ou d’Ardèche. Mes acheteurs ? Ce sont des collectionneurs privés. Ils viennent ici, je les accueille et présente le travail de l’année ou de la saison. Avant, ils exposaient mes sculptures dans leurs parcs et jardins, aujourd’hui elles sont entrées dans leur intérieur.»
Ce qui se passe
«On ne le voit pas et on ne le sent peut-être pas mais il y a du mouvement dans l’arbre et Marc semble grossir ce mouvement pour qu’on le voit, et cela passe par son corps qui danse autour de l’arbre lorsqu’il le sculpte», observe Dominique Vingtain. « Oui, il y a toute cette énergie, répond Marc Nucera, il y a toute cette puissance intrinsèque de la nature, il y a des failles que je n’ignore pas et avec lesquelles je travaille, à construire, à animer la matière… Pour pérenniser l’arbre. La singularité de mon travail ? Tout cet éventail de formes, d’inscription : drapés, ciselés, torsion… Je créé environ 15 sculptures par an. Ma définition d’une sculpture réussie ? Ça n’est pas la sculpture elle-même mais le dialogue, l’ouverture qu’elle instaure autour d’elle, et ce qui en émane en termes d’atmosphère. Mon travail est ma signature, même dans des formes très différentes, on la reconnaît. J’ai aussi fait des salons de jardin gigognes avec des troncs de 6 m de long comprenant des fauteuils, des banquettes. Une fois l’ensemble ré-emboîté, on retrouve l’arbre à l’identique et chaque arbre, souvent du platane, est traité de façon différente.»
Intimité
Mon père était ébéniste et faisait de la marqueterie. J’étais émerveillé par son travail. Il disait : ‘Applique toi dans ce que tu fais.’ J’ai eu deux grands mentors : Alain Davididou et Gérard Drouillet, peintre à Eygalières. Ma réputation ? Je la dois à 30 ans de travail, mais j’ai mis 15 ans à dire que j’étais sculpteur. Quand on est autodidacte on n’ose pas dire que l’on est artiste. C’est quoi un artiste ? En France on est répertorié, si on n’est pas dans la bonne case, on perturbe un peu. Lorsque je présentais mon travail à quelques institutions, j’étais refusé parce qu’on me disait : ‘Vous n’avez pas fait les Beaux-Arts, vous n’êtes pas sculpteur !’ Ça a été très lent, très difficile. Je me sentais illégitime et on faisait tout pour je le ressente ainsi, jusqu’à ce que je me rende compte qu’être artiste c’est être hors cadre, justement. Ceux qui sont légitimes sont justement dans le cadre et sont prisonniers de quelque chose. Moi, je veux être totalement libre dans mon expression, c’est ce qui sauve ma sculpture. Ce qui m’intéresse ? Aller au-delà du beau.»
Ouvrage
‘Les sculptures de Marc Nucera‘. Monographie. Préface de Chantal Colleu-Dumond. Textes d’Elisabeth Couturier et Françoise Bertaux, photographies de Bruno Suet avec la collaboration de Michel Jouve et Joanna Maclennan. Editions Actes Sud. Mars 2020. 32€. www.actes-sud.fr